Cours 5 - Signalement Flashcards

1
Q

À L’EXAMEN:

Selon la loi, qui PEUT signaler QUOI à la DPJ?

A

Tout le monde, toute situation de compromission pour le développement de l’enfant.

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2
Q

À L’EXAMEN

Selon la loi, qui DOIT signaler QUOI à la DPJ?

A

Tous les citoyens sont dans l’obligation légale de signaler les abus physiques et sexuels, et tous les professionnel.le.s sont dans l’obligation légale de signaler toute situation de compromission pour le développement de l’enfant, et non seulement les abus.

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3
Q

À L’EXAMEN

Quels sont les 4 critères évalués lors d’un signalement à la DPJ?

A
  1. Faits signalés;
  2. Vulnérabilité de l’enfant;
  3. Capacité parentale;
  4. Ressources.
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4
Q

À L’EXAMEN
Selon la loi de la protection de la jeunesse, quels sont les motifs qui sont considérés comme un risque sérieux de compromettre le développement de l’enfant?

A
  1. Négligence;
  2. Abus sexuels;
  3. Abus physiques.
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5
Q

À L’EXAMEN
Selon la loi de la protection de la jeunesse, quels sont les motifs qui sont considérés comme un risque sérieux de compromettre le développement de l’enfant?

A
  1. Négligence;
  2. Abus sexuels;
  3. Abus physiques.
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6
Q

À L’EXAMEN

Quand doit-on signaler à la DPJ?

A

Dès qu’on a un doute.

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7
Q

Nommez les étapes de la trajectoire de services empruntée par les victimes d’AS.

A
  1. Dévoilement;
  2. Investigation policière;
  3. Évaluation DPJ si mineur.e.s;
  4. Intervention médicale;
  5. Services psychosociaux;
  6. Parcours socio-judiciaire.
    * Pour les adultes, la trajectoire est moins linéaire.
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8
Q

Lors d’une investigation policière pour AS, qui dirige les entrevues?

A

Policier.ère.s et intervenant.e.s de la protection de la jeunesse.

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9
Q

Lors d’une investigation policière pour AS, pourquoi y a-t-il des entrevues?

A

Évaluer si l’AS est fondée ou non.

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10
Q

Quels sont les défis auxquels sont confrontés les services policiers lors des investigations?

A
  1. La mémoire;
  2. La suggestibilité;
  3. Le développement.
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11
Q

Expliquez pourquoi le fait que la mémoire soit un processus reconstructif plutôt qu’une reproduction de la réalité est important à prendre en compte avec l’intervention auprès des enfants victimes d’AS.

A

Difficultés pour les enfants à gérer les informations, les souvenirs à retenir.

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12
Q

Nommez et expliquez les trois notions liées à la mémoire vues en classe.

A
  1. Encodage: perception, interprétation de l’événement, enregistrement au moment de l’événement.
  2. Entreposage: conservation de l’information dans la mémoire.
  3. Rappel: façon d’accéder aux souvenirs de manière spontanée, par la personne elle-même (vs mémoire de reconnaissance).
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13
Q

Qu’est-ce que la suggestibilité?

A

Le degré auquel les individus reçoivent, acceptent et incorporent dans leur mémoire des informations données après l’événement vécu.

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14
Q

V/F

Les enfants sont moins vulnérables à la suggestibilité que les adultes.

A

Faux: c’est l’inverse.

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15
Q

Quels sont les facteurs qui influencent la suggestibilité?

A
  1. Le type de questions posées;

2. Le style de l’interviewer.

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16
Q

Comment doivent être les questions posées pour éviter le plus possible la suggestibilité?

A

Le plus ouvertes possibles.

17
Q

Donnez un exemple de phrase qui correspond à une “invitation générale”.

A

Raconte-moi ce qui s’est passé.

18
Q

Donnez un exemple de phrase qui correspond à une invitation avec indice.

A

Par-moi plus de sa main sur ta cuisse.

19
Q

Donnez un exemple de phrase qui correspond à une invitation avec segmentation dans le temps.

A

Dis-moi ce qui s’est passé entre le moment où tu te couches jusqu’au moment où ton père t’enlève ton pyjama.

20
Q

Quelles sont les types de questions à ne pas poser?

A
  1. Questions fermées;
  2. Questions à choix de réponses;
  3. Questions suggestives;
  4. Poser deux ois la même question.
21
Q

Quel type d’interviewer faut-il favoriser. Nommez-le et expliquez-le.

A

Style soutenant:

  • Compliments, encouragements;
  • Sourires, regards fréquents;
  • Renforcements positifs;
  • Employer le prénom de la personne;
  • Faire preuve d’empathie.
22
Q

Nommez et expliquez les trois phases suggérées dans le Guide du National Institute of Child Health and Human Development (NICHD) pour les entrevues avec les enfants?

A
  1. Phase prédéclarative: création d’une alliance avec l’enfant; explication du déroulement de l’entrevue et des consignes (ex.: importance de dire la vérité et de dire qu’on ne comprend pas la question);
  2. Phase déclarative: cueillette d’informations concernant l’AS;
  3. Phase de clôture: transition afin de terminer l’entrevue délicatement.
23
Q

En bref, quelles sont les trois choses qui sont essentielles de la part de l’interviewer pour favoriser les détails et la cohérence du récit de la victime?

A
  1. Mémoire de rappel;
  2. Questions ouvertes;
  3. Style soutenant.
24
Q

Il existe des facteurs pouvant diminuer les chances d’avoir un récit menant à suffisamment de détails pour porter des accusations. Donnez des exemples.

A
  • Jeune âge;
  • Difficultés de langage;
  • Temps depuis les événements;
  • Dissociation;
  • Etc.
25
Q

L’expertise médicale des AS est un champ d’expertise de plus en plus reconnu en médecine. Où se font les interventions médicales à cet effet.

A

Dans des centres désignés (établissements de santé et de services sociaux ayant une expertise médicolégale). Ces centres sont ouverts 24/7.

26
Q

V/F

Le rôle du médecin est de confirmer qu’il y a eu une AS.

A

Faux: ne c’est pas son rôle. Son rôle est plutôt de soutenir les victimes, déterminer leurs besoins, les informer et les rassurer sur leur intégrité physique.

27
Q

V/F

Les examens médicaux révèlent souvent des signes physique d’AS.

A

la grande majorité des examens médicaux des victimes ne révèlent aucun signe physique d’agression sexuelle. Les seuls signes pouvant confirmer hors de tout doute qu’il y a eu une AS, c’est en présence de spermatozoïdes de l’agresseur ou s’il y a grossesse.

28
Q

Quels sont les facteurs favorisant la tenue d’une intervention médicolégale?

A
  1. Temps écoulé depuis le dernier épisode d’AS:
    - 5 jours ou moins pour intervention médicolégale;
    - 6 jours ou plus = intervention médicale habituelle (médicosociale).
  2. Symptômes de la victime (p ex.: pertes vaginales, douleurs, troubles de comportement, détresse importante);
  3. Désir de porter plainte / pertinence de procéder à des prélèvements médicolégaux.
29
Q

Quel est le délai pour utiliser la trousse médicolégale après une AS?

A

5 jours ou moins après l’AS.

30
Q
  1. Qui peut utiliser la trousse médicolégale?
  2. Quelles sont les interventions nécessaires pour l’utiliser?
  3. Que fait-on après avec cette trousse?
A
  1. Toute les victimes qui souhaite porter plainte pour l’AS peut l’utiliser;
  2. Formulaires à remplir pour recueillir des informations pertinentes liées au récit de l’AS, à l’examen médical, aux tests et prélèvements effectués (sang, salive et sécrétions génitales de l’agresseur);
  3. La victime a 14 jours pour porter plainte. Après ce délai, si aucune plainte n’a été portée, les prélèvements de la trousse sont détruits. Autrement, ils sont envoyés pour être analysés au Laboratoire de science judiciaire et de médecine légale du Québec.
31
Q

Quelles sont les différences des examens médicaux à l’enfance vs à l’adolescence?

A

Pour les adolescent.e.s et les adultes:

  1. Examen des organes génitaux externe et internes;
  2. Utilisation du spéculum si nécessaire;
  3. Test de grossesse;
  4. Dépistage d’ITSS.
  • À l’enfance, ces examens ne sont pas effectués.
32
Q

Les deux seuls signes spécifiques à l’AS qui permettent de PROUVER sont la présence de spermatozoïdes de l’agresseur ou de grossesse. Quels sont les signes qui CORROBORENT l’AS?

A
  • Lacérations aiguës ou ecchymoses importantes des organes génitaux;
  • ITSS;
  • Etc.
33
Q

V/F

La perforation de l’hymen n’est pas un signe spécifique d’un contact sexuel.

A

Vrai.

34
Q

Combien de % de cas on retrouve des signes spécifiques servant de preuve de l’AS chez les enfants?

A

Moins de 5%.

35
Q

V/F

L’absence de preuves médicales signifie qu’il n’y a pas eu d’AS.

A

Faux! Dans la majorité des cas d’AS, l’examen médical à la suite d’une AS est normal.

36
Q

Pourquoi l’examen médical est important après une AS, considérant qu’elle permet rarement de récolter des preuves de l’AS?

A

L’examen permet de rassurer l’intégrité physique de la personne et d’identifier ses besoins d’intervention.

37
Q

V/F

L’examen médical après une AS est obligatoire.

A

Faux! Il ne l’est pas, et s’il est fait, on doit s’assurer du consentement de la personne à chaque étape.