Cours 4 - Troubles anxieux Flashcards

1
Q

Quelle est la différence entre une anxiété normale et anxiété pathologique ?

A

Les troubles anxieux regroupent les troubles qui ont en commun une peur ou une anxiété excessive –> par rapport à comment d’autres personnes réagiraient,

Quand on parle d’une anxiété pathologique, celle-ci nuit au fonctionnement du jeune et/ou entraîne une souffrance significative.

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2
Q

Quelle est la définition de l’anxiété ?

A

On pourrait définir l’anxiété comme un ensemble de réponses comportementales, physiologiques, cognitives et émotives face à un danger anticipé.

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3
Q

Pourquoi faut-il intervenir le plus rapidement possible auprès des enfants anxieux?

A

Quatre raisons :
1) La fréquence –> il y a beaucoup d’anxiété chez les jeunes et chez les adultes, et c’est en augmentation dans les dernières années. Le risque d’avoir un trouble anxiété dans notre vie est de 25% environ, et d’autres individus n’ont pas de dx en plus.
2) Les conséquences –> problèmes à l’école, avec les amis ou la famille, problèmes de santé physique.
3) La chronicité –> Si on a un trouble anxieux quand on est jeune, il y a de forte chance qu’on aille encore un trouble anxieux à l’âge adulte. Ce n’est pas nécessairement le même trouble. Si on n’intervient pas, ça persiste.
4) Les coûts –> socialement coûté en termes d’interventions par exemple, au niveau du système de santé

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4
Q

Quels sont les différents troubles anxieux dans le DSM-5-TR ?

A

1) Anxiété de séparation*
o Anxiété excessive à se séparer de ses parents.
o C’est le problème d’anxiété le plus fréquent dans les cliniques spécialisées = motif de consultation le plus fréquent.
2) Mutisme sélectif*
o Le refus de parler dans certaines situations, alors qu’il est capable de parler dans d’autres contextes.
3) Phobie spécifique
o Peut d’un objet ou situation particulières. Ex : orages, avion, vomir, etc.
4) Trouble d’anxiété sociale (phobie sociale)
o Peur du jugement des autres, peur que les autres m’examine.
5) Trouble d’anxiété généralisée
o Beaucoup d’inquiétudes
6) Trouble panique
o Ensemble d’attaques de paniques
7) Agoraphobie
o Éviter des endroits parce que peur d’avoir une attaque de panique.
8) Trouble obsessionnel-compulsif **
o Obsessions et compulsions
9) État de stress post-traumatique **
o Être exposé à une situation traumatisante et développé des symptômes qui y sont liés.

  • = changement de catégorie, ce n’est plus au niveau des enfants uniquement
    ** = pas dans les troubles anxieux, on les a retirés de cette catégorie dans le DSM 5. La composante de l’anxiété n’est pas la seule composante dans ces troubles, il y a aussi du doute, de la dépression. Aussi, le TOC est souvent associé à d’autres troubles apparents comme le syndrome de la Tourette, la trichotillomanie aussi. TSPT, on l’a placé avec ceux qui ont un élément traumatisant qui précède.
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5
Q

Quels sont les facteurs de risques associés aux troubles anxieux ?

A

Quelques facteurs de risque liés aux troubles anxieux :
o Facteurs génétiques
o Tempérament (inhibition comportementale) –>Tendance à réagir avec beaucoup d’anxiété dans des situations de nouveauté = inhibition comportementale. Surréaction à l’anxiété. –>On nait avec cette caractéristiques
o Schémas cognitifs –>La façon dont on voit les choses
o Psychopathologie des parents –> Modélisation des parents ou comment ça affecte leurs pratiques
o Pratiques parentales (p. ex. contrôle, surprotection) –> Parent hélicoptère  le jeune apprend que son environnement est dangereux et qu’il doit se méfier. Empêche le développement de l’autonomie.
o Exposition à un événement stressant –> Ex : intimidation, déménagement, divorce

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6
Q

Qu’est-ce que le modèle de Le modèle de Vasey et Dadds (2001) ?

A

o Le développement de l’anxiété s’explique par un cumul de facteurs de risques.
o Ça prend plus qu’un facteur de risque pour devenir anxieux. Ex : enfant inhibé, intimidation, parent anxieux = plus de risque.
o Facteur de protection = vient atténuer les facteurs de risque ex : un parent qui n’est pas anxieux
o Facteur de maintient le plus important = l’évitement
o Facteurs d’amélioration = nous, nos interventions, aussi les pratiques parentales. Le problème ne persiste pas dans le temps grâce à ces facteurs. Apparaissent une fois que le trouble est visible, vient réduire le risque que le trouble persiste dans le temps

C’est un modèle qui donne de l’espoir, on peut intervenir.

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7
Q

Quelle est l’importance de faire une bonne analyse fonctionnelle ?

A

o L’analyse fonctionnelle vise d’abord à préciser le plus possible le comportement problématique. Il faut préciser la fréquence, la durée et l’intensité des manifestations d’anxiété.
o L’intervenant peut utiliser tous les outils pertinents (questionnaires, entrevue, grilles), en plus d’une entrevue clinique réalisée avec le jeune et parfois les parents.
o Un autre objectif de l’analyse fonctionnelle est de déterminer les antécédents et les facteurs de maintien.

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8
Q

Quelles sont les dimensions de l’analyse fonctionnelle selon Kanfer et Saslow (1969), présentée en français dans l’ouvrage de Cottraux (2004) ?

A
  1. L’analyse développementale
    o Quand est-ce que c’est apparu ?
    o Comment les gens ont réagi ?
    o A-t-il eu un élément déclencheur
    o Comprendre comment ce trouble a pu être déclenché
  2. L’analyse du comportement problématique
    o Fréquence, durée, intensité
    o Les synmptômes
  3. L’analyse motivationnelle
    o Est-ce que le jeune est motivé à changer ? Les parents ? Sinon qui ?
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9
Q

Quelles sont les quatre cibles d’intervention en TCC de l’anxiété ?

A

1) Émotive
2) Physiologique
3) Cognitive
4) Comportementale

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10
Q

Quels sont les deux principaux programmes de TCC de l’anxiété ?

A

1) Le Coping Cat (traitement)
2) Le programme FRIENDS (prévention)

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11
Q

Qu’est-ce que le programme Le Coping Cat ?

A

o Programme de traitement de l’anxiété.
o Les enfants/ados se présentaient à une clinique universitaire, rencontraient une psychologue ou des étudiants et participaient à environ16-18 rencontres où ils pratiquaient diverses techniques d’intervention de la TCC.
o LE meilleur selon la littérature. Les effets se maintiennent jusqu’à 10 ans après l’intervention.
o Aussi efficace en groupe qu’individuellement
o Enfants autant qu’ados ayant des troubles anxieux.

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12
Q

Qu’est-ce que le programme Le programme FRIENDS ?

A

o Programme australien de prévention
o Il a les même composantes que Coping cat, sauf que c’est de la prévention.
o Implantation du programme dans les écoles.
o LE meilleur programme de prévention selon l’OMS.
o Prévention universelle = tout le monde participe

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13
Q

Vrai ou faux, l’anxiété a une fonction adaptative.

A

Vrai, l’anxiété est souvent présentée comme une émotion négative. Il est vrai qu’elle peut entraîner des conséquences négatives, mais elle a aussi un côté positif:
o Elle nous aide à performer ! (À se motiver)
o Elle nous aide à rester en vie!
Dans une perspective évolutionniste, l’anxiété serait un système de réponse peu coûteux qui protège contre des dangers potentiellement coûteux.

Pour reprendre l’expression de Nesse et Williams (2005) :
« Le coût du risque de se faire tuer une seule fois est énorme par rapport à la réponse cent fois répétée à de fausses alertes ».

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14
Q

Vrai ou faux, l’hygiène de vie n’a pas d’importance concernant l’anxiété.

A

Faux, l’importance d’une bonne hygiène de vie :
o Sommeil
o Activité physique
o Alimentation
o Loisirs
o Soutien social

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15
Q

Quel est le rationnel derrière l’entraînement à l’expression des émotions ?

A

L’entraînement à l’expression des émotions consiste à aider l’enfant à trouver des façons d’identifier ses émotions et de les nommer, en particulier les émotions liées à l’anxiété quand on parle de traitement des troubles anxieux.
o Apprendre à reconnaître, identifier et exprimer nos émotions.

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16
Q

Décrire l’exercice fait en classe sur l’entraînement à l’expression des émotions ?

A

3 émotions :
- Joie
- Colère
- Tristesse
3 moments :
- La dernière fois
- La fois la plus intense
- La fois la plus typique

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17
Q

Nommez des suggestions d’exercices sur l’entraînement à l’expression des émotions ?

A

o Exercices de Super l’Écureuil (voir Studium)
o Jeux (p. ex. Nomme moi  Pastille avec des situations, permet d’apprendre à connaître le jeune + exprimer ses émotions)
o Outils de Midi Trente (cartes)
o Dictionnaire des émotions  souvent en groupe, nommer toutes les émotions qui commencent par A, etc.

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18
Q

Quel est le rationnel derrière l’éducation psychologique ?

A

o En plus de faire de l’éducation sur la fonction adaptative de l’anxiété, une des premières stratégies consiste à expliquer au jeune d’où proviennent les sensations physiques qu’il ressent quand il est anxieux.  l’anxiété nous aide, on peut leur demander de trouver des exemples de moments où ça les a aidé. On peut lui expliquer que l’anxiété problématique = exagération de l’anxiété
o Selon l’âge du jeune, on adapte nos explications pour lui montrer ce qui se passe dans son corps lorsqu’il se mobilise pour faire face à un danger.

Un exercice possible = dessiner le contour du jeune sur un papier en équipe de 2 et de dessiner ce qui se passe dans leur corps lorsqu’ils sont anxieux. Le but = normaliser les réactions d’anxiété.

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19
Q

Donner des exemples d’éducation psychologique.

A

o Le cœur se met à battre plus vite pour augmenter l’apport de sang dans les muscles des jambes (pour courir vite).
* L’anxiété a une valeur évolutive/adaptative.
o Ces muscles ont besoin d’être oxygénés pour bien fonctionner. La respiration s’accélère pour avoir plus d’oxygène.
o Les vaisseaux sanguins se dilatent pour que le sang arrive plus vite dans les gros muscles. Cela signifie qu’il y a moins de sang dans les pieds et dans les mains (engourdissements).
o Tout cela prend beaucoup d’énergie. La température du corps se met donc à augmenter. La transpiration peut aider à refroidir le corps.
o Les pupilles des yeux se dilatent pour laisser entrer plus de lumière et pour mieux voir les obstacles (p. ex. : quand on court).
o Étant donné la majorité de l’énergie du corps est utilisée pour combattre le danger, tout ce qu’on fait habituellement de façon automatique ne fonctionne pas à sa pleine capacité, p. ex. digestion moins rapide.
o Toutes ces réactions sont normales face à un danger! Le problème, c’est quand elles se manifestent lorsque le danger n’est pas réel!

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20
Q

Quel est l’objectif de la rééducation respiration ?

A

–> Aussi appelée la respiration diaphragmatique.

Objectif = mieux respirer, diminuer les risques d’hyperventilation ou d’attaques de panique.

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21
Q

Les difficultés de respiration peuvent entraîner toutes sortes de conséquences, comme quoi ?

A

o Les difficultés de respiration peuvent entraîner toutes sortes de conséquences, dont l’hyperventilation.
o Elle se produit lorsque le corps reçoit trop d’oxygène pour les besoins.
o Ceci peut occasionner des symptômes comme les étourdissements, la vision brouillée, l’impression d’irréalité, l’augmentation du rythme cardiaque, etc.

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22
Q

Expliquer comment faire de la rééducation respiration ?

A

o On peut apprendre à respirer plus lentement, plus profondément et plus régulièrement en utilisant le diaphragme.
o On peut dire aux enfants que le diaphragme est le muscle très large qui sépare la poitrine de l’abdomen et qu’on le sent bouger quand on tousse, quand on rit ou qu’on éternue.
o Quand le diaphragme prend le l’expansion, il déclenche la réponse parasympathique (reduction du métabolisme), ce qui contribue à diminuer le stress.

o Comme premier exercice, l’intervenant.e peut demander au jeune de porter attention à sa respiration pendant une minute, idéalement en position couchée. Il lui demande ensuite ce qu’il a observé.
o Ensuite, l’intervenant.e l’invite à respirer davantage par le ventre. Au besoin, surtout avec les plus jeunes, l’intervenant peut utiliser un objet et le placer sur son ventre (p. ex. un toutou).
o Importance de la pratique!

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23
Q

Sonia Lupien propose d’appeler la respiration abdominale comment pour les enfants ?

A

o Sonia Lupien propose d’appeler la respiration abdominale la « respiration bedon » pour la rendre encore plus simple. On explique alors aux enfants que l’objectif est de gonfler le bedon le plus possible.
o On peut arriver au même résultat en chantant ou encore avec certaines techniques de yoga

24
Q

Quelle est l’historique de l’entraînement à la relaxation ?

A

o Jacobson (1938) rapportait déjà que la relaxation procure un sentiment subjectif de calme, mais aussi des bénéfices objectifs pour la santé, particulièrement en lien avec l’anxiété.
o La relaxation de Jacobson a été utilisée avec succès auprès des adultes, notamment dans le traitement de l’hypertension, des maux de tête, de l’insomnie, du trouble panique et de la douleur chronique.
o En général, la relaxation est rarement utilisée seule et elle fait partie d’un programme combinant une variété de stratégies.
o Une autre forme de relaxation connue est la méthode de training autogène de Schulz.

25
Q

Qu’est-ce que la relaxation musculaire de Jacobson ?

A

La relaxation musculaire de Jacobson consiste à apprendre à contracter et à détendre des groupes de muscles spécifiques d’une manière séquentielle afin d’induire une détente musculaire précise et profonde. Avec les adultes, elle débute avec 16 groupes de muscles, pour ensuite diminuer à 7, puis à 4.

26
Q

Vrai ou faux. On utilise la relaxation musculaire de Jacobson de la même façon peu importe l’âge du client.

A

Faux, Avec les adolescents, on peut facilement utiliser la stratégie comme elle est employée avec les adultes.

Avec les enfants, on suggère le plus souvent une technique simplifiée (p. ex. 4-5 groupes musculaires) et imaginée (p. ex. s’imaginer qu’on retire toute l’eau d’une éponge).

27
Q

Nommer quelques suggestions d’exercices d’entraînement à la relaxation avec les enfants.

A

o Les scénarios de relaxation de Rapee
o Les scénarios avec des animaux de Super l’Écureuil

Voir document dans StudiUM

28
Q

Qu’est-ce que l’entraînement à la résolution de problème encourage ?

A

o En tant que stratégie d’intervention, l’entraînement à la résolution de problèmes encourage le jeune à adopter une attitude active face aux problèmes, en les définissant, en réfléchissant à des solutions et en les essayant.

29
Q

Quelle est l’avantage de l’entraînement à la résolution de problème ?

A

Un avantage de cette technique, c’est que le jeune intègre l’idée qu’il est possible de générer plusieurs solutions face à un problème plutôt que de s’arrêter à une seule.

30
Q

L’entraînement à la résolution de problème est surtout utilisée avec des enfants ayant quels types de problèmes ?

A

L’entraînement à la résolution de problèmes est beaucoup utilisée avec des enfants présentant un trouble intériorisé, comme l’anxiété ou la dépression, afin de générer de nouvelles solutions dans des situations où le jeune a souvent un point de vue négatif ou défaitiste.

31
Q

Quelles sont les 6 étapes de la résolution de problèmes ?

A

1) Définir le problème.
2) Trouver toutes les solutions possibles (même les plus farfelues!  Permet de s’amuser, de dédramatiser).
3) Énumérer les avantages et les désavantages.
4) Choisir la meilleure solution.
5) Appliquer la solution.
6) Observer les résultats et recommencer si nécessaire.

32
Q

Quel est le principe de base de la thérapie cognitive ?

A

Le principe de base de la thérapie cognitive est le suivant: ce ne sont pas les événements qui sont responsables de nos sentiments négatifs mais plutôt notre façon d’interpréter ces événements.

33
Q

Quel est le but de la restructuration cognitive ?

A

Le but de la restructuration cognitive est donc d’amener les gens à se questionner sur les pensées qui les rendent anxieux.

Les personnes anxieuses ont des idées erronées ou distordues qui ne correspondent pas forcément à la réalité. Il faut donc confronter ces pensées à la réalité ou à l’expérience.

34
Q

Quels sont les biais cognitifs dans l’anxiété ?

A
  • Tendance à surestimer que des événements malheureux vont survenir.
  • Tendance à surestimer les conséquences négatives.
  • Tendance à sous-estimer ses capacités adaptatives.
35
Q

Qu’est-ce qu’une pensée automatique ?

A

Une pensée automatique, c’est une pensée ou une image très courte et rapide, qui entre dans notre esprit presque automatiquement.
- Ex. vous entendez un bruit dans votre fenêtre et vous vous dites : « Un voleur essaie d’entrer ».

36
Q

Qu’est-ce qu’une distorsion cognitive ?

A

La distorsion cognitive est une erreur dans le traitement de l’information (Beck, 1967). Il s’agit d’une pensée fausse, erronée ou inexacte.  Pensée qui n’a pas de fondement dans la réalité.
- Ex.: « Mon chum (ou ma blonde) m’a trompé.e. Quelqu’un qui est fidèle, ça n’existe pas ».
- Pourrait être positif  si je touche à la chaise, c’est sûr que je deviens millionnaire.
- Elles peuvent être conscientes, mais un peu inconsciente si automatique.

o Les distorsions cognitives proviennent de schémas cognitifs sous-jacents, qui se sont développés durant l’enfance (p. ex., schéma de perfectionnisme).

37
Q

Qu’elles sont les distorsions cognitives ?

A

o Attention sélective : tendance à porter attention à des détails et à envisager toute la situation à partir de ce détail.
- Ex : On parle avec quelqu’un, la personne regarde sa montre et l’autre se dit « Elle ne m’écoute pas, je ne suis pas intéressant. »

o Maximisation ou la minimisation : tendance à amplifier ou à sous-estimer l’importance de certaines expériences.
- On reçoit une bonne note et on se dit « L’examen était facile »  minimisation de ses capacités
- « J’ai eu l’air stupide. Tout le monde me laissera tomber. »

o Surgénéralisation : tendance à tirer des conclusions à partir d’un seul événement.
- « J’ai échoué à un examen. Je ne réussirai jamais rien. » « Cette fille ne veut pas sortir avec moi. Aucune autre ne le voudra et je serai célibataire pour le reste de ma vie. »

o Pensées « tout ou rien » : tendance à catégoriser dans les extrêmes - blanc-noir, bon-mauvais, sans nuance.
- « J’ai eu 85 % à l’examen plutôt que 100 %. Je suis nulle et incompétente dans mon programme d’études. »

o Personnalisation : Tendance à assumer la responsabilité d’un événement fâcheux sans en être la cause.
- « Ce qui arrive est ma faute. » « Je dois être une mauvaise blonde. »

38
Q

Qu’est-ce qu’un schéma cognitif ?

A

Les schémas teintent le traitement de l’information, c’est-à-dire la façon dont l’individu sélectionne, emmagasine ou retrace ses souvenirs

Les schémas incluent :
1) Les attributions de base, qui sont des principes ou des règles qui se généralisent à travers les situations (p. ex. « Si je relève un défi trop grand, c’est certain que je vais échouer »  Très rigide
2) Les croyances fondamentales, qui sont des pensées persistantes et globales à propos de soi, des autres et du monde. Elles peuvent être fonctionnelles (p. ex : « Il y a toujours des solutions aux problèmes ») ou dysfonctionnelles (p. ex. : « Je suis incompétent »).

39
Q

Qu’est-ce qu’une métacognition ?

A

Une autre catégorie de pensées en thérapie cognitive concerne les métacognitions (Wells, 2000), c’est-à-dire les croyances que les individus peuvent avoir au sujet de leurs propres croyances, p. ex. : les croyances que les inquiétudes sont incontrôlables.

40
Q

Quels sont les objectifs de la restructuration cognitive ?

A
  • Modifier les croyances extrêmes et non réalistes.
  • Penser de manière plus réaliste.
  • Renverser la tendance naturelle à interpréter les situations comme étant menaçantes.
  • Mais ce n’est pas de la pensée positive!
41
Q

Qu’est-ce que l’exposition in vivo graduée ?

A

L’exposition consiste à affronter une situation ou un objet anxiogène dans un contexte in vivo, de manière progressive, en procédant étapes par étapes.

42
Q

Quel est l’historique de l’exposition in vivo graduée ?

A

o L’exposition in vivo graduée comme nous la connaissons aujourd’hui a été développée à partir des travaux de Joseph Wolpe dans les années 1950 en Afrique du Sud, puis en Angleterre.
o Wolpe s’est associé à un psychologue, James Taylor, qui a réalisé plusieurs études de cas avec l’exposition.
o Par exemple, Taylor a accompagné un client qui avait une phobie de la conduite automobile.
o Il a aussi utilisé l’exposition et la prévention de la réponse pour réduire des compulsions de lavage.
o Malheureusement, ses travaux n’ont pas été publiés.
o A peu près au même moment, Wolpe a développé la désensibilisation systématique (DS) à partir de ses travaux de recherche sur les chats.
o La DS est habituellement réalisée en imagination et de manière graduée.
o Dans les années 1970, la DS s’est montrée efficace dans le traitement des phobies spécifiques, de la phobie sociale et de l’agoraphobie.
o À la même époque, des techniques plus intensives se sont ensuite développées, comme le flooding et l’implosion.
o Ces techniques se sont montrées efficaces pour réduire les phobies, le TSPT et le TOC.
o Des cliniciens béhavioristes influents, comme Marks et Rachman ont ensuite mis l’accent sur l’importance de l’exposition et de la réduction de l’évitement.
o Les méthodes d’exposition ont donc éliminé la relaxation et les éléments psychodynamiques.

43
Q

Qu’est-ce que le flooding ?

A

Le flooding est une approche non graduée dans laquelle le patient, en réalité ou en imagination, affronte une situation très anxiogène.

44
Q

Qu’est-ce que l’implosion ?

A

L’implosion est une variante, mais toutes les présentations sont faites en imagination et les scènes sont exagérées, parfois associées à des éléments psychodynamiques (p. ex., se faire mordre par un serpent).

45
Q

Vrai ou faux, l’exposition est LA technique qui, à l’heure actuelle, donne les meilleurs résultats thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux.

A

Vrai.

46
Q

Quelle est l’objectif de l’exposition ?

A

L’objectif de l’exposition est de faire baisser l’anxiété d’une manière efficace et progressive.

47
Q

Quel est l’enjeur majeur de l’exposition. ?

A

L’enjeu majeur de l’exposition est d’accepter l’anxiété et de la tolérer jusqu’à ce qu’elle se stabilise et redescende d’elle-même.

48
Q

Quelles sont les étapes pour la création d’une hiérarchie d’exposition ?

A

o Dessiner un escalier et illustrer l’objectif à atteindre.
o Penser à toutes les étapes possibles.
o Garder les étapes réalistes et éliminer les autres.
o Prédire le niveau d’anxiété ressentie en se servant d’une échelle de 0-100 (ou d’un thermomètre de la peur)
o Intégrer le principe de gradation.
o Parler de la durée des étapes

49
Q

Nommer des conseils pour la réalisation des exercices d’exposition.

A

o Bien planifier les exercices
o Pratiquer l’exposition durant les moments quotidiens avec l’enfant
o Utilisez les renforcements.
o Encourager le jeune à pratiquer le plus souvent possible
o Favoriser le soutien de l’entourage

50
Q

Qu’est-ce qu’une expériences comportementales ?

A

Les expériences comportementales sont des « activités expérientielles planifiées basées sur l’expérimentation ou l’observation, qui sont réalisées par les clients durant ou entre les séances de thérapie cognitive ».

51
Q

Vrai ou faux, dans l’expérience comportementale, le client ne manipule pas son environnement à partir de son comportement.

A

Faux, Dans l’expérience comportementale, le client va délibérément manipuler son environnement à partir de son comportement.

Typiquement, le client va faire quelque chose de différent par rapport à ce qu’il fait habituellement.

52
Q

Nommer des exemples d’expériences comportementales.

A

o Agir de manière imparfaite
o Enfreindre une règle
o Ne pas émettre un comportement sécurisant
o S’exposer à une situation habituellement évitée

53
Q

Qu’elle est la distinction entre l’exposition et une expérience comportementale ?

A

En apparence, les expériences comportementales peuvent ressembler à de l’exposition, mais il y a deux différences fondamentales :
1. L’objectif de l’expérience comportementale est de modifier une pensée, alors que l’objectif de l’exposition est de diminuer l’anxiété.
2. L’exposition est graduée alors que l’expérience comportementale ne l’est pas.

54
Q

Quels sont les principes généraux d’une expérience comportementale ?

A

o S’assurer que le rationnel soit clair
o Bien spécifier la pensée à être testée, de même que la pensée alternative ou aidante
o S’assurer que le risque est faible et que l’information sera utile
o Développer l’expérience en collaboration avec le client
o S’assurer que les résultats prédits (outcomes) soient spécifiques et mesurables

55
Q

Quels sont les étapes d’une expérience comportementale ?

A

1- Identifier la pensée qui sera testée
2- « Brainstormer » sur les expériences possibles pour tester cette pensée
3- Faire des prévisions sur les résultats
4- Anticiper les problèmes et prévoir des solutions (exemple de la personne qui a une banane sur la tête et qui est ridiculisée)
5- Faire l’expérience
6- Faire un retour sur l’expérience et tirer les conclusions