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Langues secondes - H2023 > Cours 5 - Langue seconde et lexique > Flashcards

Cours 5 - Langue seconde et lexique Flashcards

1
Q

Quelles sont les composantes qui forment le langage?
(Son, structure et lexique)

A

Au niveau du son: les traits distinctifs, les phones, les syllabes, etc.
Au niveau structural: les syntagmes, la façon dont les mots sont groupés pour former des phrases
Au niveau lexical: les mots (morphèmes)

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2
Q

Qu’est-ce que le lexique mental?

A

C’est le vocabulaire d’un locuteur. Les mots et leurs propriétés diverses (syntaxiques, grammaticales, phonologiques, etc.) encodés dans le lexique

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3
Q

Qu’est-ce qu’un mot?

A

C’est une chose qui possède une forme phonologique et un sens. Ils sont stockés dans le lexique mental.

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4
Q

Les aphasiques de Wernicke ont-il une bonne performance au lexique mental? Comment peut-on le déterminer?

A

Les aphasiques de Wernicke ont une mauvaise performance. On peut le déterminer avec un test de dénomination possible

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5
Q

Selon Geschwind, qu’est-ce que l’aire de Wernicke et le gyrus angulaire? Est-ce que c’est vrai?

A

Il pense que c’est le siège du lexique mental. Non! Le lexique est répartit dans le cerveau (ex: les verbes sont proches de l’aire motrice)

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6
Q

Qu’est-ce qu’une lésion au gyri fusiforme ou occipital cause?

A

Un problème à nommer les choses vivantes

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7
Q

Qu’est-ce qu’une lésion aux lobes temporaux cause?

A

Problèmes à nommer les outils et les objets inanimés

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8
Q

Qu’est-ce qu’une lésion aux lobes frontaux cause?

A

Problèmes à nommer les verbes

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9
Q

Quelles sont les 3 théories de stockage du lexique mental?

A

La théorie sensorielle/fonctionnelle
la théorie de la catégorie spécifique
la théorie conceptuelle / structurale

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10
Q

Qu’est-ce que la théorie sensorielle/fonctionnelle? Donnez un exemple

A

-Sensorielle : Reconnaissance et dénomination des choses vivantes
«est noir et blanc », « a des ailes », etc.
- Fonctionnelle: Reconnaissance et dénomination des objets non-vivants
« est utilisé pour scier des choses »

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11
Q

Quelles sont les prédictions de la théorie sensorielle/fonctionnelle?

A
  • Pas de dissociation à l’intérieur d’une catégorie (ex: si capable de nommer cheval, capable de nommer canard)
  • Déficit disproportionnel pour le type d’information duquel dépend la reconnaissance ou la dénomination (fonctionnelle vs sensorielle)
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12
Q

Qu’est-ce que la catégorie spécifique? Donnez des exemples.

A

Les catégories ont été crées par des pressions évolutives (et pour des raisons de survie)

Chaque catégorie est desservie par des réseaux neuraux distincts. C’est un trouble où un réseau ne sera pas compensé par un autre réseau. Il n’y a pas d’association entre type d’information encodée (ex: couleur, utilisation) et donc déficit a une catégorie

ex: les aliments, les animaux, les outils

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13
Q

Quels sont les prédictions de la théorie de la catégorie spécifique?

A
  1. Chaque catégorie est desservie par des réseaux neuronaux distincts
  2. Un trouble à un réseau ne sera pas compensé par un autre réseau
  3. Il n’y a pas d’association entre un type d’information encodée (couleur, fonction, etc.) et un déficit à une catégorie
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14
Q

Quels sont les points communs de la théorie sensorielle/fonctionnelle et la théorie de la catégorie spécifique?

A

Elles postulent qu’il y a des substrats neuronaux différents pour différents éléments(type de mot ou catégorie.

Elles se basent sur le fait que certains patients ont des problèmes avec certains mots, mais pas avec d’autres (objet vivants, mais pas non-vivants)

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15
Q

Quelles sont les limites des théories sensorielle/fonctionnelle et de la catégorie spécifique?

A
  1. Les catégories de mots avec lesquelles les patients n’ont pas de problème ne sont pas parfaitement intact
  2. Pas l’entièreté des informations sont perdues dans les catégories problématiques
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16
Q

Quelle théorie permet de surpasser les limites des théories sensorielle/fonctionnelle et de la catégorie spécifique?

A

La théorie conceptuelle/structurale

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17
Q

En quoi consiste la théorie conceptuelle/structurale?

A

Elle stipule que le système conceptuel du lexique n’est pas organisé par la modalité (ex: sensorielle ou fonctionnelle) , ni par catégorie (ex: fonction).

Dans cette théorie, on postule que les choses vivantes sont plus de traits en communs et donc sont moins distinctes que les objets non-vivants.

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18
Q

Comment la théorie conceptuelle/structurale permet-elle d’expliquer les différence entre les objets vivants et non-vivants?

A

Pour les choses vivantes, l’information sur la fonction biologique est fortement corrélée avec les propriétés perceptuelles partagés (ex: a des pattes) alors que pour les objets non-vivants, L’information sur la fonction est fortement corrélée avec les propriétés perceptuelles distinctives (ex: peut rouler)

19
Q

Vrai ou faux. Les propriétés récurrentes sont moins sensibles aux dommages cérébraux

A

Vrai

20
Q

Quelles sont les prédictions de la théorie conceptuelle/structurale?

A
  1. Les traits fortement corrélés (récurrents, prédictibles et garantissants la présence d’autres) à d’autres sont plus préservées des dommages
  2. Les déficits sont habituellement pour les choses vivantes quand les dommages sont léger
  3. Quand les dommages sont sévères, il y a un déficit pour les choses vivantes et les objets non-vivants
21
Q

Quels processus cognitifs sont impliqués dans la reconnaissance d’un mot?

A

Activation, compétition et sélection

La reconnaissance requiert un lien entre le signal acoustique et le mot approprié (on va donc activer des mots similaires, mais inappropriés)
ex: voir image

  • on va avoir une activation de formes phonologiques similaire, puis une compétition entre les mots qui vont mener à une sélection du mot approprié
22
Q

Qu’est-ce que la compétition?

A

C’est quand plus d’une forme sont activées et sont aussi plausibles l’une que l’autre jusqu’à un certains point. La compétition va permettre de faire un choix final.

23
Q

Par quoi se traduit la compétition?

A

Par un temps de réaction plus long. En effet, si on amorce un mot, puis qu’on présente une cible, si l’amorce est proche de la cible (ex: beaker et speaker), le TR va être plus long. Au contraire, si l’amorce n’est pas proche de la cible, il n’y a pas de compétition, donc le TR va être plus court (ex: beaker et jacket)

24
Q

Qu’est-ce que la sémantique? Quels sont les 2 types?

A

La sémantique lexicale : le sens des mots
La sémantique phrastique : le sens des phrases

25
Q

Quels sont les types de verbes?

A

Intransitifs: ne prennent pas de complément (ex: parler)
Transitifs : prennent un complément d’objet direct
Ditransitifs : prennent un complément d’objet direct et un complément d’objet indirect

26
Q

Quelle est l’implication de la sémantique au niveau du mot et du syntagme/ la phrase?

A

Au niveau du mot: le sens du mot en lui même, mais aussi les constituants par lesquels il doit être accompagné.

Au niveau du syntagme/ la phrase : le sens des constituants se regroupent pour donner le sens du syntagme ou de la phrase

27
Q

Qu’est-ce que le principe de la compositionalité?

A

Le sens globale d’une phrase est déterminé par le sens de chacune de ses composantes et la manière dont elles sont arrangées dans la structure syntaxique. Les représentations sémantiques sont construites étape par étape à partir des structures construites par les règles de phrase

28
Q

Vrai ou faux. Certaines phrases peuvent avoir plus d’un sens

A

Vrai

29
Q

Quels sont les 2 modèles de lexique mental?

A
  • Le modèle Weaver ++
  • Le independant network model
30
Q

Quelle est l’approche du modèle Weaver++?

A
  • Développementale
  • Tient compte de la façon dont le langage est développé par l’enfant
  • Intègre les différents éléments du langage dans cette façon
31
Q

Quelles sont les 3 étapes pour utiliser le lexique mental selon le modèle de Weaver?

A
  1. Préparation conceptuelle
  2. Sélection lexicale
  3. Encodage morphologique et phonologique
32
Q

Vrai ou faux. Le independant network model comprend des lemmes.

A

Faux. C’est le WEAVER ++.

33
Q

Comment as-t-on créé le «independant network model »?

A

À l’aide d’observations

34
Q

Quelles sont les observations (2) et postulats qui ont mené au développement du independant noetwork model?

A
  1. difficulté avec les homonymes. -> l’information syntaxique est représenté indépendamment de l’info lexicale-sémantique
  2. Problèmes à certaines modalités seulement (juste production ou compréhension / orale ou écrite) -> différents réseaux, mais connectés
35
Q

Quels sont les deux réseaux du independant network model?

A
  1. Réseau lexical-sémantique
  2. Réseau lexical-syntaxique
36
Q

Décrivez le modèle du Independant network model.

A

l’information syntaxique est représentée indépendamment de l’information lexicale-sémantique et de la forme du mot (phonologique). On distingue aussi la forme orale de la forme écrite

Ce modèle comprend des réseaux distincts mais interconnectés

37
Q

Quels sont les points à considérer lorsqu’on parle de l’acquisition de la L1? (4)

A
  • Moment de la vie d’apprentissage
  • Contexte d’apprentissage
  • Familles de langues de la L1/L2
  • Différence dans les systèmes syntaxique, sémantique et conceptuels, phonétiques, phonologique, morphologique, lexiques, pragmatiques, etc.
38
Q

Quels sont les deux modèles de lexique mental bilingue?

A
  1. Modèle hiérarchique révisé
  2. Modèle lexical/conceptuel distribué
39
Q

Que se passe-t-il avec l’accès lexical lorsque la compétence langagière devient meilleure?

A

Il devient plus automatique / procéduralisé

40
Q

Selon l’article de Hilton (2003), quelles phases sont nécessaires pour l’accès lexical?

A

En deux phases:
- Phase formelle (lemme et forme sont appariée)
- Phase sémantique (Appariement entre un concept et un lemme)

41
Q

Qu’est-ce qu’un lemme?

A

C’est une entité sémantico-syntaxique

42
Q

Selon l’article de Hilton (2003), comment se produit la production des mots? 3 étapes

A
  1. concept
  2. Lemme
  3. Forme
43
Q

Selon l’article d’Hilton (2003), comment se produit la compréhension des mots?

A
  1. Forme
  2. Lemme
  3. concept
44
Q

Selon Hilton (2003), quelles sont les résultats lors de tâches sur L2 quand on compare des apprenants L2 à des monolingues?

A

Les apprenants L2 ont une performance moindre (TR et erreurs) que les monolingues.

Langues secondes - H2023 (8 decks)

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