Cours 4 - Désorganisation sociale et écologie Flashcards

1
Q

Quelle est la théorie de Hirshi?

A

La théorie du contrôle.

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2
Q

Sur quel concept se concentre Hirshi?

A

Le consensus social et moral. Les comportements des individus sont le résultat de son lien avec la société et les normes sociales.

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3
Q

Pourquoi, selon Hirshi, il est surprenant que la majorité des gens ne commettent pas crime?

A

Car le crime est satisfaisant donc plus de personnes devraient vouloir en commettre.

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4
Q

Qu’est-ce que la différence entre la théorie de Durkheim et celle de Hirshi?

A

Bien que Durkheim et Hirshi pensent tous les deux que le comportement des individus est le résultat de son leur lien avec la société, ils se différencient dans leur approche:

  • Durkheim observe les raisons pourquoi les gens commettent des crimes.
  • Hirshi observe les raisons pourquoi les gens ne commettent pas de crimes.
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5
Q

Qu’est-ce que la théorie du contrôle de Hirshi?

A

Elle explique la conformité aux règles en combinant socialisation et choix rationnel. Ce n’est pas la loi seule qui empêche la déviance, car elle est trop faible et loin de l’individu; surtout à l’enfance et l’adolescence. Le contrôle social du crime englobe la police, les tribunaux pénaux, le système pénitentiaire, l’autoprotection, la sécurité privée, les sanctions familiales et les pressions des pairs conformistes.

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6
Q

Que sont les (2) postulats de la théorie du contrôle de Hirshi?

A
  • Les humains ont tous un potentiel délinquant.

- La conformité est plus normale que la déviance.

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7
Q

Selon Hirshi, à quoi sert le contrôle social?

A

À socialiser l’enfant à entrer dans un moule en lui montrant combien il a à perdre s’il ne respectent pas les normes. En suivant le moule social, soit que le choix rationnel repose en le respect des normes, alors il lui est promis d’être accepté.

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8
Q

Qu’est-ce que le contrôle formel?

A

Moyens de surveiller et modifier les conduites, administrés par l’État ou d’autres associations formelles. Ils ont des conséquences formelles.

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9
Q

Qu’est-ce que le contrôle informel?

A

Réactions attachées au crime au sens large; la diversité est infinie. C’est la normalisation du comportement pour protéger la société contre la menaces/corruption morale. Peut être une situation de classification, surveillance, contrôle, traitement, répression. Ils ont plus de proximité que les contrôles formels.
Ex: Les parents qui peuvent punir leurs enfants, l’exclusion d’un groupe, jugement des pairs, rumeurs qui affecte la réputation.

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10
Q

Quelle est la thèse du lien social de Hirshi?

A

La délinquance résulte de la faiblesse ou du bris du lien qui lie une personne à la société.

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11
Q

Que sont les (4) composantes du lien social selon Hirshi? Expliquez-les.

A
  • Attachement: On ne veut pas offenser les états forts de la pensée collective, de ceux auxquels on est attaché.
  • Engagement: Notre investissement de temps, énergie, ressource (notre emploi, notre maison, notre statut social, réputation, nos relations proches, etc.) qu’on ne veut pas perdre.
  • Participation: Participation à des activités de toutes sortes réduit le temps pour faire des activités criminelles.
  • Croyance/valeurs: Adoption des normes majoritaires. L’individu se plie aux normes sociales car il veut être accepté et il y croit.
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12
Q

Que sont les critiques de la théories du contrôle de Hirshi?

A

1- Les parents ne vont pas socialiser de l’exacte même façon leurs enfants et il y a des contradictions entre les codes à la maison, avec les amis ou ailleurs.
2- L’anthropologie physique a démontré l’importance de réflexes chez les humains. Le concept d’égoisme et d’asocialité sont des façons savantes d’exprimer un préjugés moralisateur foncièrement conservateur et sujet à ce qui constitue une bonne et mauvaise conduite, correspondant à peu près à du conformiste et de l’anticonformiste.
3- Pour Hirshi, les contrôles formels et informels se complètent; mais ça implique une société homogène. Le concept de consensus social fait que certaines personnes sont rejetées de ce consensus. Ceux rejetés sont définis comme dangereux, anormales, immoraux, etc.

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13
Q

Quelle est la théorie de Sutherland?

A

L’association différentielle: Théorie de l’apprentissage qui suggère qu’une société n’est pas un ensemble avec les mêmes valeurs, mais bien une où il y a des différences. Au contact de pairs différents de nous, nous apprenons de nouvelles façons de voir le monde et, éventuellement, de nous comporter. Il regarde les définitions qui transforment les attitudes.

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14
Q

Vrai ou Faux? Tout comme Hirshi, la théorie de Sutherland supporte le concept du contrôle social.

A

Faux. Contrairement à Hirshi qui supporte le contôle social, le concept important de la théorie de Sutherland es l’apprentissage différentiel.

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15
Q

Qu’est-ce que la thèse de l’association différentiel de Sutherland?

A

l’individu n’imite pas simplement ce qu’il voit ; il doit apprendre à interpréter les actions et le contexte social et matériel qui l’entoure d’une manière favorable à l’accomplissement d’actes criminels. Plus l’individu est entouré d’éléments criminogènes, plus il commettra de crimes.
Exemple: les opportunités possibles.

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16
Q

Que sont les (9) grands principes de l’association différentielle de Sutherland?

A

1- Le comportement criminel est appris (Pas inné.)
2- Il estappris au contact d’autres personnes, dans un processus de communication (verbale ou gestuelle)
3- S’apprend surtout à l’intérieur d’un groupe restreint (Notre groupe est le plus puissant.)
4- Apprentissage dépasse les techniques des actes délinquants. (Savoir faire plus global que les techniques criminelles (définition et interprétation positive des crimes).)
5- Désirs, motifs et opportunités criminelles sont fonctions de la relation aux règles légales (Si les règles sont définis positivement, on va les respecter plus, si elles sont vues négativement, on aura plus tendance à les transgresser.)
6- Un individu devient criminel lorsque les interprétations défavorables au respect de la loi l’emportent. (Encre des perceptions positives du crime et les perceptions négatives des normes.)
7- Les associations différentielles varient selon 4 facteurs, soit: intensité des associations, fréquence des interactions, durée des contacts et antériorité des contacts.
8- La formation obtenue, qu’elle soit pro ou anti-crime, procède du même mécanisme d’apprentissage. On pense conformité et délinquance de la même façon : socialisation.
9- Les buts ou motivations des individus ne sont pas une explication du crime, puisqu’ils ne différencient pas les délinquants des non-délinquants. Importance du social; on est plus qu’un être individuel, ça nous prend plus pour commettre des crimes (les gangs de rue, mafia, etc.)

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17
Q

Que sont les (2) limites de la théorie de l’association différentielle de Sutherland?

A

1- Pourquoi les gens réagissent différemment en ayant eu la même socialisation?? Pourquoi un frère devient criminel et non sa sœur?
2- Ce n’est pas toutes les personnes qui sont en contact avec des criminels qui deviennent criminels; ce n’est pas une contagion de l’apprentissage du crime. Ex: les gardiens de prison, les criminologues

18
Q

Quelle est la théorie de Sykes et Matza?

A

La théorie de la dérive.

19
Q

Vrai ou Faux? Sykes et Matza expliquent que les jeunes délinquants on une attitude de though/pro-criminel en public, alors qu’en privé ils ont tout de même un consensus social criminel.

A

Vrai.

20
Q

Expliquez ce qu’est la théorie de la dérive?

A

Emprunte aux théories du contrôle et de l’apprentissage. La délinquance ne veut pas dire un mode de vie criminel ni ne projette une vie de criminalité. Les délinquants dérivent périodiquement et développent des «rationalisations» selon le contexte social et physique qui les entourent, pour qu’ils se donnent une permission spéciale.

21
Q

Que sont les (5) techniques de neutralisation de Sykes et Matza? Expliquez-les.

A
  • Nier la responsabilité: rapporte la faute sur la victime; on n’a pas pu résister à la tentation; c’est un accident; ignorance que c’était défendu.
  • Nier les dommages: se dire qu’on n’a pas fait de mal à personne; que la personne va pouvoir se racheter l’objet perdu…
  • Nier l’existence d’une victime: la victime le méritait; elle est pire que moi…
  • Accuser les accusateurs : le système est corrompu; les policiers m’ont ciblé…
  • Invoquer une autorité supérieure: je l’ai fait pour Dieu/Satan.
22
Q

Comment sont appris les techniques de neutralisation selon Sykes et Matza?

A

Les techniques de neutralisation sont apprises généralement au contact de pairs qui les utilisent eux aussi. Au lieu d’apprendre des «définitions» qui transforment son attitude à l’égard des règles officielles, l’individu obtiendrait plutôt des outils conceptuels lui permettant de soustraire ses actes personnels (des excuses) au jugement de valeur qui apparaissent au moment du jugement des autres.

23
Q

Vrai ou Faux? Les techniques de neutralisation sont les conséquences du crime.

A

Faux. Les techniques de neutralisation sont ni les causes du crime ni les conséquences, ça vient après.

24
Q

Quelle est la théorie de Sellin?

A

Culture conflict theory (théorie du conflit de la culture).

25
Q

Expliquez ce qu’est la théorie du conflit de la culture de Sellin.

A

La criminalité est causée par des conflits de culture causé par l’immigration. L’ignorance de la loi n’est pas une excuse, mais il faut prendre compte que certaines personnes ne connaissent pas les codes sociaux justement à cause du clash ce culture.

26
Q

Quelle est la thèse de Sellin?

A

La mobilité sociale des immigrants causent plusieurs conflits. Il décrit l’histoire des familles immigrantes en 3 phases chronologiques:
1- Arrivants
2- Seconde génération
3- Quartiers d’éparpillement

27
Q

Expliquez l’impact des différences de culture pour Sellin.

A

Pour Sellin, les cultures entrent en conflit se confrontent aux nouvelles règles et lois, il y a des rapports de pouvoir. Sellin parle de “culture clash”, il parle de différences des groupes ethniques à cause de l’immigration. Important pour lui que l’ignorance de la loi n’est pas une excuse, mais on ne peut pas s’attendre à ce que tout le monde connaisse toutes les lois et agisse en respectant les lois si elles s’opposent à ses croyances. Sellin décrit dans sa plus grande oeuvre 3 phases chronologiques de l’histoire de familles immigrantes.

28
Q

Expliquez ce qu’est la première phase des familles immigrantes selon Sellin.

A

Arrivants: Les quartiers fondateurs; les nouveaux arrivants ne connaissent pas les normes et la culture du nouveau pays, ne parlent pas la langue et vont s’installer près d’autres gens pareils.Sellin pense que ces gens là ont un profond changement de mode de vie, qu’ils viennent souvent de zones rurales et doivent s’installer dans des milieux urbains denses, la société d’accueil est moins accueillante de ce qu’on voudrait les gens de la même ethnicité/culture se rassemblent et se rapprochent. Ils ont de grands changement de vie (rural à urbain) profonds, avec des relations sociales différentes, la société d’accueil est souvent moins accueillante que ce que l’immigrant s’attend.

29
Q

Expliquez ce qu’est la deuxième phase des familles immigrantes selon Sellin.

A

Secondes génération: Conflit secondaire; les enfants qui sont nés dans le nouveau pays, vivent l’opposition des cultures (contraste de ce que leurs parents ont vécu et de ce que eux vivent), vont à l’école, jouent dans la rue, influence ne vient pas juste des parents. Le conflit devient interne, il n’y a plus de consensus, quand ces enfants arrivent à l’adolescence, les parents sont assez bien intégrés et les parents vont déménager dans des quartiers plus variés, encore une fois, cela met en conflit les cultures des jeunes.

30
Q

Expliquez ce qu’est la troisième phase des familles immigrantes selon Sellin.

A

Troisièmes génération: Intégration plus significative des nouveaux enfants dans les quartiers d’éparpillement.

31
Q

Nommez les (4) façon de résoudre le problème d’identité vécu par les immigrants.

A
  • Marginalisation
  • Assimilation
  • Retrait
  • Biculturalisme
32
Q

Expliquez ce qu’est la marginalisation.

A

Consiste à accepter l’identité négative, subalterne du groupe immigré par rapport au groupe dominant. L’individu adopte les valeurs de ses parents, mais en acceptant la vision négative du consensus social fait envers sa culture d’origine et leur infériorité.

33
Q

Expliquez ce qu’est l’assimilation.

A

Consiste à accepter pleinement les valeurs et la culture de la société d’accueil, au détriment de celles de ses parents. Cela peut être particulièrement difficile dans les cultures où l’aide et le respect offerts par les autres membres de la famille sont considérés comme prioritaires dans la vie humaine.

34
Q

Expliquez ce qu’est le retrait.

A

C’est l’isolation de la société dans son ensemble pour mieux se plier aux exigences du groupe initial de la famille. Rejette la société pour se concentrer sur la culture de sa famille en acceptant pleinement sa culture et en ne se considérant pas comme inférieur.
Ex: Amish et Mormon

35
Q

Expliquez ce qu’est le biculturalisme.

A

Consiste à adopter un ensemble de valeurs souvent incompatibles des deux cultures, qu’il faut apprendre à conjuguer. Un individu «biculturel» doit faire un certain nombre de choix personnels pour vivre d’une façon qui s’accorde à ses propres principes et à ceux de la société d’accueil, ce qui demande une réflexion assez avancée. La 2e génération a une double pression de la part de sa famille et de la société d’accueil.

36
Q

Voir le vidéo sur le profilage racial: une réalité quotidienne à Montréal-Nord.

A

https://www.youtube.com/watch?v=6-hl_HKLUMQ

  • Problème d’identité.
  • Contexte hostile dans la société envers les autres cultures/nationalités.
  • Importance de la perception vestimentaire.
  • Reconnaissance visuelle de «l’autre» par sa différence.
  • La marge d’erreur est minces pour les individus marginalisés.
37
Q

Qui est W.E.B Du Bois?

A

Premier Afro-Américain à recevoir un doctorat à Harvard.

Emphase sur les cause matériels de la culture et leur impact.

38
Q

Que veut dire le concept de la “ligne de couleur” de W.E.B Du Bois?

A

Il pose l’hypothèse qu’il existe encore une ligne distincte entre Noirs et Blancs qui affecte l’éducation, le travail et empêche l’atteinte du plein potentiel des personnes noires.
Il veut montrer comment le racisme affect l’identité des jeunes noirs et que les noirs ne sont pas inférieurs aux blancs.

39
Q

Que veut dire le concept du “voile” de W.E.B Du Bois?

A

Le voile empêche les blancs de reconnaître le racisme et l’effet de celui-ci. Il empêche de reconnaître les noirs comme de vrais citoyens américains et impose une vision uniquement blanche. Si le voile était levé, alors on pourrait reconnaître l’égalité entre noirs et blancs

40
Q

Que veut dire le concept de la “dédoublement de l’identité” de W.E.B Du Bois?

A

Il y aurait une double-conscience produite par le fait qu’un Noir adopte la vision de la société en plus de celle de sa culture (comme le concept de la bi-culturalité).

41
Q

Écouter le podcast de Will Prosper sur les inégalités raciales.

A

https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/plus-on-est-de-fous-plus-on-lit/segments/chronique/10640/micro-ouvert-will-prosper-racisme-systemique

  • Il faut avoir une conscience des choses, donc si on se ferme les yeux sur un aspect, alors on ne pourra pas avoir un consensus.
  • Intégration: qui a le droit de dire “je suis chez nous”? Qui définit ça?!
  • Identité de groupe, stigmatisation, stéréotypes.
  • Black face: ce sont les blancs qui débattent sur si c’est bien ou pas! Ceux qui sont touchés ne sont pas écoutés.