Cours 5 Flashcards
Sarah 1-43, mai 44-86, max 87-122
Que fait l’imagerie fonctionnelle?
On utilise des sondes qui ont des cibles moléculaires précises ou mettent en évidence une fonction.
Donne des exemples d’imagerie fonctionnelle.
- MN (caméra gamma, TEP)
- Imagerie optique
- Résonnance magnétique fonctionnelle
Donne des exemples d’imagerie anatomique.
- Résonnance magnétique classique (non-fonctionnelle)
- Tomodensitométrie (TDM)
- Échographie
- Radiographie
Comment fait-on la sélection d’un radiopharmaceutique?
- Molécule vectrice la + spécifique possible
- Isotope radioactif : choisi selon dispo, t1/2, énergie du positron (parcours/résolution), stabilité, coût.
- Ensemble : doit se comporter comme molécule vectrice et pouvoir être injecté en petite qtté pour ne pas perturber le mécanisme étudié.
Quels sont les avantages de l’imagerie MN?
- Détection précoce de maladie (changements métaboliques avant morphologiques)
- Peut être couplé à l’administration d’un autre Rx pour isoler un processus métabolique d’intérêt (ex: pour stimuler un processus).
- Cibles théoriquement infinies
Quels sont les désavantages de l’imagerie MN?
- Svt moins précise (signal faible, selon vitesse du processus étudié, limitations physiques)
- Nécessite équipement/personnel spécialisé, plus coûteux
- Décroissance des radiotraceurs (complique logistique)
- Débit d’examen + faible (temps d’acquisition + longs)
Quelles sont les sources d’isotopes possibles pour l’imagerie?
- Cyclotron
- Générateur
- Réacteur de fission nucléaire
Ou peut-on faire la reconstitution de radioisotope?
- Au département
- En industrie
- En radiochimie locale
Quelles sont les voies d’administration possibles pour les radioisotopes?
IV, SC, IM ou per os
Deux types de radioisotopes sont utilisés en MN. Quels sont-ils?
- Radioisotopes diagnostiques (pour TEMP et TEP)
- Radioisotopes thérapeutiques
Un isotope peut être administré seul ou en complexe. Donne des exemples de complexes.
- Petites molécules
- Peptides et peptidomimétiques
- Ac
Nomme quelques exemples de comment les complexes pharmaceutiques permettent la localisation des isotopes.
Encadré rouge
Réponses possibles :
- Diffusion facilitée
- Échange d’ions/chemisorption
- Blocage de capillaires
- Phagocytose
- Transport actif
- Métabolisme
- Liaison à des récepteurs
- Chimiotaxie
- etc.
Quels ligands couple-t-on aux isotopes à décroissance rapide (quelques min-h : 99mTc, 18F, 68Ga, 11C)?
Encadré rouge
Ligands à clairance rapide, soit petites molécules et peptides.
Quels ligands couple-t-on aux isotopes à décroissance lente (jours : 111mIn, 89Zr, 124I)?
encadré rouge
Ligands à clairance lente, soit anticorps ou molécules à forte liaison aux protéines plasmatiques.
Quelles sont les caractéristiques/applications souhaitées pour l’imagerie?
Encadré rouge
- Localisation précise (à une cible particulière)
- Localisation rapide
- Clairance rapide des tissus non-cibles
- Peu de signal dans tissus non-cibles
- Excrétion rapide après fenêtre d’imagerie
- Émissions diagnostiques seulement (photons gamma ou positrons)
Quelles sont les caractéristiques/applications souhaitées pour la thérapie?
Encadré rouge
- Localisation précise (à une cible particulière)
- Localisation rapide
- Clairance rapide des tissus non-cibles
- Peu de signal dans les tissus non-cibles
- Accumulation de longue durée dans la cible (tumeur)
- Émissions thérapeutiques efficaces (alpha, beta, Auger)
- Émissions diagnostiques de faible prévalence
Quels sont les buts de l’imagerie en lien avec les caractéristiques souhaitées?
(Pourquoi on choisit l’imagerie)
Encadré rouge
- Précision diagnostique (grand ratio signal sur bruit)
- Logistique clinique idéale (imagerie possible peu de temps après injection)
- Dosimétrie acceptable (moins de dose de radiation possible au patient et l’entourage)
Quels sont les buts de la thérapie par isotopes en lien avec les caractéristiques souhaitées?
(Pourquoi on choisit cette thérapie?)
Encadré rouge
- Précision thérapeutique (grand ratio dose à la tumeur sur organe sain)
- Dose élevée délivrée à tumeur (meilleure efficacité thérapeutique)
- Dosimétrie acceptable (moins de dose de radiation possible non-thérapeutique au patient et à l’entourage)
Quels sont les 2 types d’imagerie monophotonique?
- Scintigraphie planaire
- Tomographie d’émission monophotonique (TEMP, SPECT)
Décris le principe général de l’imagerie monophotonique.
- Le collimateur laisse passer les rayons parallèles aux septas.
- Le cristal NaI (TI) convertit le rayonnement gamma en lumière.
- Le guide de lumière aide à distribuer la lumière vers les PMT (tubes photomultiplicateurs), qui amplifient le signal en convertissant la lumière en courant électrique.
- Les amplificateurs et numériseurs (ADC) conditionnent le signal et le fait passer en mode digital.
- L’ordinateur créée l’image, sélectionne les pics d’énergie à imager, analyse.
Quelle partie de l’imagerie monophotonique créée un désavantage pour celle-ci? Pourquoi?
Encadré rouge
Le collimateur. Il améliore la résolution puisque les rayons non-parallèles ne sont pas détectés, mais cela diminue la sensibilité.
Lorsqu’un photon est produit, quelles sont les possibilités d’interactions?
- Aucune interaction photon-matière
- Subit un effet photoélectrique et est absorbé
- Subit une diffusion de Compton et est dévié
- Effet de production de paire (mais pas si énergie < 1,022 MeV)
Qu’est-ce que le photopeak?
Lorsque toute l’énergie du photon initial est absorbée dans le cristal sans diffusion de Compton dans le patient ou le collimateur. (ex : 140 keV pour le 99m-Tc)
Quel est l’effet des interactions Compton avant l’arrivée du gamma dans le détecteur?
Les photons déviés avant d’arriver au collimateur seront dans la setion Compton du spectre. Cela augmente le diffusé et diminue le nombre de “bons” photons dans le photopeak.