Cours 11 Flashcards
Mémoriser la prévalence des expériences d’adversité à l’enfance chez les canadien.nes
Expériences de vie difficiles portant atteinte au cerveau en
développement et affectant la réponse au stress, ce qui
résulte en des séquelles multiples et complexes
Définir les expériences d’adversité à l’enfance
Associée à un multitudes de conséquences sur le développement des enfants.
Exemple plus concrèts :
Abus et négligence : physique/sexuel/mauvais traitement psychologique et soins pas offerts par les parents
Dysfonctionnement familial: Experiences tels que l’exposition à la violence conjugale, parent avec un trouble de santé mental grave, trouble lié à la consommation
Victimisation par les pairs : Hors milieux familiale, à l’école, la communauté, vivre de l’intimidation de façon répéter, chronique.
Violence dans la communauté : violence dans le quartier, exposé indirectement à de la violence dans le quartier, voir des gens se faire attaquer, la pauvreté
Pauvreté :
Discrimination : hors famille, racisme, homophobie, etc.
Nommer des expériences d’adversité à l’enfance
Abus et négligence Dysfonctionnement familial Victimisation par les pairs
Violence dans la communauté
Pauvreté
Discrimination
Nommer les principaux constats de l’étude ACEs
Étude fait avec des personnes de milieux favorisé, donc assuré, en emploi et niveau collégiale. 10 questions oui ou non :
o Les ACEs sont courants: 64% des adultes en rapportent au moins un.
o Les ACEs se cumulent: si vous en avez vécu un, le
risque d’en avoir vécu au moins un autre est de 87%.
o15% des femmes et 9% des hommes en ont vécu 4 ou +.
* 32% des canadien.nes: agression sexuelle, abus
physique et/ou exposition à la violence conjugale à l’enfance
Expliquer l’effet ACE (dose-réponse)
Effet ACE (dose-réponse): plus d’ACEs, plus de
conséquences plus graves.
* 4 ACEs et + : le risque augmente encore
davantage, exponentiellement. En terme de sévérité, de fréquences des conséquences (maladie cardiovasculaire, chronique, santé mentale, suicide, violence/victime de violence = ++) .
Plus les personnes ont vécus d’ACE, plus il y a de conséquences sur la santé physique et mentale.
C’est 80% de l’échantillon qui a dit avoir vécus au moins une des expériences à l’enfance et environ la moitié 4 ou plus
4 ACE ou plus = 2-3x plus susceptibles d’être trouvés coupables, font plus grande diversité/nmb de délits, plus susceptibles d’être aller plusieurs fois en prison et de commettre des actes de violences ET d’être victimes d’actes de violence
Dire ce qu’est un trauma
Expérience d’adversité qui provoque une
réaction physique et psychologique extrême qui est
difficile à surmonter.
Mémoriser la prévalence des traumas chez les jeunes impliqués dans le système de justice
Mémoriser les principaux constats quant aux ACEs chez les prisonniers
Expliquer la relation d’attachement
Les premières relations de l’enfant et la relation d’attachement forgent le développement de représentations intériorisées de soi et d’autrui qui affectent:
* Le mode relationnel ultérieur;
* Le développement des croyances et des attentes qu’il ou elle a à l’égard de soi et des autres;
* Les comportements adoptés face à la détresse (stratégies)
Nommer et expliquer les déterminants de l’attachement
Déterminants de la relation d’attachement
Disponibilité émotionnelle :
* Capacité et désir de la figure d’attachement à établir un lien affectif avec son enfant
Sensibilité et réaction parentale :
* Capacité à percevoir, interpréter et répondre de manière appropriée et dans un délai acceptable aux besoins et signaux de l’enfant
Comportements effrayants :
* Passivité importante, hostilité, état momentané de transe, expression faciale de peur, hypervigilance, comportement sexualisé ou d’attaque envers l’enfant
Distinguer les quatre style d’attachement à l’enfance et à l’âge adulte
Attachement sécurisant
Attachement insécurisant évitant
Attachement insécurisant anxieux
Attachement insécurisant désorganisé
Distinguer les styles d’attachement chez les enfants victimes de maltraitance et ceux de populations normatives
La maltraitance est associée d’une certaine façon au style d’attachement.
Victime de maltraitance : la moitié auront un style d’attachement désorganisé, 1/4 évitant
Population normative : + moitié sécurisant
Retenir les caractéristiques associées à des attachements sécurisant et insécurisant
Sécurisant :
* Plus sociables et meilleures habiletés
* Comportements plus positifs envers fratrie et pairs
* Moins agressifs et turbulents
* Plus empathiques
* Meilleur rendement scolaire
* Meilleure estime de soi
Insécurisant:
* Comportements à risque et trouble de
comportement à l’enfance
* Difficultés d’adaptation socio-émotionnelles
* Difficultés cognitives
* Faible estime de soi
* Problèmes de santé mentale à l’enfance et à l’âge adulte
* Risque de criminalité
* Risque de violence interpersonnelle
Expliquer les effets indirects des ACEs et des traumas sur la délinquance
Altérations du traitement des informations émotionnelles
Dysrégulation émotionnelle – associée au trauma et à la délinquance :
- Capacité à réguler ses émotions, à utiliser des stratégies de coping adéquates et à contrôler ses impulsions
- Dysrégulation de l’axe HPS et des concentrations de cortisol
Altérations du traitement des informations sociales
- Être victime ou témoin de violence: « la violence est acceptable et un moyen de régler les problèmes et les conflits »
- Difficultés de résolution de problèmes et de conflits
- Mauvaise interprétation des signaux sociaux, interprétés comme hostiles
- Stigmatisation perçue et honte associées aux traumas: agression, colère, suspicion, ressentiment, irritabilité et blâme sur soi et les autres
Altérations des processus interpersonnels
- Altération des relations parent-enfant et du lien d’attachement
- Activité délinquante pour éviter ou échapper à un milieu abusif ou négligent
- Manque de soutien pour faire face aux traumas
Expliquer le Trauma coping model
- Victimisation précoce
- Être menacé.e ou blessé.e intentionnellement par
autrui ou en être témoin
- Perte du sentiment de contrôle. - Coping de survie
- Prendre les moyens nécessaires pour survivre.
- Dysgulation croissante du traitement des informations émotionnelles et sociales. - Coping de victime
- Façon de se sentir et de penser fermée, rigide et
pessimiste, dominée par un manque de confiance,
un évitement et de la résistance.
- Exacerbation des problèmes avec l’opposition et l’agression - Délinquance
- Stratégie de coping/adaptation
- Se sentir en sécurité et en contrôle (Réadaptation pour
la victimisation vs. la délinquance)