Cours 10 - L'État Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la Théorie critique de la race?

A

Une discipline (ou un mouvement) académique focalisée sur l’application de la théorie critique aux relations entre la race, la loi, et le pouvoir.

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2
Q

Quels sont les (2) aspects sur lesquels les universitaire de la Théorie critique de la race s’accordent?

A

1- le suprématisme blanc et le pouvoir « racial » se maintiennent à travers le temps, en partie grâce aux lois mises en place
2- les disciples du critical race theory ont montré qu’il était possible de changer les relations entre la loi et le pouvoir dits « racial » et, plus généralement, de poursuivre un projet d’émancipation « raciale ».

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3
Q

Qu’est-ce qu’une projet d’émancipation raciale?

A

C’est un projet sociolégal, qui se rapproche de la sociologie publique, c’est-à-dire une sociologie qui interpelle des publics autres que les universités. Cette approche (ce style de sociologie) vise à avoir un impact et rejoindre la population non académique.

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4
Q

Quel lien est-il possible de faire entre le projet sociolégal d’émancipation raciale et la notion de praxis?

A

Tout comme la notion de praxis fait référence au féministes noires scolarisées qui ont été interpellées dans le féministe (autrefois blanc), le projet sociolégal interpelle des publics autres que les universités. Donc, ce ne sont pas que les universitaires qui vont avoir un rôle dans ce projet d’émancipation.

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5
Q

Qui est Robyn Maynard?

A

Auteure, activiste, militante féministe, intellectuelle et éducatrice; Robyn Maynard est l’une des voix les plus écoutées sur les enjeux de la race, du genre et de la discrimination au Canada.
Son livre Policing Black Lives a eu un fort impact à travers le Canada et est reconnu pour sa contribution importante et unique.
Elle ébranle l’image multiculturelle et inclusive du Canada et dissèque les multiples ancrages du racisme structurel et des idéologies genrées dans l’histoire mondiale de l’esclavage et du

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6
Q

Pourquoi Maynard dit-elle qu’il y a au Canada un racisme anti-Noirs qui s’est toujours déployé dans l’ombre et dans la négation même de son existence?

A

Le Canada est vu internationalement comme un modèle de tolérance et de diversité. Notre pays reflète l’incarnation même du multiculturalisme et de l’harmonie raciale. Cependant, l’invisibilité des Noirs du Canada ne les a pas mis à l’abri de l’hostilité et de l’agression. Dans ce pays si “égalité” et “multiculturel”, les Noirs sont depuis toujours exposés à des violences structurelles explicitement ou implicitement cautionnées et tolérées par l’État lui-même et par les institutions publiques des divers paliers du gouvernement.

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7
Q

Pourquoi dit-on que le racisme anti-Noirs est systémique au Canada?

A

Car il y a d’immenses inégalités raciales dans les revenus, le logement, le taux de placement des enfants dans les structures de protection de la jeunesse, l’accès à des soins de santé et une éducation de qualité, et l’application de la législation antidrogue.

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8
Q

Vrai ou Faux? Les Noirs sont soumis à une pression sociétale énorme pour se conformer aux normes de la classe moyenne blanche.

A

Vrai.

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9
Q

Qu’est-ce que la violence de l’État?

A

Une approche héritée par la tradition des intellectuelles féministes Noir.e.s comme Angela Davis, Joy James et Beth Richie. Maynard veut mettre en lumière la violence exercée/cautionnée par « l’état qui peut privilégier, punir, confiner ou expulser.

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10
Q

Vrai ou Faux? Les représentants de l’État qui font preuve de discrimination sont souvent tenus responsables ou visés par des poursuites criminelles.

A

Faux. Les représentants de l’État qui font preuve de discrimination sont rarement tenus responsables ou visés par des poursuites criminelles.

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11
Q

Comment la construction sociale des femmes blanches diffère de celles des femmes noires?

A
  • Femmes blanches: victimes innocentes ou dames féminines) - Femmes noires : «mama», servante, forte, chaleureuse ou «Jézabel» hypersexualisée).
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12
Q

Vrai ou Faux? Au Canada, les femmes autochtones sont stigmatisées et victimes de violence. par l’État.

A

Vrai. La police viole les femmes autochtones, les menaces de mort, arrestations brutales, utilisation du pistolet électrique sur des filles de 12 ans, agressions sexuelles et physiques.

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13
Q

Vrai ou Faux? Les femmes transgenres Noires vivent à l’intersection des diabolisations sociétales.

A

Vrai.

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14
Q

Qui est Pam Palmater?

A

avocate d’origine Mi’kmaq. Elle est professeure au département de Politiques et d’administration publique de l’Université Ryerson (à Toronto). Elle est également titulaire de la Chaire de recherche sur la gouvernance autochtone. Elle a pris récemment la parole dans les médias en ce qui a trait à la défense des droits des peuples autochtones dans le contexte de wet’suwet’en.

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15
Q

Qui est Freda Hudson?

A

Elle est une des grandes porte-parole du mouvement we’suwet’en ou elle se décrit comme une défenseuse de son territoire (land defender).

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16
Q

Que veut dire Maynard en disant qu’il y a un resserrement de la surveillance et de la répression racialisées à tous les échelons du système pénal?

A

Les Noir.e.s sont plus souvent accusés, soumis à de lourdes sentences et incarcérés, et la
libération conditionnelle leur est plus rarement accordée.
Les stratégies policières (surveillance et punition exagérées) visant les Noir.e.s qui en font des
criminels.

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17
Q

Vrai ou Faux? La sur-représentation des personnes racisées est une question de criminalité inhérente.

A

Faux. Cette sur-représentation est une question des pratiques et des sociétés discriminatoires.

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18
Q

Comment la discrimination/confinement des Autochtones s’est-il fait?

A

Par l’imposition du système de réserves, par l’envoi des enfants autochtones dans les pensionnats et par leur taux d’incarcération extrêmement élevé.

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19
Q

Vrai ou Faux? Le taux d’incarcération des Autochtones est plus élevé que celui des Noirs.

A

Vrai.

20
Q

La peur des corps noirs mène à la violence contre eux.

A

Ok.

21
Q

Sur quoi se fonde la diabolisation des collectivité noires?

A

Sur une figure rhétorique très ancienne associant les Noirs et la criminalité. Ainsi, la peur des personnes noires, économique ou sexuelle, se confond de plus en plus avec la peur du crime.

22
Q

Expliquez la construction sociale du crime et de la personne criminelle.

A

C’est la réaction sociale qui a l’effet prononcé engendrant un effet comme une boule de neige. Ayant moins de ressources pour se défendre, les gens racisés vont payer beaucoup plus cher pour de la ‘déviance’ absolument normale, voire quotidienne. Ensuite ces personnes vont être étiquetées, avec des conséquences très graves.

23
Q

Expliquez l’entrave à la libre circulation que subissent les Noirs à cause du profilage racial.

A

Les jeunes personnes racisées sont obligé.es de parler et d’obéir aux policiers qui les interpellent plusieurs fois par jour. Cela fait en sorte que leurs allés et venues se voient contrôlées venant limiter leurs habilités et leurs opportunités de travailler ainsi que tout simplement de socialiser en paix et en sécurité.
La plupart des personnes noires ou racisées interrogées affirment ne pas pouvoir circuler ni se rassembler en public sans que la police les observe.

24
Q

Comment le lien entre crime et ethnicité peut-il se faire?

A

Selon un processus de radicalisation:
Sélection de certaines caractéristiques humaines comme des marques significatives de différences d’ordre racial; la classification des gens en races sur la base de variations de ces caractéristiques; l’attribution de traits de personnalité, de comportements et de particularités sociales aux gens classés comme membres de certaines races; une façon d’agir comme si la race indiquait des différences socialement significatives entre les gens.

25
Q

Vrai ou Faux? Les jeunes nés à l’étranger ont plus de comportement délinquants que ceux qui sont nés au Canada.

A

Faux. Les jeunes nés à l’étranger ont moins de comportement délinquants que ceux qui sont nés au Canada.

26
Q

Une association entre les personnes noires et la violence/criminalité a été développée. Expliquez en quoi cette association permet la justification d’interventions répressives envers les Noirs.

A

Des jeunes personnes noires à Montréal se font arrêter 7x plus souvent que les personnes blanches en lien avec le cannabis.
Aussi, en 2010, le SPVM expliquait qu’il continuait de consacrer autant de ressources problème des gangs de rue, somme toute relativement mineur (1,6% des crimes), parce que la population avait l’impression que les gangs étaient très actifs à Montréal – même si le Service de police savait cette impression complètement fausse.

27
Q

Vrai ou Faux? Les modalités de la lutte contre les drogues n’étaient pas déterminées par leurs dangers pharmacologiques ou sociaux objectifs, mais par les sentiments racistes à l’égard des Chinois et des Noirs.

A

Vrai . La guerre contre la drogue était le fruit d’un processus minutieusement structuré.

28
Q

Quels effets sévères peut produire la discrimination des lois par les forces de l’ordre?

A

Le profilage reste destructeur en soi : l’American Psychological Association constate qu’il peut provoquer des troubles anxieux, par exemple le trouble de stress post- traumatique, ainsi qu’un sentiment d’aliénation. Alors que les citoyens blancs, eux, ne sont pas exposés au sentiment de terreur provoqué par le profilage.
Cela impacte directement le niveau de confiance envers la police et même envers l’État.

29
Q

Vrai ou Faux? Les Noirs ne craignent pas seulement d’être interpellés et harcelés par la police; ils vivent dans l’angoisse d’être physiquement malmenés, blessés ou tués au nom de l’ordre public.

A

Vrai.

30
Q

Vrai ou Faux? Le système judiciaire est objectif.

A

Faux. En pratique, ce n’est pas vrai que nous sommes tous égaux devant la loi. Le système de justice pénale perpétue la stratification raciale et genrée au lieu de la combattre.

31
Q

Nommez les (2) évènements/éléments qui ont eu des effets majeurs sur l’histoire de la criminalité.

A

1- La Révolution Industrielle: Accélère le processus d’urbanisation et crée d’énormes populations de travailleurs pauvres qui assurent le fonctionnement des industries.
2- Le développement d’une pensée dur l’être humain qui laisse de côté les conceptions religieuse et se fonde sur la rationalité: On conçoit l’être humain comme faisant partie d’une machine sociale et d’un engrenage industriel dans lesquels il doit pouvoir trouver sa place en tant qu’élément productif. Les criminels vont à l’encontre de l’ordre social (fous, itinérants, mendiants, syndicalistes, socialistes, criminels, femmes délinquantes, etc.

Ainsi, tout ce qui est indésirable à la production industrielle doit être réformé et rendu compatible avec les nécessités de la production et l’éthique de travail.

32
Q

Quelles sont les (2) créations de l’État afin de réformer et de rendre compatible ce qui va à l’encontre de la productivité industrielle?

A
  • La police: Surveille de près les activités individuelles des citoyens.
  • Les centres de détention: Où sont réformés (et isolés) les fauteurs de troubles. Cela mènra aussi à l’enfermement de toutes les institutions sociales comme les élèves dans les écoles, les militaires dans les casernes, les travailleurs dans les manufactures, les fous dans les asiles et les criminels dans les prisons.
33
Q

Vrai ou Faux? De nos jours, la majorité des manifestations de l’autorité gouvernementale s’exercent à l’aide du langage du crime et de la criminalité.

A

Vrai.

34
Q

Pourquoi l’approche de gestion de risques de la criminalité pose un problème et amplifie les inégalités?

A

C’est une approche raciste, sexiste, classiste et agiste, car on s’attarde sur notre capacité de classifier les individus selon leur niveau de «dangerosité» qui lui est basé sur des statistiques générales. Cette approche accepte la victimisation criminelle de citoyens comme un fait normal et inévitable. Les facteurs criminogènes sont identifiés et lorsqu’ils sont présents chez quelqu’un, alors on suppose que cette personne est ou deviendra délinquante/criminelle.

35
Q

Selon Michel Foucault, quels sont les (3) objets important qui furent inventés avec l’avènement de la gouvernance?

A
  • La première est la police: comme force de maintien de l’ordre au service de l’État, servant à la fois à assurer la protection des institutions officielles, du commerce, de la circulation des biens dans les villes, dans les ports, etc.
  • La deuxième est la délinquance: en tant que problème dont doit se charger l’État. Le «délinquant» qu’on invente est une personne potentiellement productive, mais qui doit être réformée pour pouvoir s’insérer efficacement dans la machine sociale. Il devient donc à un objet d’expertise (criminologie) ainsi qu’une responsabilité de l’État.
  • La troisième est la prison: l’institution qui prendra en charge le délinquant.
36
Q

Vrai ou Faux? Michel Foucault explique que l’invention de la prison, c’est l’invention de la privation de liberté comme une peine en soi.

A

Vrai.

37
Q

Dans le vidéo A Brief History of Prison, identifiez les changements importants par rapport à la détention et prison à travers le temps.

A

1- Il y a plus de 230 ans, il y avait les geôles (jail) qui contenaient les personnes endettées, les vagabonds, les criminels accusés et condamnés, les témoins, etc., puis il y avait les punitions publiques pour les criminels condamnés (Exécutions: pendus, brûlés vifs, noyés, lapidés… Punitions: fouettés, marqués au fer rouge, oreille coupée, pilori…).

  • Vers la Révolution Américaine, les prisons ont émergées, car les punitions publiques étaient mal vues et les geôles étaient surpeuplées et insalubres. Ces nouveaux bâtiments allaient servir à punir les criminels condamnés pendant une longue période de détention. Introduction du confinement solitaire.
  • 1790: Modèle pennsylvanien consiste en l’isolement absolu jour et nuit (mène à de graves troubles mentaux et beaucoup de suicide); puis Modèle auburnien consiste en l’isolement de nuit et travail en commun et en silence de jour.
  • Maintenant, les prisons sont complètement implantées dans notre système judiciaire avec des taux extrêmement importants. Notre attention est portée sur le fait de “réparer” les problèmes vus dans les prisons au lieu se demander si nous devrions toujours les utiliser.
38
Q

Dans le vidéo A Brief History of Prison, pourquoi ces questions sont-elles surtout importantes pour les groupes/personnes vulnérables et marginalisées?

A

Car ce sont ces personnes qui subissent la discrimination (qui sont ciblées) et qui sont incarcérées. En étant emprisonnées, les personnes peuvent développer des troubles mentaux et physiques. Leur chance de réhabilitation sont également très bas, car on ne focus pas sur le fait d’aider les personnes incarcérées, mais bien de les isoler de la société.

39
Q

Dans le vidéo A Brief History of Prison, pensez-vous qu’il est possible de faire autrement que gérer les problèmes sociaux avec la prison?

A

Oui. Du moins, il serait davantage pertinent de focuser sur la réhabilitation sociale et sur des maisons où les personnes condamnées pour des crimes doivent réfléchir, grandir et devenir de meilleur citoyens.

40
Q

Dès les premières évaluations des systèmes carcéraux, la liste des défauts des prisons fut dressée. Or, près de 200 ans plus tard, ces derniers subsistent, quels sont-ils (7)?

A
  1. En stigmatisant les bagnards, on les empêche de réintégrer la société, et on les oblige à ainsi poursuivre leur carrière criminelle à leur sortie.
  2. La famille des bagnards, durant leur absence, tombe dans la plus abjecte pauvreté et doit s’adonner à des crimes de subsistance pour survivre.
  3. En prison, le criminel rencontre beaucoup d’autres individus comme lui et il apprend de nouveaux trucs pour commettre des crimes et échapper aux autorités.
  4. L’espace carcéral est idéal pour créer des liens entre criminels et favorise leur organisation en réseau.
  5. Le système autoritaire carcéral est une école de l’abus du pouvoir et de la force.
  6. Dans les cas où les travaux forcés sont imposés, l’exploitation du prisonnier le démoralise et lui donne une impression négative du travail.
  7. On impose des conditions aux prisonniers libérés qui sont plus restrictives que celles qu’ont à suivre les citoyens ordinaires, alors que leur vie est plus précaire, et donc leur risque de les violer plus élevé.
41
Q

Pourquoi emprisonnons-nous les criminels (4)?

A
  1. La prison gère essentiellement la criminalité des pauvres, des délinquants de rue qui commettent des crimes individuels visibles et souvent violents.
  2. La population délinquante est facilement administrée par des appareils spécialisés.
  3. Cette augmentation de la criminalité de rue finit par terroriser le bassin des victimes potentielles, qui réclament éventuellement davantage de contrôle étatique visant à les protéger.
  4. On utilise de manière intensive le labeur des prisonniers dans les bagnes des colonies, où ils défrichent et préparent les terres pour l’exploitation.
42
Q

Qu’est-ce que le crime étatique?

A

Crimes commis par l’État comme des génocides, de la répression, la torture, les crimes de guerre, etc. Le crime étatique est expressément autorisé et rendu possible par la machine gouvernementale.

43
Q

Qu’est-ce que le crime étatique?

A

Crimes commis par l’État comme des génocides, de la répression, la torture, les crimes de guerre, etc. Le crime étatique est expressément autorisé et rendu possible par la machine gouvernementale.
Aussi, lorsqu’on est victime d’un crime étatique, plus aucun recours ne s’offre à nous, car c’est l’État qui possède les mécanisme, organisme et agents qui doivent nous protéger.

44
Q

Vrai ou Faux? La mode occidentale est à la diminution pénale. Pourquoi?

A

Faux. La mode occidentale est à l’inflation pénale, donc on entend des appels à une augmentation de la sévérité des sentences ou à un resserrement de l’administration des sentences. Au Canada, les citoyens sont en général très sévères.
Pourquoi? Parce que les gens comprennent mal le fonctionnement du système carcéral. Ils ont si peur du crime que ça prime sur leur mauvaise connaissance de la réalité et entraîne un réflexe primitif d’autoprotection.

45
Q

Que veut-on dire en affirmant que la relation d’influence entre la culture et le système pénal n’est pas unidirectionnelle?

A

D’un côté de l’équation, nous trouvons une culture de la peur, du risque et de la protection, une politisation de la criminalité, l’usage électoraliste des questions relatives à la sécurité et une opinion publique plus ou moins informée, en désaccord avec la manière dont le système s’acquitte de son travail et qui cherche à le réformer.
De l’autre côté, l’activité du système pénal, médiatisée, place, la punition, au centre de notre compréhension de la conduite humaine.
Les réactions pénales ont un effet sur notre culture et notre perception de l’État (sa capacité à gouverner).

46
Q

Film The House I Live In, identifiez les (3) théorie, approche ou concepts déjà vues dans le cours.

A

Association différentielle de Sutherland : les individus indiquent que leurs modèles étaient des drug dealer. Sutherland explique que l’apprentissage au contact de pairs différent de nous permet apprendre de nouvelles façons de voir le monde et de nous comporter. Donc, on peut apprendre le crime en contact avec d’autre personne. Ici, le modèle d’un individu était un drogue dealer.

Théorie de la tension de Merton : les groupes marginalisés expliquent que de vendre de la drogue est la meilleur façon d’avoir de l’argent. Les moyens légitimes comme l’école qui ne semble pas la meilleure option pour eu dans un contexte ou ils ont besoin d’argent pour vivre, car ils sont déjà dans une situation précaire de pauvreté. Les individus adoptent donc le type d’adaptation de l’innovation. L’individu reste attaché aux buts valorisés (l’argent), mais abandonne les moyens traditionnels (l’école, travail normal) au profit d’autre qui lui semblent plus efficaces (vendre de la drogue).

Théorie du conflit de Marx : les individus ou groupe non désirés, attaqués par le War on Drug, sont les personnes qui ne sont pas utile pour l’économie. Les individus indésirables pour le système économique sont donc envoyés en prison. Donc la structure sociale, dont le système pénal, est formée en réponse à des conflits. Le conflit est que les gens n’ont pas de travail sont vus comme inutile par les gens qui ont le POUVOIR. Les gens qui ont le pouvoir crée des paniques morales autour d’une drogue pour justifier leur arrestation et emprisonnement. On peut aborder la question d’entente globale. Il n’y a pas d’entente global ici. Le système carcéral a des intérêts économiques et ont besoin de prisonnier (qui sont généralement contre l’idée qu’on les enferme) pour continuer à avoir de l’argent (lobby des gardes, construction de prison).

Les abus de pouvoir de l’état (cours 10) : Les individus envoyé en prison avec des peines excessives pour la possession de drogue sous le prétexte que la drogue est un fléau semble montrer un abus de pouvoir de l’état. On peut remarqué un abus de pouvoir de l’état lorsque la personne victime n’a plus aucun recours contre cette abus. Les juges ne peuvent même pas eu même sortir de limite (de peine) imposer par l’état, alors qu’il devrait être indépendant des intérêts de l’État. D’autres liens pourraient être fait entre l’opinion publique sur le sujet et l’influence des médias.