cours 6 Flashcards

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1
Q

est ce que le lexique fait partie des sous-composantes du langage?

A

La plupart du temps, on ne met pas le lexique dans les sous-composantes du langage, car ça contient plusieurs types d’informations

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Q

qu’est ce que le lexique?

A

C’est essentiellement un ensemble de mots
- mots organisés, lien entre nos connaissances des mots
- comment c’est stocké
- comment on va chercher ces mots

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Q

quels sont les blocs de construction du langage au niveau des sons?

A

les traits distinctifs, les phones, les syllabes, etc.

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4
Q

quels sont les blocs de construction du langage au niveau structural ?

A

les syntagmes, la façon dont les mots sont groupés pour former des phrases

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5
Q

quels sont les blocs de construction du langage au niveau lexical?

A

les mots (et les morphèmes)

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6
Q

lexique mental définition :

A
  • Le « vocabulaire » d’un locuteur
  • Les mots et leurs propriétés diverses (syntaxiques, grammaticales, phonologiques, sémantiques, fréquence, etc) encodés dans le mental
  • La façon de l’utiliser pour comprendre et produire le langage
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7
Q

fréquence des mots :

A

On va + reconnaitre un mot qu’on entend souvent qu’un mot qu’on entend moins souvent
- il y a des mots qui sont bcp + fréquents à un certain moment de l’année (ex. : citrouille en octobre)

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8
Q

qu’est ce qu’un mot?

A

C’est une association entre son et sens
- un mot possède une forme phonologique et un sens

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9
Q

Ou sont stockés les mots?

A

Dans un dictionnaire mental (lexique mental)

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10
Q

à quoi faire référence l’accès lexical?

A

L’accès lexical fait référence à l’accès au mot
- on accède aux mots dans notre lexique mental quand c’est pertinent pour pouvoir l’utiliser

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11
Q

ou est activé un mot?

A

dans notre lexique mental

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12
Q

comment fait-on pour déterminer quelle(s) aire(s) du cerveau s’occupe du lexique mental?

A
  • on demande à des patients de nommer des images
  • on observe le nombre et le type d’erreurs (batterie de dénomination d’images: 60 images)

= les patients souffrant d’aphasie de Wernicke ont une mauvaise performance = on se dit que la région de Wernicke s’occupe probablement de ça

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13
Q

quels patients ont le + de problème avec la dénomination?

A

Les patients avec lésions à l’aire de Wernicke et au gyrus angulaire
- on postule donc qu’il s’agit du siège du lexique mental (Geschwind)

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14
Q

qu’est ce que causent des lésions au gyri fusiforme ou occipital?

A

problèmes à nommer les choses vivantes

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15
Q

qu’est ce que causent des lésions aux lobes temporaux ?

A

problèmes à nommer les outils et les objets inanimés

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16
Q

qu’est ce que causent des lésions aux lobes frontaux ?

A

problèmes à nommer les verbes

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17
Q

le lexique est-il restreint à l’aire de Wernicke?

A

Non, différents éléments sont répartis à plusieurs endroits dans le cerveau
- ex. : verbes d’action proches de l’aire motrice

Le langage semble connecté avec les autres fonctions, a un but

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18
Q

quel genre de théories tentent d’expliquer comment les mots sont organisés dans le lexique mental et sur quoi se basent-elles?

A

Les théories psychologiques

Elles se basent sur des propriétés du sens des mots

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19
Q

quelles sont les différentes théories psychologiques ?

A
  • théorie sensorielle/fonctionnelle
  • théorie de la catégorie spécifique
  • théorie conceptuelle/structurale
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20
Q

théorie sensorielle/fonctionnelle

A

Cette théorie fait la distinction entre les objets qui ont une composante sensorielle et ceux qui ont une composante fonctionnelle

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21
Q

sensoriel :

A
  • reconnaissance et dénomination des choses vivantes
  • les propriétés des éléments sont encodés
  • pas créé par l’humain, éléments vivants qui existaient déjà
  • on va se baser baser sur ses caractéristiques
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22
Q

fonctionnel :

A
  • reconnaissance et dénomination des objets non-vivants
  • les propriétés des éléments sont encodés
  • choses créées par l’humain pour répondre à un besoin
  • on va se baser sur leur fonction pour les encoder
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23
Q

prédiction de la théorie sensorielle/fonctionnelle :

A

Pas de dissociation à l’intérieur d’une catégorie (ex. : vivants)
- si capable de nommer “cheval”, alors capable de nommer “canard

Déficit disproportionnel pour le type d’information duquel dépend la reconnaissance ou la dénomination (fonctionnelle vs sensorielle)

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24
Q

théorie de la catégorie spécifique :

A
  • les catégories ont été créées par des pressions
    évolutives
  • les catégories ont été créées pour des raisons de survie principalement
  • les candidats sont: « les aliments », « les animaux », « les outils », etc
25
Q

prédictions de la théorie de la catégorie spécifique :

A
  • chaque catégorie est desservie par des réseaux neuraux distincts
  • un trouble a un réseau ne sera pas compensé par un autre réseau
  • pas d’association entre type d’information encodée (ex: couleur, utilisation) et déficit a une catégorie
  • si une catégorie est affecté, tous les mots qui font partie de cette catégorie sont affectés
26
Q

qu’est ce que les théories sensorielle/fonctionnelle et de la catégorie spécifique postulent ?

A

Elles postulent des substrats neuraux différents pour différents éléments (type de mot ou catégorie)

Elles se basent sur le fait que certains patients ont des problèmes avec certains mots, mais pas d’autres

27
Q

quels sont les problèmes des théories sensorielle/fonctionnelle et de la catégorie spécifique ?

A

Les catégories de mots avec lesquelles les patients n’ont « pas de problèmes » ne sont pas tout à fait intactes non plus

Pas toutes les informations sont perdues dans les
catégories problématiques
- ex: des traits comme « a quatre pattes » (info générale) sont conservés alors que « a des rayures » (info spécifique) est perdu

28
Q

quelle théorie prend en compte la réalité que les théories sensorielle/fonctionnelle et de la catégorie spécifique ne prennent pas en compte?

A

la théorie conceptuelle/structurale

29
Q

selon la théorie conceptuelle/structurale le système conceptuel n’est pas organisé de quoi?

A
  • modalité (sensorielle ou fonctionnelle)
  • catégorie (fruits/outils)
30
Q

théorie conceptuelle/structurale :

A

Les choses vivantes ont + de traits en communs et donc sont moins distincts que les objets non- vivants

Pour les choses vivantes:
- l’information sur la fonction biologique est fortement corrélée avec les propriétés perceptuelles partagées (peut marcher/a des pattes)

Pour les artéfacts/objets non-vivants:
- l’information sur la fonction est fortement corrélée avec les propriétés perceptuelles distinctives (peut rouler/à des roues)

31
Q

quelles propriétés dans les vivants sont moins sensibles au dommages cérébraux?

A

Les propriétés récurrentes (partagées) sont moins sensibles aux dommages cérébraux
- elles sont vraies pour la plupart des membres de la catégorie
- elles sont corrélées = récurrentes, prédictibles et garantissent la présence des autres

32
Q

propriétés distinctives :

A

Les propriétés distinctives sont importantes pour l’identification
- permet de dire qu’il s’agit d’une chose en particulier

Les propriétés distinctives pour les choses vivantes sont peu corrélées

Les propriétés distinctives pour les objets non-vivants sont fortement corrélées

33
Q

prédictions de la théorie conceptuelle/structurale :

A
  • les traits fortement corrélés à d’autres traits sont plus résistants aux dommages
  • déficits pour les choses vivantes quand les
    dommages sont légers
  • déficits pour les choses vivantes et les objets non-vivants quand les dommages sont sévères
34
Q

quelles sont les différentes populations de patients qui donnent des résultats qui soutiennent des aspects de toutes les théories?

A
  • différentes populations (Alzheimer, Apraxie, etc.)
  • différentes méthodologies
  • différentes degrés de sévérité des dommages
35
Q

quels sont les processus impliqués dans la reconnaissance d’un mot?

A

Requiert un lien entre le signal acoustique et le mot approprié

Ce faisant on active des mots inappropriés mais
similaires

  • activation de mots qui se ressemblent phonologiquement
  • compétition entre les mots
  • sélection d’un mot
36
Q

qu’est ce que la compétition implique?

A
  • 2 (ou plusieurs) formes sont aussi plausibles
    l’une que l’autre jusqu’à un certain point
  • elles sont toutes activées
  • il y a compétition entre elles pour le choix final
  • cette compétition se traduit par un temps de réaction (TR) plus long dans certaines tâches
37
Q

quelles sont les diverses approches linguistiques ?

A
  • symboliques
  • sous-symboliques
38
Q

qu’est ce que propose l’approche symbolique?

A

Propose une partie lexique et une partie grammaire
- propose que dans la partie lexique, on a une certaine info sur la racine d’un mot et sur l’affixe
- parallèlement à ça, on a un processus grammatical qui nous permet de former des mots

Il y a des éléments stockés comme tel et des éléments de «règles»

Le fait de ne pas connaitre un mot n’empêche pas de le conjuguer

Système de règle qui coexiste avec le vocabulaire permettant de produire plein de mots

39
Q

qu’est ce que l’approche symbolique?

A

Système de règles de grammaire et vocabulaire coexistent dans des régions différentes de la mémoire et du cerveau
- interagissent durant la compréhension et la production du langage

40
Q

avantages de l’approche symbolique :

A
  • restreint considérablement la quantité d’items
    lexicaux et de règles en mémoire
  • est productive: permet des généralisations efficaces et rapides
  • est élégante: répond aux exigences scientifiques de simplicité
41
Q

inconvénients de l’approche symbolique :

A
  • ne rend pas compte des formes irrégulières
    (boire - bu; hold - held…)
  • risque de surgénéralisation
  • présuppose une analyse complète de toutes les formes, sans tenir compte d’autres facteurs qui influencent le traitement (fréquence, longueur de mots, etc…)
42
Q

approche sous symbolique :

A

Propose une partie lexique seulement, avec juste les bases
- pas de règles

43
Q

l’approche sous-symbolique propose quel sorte de modèle?

A

Modèle connexionniste :
- absence totale de règles symboliques
- l’ensemble des entrées lexicales et de leurs formes dérivées et/ou fléchies se retrouvent dans un seul et même système mémoriel

44
Q

de quel façon procède le système selon l’approche sous-symbolique?

A

Le système procède par généralisations statistiques et forces (“poids”) d’association

45
Q

avantages de l’approche sous-symbolique :

A
  • produit des simulations d’apprentissage convaincantes
  • permet d’expliquer certaines formes irrégulières (mais pas toutes: bring - brought)
  • prend en considération certains aspects reconnus de l’apprentissage (fréquence, probabilités, statistiques)
46
Q

inconvénients de l’approche sous-symbolique :

A
  • n’explique pas toutes les formes irrégulières
  • n’est pas « économique » au niveau de la mémoire
  • ne fait que « simuler » des réseaux de neurones et peut ne pas rendre compte du fonctionnement du cerveau
  • est totalement arbitraire
  • surcharge une modalité = si arrive qqc à cette modalité, perd tout
47
Q

qu’est ce que propose l’approche hybride?

A

Propose un lexique avec les bases, les affixes et les formes irrégulières, ainsi qu’une grammaire pour les formes régulières seulement

48
Q

qu’est ce que l’approche hybride?

A
  • mélange de l’approche symbolique et sous-symbolique
  • les formes irrégulières = des formes comme les autres, stockés comme les autre mots, mais avec un trait grammatical « passé » incorporé à leur entrée lexicale
  • les formes régulières sont générées de façon productive par une règle
  • une forme fléchie d’un verbe stockée va bloquer l’application de la règle (brought va empêcher bringed)
  • partout ailleurs, la règle va s’appliquer
49
Q

avantages de l’approche hybride :

A
  • permet une distinction entre formes irrégulières et formes régulières dans un seul et même modèle
  • fait des prédictions empiriques intéressantes
50
Q

quels sont les modèles qui tentent de décrire la composition du lexique mental et la façon dont l’accès aux mots se fait ?

A
  • modèle WEAVER ++
  • le “independant Network Model”

Ces 2 modèles sont monolingues

51
Q

approche du modèle Weaver ++ :

A
  • développementale
  • tient compte de la façon dont le langage est développé par l’enfant
  • intègre les différents éléments du langage de cette façon
52
Q

que propose le modèle WEAVER ++ :

A
  • préparation conceptuelle
  • ensuite sélection lexicale
  • encodage morphologique et phonologique
53
Q

ordre de l’accès aux mots selon le modèle WEAVER ++ :

A

On aurait un niveau ou on a des concepts
Ensuite, niveau lexical = le concept du mot
Ensuite, le mot lui-même, le lemme
Encodage syllabique
Façon de prononcer le mot
Articulation au niveau moteur
Signal acoustique

Quand on comprend un mot, on part du bas vers le haut
Quand on produit un mot, on part du haut vers le bas

54
Q

observations du “independant network model” :

A

Certains patients ont des problèmes avec les homonymes (dualité entre verbe et nom pour certains homonymes)
- ex: un peigne (catégorie lexicale: nom) VS il peigne (catégorie lexicale: verbe)

Certains patients ont des problèmes seulement dans certaines modalités de input (compréhension) ou de output (production)

Problèmes dans la modalité orale (phonologique) ou écrite (orthographique) mais pas nécessairement les deux

55
Q

postulat du “independant Network Model” :

A

L’information syntaxique est représentée indépendamment de l’information lexicale-sémantique et de la forme du mot (phonologique)

56
Q

qu’est ce que le “independant Network Model” ?

A

Distingue la forme orale (phonologique) et écrite
(orthographique)

Propose que le lexique est organisé en réseaux
(« networks ») indépendants
- réseau lexical-sémantique
- réseau lexical-syntaxique

Ces réseaux sont connectés les uns aux autres par des nœuds lexicaux de modalités spécifiques

57
Q

quels sont les modèles bilingues?

A
  • modèle hiérarchique révisé
  • modèle lexical/conceptuel distribué
58
Q

modèle hiérarchique révisé :

A

La 1re langue étant considérée toujours comme meilleure, on a un meilleur lien avec les concepts

Les 2 langues s’influencent
- mais la 2e langue est toujours + influencée par la première
- la 1re langue est influencée par la 2e, mais bcp moins

Flèches = est influencée par

Vision très catégorique
- on sépare les choses

59
Q

modèle lexical/conceptuel distribué :

A

Se base bcp sur le modèle Weaber ++
- comme si on en avait 2 collés ensemble

A 2 langues
- dominante
- non dominante
- les cercles ne sont pas différents en taille, car ça peut changer = permet de pouvoir l’appliquer à plusieurs types de bilingues

Il y a des interactions entre les 2 langues, pas par des flèches, mais par des éléments communs

S’il y a des éléments communs aux 2 langues qui s’activent, les 2 langues sont activées