Cours 1 - Définitions de la violence sexuelle Flashcards
V/F
Pour qu’on puisse parler d’agression sexuelle, il doit y avoir trois éléments: (1) un contact physique, (2) de nature sexuelle, (3) sans le consentement de la personne.
F: il n’est pas nécessaire qu’il y ait eu de contacts physiques; le voyeurisme, ou forcer une personne à se toucher elle-même, la publication ou le partage de vidéo/photos à caractère sexuel peuvent être considérés comme des agressions sexuelles.
V/F
La majorité des victimes sont agressées par une personne qu’elles connaissent.
Vrai: 80% des adultes et 90% des enfants victimes connaissaient leur agresseur.
V/F
Au Québec, on estime qu’un homme sur dix a vécu une agression sexuelle au cours de sa vie.
Faux: un homme sur trois aura vécu une agression sexuelle au cours de sa vie, et un homme sur cinq en aura vécu une avant l’âge de 18 ans.
V/F
La moitié des enfants agressés sexuellement dévoilent les faits six mois après les faits ou plus tôt.
Faux: parfois pas avant la vie adulte. Un enfant sur deux le dévoile cinq ans plus tard, et 20% ne le dévoileront jamais.
V/F
Le harcèlement sexuel constitue un crime selon le Code criminel canadien, crime pouvant entraîner jusqu’à deux ans de prison.
Faux: le harcèlement est criminel, mais il n’a aucune importance accordée au caractère sexuel de celui-ci.
V/F
Au Québec, seul.e.s les professionnel.le.s ont l’obligation légale de signaler à la DPJ un cas d’agression sexuelle.
Faux: toute personne doit faire un signalement en cas d’agression sexuelle.
V/F
À l’UQAM, la politique numéro 16 contre le harcèlement sexuel ne permet pas à un.e étudiant.e et un.e enseignant.e d’avoir une relation sexuelle.
Faux: en ce moment, rien ne l’empêche.
V/F
Un enfant qui se masturbe est un indice qu’il pourrait avoir vécu une agression sexuelle.
Faux: les enfants se masturbent, mais si ce comportement apparaissait soudainement et de façon problématique, des questions pourraient se poser.
V/F
Les allégations d’agression sexuelle faites par les enfants se révèlent plus souvent qu’autrement fausses.
Faux: seules 3 à 5% de ces allégations sont de fausses accusations.
V/F
Les enfants qui modifient leur première version des faits d’une agression sexuelle ont probablement menti la première fois, ce qui entraîne de fausses allégations.
Faux: la mémoire d’un enfant est moins développée (et est particulièrement affectée lors d’un trauma). De plus, un enfant est influençable et peut chercher à répondre de manière à plaire à l’adulte.
V/F
Les enquêtes actuelles indiquent qu’environ 10% des agressions sexuelles sont dénoncées annuellement aux services de police.
Vrai: très peu sont dénoncées.
V/F
Les séquelles des agressions sexuelles sont différentes d’une personne à l’autre, mais le stress post-traumatique est présent chez presque toutes les victimes.
Faux: 50% des victimes ont des symptômes post-traumatiques. Il y a des tendances, mais toutes les personnes sont différentes et réagissent différemment.
V/F
Les enfants vivant avec un handicap physique ou une déficience intellectuelle sont plus à risque d’être victimes d’agression sexuelle que les autres enfants.
Vrai: ces jeunes se dévoilent moins mais sont de deux à six fois plus à risque.
V/F Le stealthing (relation sexuelle sans condom non consentie) est une forme de violence sexuelle inquiétante, mais qui demeure plutôt rare (moins de 5%).
Faux: plus de 15% des hommes hétéros et 25% des HARSARH l’auraient vécu.
V/F
Il est nécessaire qu’il y ait une preuve physique ou une corroboration (ex.: témoin) de l’agression sexuelle pour qu’il vaille la peine de se rendre en cour.
Faux: il y a eu une réforme de la loi en 1983 pour retirer cette règle.
V/F
L’examen médical permet rarement de détecter une preuve physique qui confirmerait que la personne ait réellement subi une agression sexuelle.
Vrai, malheureusement.