Cours 5 : L’approche cognitive-comportementale Flashcards
Expliquer le conditionnement classique
Albert : apprend à avoir peur d’un rat blanc, et ça se généraliser. La peur n’était pas présente avant le conditionnement. Rat blanc associé à un bruit fort pour le bébé, il y a donc eu un conditionnement et ensuite généralisation, car le bébé avait maintenant peur de tous les autres animaux.
Expliquer le conditionnement opérant
C’est qu’on apprend des comportements, car ces comportements ont des conséquences (positives ou négatives).
Le renforcement : fait augmenter la chance, le risque que le comportement se reproduise
Les punitions : vont faire dimiinuer les chance, le risque que le comportement se reproduise.
Distinguer conditionnement classique et opérant
Expliquer et critiquer comment les principes du conditionnement classique et opérant peuvent s’appliquer au comportement criminel
Pourquoi des personnes ne deviennet pas criminel ?
- La menace de punition (peur d’être punis) est associé à l’anxiété/la peur de façon naturelle (stimulus non conditionné et réponse non conditionné
- Les mauvaises conduites sont typiquement associés avec les punitions depuis l’enfance. À force d’association, les mauvaises conduites seules deviennent finalement un stimulus conditionné au fil d’association, créant de la peur. - - Donc, les personnes ne devienderaient pas criminels, car par le passé, de mauvaise conduites/conduites déviantes similaires ont été associés à des punitions
Pourquoi les personnes deviennent criminels ?
- Conditionnement classique : le comportement antisocial n’a pas été associé de façon répétée et constante à la punition.
- Conditionnement opérant : le comportement criminel serait le produit de renforcement : les personnes adoptent des comportements criminels parce que ça procurerait une ‘‘récompense/renforcement’’
- Le comportement criminel se poursuivrait tant que les renforcements surpassent les punitions.
Nommer et expliquer comment on peut mieux comprendre certains échecs du système de justice en regard du conditionnement
Les punitions ne surpassent pas les renforcements
1. La sévérité de la punition est augmentée graduellement
* Sanction moins sévère à la première accusation
2. La punition a un délai (délai entre l’arrestation et la sanction)
* Les punitions sont plus efficaces lorsqu’elles sont immédiates
* Diminution de la force de l’association avec le temps
* Crée de nouvelles opportunités de renforcement par le crime entre temps
3. La punition n’est pas constante
* Les personnes ne sont pas arrêtées et plusieurs de celles qui le sont ne sont pas sanctionnées
* Des sanctions plus constantes sont associées à des taux plus faibles de récidive
4. Les comportements criminels ne sont pas remplacés par d’autres comportements (prosociaux)
* Système sanctionne les comportements criminels, mais ne renforce pas ou peu les comportements prosociaux
Expliquer l’apprentissage par observation
Les enfants apprendraient et reproduiraient les
comportements antisociaux qu’ils observent de modèles
(parentaux et non)
Interpréter les effets potentiels de l’exposition à la violence dans les médias
La violence à la télévision
* Serait associée faiblement à des comportements agressifs
* Autre facteurs plus importants associés aux comportements agressifs et criminels
* Effet varie selon la représentation faite de la violence (réaliste, justifiée, conséquence) et les caractéristiques de la personne qui visionne (comportements agressifs antérieurs, notamment)
La violence dans les jeux vidéo
* En comparaison avec la télévision: plus actif (vs. passif) et
renforcement (points, niveaux, etc.)
Mémoriser les constats des études sur l’exposition à la violence dans les médias
La violence à la télévision serait associée faiblement à des comportements agressifs
résultats similaires pour la violence dans les jeux vidéo : associée faiblement à des comportements agressifs
Les effets de l’exposition à la violence dans les médias: corrélation ≠ cause à effet
Expliquer la théorie de l’association différentielle et du renforcement
Le comportement criminel est le résultat de l’apprentissage social
* Tous les comportements s’apprennent dans le cadre d’interactions sociales
* Toute personne peut respecter ou non les lois, cela dépend des personnes avec qui nous sommes en interaction
* Ont-elles des attitudes et des comportements prosociaux ou antisociaux?
* Le comportement varie en fonction des différences dans nos interactions sociales à association différentielle
- Le fait que le comportement va être appris (différences individuelles, entre les personnes dans les comportements) en fonction des différences entre les intéractions sociales qu’on a
Les modalités des associations affectent l’influence relative des interactions sur l’apprentissage des comportements
Intensité : dans quel mesure le lien est-il significatif ? (certaines personnes nous influencent plus que d’autres)
Priorité (moment ou timing) : plus grand impact si c’est en début de vie (figure parental)
Fréquence : régulièrement en intéraction avec ses personnes, potentiel plus grand si on les voient plus.
Durée : la durée qu’on a été en relation avec la personne, en année, mais aussi en proportion de temps. (un enfant de 10 ans, une relation de 5 ans c’est la moitié de sa vie)
Les interactions sociales exposent les personnes à des
définitions : valeurs, attitudes, normes et croyances
* Les personnes sont socialisées de façon plus ou moins
prosociale/antisociale selon les définitions auxquelles elles sont exposées
* Définitions négatives: en défaveur de briser les lois
* Définitions positives: en faveur de briser les lois
Ensemble de normes, de croyances, de valeurs qui font en sorte que la personne est plus susceptible d’avoir des comportements qui enfreignent la loi/la respecte
Nommer et interpréter les modalités d’association de cette théorie
Les modalités des associations affectent l’influence relative des interactions sur l’apprentissage des comportements
Intensité : dans quel mesure le lien est-il significatif ? (certaines personnes nous influencent plus que d’autres)
Priorité (moment ou timing) : plus grand impact si c’est en début de vie (figure parental)
Fréquence : régulièrement en intéraction avec ses personnes, potentiel plus grand si on les voient plus.
Durée : la durée qu’on a été en relation avec la personne, en année, mais aussi en proportion de temps. (un enfant de 10 ans, une relation de 5 ans c’est la moitié de sa vie)
Expliquer les définitions
Définitions négatives : défaveur de briser la loi
Défintion positives : en faveur de briser la loi
Ensemble de normes, de croyances, de valeurs qui font en sorte que la personne est plus susceptible d’avoir des comportements qui enfreignent la loi/la respecte
Identifier les étapes par lesquelles le comportement criminel devient une habitude selon cette théorie
- Importance des premières expériences de socialisation (antisociales)
- Définitions positives et modèles antisociaux
- Les associés antisociaux offrent un renforcement
qui incite à répéter et à maintenir le comportement criminel - Maintien ou développement de nouvelles relations sociales qui appuient et renforcent le comportement
- Augmentation ou renforcement des définitions positives et modèles antisociaux
- Le comportement (criminel) devient une
habitude
Expliquer l’approche cognitive
Expliquer et nommer les éléments du modèle de Ellis
- Évènement/situation : contribue à la formation d’une croyance/une pensée. EX : personne bouscule
- Croyances : influence le comportement/les conséquences sur le plan comportemental et émotionnelle EX : les gens me veulent du mal; il l’a fait exprès
- Conséquences (réponses émotionnelle et comportementale) EX : frustration et agression verbale
Expliquer et nommer les éléments du modèle de Beck
- Schémas ou croyances fondamentales : notre lunette/cadre de référence pour interprêter la réalité
- Croyances intermédiaires : propre à la personne
- Processus cognitifs (biais cognitifs) : processus par lesquels les schémas et les croyances fondamentales/intermédiaires vont être travaillée/processée pour créer des pensées/dialogue dans la tête. Biais cognitifs : jugements systématique, rigide, qui sont influencés par les évènements, ne représentent pas nécessairement la réalité. Certaine personnes sont plus portées à en avoir, croyance disproportionnelles qui peuvent expliquer les déficites psychologiques (anxiété/dépression)
- Discours intérieur (pensées)
- Émotions, comportements et sensations : physiques (maux de ventre, insomnie, physiologique)