cours 5 = principales théories de l'identité Flashcards
nomme les 5 théories principales de l’identité
Théorie des conflits réels
Théorie de l’identité sociale
Théorie de l’auto-catégorisation
Théorie de l’équité
Théorie de la privation relative
Théorie des conflits réels
qui a créé la Théorie
des conflits réels
Muzafer Sherif
Théorie des conflits réels
essentiellement qu’est ce que la théorie des conflits réels (+ 3 principes de base)
une théorie économique des comportements intergroupes reposant sur 3 principes de bases :
1. Les gens sont égoïstes, en ce sens qu’ils vont tenter de maximiser leurs propres gains (plus de ressources + survie)
2. Un conflit intergroupe est le résultat d’intérêts incompatibles entre les groupes.
l’incompatibilité s’explique par
- le fait qu’on veut pas la mm chose
- des ressources limités (les 2 groupes n’auront pas tous accès à la mm chose) (surtout ca que sherif étudie)
3. Les aspects sociopsychologiques des comportements intergroupes ne sont pas la compatibilité ou l’incompatibilité des intérêts, mais ils sont plutôt déterminés par eux.
- sociopsychologiques = perception négative qu’on a par rapport à l’exogroupe
- les aspect sociopsychologiques ne sont PAS ce qui cause les conflits, c’est plutôt l’incompatibilité entre les groupes qui mène à une perception négative de l’exogroupe
Théorie des conflits réels
explique l’Expérience de la Caverne des voleurs (3 étapes)
(contexte moniteur groupes d’enfants)
1. moniteurs donnent tâches fonctionnelles requérant une coopéra- tion entre les membres -» mène à la formation des groupes -» développement d’une culture de groupe
2. Introduction d’une compétition intergroupe pour l’obtention de ressources limitées (amene incompatibilité aux ressources limitées) -» mène à conflit intergroupe -» Émergence de perceptions biaisées (favoritisme endogroupe) et de comportements agressifs envers l’autre groupe
3. Introduction de buts supérieurs (buts qui nécessitent la collaboration de tout le monde(ex : pas eau potable) -» Coopération intergroupe -» Établissement d’une harmonie entre les groupes
Théorie des conflits réels
Expérience de la Caverne des voleurs : quelles sont les Observations de Sherif (lors de la phase de compétition (2)et lors de la phase de coopération(3))
Lors de la phase de compétition :
- Les enfants ont tendance à référer aux notions de justice.
ex : favoritisme endogroupe : lorsque endo gagne, oui c’est juste, lorsque exo gagne, ils ont triché
- Les enfants ont tendance à avoir un biais pro-endogroupe.
ex : notre groupe est meilleur (pile de jetons par terre lequel en a le plus sans compter, tjrs leur endo, mm si mm nombre de jetons chacun)
Lors de la phase de coopération :
- Pour qu’il y ait des résultats positifs, il faut que les résultats de la coopération représentent un succès.
-» si ils arrivent pas à résourdre but supérieurs, cest la faute de l’exogroupe
- Un seul but supérieur n’est pas suffisant pour réduire l’hostilité. (faut en avoir plusieurs)
- La coopération n’élimine pas totalement les problèmes relationnels entre les deux groupes.
Applications pratiques Théorie des conflits réels
Exemple 1 : étude de Aronson (1984), explique le but de cette étude
introduire les buts supérieurs dans une salle de classe pour remplacer l’atmosphère de compétition entre les élèves par une attitude coopérative (de manière générale et entre les enfants de divers groupes raciaux).
élèves placés en groupe de 3 (3 ethnie diff), chacun a une partie de la reponse, doivent collaborer pour trouver la réponse
Applications pratiques Théorie des conflits réels
Exemple 1 : étude de Aronson (1984), quels sont les résultats (4)
- relations + positives entre les enfants de diffs ethnies
- attitude + positive envers l’école
- estime de soi + élevée chez enfants
- meilleurs résultats scolaires
Applications pratiques Théorie des conflits réels
Exemple 2 : études de Brief et al. (2005), explique le but
examiner les effets de la diversité dans les entreprises et les communautés sur des employés actuels et éventuels faisant partie d’un groupe avantagé.
Applications pratiques Théorie des conflits réels
Exemple 2 : études de Brief et al. (2005), quels sont les résultats pour l’étude 1 par rapport au niveau de diversité dans le milieu de travail et la qualité des relations au milieu de travail
- plus de diversité, moins de qualité relation au travail
- moins de diversité, + qualité relation au travail
MAIS expliqué par une variable modératrice : le niveau de proximité (avec la diversité) dans la communauté (voisin,etc)
- si + proximité = moins qualité relation travail
- si - proximité = + qualité relation travail
donc corrélation négative entre les variables
Applications pratiques Théorie des conflits réels
Exemple 2 : études de Brief et al. (2005), quels sont les résultats pour l’étude 2 par rapport au niveau de diversité dans le milieu de travail et l’attrait à aller travailler dans ce milieu
aussi corrélation négative
1. + diversité ethnique = moins d’attrait d’aller travailler
2. - diversité ethnique = + d’attrait d’aller travailler
cela expliqué par 2 variables modératrices :
- perception de conflits ethniques
- pourcentage dans la communauté
conclu : perception de conflit avec un groupe augmente les attitudes négatives envers ce groupe
Conclusion thérie des conflits réels
quelle est la conclu (3)
- L’image que nous avons des autres groupes et nos attitudes à l’égard de ces groupes sont les produits des relations entre groupes et non leur cause.
- Si deux groupes sont dans un rapport d’interdépendance négative, les représentations mutuelles sont défavorables.
Si deux groupes sont dans un rapport d’interdépendance positive, les représentations mutuelles sont positives. - S’il est bien vrai que c’est dans l’interaction que naissent les préjugés, ceux-ci, à leur tour, conditionnent un certain type d’interactions.
donc cest vrm incompatibilité -» perception négative -» incompatibilité (et ca continue)
Théorie de l’identité sociale
qui a créé cette théorie
Henri Tajfel
Théorie de l’identité sociale
comment Tajfel arrive à créé cette théorie (à partir de sherif- théorie des conflits réels)
D’après la Théorie des conflits réels de Sherif, la répartition inégale de ressources rares (telles que le pouvoir ou la richesse) entre les groupes entraîne une forte rivalité entre le groupe privilégié et le groupe subordonné.
En outre, Sherif ignore dans sa théorie la possibilité d’effets de l’affiliation au groupe sur les comportements. Selon la Théorie des conflits réels, c’est la compétition qui, en créant le conflit, engendre la discrimination afin de favoriser son propre groupe
MAIS Quelles sont les conditions minimales requises pour qu’une personne fasse une différenciation endogroupe-exogroupe?
Paradigme des groupes minimaux - Théorie
de l’identité sociale
quels sont les critères à respecter dans l’utilisation de la méthode (6)
Il n’y a pas d’interaction entre les participants.
Le groupe d’appartenance de chacun demeure anonyme.
Le critère utilisé pour catégoriser les personnes n’est pas lié à la récompense qui leur sera donnée.
La récompense n’a pas de valeur instrumentale pour le participant qui la donne.
Le participant doit avoir à la fois la possibilité d’allouer la récompense de manière juste ou discriminatoire.
La récompense doit avoir une signification positive pour le participant.
Théorie de l’identité sociale - Expérience Kandinsky / Klee
explique l’expérience de Kandinsky / Klee partie 1 (4étapes)
- L’expérimentateur montrait aux participants une série de deux peintures abstraites : une de Kandinsky et une de Klee.
- Pour chaque paire, les participants devaient écrire sur une feuille, individuellement, laquelle des deux ils préféraient.
- Lorsque toutes les peintures ont été montrées, l’expérimen- tateur ramassait les feuilles et faisait semblant d’analyser les réponses.
- Ensuite, il annonçait à chaque participant, en murmurant à son oreille, qu’il faisait partie du « groupe des Klee ». Les participants devaient garder le secret. (*tous les participants étaient dans le groupe de Klee, mais ils le savait pas)
Théorie de l’identité sociale - Expérience Kandinsky / Klee
explique l’expérience de Kandinsky / Klee partie 2 (2étapes)
- L’expérimentateur distribuait à chaque participant un carnet contenant des matrices de points.
- Les participants devaient distribuer les points aux membres de l’endogroupe et à ceux de l’exogroupe en choisissant sur chaque matrice une colonne qui représente deux montants : un pour l’endogroupe, l’autre pour l’exogroupe.
Théorie de l’identité sociale - Expérience Kandinsky / Klee
explique les 2 matrices
matrice 1 : à gauche = altruisme (donne ++ à l’exo que l’endo), milieu = équité (donne autant exo que endo), droite = favoritisme endogroupe (donne + endo que exo)
matrice 2 : maximiser la différence entre groupes ou le gain commun
à gauche : maximiser la diff entre endo et exo (7 endo vs 1 exo)
à droite : gain commun (en avoir + de jetons endo, mm si inférieur que exo)
quest ce qui est le + important etre supérieur (7/1) ou avoir + de ressources quant à etre inférieur(19/25)
Théorie de l’identité sociale - Expérience Kandinsky / Klee
quels sont les résultats (2)
résultat :
1. Les participants favorisent leur propre groupe dans la distribution des récompenses, sur la seule base de la catégorisation en groupes Kandinsky / Klee.
- MAIS rare d’aller à 14/1, pcq mm s’ils veulent favoriser l’endo, ils veulent pas avoir l’air trop méchant = favoritisme léger
2. Les participants optent rarement pour la solution d’un profit commun maximal pour les deux groupes. Ils essaient plutôt d’obtenir des profits maximaux pour leur propre groupe, sans avantager l’exogroupe.
- je veux rester sup, mais c’est le + que je peux obtenir tout en restant sup (12/11)
ATTENTION, parfois on avantage exogroupe par désir de plaire (vid 1/3 des enfants favorise exo vs 2/3 favorise endo)
Théorie de l’identité sociale - Expérience Kandinsky / Klee
quelle est la conclu
Une simple catégorisation arbitraire « eux-nous », sans vrai enjeux, sans relation antérieure, suffit à déclencher des comportements visant à favoriser l’endogroupe.
quels sont les principes de base de la théorie de l’identité sociale (4)
- L’individu tente d’accéder à, ou de maintenir, une identité sociale positive.
- Cette tendance est plus forte quand l’individu vit une menace à son identité personnelle.
- L’identité sociale positive est basée, pour une large part, sur les comparaisons favorables qui peuvent être faites entre le groupe d’appartenance et d’autres groupes pertinents. L’endogroupe doit être perçu comme positif et différent par rapport aux autres groupes.
- Lorsque l’identité sociale est insatisfaisante, l’individu tente soit d’améliorer l’image de son endogroupe ou d’améliorer son image personnelle.
que ce passe-t-il s’il y a menace à l’dentité personnelle
on va se référer encore plus à l’endogroupe
Représentation schématique de la Théorie de l’identité sociale
après la que les groupes soient formés (paradigme des groupes minimaux), que ce passe-til
- besoin detre dans groupe positif et qui se demarque
- pour savoir on se compare
- soit on realise que on a une identité sociale satisfaisante (endo est positif et distinctif) ou non satisfaisante
Représentation schématique de la Théorie de l’identité sociale
si on realise que notre identité sociale nest pas satisfaisante, mais qu’on ne change pas, on fait quoi?
ils vont faire du favoritisme exogroupe
- leur manifestation de l’insatisfaction cest on admet sans changer
Représentation schématique de la Théorie de l’identité sociale
si on realise que identité sociale non satisfaisante et qu’on veut changer, explique ce qu’il peut se passer
soit on va changer la perception de l’endogroupe (image peut changer ET l’image du groupe n’est pas exacte) soit on va changer la perception de nous-mêmes (image peut pas changer ET/OU l’image est exacte)
- changer la perception de l’endogroupe (image peut changer ET l’image du groupe n’est pas exacte)
- assimilation : on intériorise les normes de l’exogroupe et on devient un seul groupe
- redéfinitions des caractéristiques : prend les caract percu comme negative et on les rend positives (1960, black is beautiful)
- créativité sociale : le negatif reste, mais on ressort les caract positives
- compétition sociale ; les 2 groupes entrent en compétition (favoritisme endo arrive ici) - changer la perception de nous-mêmes (image peut pas changer ET/OU l’image est exacte)
- mobilité sociale : l’individu va changer de groupe (se rallie à l’exo)
- comparaiso intragroupe : je me compare avec les autres personnes de mon endogroupe et je suis mieux qu’eux
Applications pratiques- théorie de l’identité sociale
exemple 1 : étude de Clark et Clark (1947). explique cette étude
But : mesurer l’impact que le racisme (très présent à l’époque) avait sur l’image que des enfants noirs avaient d’eux-mêmes.
métho : 2 poupées blanche et noire avec questions qu’on pose aux enfants (qualités et défaut)
résultats : les enfants identifient très bien la couleur de la peau
- attribut qualités poupée blanche
- attribut défaut poupé noire
= favoritisme exogroupe (les enfants s’identifient à leur groupe, mais ont intériorisés les mauvaise dites sur eux et favorisent l’autre gorupe)
Applications pratiques
Exemple 2 : étude de Chédotel (2004), explique le but
But : comprendre dans quelle mesure différentes configurations d’identification organisationnelle peuvent influencer la coopération dans des équipes de travail.