Cours 5 - Écologie & interactionnisme symbolique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’approche écologique?

A

Approche qui tente de comprendre la désorganisation sociale, car c’est elle qui cause la criminalité et la victimisation. La criminalité présentera toujours une distribution géographique inégale et que cette variation découle des rapports entre les humains et ce qui les entoure.

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2
Q

Vrai ou Faux? Selon l’approche écologique, l’activité criminelle serait liée aux secteurs de transition.

A

Vrai. La désorganisation sociale caractérise les secteurs de délinquance et cause la criminalité.

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3
Q

Qu’est-ce que la cartographie de la délinquance?

A

Les organisations policières utilisent la géomatique pour déterminer les endroits précis d’une ville où leur intervention est prioritaire.
Les statistiques criminelles, réparties sur la carte des quartiers permettent de voir rapidement quels coins de rues, établissements, parcs, écoles sont plus touchés que les autres par la criminalité.

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4
Q

Quel peut être l’aspect négatif ou même un cercle vicieux de la cartographie de la délinquance?

A

Les quartiers qui sont visés par la cartographie voient leur nombre de policiers augmenter, ce qui augmente le nombre de contrôles faits et peut contribuer à la mauvaise vision des quartier et même pousser à la délinquance.

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5
Q

À quelle théorie associe-t-on Shaw et McKay?

A

À l’approche écologique.

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6
Q

Qu’est-ce qu’étudient Shaw et McKay?

A

Avec leur approche écologique, ils étudient la délinquance des jeunes de moins de 18 ans, la désorganisation sociale et la cartographie de la délinquance.

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7
Q

Que montrèrent les cartes de la distribution de la criminalité de Shaw et McKay?

A

À quel point les quartiers de la ville étaient différents au point de vue de la fréquence, gravité et du type de crimes commis.
Les quartiers ouvriers ont plus de criminalité violente que les banlieues.

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8
Q

Vrai ou Faux? Les taux de criminalité élevés dépendent des attributs personnels des groupes dans les quartiers ouvriers.

A

Faux. Les taux de criminalité élevés dépendent des facteurs structurels de la pauvreté, l’hétérogénéité élevée et la grande mobilité ont créé une «désorganisation sociale».

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9
Q

Qu’est-ce que la désorganisation sociale selon Shaw et McKay?

A

Il y a plus d’interaction dans les places publiques des quartiers pauvres qu’en banlieue ce qui fait que les crimes dans ces quartiers sont plus visibles. Les mauvaises conditions de vie, la pauvreté, l’hétérogénéité, la grande mobilité, la maladie et la mortalité plus importante dans les quartiers ouvriers sont tous des facteurs qui causent un contexte plus désorganisé pouvant pousser la population au crime pour survivre.

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10
Q

Vrai ou Faux? Il n’y a pas de crimes dans les banlieues.

A

Faux. Comme en banlieue il y a moins d’interactions publiques et que les gens ont plus de ressources, les crimes commis ne sont justes pas visibles autant que les quartiers pauvres.

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11
Q

Vrai ou Faux? Toronto et Vancouver sont des secteurs très défavorisés étant corrélés avec des taux élevés de criminalité déclarée (2000).

A

Vrai.

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12
Q

Vrai ou Faux? Selon L.L, l’appauvrissement, le délabrement, les dysfonctions sociales et même les réponses à la criminalité (interventions policières) peuvent être causés par la délinquance.

A

Vrai.

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13
Q

Que sont les (5) critiques de l’approche écologique de Shaw et McKay?

A

1- Insiste trop sur l’endroit, en négligeant la personne; soit la psychologie ou la biologie.
2- Trop déterminant en donnant trop de force à la question de quartier.
3- La répression active crée la perception de taux plus élevés d’activités criminelles.
4- N’explique pas de causalité, car ce serait une relation à deux directions entre les quartiers qui influencent les individus et les individus influencent les quartiers.
5- Comment explique-t-on la criminalité des quartiers riches!?

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14
Q

Qu’est-ce que la théorie de la vitre brisée (Broken windows)?

A

Le terme «broken windows» vient de l’insinuation qu’un bâtiment avec des vitres cassées est dû à une communauté qui ne s’en occupe pas, ce qui crée un sentiment d’insécurité et incite les autres à la délinquance.

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15
Q

Expliquez l’importance du concept d’incivilité dans la théorie de la vitre brisée.

A

La notion d’incivilité et/ou de désordre social crée un sentiment d’insécurité, ce qui détruit les voisinages et ouvre la porte à la délinquance. C’est l’incivilité (et non la délinquance) cause la peur et la peur cause la criminalité.

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16
Q

Quel est le rôle de la police dans la théorie de la vitre brisée?

A

La police le un rôle essentiel de renforcer les mécanismes informels de veille de la communauté et les liens sociaux entre policiers-citoyens. Le partage de valeurs contribuerait à baisser la criminalité

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17
Q

Contre quoi la théorie de la vitre brisée lutte-t-elle?

A

Cette théorie a une tolérance zéro pour toutes les incivilités, même les plus petites, pour renforcer les valeurs partagées dans la société.

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18
Q

Dans la théorie de la vitre brisée, comment devrait être la communauté?

A

Comme le pensait Durkheim, l’autorité représente le consensus social de la communauté et le crime lui représente le conflit contre ce consensus.

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19
Q

Que sont les (6) critiques de la théorie de la vitre brisée selon son application très stricte à New-York?

A

1- La criminalité était déjà à la baisse à New-York mais le gouvernement donne le crédit de cette baisse à l’approche Broken Widows.
2- Énorme augmentation de 60% des plaintes contre la police.
3- Impact négatif sur les personne racisées. pauvres et marginalisées qui sont grandement criminalisées.
4- Corrélation (pas de causalité), car il y a peu de forces explicatives et trop de sources externes qui ont une influence.
5- Approche populaire avec politiciens conservateurs, mais pas avec les chercheurs qui la critiquent et disent qu’il y a beaucoup de problèmes.
6- Le public est extrêmement critique de cette approche.

20
Q

Voir le vidéo “Stopped and frisked for being a fucking mutt”.
https://www.youtube.com/watch?v=7rWtDMPaRD8

A

Stop-and-frisk imposé par les officiers de police des rangs supérieurs:

  • Pour gérer l’incivilité et la désorganisation sociale.
  • Les policiers ont peur des répressions s’ils n’en font pas assez.
21
Q

Qu’est-ce qu’une identité? Qu’est-ce que la subjectivité?

A
  • Notre identité est la personne que nous croyons être.

- Notre subjectivité est la manière dont nous évaluons nos expériences constantes du réel.

22
Q

Vrai ou Faux? Notre identité et notre subjectivité sont des produits fondamentalement sociologiques.

A

Vrai.

23
Q

Qu’est-ce qu’une action stratégique?

A

L’action humaine est le résultat de l’interprétation de la situation fait par la personne et ses objectifs personnels.

24
Q

Dans l’étude de la subjectivité, qu’est-ce que la rationalité classique et la rationalité subjective?

A
  • Rationalité classique: Une rationalité économique, universelle où la personne observe la situation avec des objectifs universels pour poser son action stratégique.
  • Rationalité subjective: Une rationalité limités, en contexte unique où la personne interprète la situation avec des objectifs individuels dans un contexte pour poser son action stratégique.
25
Q

À quelle théorie est associé Blumer?

A

L’interactionnisme symbolique. La réalité est le produit de nos interactions, donc elle est construite. Cette théorie explique les individus dans une société et leurs interactions avec les autres pour pouvoir expliquer l’ordre social et le changement.

26
Q

Que sont les (3) éléments explicatifs de l’interactionnisme symbolique?

A

1- Les humains agissent en fonction de la perception de leur réalité. L’action dépend de la signification que l’on a des objets et notre environnement .
2- Nos interprétations subjectives proviennent de ce que nous avons appris des autres. Une même chose peut avoir différentes significations pour différentes personnes
3- La signification que l’on accorde aux chose n’est pas permanente. Les humains réinterprètent constamment leurs conduites et celles des autres à travers des définitions apprises et réapprises.

27
Q

Que sont les (2) critiques de l’interactionnisme symbolique?

A

1- Ne pose pas les mêmes questions à grande échelle comme les autres théories sociologiques.
2- Souvent considérée comme une théorie supplémentaire et non un théorie complète, car ça se restreint en l’étude de petites interactions entre les individus.

28
Q

Quel est le lien de l’interactionnisme symbolique avec la théorie de la dérive de Matza?

A

Il a constaté aussi que certaines personnes s’impliquent dans la criminalité pour une certaine période, mais pas en tout temps. Les délinquants lisent les valeurs et les besoins à combler selon l’environnement social où ils se trouvent.
Techniques de neutralisation: les nouvelles interactions nous permettent interpréter notre situation et de changer notre comportement.

29
Q

À quelle théorie associe-t-on Mead?

A

Au pragmatisme américain.
Afin de réaliser nos objectifs, nous devons nous voir nous-mêmes comme un objet évoluant parmi d’autres, donc nous devons comprendre notre position par rapport à la position de la société.
(Se reculer de l’arbre pour voir la forêt.)

30
Q

Qui a dit: “Pour comprendre la pensée, la rationalité de l’acteur, il faut savoir quelles ont été ses interactions avec les autres.”?

A

George Herbert Mead.

31
Q

Que sont les (3) étapes du développement personnel de notre compréhension de la perspective de l’autre (Mead)?

A

1- Preparatory stage : Children interact with others through imitation; Practice using symbols.

2- Play stage : Children become more aware about social relationships; they pretend to play other people and they mentally assume the perspective of another person (role-taking) by acting based on their perceived point on view.

3- Game stage : Children now are able to consider the attitudes to the individuals who are closest to them; beliefs and behaviors other people (the generalized other); they realise that people can have multiple social roles (mom + teacher + wife…). They start to be concerned about the reactions of others to what they do, but only with the significant others in their life which leads to the development of the Me (Social Self) and the I (Response to social self).

32
Q

Expliquez ce qu’est le “I” et le “Me” de la théorie de Mead.

A
  • Me: Is how we believe the generalized other sees us. It’s what we learn through interactions with others.
  • I: Thinks about what the believes of the “me” mean and if they are the best option for the person itself.
33
Q

Vrai ou Faux? Selon Mead, nous sommes continuellement influencés par la société.

A

Faux. Nous sommes influencés uniquement par certaines personnes selon certaines périodes.

34
Q

Qu’est-ce que le “je” (I)?

A

Celui qui est toujours occupé à avancer vers le futur; de l’instant présent à l’instant suivant. C’est la réalité vécue immédiate et concrète.

35
Q

Qu’est-ce que le “moi” (Me)?

A

Façonné par l’expérience sociale et l’interaction avec les autres, c’est la mémoire que nous avons de nous-mêmes; notre image, notre position dans le groupe, notre rôle, nos connaissances, compétences, désirs.

36
Q

Qu’est-ce que le “soi”?

A

L’identité formée par le “je” et le “moi” qui évolue dans le temps et dans l’espace. Change selon les situations et est constamment modifié par l’expérience continue de son image réfléchie par les réactions des autres à sa présence et à ses actions.

37
Q

Que sont les (3) idées de base de la théorie du pragmatisme américain de Mead?

A
  • L’action est dirigée vers des buts.
  • Les interactions façonnent la conscience.
  • La symbolique du langage est la base de toute communication.
38
Q

À quelle théorie associe-t-on Cooley?

A

The Looking Glass Self. « I am not what I think I am. I am not what you think I am. I am what I think you think I am ». Donc, nous nous voyons nous-mêmes selon ce que nous imaginons que les autres pensent de nous; et cela peut être correct, incorrect ou même ré-ajusté.

39
Q

Que sont les (3) étapes du développement de notre identité selon Cooley?

A

1- How do I appear to others?
2- How do others evaluate me based on their observations of me? What must they think of me?
3- We develop feelings about ourselves based on our impressions of evaluations and observations of others. Revise how we think about ourselves.

40
Q

À quelle théorie associe-t-on Goffman?

A

À la perspective dramaturgique.
Il théorise de manière systématique les éléments “triviaux” (qui semblent non-importants) de l’interaction quotidienne. Il explique que nous serions tous des acteurs et jouerions tous des rôles selon le contexte social.

41
Q

Que sont les (6) notions importantes de la perspective dramaturgique de Goffman?

A

1- Tranche temporelle d’activités situé dans le temps.
2- L’équipe est une société secrète avec une audience particulière. On peut se supporter les uns les autres selon ce qu’on veut jouer comme situation social.
3- La région est divisée avec la scène où est la performance que l’audience voit et les coulisses est une zone où le rôle ne vise pas un objectif précis.
4- Les rôles en porte à faux ce qui signifie que les gens peuvent aussi jouer un rôle sur la scène, mais qui n’est pas important (bouche-trou).
5- Communication hors personnage. Ex: Si une enseignante commence à sacrer et être vulgaire.
6- Le management des impressions signifie qu’on est conscient de notre audience et qu’on veut manipuler les autres grâce à notre rôle (sans toutefois être négativement).

42
Q

Quelles sont les (2) limites de la perspective dramaturgique de Goffman?

A
  • N’observe pas les institutions et les mouvements sociaux.

- Certains rôles ne sont pas choisi et ne manipulent pas les autres nécessairement.

43
Q

Quelles sont les conditions nécessaires pour garantir la “normalité” des échanges sociaux de la perspective dramaturgique de Goffman?

A

1- Chacun doit faire preuve d’une compétence sociale adaptée à la situation.
2- Chacun doit démontrer qu’il a un niveau d’implication adapté.
3- Chacun doit manifester son accessibilité à autrui.
4- Chacun doit respecter le principe de l’inattention civile.

44
Q

Vrai ou Faux? La perspective dramaturgique gouverne comment on joue notre rôle dans les places publiques.

A

Vrai. Par exemple, nous devons avoir une attitude décontractée surtout quand nous sommes dans des endroits peuplés comme le métro où nous devons respecter des boundaries.

45
Q

Nommez les différentes façons de se présenter (rôles) dans la vie de tous les jours selon la perspective dramaturgique de Goffman.

A
  • Scène = la vie sociale (région où se déroule la représentation).
  • Coulisses = l’espace où les acteurs peuvent contredire l’impression donnée.
  • Façade = différents éléments avec lesquels l’acteur peut jouer.
  • Fausse note = une rupture dans cette définition, à la suite d’une gaffe.
  • Gestion de l’effet = manière de contrôler l’image de nous, réparer et réajustement de la fausse note (comme faire des excuses).
46
Q

Vrai ou Faux? Dans la perspective dramaturgique, les acteurs n’ont qu’un seul vrai rôle.

A

Faux. Les acteurs peuvent avoir plusieurs rôles, sans qu’il y en ait un plus « vrai » que l’autre.

47
Q

Qu’est-ce qu’une institution totale selon Goffman?

A

Un lieu de résidence et de travail où un grand nombre d’individus, placés dans la même situation, coupés du monde extérieur pour une période relativement longue, mènent ensemble une vie recluse dont les modalités sont explicitement et minutieusement réglées. Par exemple: prisons, camps de concentration, asiles, couvents, internats, orphelinats.
On voit le développement d’identités chez le personnel et chez les pensionnaires, mais également la production d’étiquettes si puissantes que l’effet de l’institution est plus déterminant pour le patient que l’effet de sa maladie mentale.