Cours 1 - Introduction Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un crime?

A

Concept microcriminologique:

Sens Juridique: Définition a beaucoup variée au travers du temps et selon la géographie, c’est pourquoi certains crimes du Code ne font plus de sens aujourd’hui et que certains actes autrefois interdits soient légalisés. L’accent moral peut être débattu

Sens criminologique: Infraction au Code criminel du Canada; aucun débat ou nuance: oui ou non il y a eu infraction.

Pour L.L: «Fait référence à la conduite et les choix propres à l’acteur qui suscitent une réaction sociale et légale.»

Passage à l’acte qui peut s’expliquer par des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux immédiats et même macrosociologiques.

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2
Q

Qu’est-ce que la criminalité?

A

Concept macrocriminologique: L’ensemble des infractions commises en un lieu et un temps donnés, phénomènes sociaux observés statistiquement, chronologiquement et géographiquement. Analyse qui consiste à comparer divers endroits et/ou périodes temporelles et à expliquer ce qui se passe.
Ex: criminalité informatique, organisée

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3
Q

Qu’est-ce qu’un criminel?

A

Individu qui s’est engagé dans une conduite qui suscite la réaction particulière de son entourage et potentiellement de certaines institutions gouvernementales. Il a réfléchi à son geste en sachant la réaction qu’il allait causer.
Il ne diffère pas des autres membres de la société où il vit, donc il n’est pas un individu malade, mais est identifié comme criminel.

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4
Q

Que sont les règles et les lois?

A

Créations humaines artificielles.
Elles ont donc une histoire, c’est-à-dire qu’un processus de création a été mis en branle et a éventuellement donné le résultat connu; peuvent être formelles ou informelles et les ignorer entraîne la perte de certains privilèges par des sanctions officielles ou pénales.
Aident à organiser nos comportements.
Plus on monte dans la hiérarchie des règle/lois, plus elles sont sévères (ex: règles parentales, règlements scolaires, lois d’entreprises, lois provinciales, lois fédérales).

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5
Q

Qu’est-ce que la déviance?

A

Concept plus large que le crime et des loi. Processus actif de définition sociale, négociée, de ce qui et de
qui est déviant. Il n’existe aucun code de la déviance.
Est déviant tout acte qui ne correspond pas à ce que la majorité des membres du groupe font habituellement, qui est différent des actes “normaux”. C’est le non respect des normes et des règles.

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6
Q

Qu’est-ce que la criminalisation?

A

Processus à travers lequel les comportements/ actions des individus sont transformés et définis comme criminels.

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7
Q

Qu’est-ce que la judiciarisation?

A

Conséquences pas seulement criminels pense à la gouvernance, traiter des problèmes sociaux et les convertir comme des questions légales (Sécurité routière, immigration, droit familial, régis de logement…).

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8
Q

Qu’est-ce que la sur-criminalisation et la sur-judiciarisation?

A

Surveillance; conséquences discriminatoires et punitives, démesurées et souvent injustes qui visent à contrôler les actes et la présence des personnes souvent marginalisées qui dérangent ou qui offusquent.

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9
Q

Qu’est-ce que la sociologie?

A

Étude scientifique des comportements et des interactions humaines (comment agit-on?). Étude des relations actions et représentations sociales par lesquelles se constituent les sociétés, vise à comprendre comment les sociétés fonctionnent et se transforment (environnement, parcours de vie, transformation à travers les étapes, action sociales, mouvements sociaux…).

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10
Q

Qu’est-ce que la sociocriminologie?

A

Chercher à identifier, classifier, comprendre les relations sociales qui causent, créent, définissent et organisent la lutte contre le crime. C’est aussi étudier les institutions et les pratiques centrées sur le crime.

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11
Q

Que sont les réactions des individus à un crime?

A

Peur, insécurité, vengeance, mesures de protections, curiosité, valeurs personnelles confrontées, indifférence, sentiment d’injustice.

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12
Q

Que sont les réactions des groupes à un crime?

A

Exclusion, inclusion, hiérarchies, mesures de protection, surveillance, rassemblement/identification, jugement/pression des pairs, stigmatisation

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13
Q

Quels sont les réactions culturelles des crimes ?

A

Re-évaluation, redéfinition, reconceptualisation des crimes/méfaits/criminels/lois, dé-stigmatisation de certains groupes, conflits culturels, changement d’attitude.

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14
Q

Quels sont les impacts des crimes sur les organisations?

A

Règlementation, surveillance, bureaucratie, administration, prévention/sensibilisation, restrictions.

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15
Q

Que sont les réactions des gouvernements face à un crime?

A

Changement des lois (discrétion dans l’application des lois), implication de la police, le discours officiel (campagnes publicitaires), centralisation/contrôle de la vente de certains produits (SQDC).

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16
Q

Vrai ou Faux? Les réactions aux crimes varient à travers le temps et selon la localisation.

A

Vrai.

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17
Q

Pourquoi la réaction aux crimes varie à travers le temps et selon la localisation?

A

Les recettes changent beaucoup d’un pays à un autre, d’une province à une autre, d’une ville à une autre; à cause des ressources disponibles, l’influence des médias, des marchés privés, des discours politiques, des discours académiques (ignorés), des la culture et croyances, etc.

18
Q

Qui est en charge de s’occuper des crimes dans notre société?

A

L’État.

19
Q

Quel impact sur la population a le fait que le gouvernement s’occupe du contrôle des crimes?

A

Perte de contrôle de cet aspect pour la population; le citoyen ne peut pas agir comme justicier. C’est l’État qui applique la loi.

20
Q

Qu’est-ce que le Code criminel du Canada?

A

Recueil de lois codifiant l’ensemble des actes dits criminels et déterminant les sanctions pénales qui y sont associées. Prévoit à chaque article une peine maximale qui consiste à imposer une amende ou, dans la majorité des cas, une sentence d’incarcération.

21
Q

Nommez les (4) caractéristiques principales du Code criminel du Canada.

A

1- Les interdiction qui y figurent sont hétéroclites (hétérogènes).
2- Le Code est en constante évolution.
3- Le Code suit un principe éthique en défendant des activités qui causent des dommages à autrui.
4- Les actes sont hiérarchisés selon leur gravité (les sanctions accompagnant chaque crime se veulent proportionnelles à cette gravité).

22
Q

Vrai ou Faux? Le crime est un objet fixe.

A

Faux.

23
Q

Qu’est-ce que le Chiffre Noir?

A

C’est le total des actes qui sont des crimes au sens du Code, mais qui n’entrent jamais dans le système de justice.
Ex: les viols, la violence conjugale, les vols de vélos, etc. qui ne sont pas rapportés à la police et n’entrent pas dans les statistiques.

24
Q

Qu’est-ce que l’identité (contrairement à la personnalité qui est étudier en psychologie)?

A

Les sociocriminologues parlent d’identité ce qui souligne que la personne s’identifie ou est identifiée à certaines images, à des rôles, des symboles qui sont le produit d’un contexte social. La personne se reconnaît et se présente aux autres à travers son allure physique, ses paroles et ses actes; elle s’associe aux autres ou
est reconnue par eux parce qu’elle appartient à certains groupes sociaux définis.

25
Q

Qu’est-ce que la criminologie?

A

Étude du phénomène criminel dans son ensemble.
- Intervention: interagir.
- Analyse: centre de recherche, tester des interventions.
Étude scientifique de la nature, des causes de développement et de contrôle criminel à la fois du point de vue individuel et social, champs interdisciplinaire, étudie le phénomène criminel en utilisant plusieurs domaines (sociologie, psychologie, etc.). Fait partie de la réaction sociale au crime et à la déviance.

26
Q

Qu’est-ce que la criminologie professionnelle?

A

Favorable aux orientations répressives et a une gestion actuarielle pénale, ce qui serait mauvais, car le droit pénal prend trop de place et limite l’utilisation de la critique.

27
Q

Quand on forme des futurs employés de l’états et du système pénal, de penser librement à son objet critique c’est un peu comme scier la branche sur laquelle on est assis.

A

Ok.

28
Q

Le travail normatif est très important et non juste l’empirique. Expliquez la différence entre les deux.

A

Empirique: Traite de ce qui EST.

Normatif : Traite de ce qui DEVRAIT ÊTRE. Le normatif ne peut être déduit de l’empirique.

29
Q

Qu’est-ce qui est symptomatique à l’acquisition d’une crédibilité de l’établissement d’une école de criminologie?

A

Le fait de participer aux commissions, de développer un réseau international, etc.

30
Q

Quand l’UdeM a-t-elle fondée son École professionnelle en sciences sociales appliquée?

A

1972.

31
Q

Qu’est-ce que l’école de pensée du positivisme?

A

Approche du 19e siècle, où le crime est un symptôme pathologique; le criminel est non-normal, souffrant et n’est peut-être pas responsable.
Associé à l’eugénisme (Théorie cherchant à opérer une sélection sur les collectivités humaines à partir des lois de la génétique.). Ex: Les femmes autochtones ont été stérilisées jusqu’en 1972.

32
Q

Qu’est-ce que l’école de pensée du fonctionnalisme?

A

Approche du 19e siècle où le crime est observé de façon sociale, le criminel n’est pas anormale mais choisie de ne pas se conformer. Mais la décision est influencée par des facteurs externes.
La loi reflète l’intérêt collectif et vise la stabilité de la collectivité, sert à réaffirmer les normes sociales.

33
Q

Qu’est-ce que l’école de pensée: L’École de Chicago?

A

Approche du 20e siècle où le crime est un produit de l’écologie et des transformations sociales et comment la personne décide de prendre ses décisions en fonctions de celles-ci. La désorganisation sociale peut mener aux sous-cultures.
Désordre physique mène au crime.

34
Q

Qu’est-ce que l’école de pensée de “punition et société”?

A

Approche du 20e et 21e siècle où on ne regarde pas le crime, mais bien les réponses et ce qui est perçu comme un crime et qui a le droit de punir. Porte des analyses sur la transformation des systèmes pénales.

35
Q

Dans l’approche sociocriminologique, comment distingue-t-on l’explication de la compréhension?

A

Expliquer: Déterminisme et causalité (rare en sciences sociales).
Comprendre: Être capable de rendre compte du point de vue et raisons de l’acteur tel qu’il en fait l’expérience lui-même sans vouloir dire qu’il supporte l’action. (Plus utiliser en sociocriminologie.)

36
Q

Qu’est-ce que la liberté d’un point de vue sociocriminologique?

A

Étudier la façon dont les gens conçoivent leur liberté, c’est étudier ce qu’ils jugent être permis, ce qu’ils se permettent de faire eux-mêmes et ce qu’ils permettent aux autres et donc ce qu’ils considèrent défendu, anormal, criminel, etc., pour eux-mêmes et pour les autres.

37
Q

Pourquoi parle-t-on d’action et non de comportement quand on observe la conduite humaine?

A

Car dans l’action, il y a un aspect réfléchi, un choix et du libre arbitre (pas un instinct ou réflexe).
Les comportements/conduites sont non-réfléchis (ex: maladies mentales, intoxication, émotivité, alcoolisme fœtal…).

38
Q

Qu’est-ce qu’une action sociale?

A

Acte tenant compte des actions des autres.

39
Q

Qu’est-ce qu’une inter-action?

A

Acte modifié par les actions des autres.

40
Q

Voir vidéo “Les Mohawks veulent participer à l’industrie du cannabis”.

A

https://www.youtube.com/watch?v=kGOGcUS7ojo&t=8s

41
Q

Voir vidéo “C. Wright Mills, The sociological imagination”.

A

https://www.youtube.com/watch?v=BINK6r1Wy78