Cours 5 Pratique auprès d'enfants et des ados et leur famille. Flashcards
Comment fonctionne le consentement avant l’âge de 14 ans?
Les parents ou le tuteur consentent pour que l’enfant reçoive des services, considérant qu’ils détiennent l’autorité parentale et qu’ils sont reconnus, au sens de la loi, comme étant les personnes responsables de la dispensation de soins à l’enfant.
Comment fonctionne le consentement pour des enfants de 14 ans et plus?
À partir de 14 ans, l’enfant peut consentir par lui-même. Les parents peuvent ne pas être au courant. Les ados doivent consentir à ce que les infos soient transmises à leurs parents. La notion d’autorité parentale ou les parents sont tout de même responsables de la sécurité de leur enfant jusqu’à la majorité (À partir du moment ou on a des préoccupations importantes et qu’on s’inquiète, on doit briser la confidentialité et en parler aux parents.)
Quels sont les 3 renseignements à communiquer aux parents absolument lors du consentement pour un jeune de 14 ans et moins?
- Le but, la nature, la pertinence et les principales modalités de la prestation des services professionnels, ses avantages et inconvénients ainsi que son alternative, les limites et les responsabilités mutuelles des parties incluant, l’entente sur le montant.
- Le choix de refuser le service professionnel offerts ou de cesser, à tout moment de recevoir des services professionnels.
- Les règles sur la confidentialité ainsi que ses limites de même que les modalités liées à la transmission de renseignements confidentiels reliés à l’intervention.
Quelles sont les limites de la confidentialité pour les moins de 14 ans?
Les mêmes que chez les plus de 14 ans/adultes à l’égard des données brutes ou du matériel clinique.
- Discussion autour de la compréhension clinique, des hypothèses diagnostiques et des thèmes abordés.
- Bris de confidentialité quand la sécurité et le développement sont compromis, au plan clinique et non selon la dpj.
Quelles sont les limites de la confidentialité pour les 14 ans et +?
- Les ados doivent consentir à ce que les informations soient transmises à leurs parents.
- Si accepté, discussion autour de la compréhension clinique, des hypothèses dx et des thèmes abordés.
- Bris de confidentialité quand la sécurité et le développement sont compromis. Plusieurs éléments cliniques à considérer (refus de parler au parents d’idées suicidaires, refus que l’un des parents soit impliqué en contexte de TP)
Quelles sont les limites de la confidentialité pour les parents?
Article 16 : Lorsque le psy exerce sa profession auprès d’un couple ou d’une famille, il sauvegarde le droit au secret professionnel de chaque membre du couple ou de la famille. Même si le client c’est l’enfant, le parent a toujours droit à la confidentialité.
À qui appartient le dossier psychologique lorsque le client est un enfant?
Si l’enfant est âgé de moins de 14 ans, le dossier appartient aux parents. Si L’enfant est âgé de plus de 14 ans, le dossier appartient à l’adolescent et celui-ci doit consentir pour que ses parents puissent y avoir accès. Obligation du psychologue à y donner accès, SAUF si nous avons des motifs raisonnables de croire que l’accès au dossier/rapports pourrait porter préjudice à l’enfant (évaluations affectives qui sont une photo du moment présent, on veut pas nécessairement que ça se retrouve dans les mains de l’école et que ça suive l’enfant tout au long de son parcours)
Y-a-t’il des conséquences pour un professionnel qui ne se conformerait pas à la loi de la protection de la jeunesse?
Oui, amande pouvant varier entre 250 et 2500 pour tout professionnel ne se conformant pas à la disposition de la loi.
Outre les dangers physiques, quels autres motifs pouvant porter préjudice à l’enfant doit-on signaler?
Le développement mental et l’affectivité de l’enfant sont aussi des motifs possibles de signalement, si le contexte de l’enfant lui cause un préjudice.
Que veut dire ‘‘motif raisonnable’’ lorsqu’il est question de signalement à la DPJ?
Cela veut dire qu’à partir du moment ou on a un doute, on signale. N’implique pas que le professionnel mène une enquête avant de signaler. Le doute joue en faveur de l’enfant. Il appartient au DPJ de réaliser cette enquête et de prendre les mesures qui s’imposent, s’il y a matière à intervention.
Que se passe-t-il lorsqu’un psychologue fait un signalement par rapport à la confidentialité de son signalement?
La LPJ prévoit une protection à la personne qui fait le signalement, toutefois, le psychologue devrait noter au dossier du client sa démarche avec le DPJ. Ultérieurement, selon le cas, le psy pourrait juger utile de préserver cette info( alliance thérapeutique) en invoquant une restriction au dossier,e n conformité avec l’article 20 qui stipule que le psy doit refuser de donner communication à un client d’un renseignement personnel le concernant lorsque sa divulgation révélerait vraisemblablement un renseignement personnel sur un tiers ou l’existence d’un tel renseignement, et que cette divulgation serait susceptible de nuire sérieusement à ce tiers, à moins que ce dernier ne consente à sa communication ou qu’il ne s’agisse d’un cas d’urgence mettant en danger la vie, la santé ou la sécurité de la personne concernée.
Quelles sont les particularités d’un milieu de travail comme la pédopsychiatrie?
C’est un contexte multidisciplinaire, tous les professionnels ont accès au dossier de l’enfant (dossier centralisé), donc tous ont accès à notre rapport d’éval et nos notes. Le concept de confidentialité est étiré. C’est un milieu de formation, donc beaucoup de personnes différentes qui passent. La confidentialité vis-à-vis les parents est souvent menacé étant donné la situation de compromission.
Quelles sont les particularités d’un milieu de travail comme le Centre jeunesse?
C’est un contexte multidisciplinaire et les dossiers sont centralisés. C’est un milieu de formation et la confidentialité vis-à-vis les parents est souvent menacé étant donné la situation de compromission. L’aspect légal entre en ligne de compte, la confidentialité en salle de cour dans le contexte d’évaluation de capacités parentales.
En quoi la notion de client est différente pour les psychologues scolaires?
La notion de client est à garder en tête (direction vs parents vs élève) Les demandes peuvent venir de toute part, élève, profs, parents. Si la direction demande a ce que l’éval intellectuelle ait lieu, on l’a fait. Demande qui ne vient pas de notre cadre d’emploi et certaines directions veulent tout savoir. Oui c’est nos patrons mais il y a toujours l’ombre de l’OPQ au dessus de nous. Toujours le code de déonto qui prévaut..
À qui appartient le dossier psychologique en milieu scolaire?
Les infos qu’il contient appartient à l’enfant ou aux parents, mais le dossier appartient à l’école. Distinct du dossier scolaire et du dossier d’aide ( tous les services auxquels l’enfant a eu accès au cours de ces années scolaires : orthopédagogie, travailleur social) Ce qu’on met dans un dossier d’aide c’est un résumé de ce qu’on a fait dans l’évaluation (pas tout le monde qui a accès au dossier d’aide (direction, professionnel et tuteur) Évaluation d’un TDAH, TSA. Aucun élément de suivi dans un dossier d’aide.