Cours 2 - Historique de la TCC Flashcards

1
Q

Quel courant psychologique prédomine au début du XXe siècle ?

A

L’histoire débute vers 1905.

Le courant psychodynamique est celui qui prédomine au début du 20e siècle, avec les fameuses études de cas de Freud.
o La TCC s’est développé beaucoup en opposition à la psychanalyse. 2 écoles de pensées/approches opposées à cet époque.

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2
Q

Quel type de thérapie utilisait Freud ? Et avec quelle patitente l’a-t-il utilisé ?

A

L’histoire d’Anna O.
o Origine de la psychanalyse  elle avait beaucoup de symptômes de conversion (paralysait par exemple).
o Thérapie par la parole (association libre de Freud). Encore aujourd’hui, la parole et l’écoute ont toujours une grande importante.

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3
Q

Dans la théorie psychodynamique, d’où provient le problème émotionnel (ou la difficulté d’adaptation) ?

A

Dans la théorie psychodynamique, le problème émotionnel (ou la difficulté d’adaptation) est toujours le résultat d’un conflit inconscient, par ex. la réapparition du complexe d’Œdipe.

Par exemple, dans le fameux cas de Hans, qui avait une phobie des chevaux, le problème résulterait d’un conflit inconscient, à savoir l’angoisse de castration du petit garçon.
* Autour de 1905-1910
* Freud et collègues soupçonnent un conflit inconscient  aurait peur que son père lui coupe le pénis, donc grande peur de son peur et par extension des chevaux.

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4
Q

Quelles sont les critiques des béhavioristes ?

A

o Les béhavioristes critiquent la théorie psychodynamique, notamment en raison du manque d’appui scientifique et d’objectivité.
* Les liens scientifiques n’étaient pas assez clairs et trop complexes.
o Plus tard, les béhavioristes remettront en question l’efficacité de la thérapie psychanalytique.
* Le traitement d’Anno O. n’a pas nécessairement fonctionné, elle s’est guérie dans l’action.

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5
Q

Les tenants de la thérapie comportementales s’intéressaient à quoi ? Et pourquoi ?

A

Dans les thérapies comportementales (ou thérapies behaviorales), les tenants s’intéressaient plus à la modification des comportements observables qu’à leur cause intrapsychique potentielle.

o Une des raisons pour lesquelles ils se sont principalement intéressés aux comportements, est que ceux-ci sont facilement observables et mesurables et que, par conséquent, ils se prêtent bien à l’étude.

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6
Q

Pour les comportementalistes, la compréhension de l’origine des maladies mentales et de leur traitement repose sur quoi ?

A

Pour les comportementalistes, la compréhension de l’origine des maladies mentales et de leur traitement repose principalement sur la théorie de l’apprentissage, d’après laquelle les comportements peuvent être appris et désappris selon la manière dont ils sont influencés.

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7
Q

Pour les comportementalistes, la maladie mentale résulterait de quoi ?

A

La maladie mentale résulterait donc avant tout de comportements problématiques et pourrait être soulagée à condition de trouver des méthodes efficaces pour modifier ces comportements, ce qu’on peut faire en agissant sur les facteurs qui les influencent. Ces facteurs se nomment « stimuli» («stimulus», au singulier) et peuvent se manifester avant, pendant ou après le comportement.

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8
Q

Quelle est l’une des principales idées de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ?

A

o Une des principales idées de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), c’est que l’être humain acquiert ses comportements, adaptés ou inadaptés, par apprentissage.
* Nos comportements sont régis par les principes de l’apprentissage, normaux ou problématiques.
o Cette idée peut sembler évidente aujourd’hui, mais elle ne l’était pas du tout en 1900!
* Idée dite révolutionnaire à ce moment.

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9
Q

À quelle époque parle-t-on de Pavlov et à quoi s’intéresse-t-il ?

A

Au début du 20e siècle, à la même époque que Freud, un physiologiste russe, Pavlov (prix Nobel en passant!), menait des études sur la digestion chez le chien.

Il s’intéressait plus particulièrement au réflexe, c.-à-d. à la relation entre un stimulus déclencheur et une réponse qu’il déclenche de façon régulière.
* Il est un physiologiste au départ. Il s’intéressait à la digestion et au réflexe de salivation au départ

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10
Q

Qu’est-ce que Pavlov a montré?

A

o Pavlov a découvert qu’en associant de manière répétée un son à de la nourriture, les chiens en venaient à saliver seulement en entendant le son (et même en voyant son assistant).
o Les travaux de Pavlov ont mené accidentellement à la découverte du conditionnement classique (ou pavlovien ou répondant), concept clé dans les théories de l’apprentissage.

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11
Q

Qu’est-ce que le conditionnement classique ?

A

Dans le conditionnement classique, un nouveau stimulus acquiert donc le pouvoir de produire une réponse après avoir été pairé à un stimulus qui déclenche cette réponse de manière inconditionnelle.
* Parfois, tellement puissant qu’on n’a pas besoin que l’association se fasse plusieurs fois.
* Ex : accident de voiture

Exemples dans la vie quotidienne:
* Ouvrir la porte d’un frigo et l’animal de compagnie réagit tout de suite, sans même que la nourriture soit là.
* Association entre programme psychoéducation + panique/dépression

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12
Q

Qu’est-ce que l’extinction répondante ?

A

o L’extinction est la contrepartie du conditionnement classique. Elle consiste à présenter de façon répétée le stimulus conditionné (le son dans l’exemple du chien de Pavlov) sans le stimulus inconditionnel d’origine (la nourriture dans l’exemple du chien de Pavlov).
 Arrêter de pairer le SI avec le SC (SN), couper le lien.

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13
Q

Qu’est-ce que l’exposition in vivo graduée ?

A

Consiste à exposer l’individu à ce qui l’effraie de manière graduelle.

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14
Q

L’exposition in vivo graduée découle de quoi ?

A

De l’extinction répondante

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15
Q

Qui est le pionnier du béhaviorisme ?

A

o Watson est le pionnier du béhaviorisme (vers 1920).
 A repris les travaux de Pavlov et les a appliqués au comportement humain.

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16
Q

Selon Watson, quel est l’objet de la psychologie ?

A

Selon Watson, l’objet de la psychologie est l’étude du comportement observable. La psychologie doit être une science objective qui étudie les relations entre les stimuli de l’environnement et les réponses de l’organisme.

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17
Q

Quelle est l’étude classique de Watson ?

A

Watson a démontré comment on peut conditionner expérimentalement une phobie chez un individu, avec le cas célèbre du petit Albert.

Étapes :
o Watson cherchait à conditionner le petit Albert pour qu’il ait peur d’un rat blanc, qu’il ne craignait pas du tout au préalable.
o Il a repris la théorie du conditionnement de Pavlov.
o Watson présente le rat au petit Albert. À chaque fois qu’Albert touche le rat, il entend le son d’un marteau qui frappe une barre de métal.
o Au bout de quelques répétitions, le petit Albert finit par avoir peur en voyant le rat. Il a associé le rat au bruit effrayant.
o Watson a aussi observé que le conditionnement s’était généralisé à d’autres objets ou animaux (lapin, chien, manteau de fourrure)  généralisation, même principe de l’agoraphobie, généralisation à plusieurs contextes.
o Watson a ainsi pu prouver que le conditionnement simple, qui n’était observé que chez les animaux, pouvait également s’appliquer aux humains.

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18
Q

Au final, qu’est-ce qu’on amener les travaux de Watson ?

A

En somme, les travaux de Watson ont permis d’apporter un éclairage à la compréhension de la psychopathologie. Il a montré que les phobies pouvaient être apprises, alors que la psychologie les associait auparavant à des conflits inconscients. On pourrait dire que Watson a révolutionné la psychologie!

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19
Q

Quels sont les trois comportementalistes qui ont contribué à élaborer et à raffiner ce modèle ?

A

Ivan Pavlov, John Watson et Joseph Wolpe

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20
Q

Quelles sont les recherches de Pavlov ?

A

o Ivan Pavlov (1849-1936) était un médecin russe qui poursuivait des recherches sur la physiologie des glandes digestives.
o Au cours d’une expérience sur la fonction digestive des chiens, il remarque qu’à l’heure habituelle de leurs repas, les chiens commençaient à saliver avant même d’être en présence de la nourriture.
o Bien plus que ses recherches sur la physiologie des glandes digestives, ce sont ses expériences sur le conditionnement qui ont rendu Pavlov célèbre.

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21
Q

Pourquoi les recherches de Pavlov sont importantes ?

A

Celles-ci sont importantes parce qu’elles nous ont permis de mieux comprendre le lien entre le stimulus et le comportement. Elles ont ouvert la voie, comme nous le verrons, à de multiples autres recherches qui ont servi à établir les fondements de l’approche comportementale.

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22
Q

Qui est Mary Cover Jones ? Et qu’a-t-elle fait ?

A

Quelques années plus tard (après l’expérience du petit Albert), une étudiante de Watson, Mary Cover Jones (1924), a traité Peter, un enfant qui présentait une phobie des lapins. Elle appliqua deux méthodes de traitement: dans la première, elle associa l’animal à une réponse plaisante, comme recevoir une friandise; dans la seconde, elle invita l’enfant à observer la réaction d’autres enfants qui n’avaient pas peur des animaux. Graduellement, la peur et l’évitement de l’enfant se sont atténués.

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23
Q

Watson a appliqué quelle notion à l’humain ?

A

Il a, entre autres, appliqué la notion de « stimulus-réponse » à l’être humain et ouvert la voie à son utilisation dans le traitement de la maladie mentale.

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24
Q

Watson et Cover Jones ont inspiré quel concept ?

A

Notons que Watson et Cover Jones ont inspiré le concept de « désensibilisation systématique » à Wolpe et celui de « modelage participatif » à Bandura.

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25
Q

L’éclosion de la modification du comportement (ou thérapie béhaviorale) comme discipline distincte et unique voit le jour quand ?

A

Seulement dans les années 1950.

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26
Q

L’éclosion de la modification du comportement (ou thérapie béhaviorale) suit, au début, trois courants distincts, lesquels ?

A
  • L’école sud-africaine de Wolpe
  • L’école anglaise de Eysenck
  • L’école américaine de Skinner
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27
Q

Comment s’est développée l’école sud-africaine de Wolpe ? Quand est-elle apparue ?

A

o Au début des années 1940, Joseph Wolpe travaille dans un hôpital militaire qui reçoit des soldats traumatisés. Déçu par les résultats obtenus avec des procédures de traitement psychodynamiques, il se tourne vers la littérature sur la névrose expérimentale.
 Voulait notamment des résultats plus rapides
o Il a alors fait le projet de trouver une approche pouvant aider les gens à surmonter leurs peurs. Cet objectif l’a amené à développer un traitement pour les troubles anxieux en général et les phobies en particulier (1958).

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28
Q

Wolpe mène des études pour quoi ?

A

o Wolpe mène des études sur l’établissement et l’élimination d’une réaction névrotique d’anxiété chez le chat (choc électrique, nourriture et cage).
* Il développait des phobies chez des chats.  Il a amené les bases du déconditionnement.

–> o Wolpe provoquait l’apparition d’une phobie chez des chats en les déposant dans une cage puis en leur faisant subir des chocs électriques. Les chats devenaient rapidement phobiques: ils présentaient de l’anxiété et cherchaient à s’éloigner de la cage dès qu’on les en approchait. Dans un deuxième temps, Wolpe fit disparaitre leur phobie en utilisant une démarche inverse : il éloignait d’abord les chats de la cage expérimentale, puis il les en rapprochait graduellement en leur donnant, cette fois, de la nourriture. Petit à petit. l’anxiété des chats diminuait, si bien qu’après un certain temps, ceux-ci pouvaient se nourrir à nouveau dans la cage expérimentale sans peur et sans chercher à s’enfuir.

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29
Q

À partir des travaux de Wolpe, quel principe en est ressorti ?

A

Il formule le principe théorique de “l’inhibition réciproque”
* « Si une réponse inhibitrice de l’anxiété peut être émise en présence de stimuli évoquant l’anxiété, elle affaiblira le lien entre ces stimuli et l’anxiété. »
* Réponse inhibitrice de l’anxiété  réponse qui enlève l’anxiété doit être émise en même temps de ce qui déclenche l’anxiété.
* Pairé quelque chose d’agréable/relaxant avec le stimulus déclenchant l’anxiété, l’anxiété va diminuer.

Lecture :
À partir de ses expériences, il développa la théorie du contre conditionnement par inhibition réciproque, selon laquelle on pouvait amener un déconditionnement en exposant le patient à la situation crainte tout en évoquant une réponse contraire à l’anxiété (par exemple, en enseignant la relaxation). Sa technique s’appelait la « désensibilisation systématique ».

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30
Q

Quelle est la différence entre “l’inhibition réciproque” et la désensibilisation systématique ?

A

L’inhibition réciproque c’est le principe et la désensibilisation c’est la stratégie thérapeutique

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31
Q

Quelles sont les applications cliniques suites aux travaux de Wolpe ?

A

o À la suite de la formulation du principe, Wolpe développe des applications cliniques, comme la désensibilisation systématique, qui consiste à exposer un individu à un stimulus anxiogène alors qu’il est en état de relaxation.
* Demander à la personne d’être en état de relaxation (réponse inhibitrice de l’anxiété) et demander à la personne de s’imaginer des choses anxiogènes  affaiblissement du lien entre l’anxiété et les chiens par exemple, atténuer les effets de l’anxiété.
* Différence entre désensibilisation qui a toujours de la relation vs l’exposition qui n’en a pas.
o Wolpe s’en est servi pour traiter différents problèmes, comme les phobies, l’anxiété sociale et les dysfonctions sexuelles.

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32
Q

Qui est Joseph Wolpe ?

A

C’est un psychiatre (1915-1997) né, a étudié et a travaillé en Afrique du Sud avant d’émigrer aux États-Unis.

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33
Q

Wolpe est inspiré par qui ?

A

Ses expériences lui ont été inspirées par les travaux de Pavlov, Watson et Cover Jones.

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34
Q

Wolpe s’est servi de la désensibilisation systématique pour traiter trois grandes formes d’anxiété pathologique, lesquelles ?

A

L’anxiété responsable des phobies, l’anxiété sociale et l’anxiété liée aux dysfonctions sexuelles.

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35
Q

Quel chercheur est associé à l’école anglaise ?

A

Eysenck

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36
Q

Eysenck remet en question un type de thérapie, tout comme Wople, laquelle ?

A

La thérapie psychodynamique

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37
Q

Eysenck insiste sur l’importance de quel élément dans le développement des comportements inadaptés ?

A

Le conditionnement

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38
Q

Vrai ou faux, Eysenck a fait comme Wolpe, il a élaboré un modèle théorique et l’a appliqué à des cas cliniques.

A

Faux, Eysenck a surtout développé son analyse à partir de cas cliniques individuels (expositions plus proche de la réalité du patient)

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39
Q

L’école américaine a joué un rôle majeur dans quoi ? Et, avec les travaux de qui ?

A

Dans le développement de la thérapie béhaviorale, d’abord avec les travaux de Watson, puis avec ceux de Skinner sur le conditionnement opérant (ou skinnérien ou instrumental).

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40
Q

Qui est le psychologue considéré comme le plus important du XXe siècle ?

A

Skinner

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41
Q

Skinner a réalisé des expériences comportementales avec quels animaux ?

A

Des rats

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42
Q

Vrai ou faux. Skinner est un clinicien

A

Faux –> il a fait des expériences avec des rats

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43
Q

Quels sont les principes du conditionnement opérant ?

A

o Quand un comportement est suivi d’un stimulus agréable, il devient plus fréquent.
o Quand le comportement n’est suivi d’aucun stimulus, il disparaît.
o Quand le comportement est suivi d’une conséquence désagréable, il disparaît encore plus vite.

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44
Q

Quelle est la différence entre le conditionnement classique et opérant ?

A

Alors que dans le conditionnement classique, «on vise à contrôler le comportement par ses antécédents, c’est-à-dire par les stimuli qui le précèdent, dans le cas du conditionnement opérant, on vise à contrôler le comportement par ses conséquences, c’est-à-dire par ce qui le suit immédiatement dans le temps».

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45
Q

Quels sont les deux chercheurs qui ont le plus contribué à la formulation des principes fondamentaux du conditionnement opérant et à la description des conditions favorisant son utilisation en clinique ?

A

Edward Thorndike et Burrhus Frederic Skinner

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46
Q

Qui fut le premier à s’intéresser aux principes fondamentaux du comportement opérant et à chercher à les démontrer ?

A

Edward Thorndike

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47
Q

Quelles sont les deux lois énoncées par Thorndike?

A

1) La loi des effets
2) La loi de l’exercice.

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48
Q

Qu’est-ce que la loi des effets ?

A

– Selon la loi des effets, un comportement apparaissant dans une situation donnée aura davantage tendance à se reproduire dans cette situation s’il est suivi d’une conséquence positive. Ainsi, un garçon à qui on demande de laver la vaisselle aura davantage tendance à la laver à nouveau si on le félicite ou si on lui donne une récompense. Si le comportement est suivi d’une conséquence négative, le lien entre le comportement et la situation s’affaiblira: le garçon deviendra plus réticent à laver la vaisselle si on lui reproche constamment de ne pas l’avoir lavée à la perfection.

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49
Q

Qu’est-ce que la loi de l’exercice ?

A

Selon la loi de l’exercice, plus une tâche est répétée un grand nombre de fois, plus il devient probable que la réponse attendue sera émise.

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50
Q

Qui est celui qui a le plus contribué à établir les principes et les procédures du conditionnement opérant ?

A

B. F. Skinner

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51
Q

Qu’est-ce que la boîte de Skinner ?

A

il inventait toutes sortes de dispositifs pour faciliter ses recherches. Il a créé, entre autres, ce qu’on a appelé la « boîte de Skinner » (Skinner box), dont il s’est servi pour mener des expériences sur des rats. Cette boîte contient un levier sur lequel un animal peut peser. Si on met un rat dans la boîte et si l’expérimentateur choisit de donner de la nourriture, le rat apprend rapidement à peser sur le levier de plus en plus souvent. Si on supprime la nourriture, le comportement « peser sur le levier » s’atténue graduellement et si on remplace la nourriture par des chocs électriques, ce même comportement disparaît encore plus rapidement. C’est en s’inspirant d’expériences de ce genre que Skinner a bâti la théorie sous-jacente au conditionnement opérant.

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52
Q

Quels sont les principes que Skinner soutenait ?

A

Si un comportement est suivi d’un stimulus agréable, il deviendra plus fréquent, que si le même comportement n’est suivi d’aucun stimulus, il disparaîtra lentement, et que s’il est suivi d’un stimulus désagréable, il disparaîtra plus rapidement.
o Il s’est efforcé de démontrer de quelle façon et dans quelles conditions les comportements peuvent être modifiés en changeant leurs conséquences, que cette action soit menée en psychothérapie (contrôle par le thérapeute), en institution (contrôle institutionnel), individuellement (contrôle de soi) ou autrement.
o Il soutenait avec acharnement que, pour bien évaluer les problèmes d’un individu, il est nécessaire d’effectuer au préalable une analyse rigoureuse de ses comportements, ajoutant que, pour s’assurer de l’efficacité d’une thérapie, on doit procéder à des mesures répétées des comportements de la personne concernée avant, pendant et après la thérapie.

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53
Q

Quelle philosophie Skinner a-t-il élaboré ?

A

o Suivant les traces de Watson, Skinner a élaboré la philosophie du behaviorisme radical (1974), selon laquelle seul le comportement observable doit être étudié. Les processus cognitifs et les émotions sont, selon lui, des phénomènes privés et subjectifs de peu d’importance au regard des comportements qui, eux, sont plutôt déterminés par des phénomènes biologiques et environnementaux.

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54
Q

Qu’est-ce que la boîte noire de Skinner ?

A

Pour Skinner, les pensées et les émotions font partie, chez une personne, de cet aspect qu’il appelle la « boite noire», boite dont le contenu n’es ni observable ni mesurable et dont, par conséquent, il faut se méfier.

55
Q

Qu’est-ce que la loi de l’effet de Thorndike ?

A

La loi de l’effet postule qu’une réponse est plus susceptible d’être reproduite si elle entraîne une satisfaction pour l’organisme et d’être abandonnée s’il en résulte une insatisfaction.

Quand j’émets un comportement et qu’il est suivi de quelque chose d’agréable, il sera davantage répété  précurseur du conditionnement opérant

56
Q

Qu’est-ce qu’un renforcement positif ? et donner un exemple

A

AJOUTER un stimulus suite à un comportement (positif), pour AUGMENTER la probabilité d’apparition de ce dernier (renforcement)

Un exemple dans votre vie?
◊ Félicitations (renforcement social est souvent plus puissant qu’un renforcement matériel)

57
Q

Qu’est-ce qu’un renforcement négatif ? et donner un exemple

A

ENLEVER un stimulus suite à un comportement (négatif) qui va AUGMENTER la probabilité d’apparition de ce dernier

Un exemple dans votre vie?
◊ Si tu fais tes devoirs, tu n’auras pas à faire la vaisselle.

58
Q

Qu’est-ce qu’une punition positive ? et donner un exemple

A

DIMINUER la probabilité d’apparition d’un comportement en AJOUTANT un stimulus.

Un exemple dans votre vie?
o Punition corporelle
o Faire écrire une lettre d’excuse

59
Q

Qu’est-ce qu’une punition négative ? et donner un exemple

A

DIMINUER la probabilité d’apparition d’un comportement en RETIRANT un stimulus.

Un exemple dans votre vie?
o Retirer le cellulaire

60
Q

Quand apparaissent les premières thérapies béhaviorales/comportementales ?

A

Il faut attendre 1954 (Lindsey) et 1965 (Azrin) pour voir appliquer le conditionnement opérant dans les hôpitaux psychiatriques.

61
Q

Quel était le premier objectif des premières thérapies béhaviorales/comportementales ?

A

Augmenter des comportements désirables chez des parents.

62
Q

Quelles techniques utilisées en thérapie découlant des principes mis en évidence par Skinner sont utilisées ?

A

Le façonnement d’un comportement par approximations successives.
 On renforce chaque étape vers le comportement souhaité. Augmentation des exigences au fur et à mesure.

63
Q

Le façonnement d’un comportement par approximations successives est utilisé avec quelles clientèles au départ ?

A

o Elles sont surtout utilisées avec des enfants avec des difficultés graves dans le but de structurer leurs comportements.
o On les utilise aussi dans les institutions psychiatriques pour rééduquer des personnes avec des troubles schizophrènes ou des déficiences intellectuelles.

64
Q

Qu’est-ce qu’une économie de jetons ?

A

L’économie de jetons, basée sur le renforcement positif, sert à augmenter les comportements désirés chez des personnes autistes, déficientes ou schizophrènes (p. ex. hygiène de base, habiletés sociales de base).

Elle consiste à accorder une récompense pour chaque amélioration du comportement.

 Par exemple, l’individu reçoit un jeton en plastique à chaque fois qu’il fait son lit ou se lave les dents. Il peut ensuite échanger ses jetons contre des agents de renforcement primaires : cigarettes, sorties, nourriture, etc.
 Autre exemple : apprentissage de la propreté avec les enfants
 Économie de jetons avec les enfants fonctionne très bien jusqu’à environ 9 ans.

65
Q

Qu’est-ce que la thérapie aversive ?

A

La thérapie aversive, basée sur le concept de punition, sert à diminuer des comportements jugés indésirables (p. ex. alcoolisme, pédophilie). Elle a été utilisée longtemps (et de manière controversée!) pour modifier l’homosexualité.

Donner un produit donnant des nausées pour diminuer la consommation d’alcool.
 Quand un homme regardait une image d’un enfant nu, associé à un choc électrique.
 Punir un comportement n’en apprend pas un nouveau à l’individu. Acquérir de nouveaux comportements est impératif.

66
Q

La désensibilisation systématique était principalement pour quelle problématique ?

A

La désensibilisation systématique aide les individus à diminuer leurs symptômes phobiques.

67
Q

Quels sont les problèmes/limites de l’économie de jetons et la désensibilisation systématique ?

A

Ces techniques sont peu efficaces pour des problèmes où la composante cognitive est importante, par exemple la dépression, l’anxiété ou les troubles de la personnalité.

–> Les stratégies d’intervention mettront donc de plus en plus l’accent sur phénomènes conscience, incluant les émotions et les cognitions.

68
Q

Que postule la théorie de l’apprentissage social ?

A

Au plan théorique, on postule que même si beaucoup de comportements relativement complexes peuvent être expliqués à la lumière des principes du conditionnement opérant et de sa technique de façonnement, nombreux sont les comportements sociaux qui ont pour base l’observation des actes produits par d’autres individus.
o Nous sommes capables d’apprendre en observant autrui ou en les imitant.

Lecture :
Bandura souligne le rôle de deux autres éléments tout aussi essentiels, à son avis:
* L’apprentissage social par imitation, ou apprentissage vicariant, au moyen duquel une personne peut apprendre en observant les comportements des autres puis en les reproduisant;
* Les processus cognitifs mis en branle à la suite de cette observation, comme le raisonnement ou la mémorisation. Lorsque le sujet perçoit les conséquences positives d’un comportement chez une autre personne, il en déduit qu’il a intérêt à l’imiter. Il en résulte un renforcement interne dont le rôle est aussi important que celui des renforcements externes du conditionnement opérant.
o La théorie de l’apprentissage social de Bandura a le mérite de mettre en évidence le rôle de l’individu dans le processus d’apprentissage.
o Les désirs et les décisions d’une personne ne sont pas simplement influencés par des facteurs externes, comme le prétendait Skinner, mais aussi par des facteurs internes comme les pensées, les croyances et les émotions, ce qui laisse une certaine place à la liberté.

69
Q

Quel est un des concepts clés dans la théorie de Bandura ?

A

L’apprentissage vicariant

70
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage vicariant ?

A

Plusieurs de nos comportements sont en effet appris en observant d’autres individus plutôt qu’en étant soumis directement à des contingences.

–>Études avec les bobos doll  L’expérience consistait à exposer des enfants à des scènes dans lesquelles des adultes se comportaient de manière agressive envers une poupée puis à mesurer si les enfants imitaient spontanément ces comportements lorsqu’eux-mêmes étaient en présence de la poupée.

71
Q

Le modelage a des implications très intéressantes en intervention, lesquelles ?

A

Si on peut apprendre des comportements inappropriés de cette façon, on peut aussi apprendre de nouveaux comportements appropriés en observant d’autres individus (p. ex. des pairs qui ont de bonnes habiletés sociales.)

72
Q

Qu’est-ce que le concept d’auto-efficacité ?

A

Un concept important dans la théorie de Bandura est l’auto-efficacité, c’est-à-dire les attentes qu’a l’individu de son efficacité personnelle à faire face (cope) à des situations.

 Les attentes que j’ai par rapport à mes capacités à faire face à une situation
 Ex : augmentation du sentiment d’auto-efficacité chez les individus ayant des troubles anxieux

73
Q

Que se passe-t-il dans les années 60 ?

A

À la suite de Bandura, surtout à partir des années 1960, de plus en plus d’auteurs présentent l’idée que ce ne sont pas tant les conséquences qui influencent le comportement de l’individu, que sa perception des événements.  Début du cognitivisme.

74
Q

Qui sont les deux psychanalystes qui ont tenté de développer des moyens d’intervention différents ? Et qu’on-t-ils tenté de faire ?

A

Ellis et Beck, ils tentent de développer des moyens d’intervention différents où le thérapeute, plus actif et plus directif, vise à modifier les distorsions cognitives tenues responsables des troubles émotifs et comportementaux.
 Mise de l’avant des pensées/cognitions

75
Q

Qui sont les principaux pionniers de la thérapie cognitive ?

A

Deux psychologues, George Kelly et Albert Ellis, ainsi qu’un psychiatre, Aaron T. Beck.

76
Q

Quelle type de thérapie a été élaborée par George A. Kelly ?

A

La thérapie des constructions personnelles (1955), basée sur le postulat fondamental suivant: « les processus d’un individu sont canalisés psychologiquement par sa façon d’anticiper les événements ».

Autrement dit, les préjugés d’une personne déterminent sa manière d’interpréter les événements ainsi que les actions qui en découlent. Ses actions lui permettent ensuite de réaliser ses prédictions.

o Selon la théorie de Kelly, si les constructions d’un individu ne lui permettent pas de bien prévoir la réalité, comme c’est le cas d’une personne qui a mal planifié son budget, cet individu se sent anxieux. Et lorsqu’une personne fait des actions qui ne sont pas en accord avec ses constructions centrales, c’est-à-dire en accord avec ses valeurs et ses comportements habituels, elle se sent coupable.

77
Q

Quels sont les 3 corollaires au postulat de Kelly ?

A

1) La construction: une personne anticipe les événements en modélisant leur réplication, c’est-à-dire que ses expériences passées lui permettent de construire une représentation psychique de l’univers, représentation qu’elle compare ensuite à la réalité afin d’en vérifier la validité;
2) L’individualité: chaque individu est différent dans sa façon d’interpréter les événements, car il a vécu des expériences différentes de celles des autres individus;
3) L’organisation: chaque individu développe un système de constructions qui contient des relations ordinales (ou hiérarchiques) plus ou moins étroites entre les constructions; par exemple, une idée est reliée à une autre, ce qui permet d’établir rapidement des connexions desquelles on déduit des faits, comme dans la séquence suivante: ciel… bleu… pas de pluie.

78
Q

Qu’est-ce que Kelly a développé pour évaluer le système de constructions d’une personne ?

A

Une grille pour identifier les constructions dysfonctionnelles du patient, puis il aide celui-ci à les modifier au moyen de discussions et d’expériences comportementales.

79
Q

Quel autre méthode Kelly utilise-t-il, et comment ?

A

Il se sert également de travaux à domicile, comme ceux qu’il recommande dans la thérapie des rôles fixes. Dans ce type de thérapie, le patient commence par se décrire à la troisième personne: par exemple, il dira « il est peureux». Le thérapeute écrit alors un scénario différent, comme « il est courageux ». Puis il demande au patient de vivre ce scénario pendant une période de une à deux semaines, sans interruption. En agissant ainsi, le patient voit la construction « il est peureux » s’atténuer graduellement.

79
Q

Quelle thérapie a été élaborée par Albert Ellis ?

A

La rational emotive therapy (RET)* qui deviendra, plus tard, la rational emotive behavior therapy (REBT)
o Il s’agit d’une thérapie d’allure souvent. philosophique inspirée explicitement des deux concepts suivants: l°« hédonisme responsable » et l’« intérêt personnel éclairé».
o En bref, Ellis visait à maximiser l’individualité, la liberté et l’intérêt personnel tout en favorisant le contrôle de soi et le respect d’autrui. Il incitait l’individu à vivre de façon engagée et à aimer sélectivement en choisissant des objets dignes d’être aimés.

80
Q

Quelles sont les quatre attitudes qu’Ellis considère comme les plus fréquentes et les plus nuisibles dans notre société contemporaine ?

A
  1. Les exigences rigides,
  2. La non-acceptation,
  3. La dramatisation et
  4. Les jugements sur la valeur personnelle.
80
Q

Quels sont les principes de base sous-tendant les thérapies cognitives qui ont été proposés depuis le début des années 1960 ?

A
  • Les pensées ont une influence sur les émotions et les comportements;
  • Les pensées peuvent être évaluées et remises en question;
  • Les changements comportementaux désirés peuvent découler d’une modification cognitive.
80
Q

Pour Ellis, la détresse de l’individu est attribuable à quoi ?

A

Pour Ellis, la détresse de l’individu est attribuable à sa perception des événements. Selon son modele ABC, un événement activateur (A) déclenche un système de pensées et de croyances sous-jacentes (B), ce qui entraine des conséquences émotinnelles et comportementales (C). Si les pensées ou les croyances sont dysfonctionnelles (non réalistes ou non adaptées), il en résulte des émotions et des comportements également dysfonctionnels.

80
Q

Avec la REBT, on cherche donc à modifier quoi ?

A

Avec la REBT, on cherche donc à modifier les pensées et les croyances dysfonctionnelles qui empêchent l’individu d’atteindre ses buts à long terme. On les met en évidence, on les distingue des pensées et des croyances fonctionnelles, puis on les conteste en démontrant leur irrationalité. À l’aide d’expériences comportementales, on développe ensuite des croyances et des comportements plus utiles.

81
Q

Qu’est-ce qu’Aaron I. Beck étudiait au début de sa carrière et selon quelle perspective ?

A

Il commença par étudier le traitement de la dépression à l’aide de la psychanalyse.

81
Q

Qu’est-ce que Beck a découvert par ses recherches sur la dépression ?

A

En voulant ensuite démontrer la théorie selon laquelle ce type de pathologie est attribuable à la colère tournée contre soi, il nota que la dépression était surtout caractérisée par des pensées négatives à propos de soi, du monde et du futur (c’est la triade de Beck). Il émit alors l’hypothèse suivante: ces pensées ne constituent pas seulement un symptôme de la dépression, mais elles contribuent aussi à son maintien, en ce sens que pensées et émotions dysfonctionnelles se renforcent réciproquement.

82
Q

Qu’est-ce que des pensées automatiques selon Beck ?

A

Il leur a donné ce nom parce que, entre autres, elles apparaissent spontanément dans le discours intérieur de la personne sans faire l’objet de critiques même si, souvent, elles ne sont ni plausibles ni raisonnables. Ces pensées sont fréquemment dysfonctionnelles à cause d’un mauvais traitement de l’information causé par des processus cognitifs biaisés nommés «erreurs logiques » (par exemple, telles que décrites dans le chapitre 7, les déductions sans preuve, comme le raisonnement émotif et la personnalisation, ou les généralisations excessives, comme la dramatisation et la pensée dichotomique).

83
Q

Comment se déroule les interventions de Beck en clinique ?

A

1) Beck enseigne d’abord à ses patients à surmonter leur dépression en reconnaissant la relation entre leurs pensées, leurs émotions et leurs comportements, en reconnaissant leurs pensées automatiques, les erreurs logiques qui les rendent dysfonctionnelles et les comportements qui en découlent, puis en remplaçant les pensées et comportements dysfonctionnels par d’autres mieux adaptés.
2) Dans un second temps, il leur montre à reconnaitre et à modifier leurs croyances dysfonctionnelles sous-jacentes, sources potentielles de rechute dépressive.

84
Q

Beck s’est intéressé ensuite à d’autres types de pathologies, lesquels ?

A

À la suite de ses recherches sur la dépression, Beck, assisté de son groupe de chercheurs et de cliniciens, s’intéresse à d’autres types de pathologies, comme les troubles anxieux, les problèmes de couple, les troubles de la personnalité et les troubles liés à une substance.

85
Q

Pourquoi dit-on que l’approche de Beck peut être considérée comme intégrative ?

A

Elle est inspirée des travaux d’autres théoriciens de l’approche cognitive, comme Ellis. Par ailleurs, elle est compatible avec les valeurs comportementales, car elle mène à une évaluation précise des problèmes, à l’établissement d’objectifs spécifiques, a l’utilisation de travaux à domicile et à la mesure des progrès réalisés. De plus, elle incorpore des aspects des méthodes humanistes (ou rogériennes), comme l’utilisation d’une relation thérapeutique égalitaire et l’emploi de reflets (la répétition de ce que le patient dit et de ce qu’il démontre par son attitude) ou de résumés (le résumé de ce que le patient dit et fait).

86
Q

Quels sont quelques grands principes de la thérapie cognitive ?

A

o Le constructivisme
o Les émotions sont causées par leurs pensées plutôt que par les événements;
o Les événements, les pensées, les émotions, les comportements et les réactions physiologiques s’influencent mutuellement;
o Pour modifier nos émotions, il faut modifier nos pensées
o La tendance à percevoir les événements de manière négative serait innée; elle serait ensuite renforcée par l’environnement;
o L’être humain est responsable en partie de sa détresse parce qu’il entretient ses pensées irréalistes;
o Pour modifier les pensées négatives, les efforts doivent être soutenus;
o Modifier les pensées irrationnelles permet de réduire les affectifs négatifs, pas de les éliminer!

87
Q

La thérapie cognitive est généralement basée sur des étapes standardisées, lesquelles ?

A

o Comprendre le lien entre les événements, le pensées, les comportements et les réactions physiologiques;
–> Par l’observation notamment ou par des mesures auto-rapportées.
o Prendre conscience de nos pensées au moment où nous avons des émotions dysfonctionnelles
o Apprendre à questionner nos pensées pour vérifier leur véracité;
o Changer nos pensées irréalistes par des pensées plus réalistes ou adaptées;

88
Q

Qu’est-ce que la tiade cognitive de Beck ?

A

En étudiant la théorie selon laquelle la dépression est de la colère dirigée vers soi, il a fait la découverte que les individus dépressifs entretiennent des croyances négatives selon trois catégories (triade cognitive).
–> Vision négative de soi, des autres et de l’avenir

89
Q

Vrai ou faux, Les travaux de Beck ont eu une influence majeure en psychothérapie.

A

Vrai, Certains parlent d’une révolution!
o La thérapie cognitive qui est née des travaux de Beck, encore largement utilisée, vise à identifier les pensées négatives chez l’individu, à les questionner et à tenter de les remplacer par des pensées plus réalistes, dans le but de réduire les émotions négatives extrêmes

90
Q

Beck est aussi à l’origine de concepts importants, lesquels ?

A

Pensées automatiques et distorsions cognitives.

91
Q

À partir des années 1960 et 1970, la thérapie comportementale auprès des enfants a évolué de manière considérable, élargissant ses applications à des domaines, lesquels ?

A

L’autisme, les comportements d’opposition, l’hyperactivité, l’agressivité, la dépression et l’anxiété (autre que les phobies), et ce, dans des milieux de vie variés.

92
Q

Qu’est-ce que la TCC de « deuxième vague » ?

A

Elle est alors devenue ce qui est convenu d’appeler maintenant thérapie cognitivo-comportementale (cognitive-behavior therapy), en mettant de plus en plus l’accent sur le rôle des variables de nature cognitive.

93
Q

Quels sont les chercheurs et les cliniciens qui ont le plus contribué à ce rapprochement entre la thérapie cognitive et la thérapie comportementale ?

A

Hodgson, Rachman, Bandura et Meichenbaum.

94
Q

Quelle théorie a été développée par Ray Hodgson et Stanley Rachman ?

A

Ils ont développé une théorie de l’approche des trois systèmes (comportementaux, cognitifs-affectifs et physiologiques).

o Par exemple, le concept de « peur » comprend : l’aspect comportemental, qui est l’évitement; l’aspect physiologique, comme les palpitations ou la tension musculaire; l’aspect subjectif, soit la perception du danger (aspect cognitif) suivie de l’anxiété (aspect affectif).
o Ces trois systèmes seraient reliés mais, parfois, désynchronisés, c’est-à-dire qu’ils n’évolueraient pas simultanément dans la même direction. Dans le cas des patients déprimés qui ne progressent pas même s’ils sont devenus plus actifs, dont il a précédemment été question, le système cognitif est désynchronisé parce qu’il ne s’améliore pas, au contraire du système comportemental. Il doit donc être la cible de l’intervention pour aider le patient à s’améliorer.

95
Q

Qu’est-ce que la théorie de Ray Hodgson et Stanley Rachman a permis ?

A

Cette théorie a permis de comprendre davantage la nécessité de tenir compte des aspects cognitifs et comportementaux pour mieux évaluer les symptômes et régler les problèmes des patients.

96
Q

Quelles sont les applications pratiques de la théorie de l’apprentissage social de Bandura ?

A

o Parmi les applications pratiques de ce modèle, on trouve l’apprentissage de l’affirmation de soi et l’entrainement aux habiletés sociales.
* Dans l’entraînement aux habiletés sociales, par exemple, le thérapeute explique au patient l’utilité de l’habileté sociale en cause et il en fait la démonstration au moyen d’un jeu de rôle. Le patient l’imite ensuite de son mieux. Le thérapeute corrige les erreurs, mais il souligne également les aspects positifs de la performance (renforcements positifs). Le patient répète ensuite ses nouvelles habiletés entre les séances.

97
Q

Qui est Donald Meichenbaum et qu’a-t-il fait ?

A

Donald Meichenbaum (1977), un psychologue canadien, a élaboré deux types de thérapie qui forment, elles aussi, un pont entre les théories cognitives et comportementales; ce sont l’entrainement aux auto-instructions et l’inoculation contre le stress.

98
Q

Donald Meichenbaum s’est inspiré de qui ?

A

o Meichenbaum s’est inspiré des travaux de deux psychologues russes, Alexandre Luria
(1961) et Lev Vigotsky (1962), qui croyaient que l’individu pouvait développer un contrôle volontaire de ses actions grâce à une approche progressive basée sur le lien existant entre le langage, les pensées et les comportements.
Dans un premier temps, l’individu dirige son comportement en suivant des instructions verbales venant d’une autre personne; il le dirige ensuite en suivant ses propres instructions formulées à voix haute; finalement, il le dirige en suivant ses propres instructions formulées mentalement. C’est la base de l’entraînement aux auto-instructions.

99
Q

Donald Meichenbaum a développé un programme pour quelle clientèle ?

A

C’est sur cette base que Meichenbaur a développé un programme pour les enfants impulsifs. Ce programme a pour but de diminuer leur impulsivité en les entrainant à répéter des instructions puis à les exécuter fidèlement.

100
Q

Quels sont les premiers livres écrits sur la TCC dans la francophonie ?

A
  • Au Québec : Robert Ladouceur, Jean-Marc Bouchard et Luc Granger (1977)  Principes et applications de la thérapie béhaviorale
  • En Belgique : Ovide Fontaine (1978) Introduction aux thérapies comportementales
  • En France : Jean Cottraux (1978)  Les thérapies comportementales
101
Q

Nommez des exemples d’unités créés au Québec dans les années 60 ayant recours à la TCC.

A

Création de l’unité de thérapie béhaviorale (nom donné avant la TCC) de l’Hôpital Douglas  une des meilleures unités au Québec.

Création du module de thérapie béhaviorale à l’Hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu  devenu L’institut universitaire en santé mentale de Montréal

102
Q

Quels sont les changements majeurs concernant la TCC qui se sont produits dans les années 80 ?

A
  • Une plus grande sensibilité aux différences individuelles, culturelles et biologiques;
  • Un plus grand intérêt pour les variables modératrices et médiatrices liées à l’efficacité des interventions.
  • Un plus grand accent sur la prévention;
  • Une plus grande importance accordée à la participation de la famille dans la planification du plan d’intervention;
  • Le développement de nouvelles stratégies pour de nouvelles populations;
  • Le développement d’approches multimodales
  • Lee souci de développer des interventions efficaces et efficientes.
103
Q

Qu’est-ce que l’approche transdiagnostique ?

A

Intervenir sur des composantes communes aux troubles et non sur le trouble en tant que tel. Ex : on cible le perfectionnisme pour avoir un impact sur plusieurs troubles (anxiété, dépression, trouble alimentaire)

o Selon cette approche, les taux élevés de comorbidité reposeraient sur les processus communs sous-jacents aux différents troubles plutôt que sur une cooccurrence de ces troubles. Plusieurs facteurs transdiagnostiques ont été soulevés, au cours des dernières années, et divers programmes d’intervention de nature cognitivo-comportementale ont émergé de l’identification de ces facteurs.

104
Q

Nommer des exemples de nouvelles technologies utilisées aujourd’hui pour pratiquer la TCC

A

Réalité virtuelle, télé-pratique, logiciel de thérapie en ligne, etc.

105
Q

Qui est Jeffrey Young ? Qu’a-t-il fait ?

A

o Jeffrey Young, un psychologue américain, fut un collaborateur de Beck avant de passer à la pratique privée, à New York.
o Après avoir traité plusieurs patients présentant des troubles de la personnalité ou des traits de personnalité pathologiques, il a constaté que la thérapie cognitivo-comportementale conventionnelle était plus ou moins efficace pour régler ce genre de problème.

106
Q

Selon Young, pourquoi la TCC conventionnelle serait inefficace pour traiter des troubles de personnalité ou traits de personnalité pathologiques ?

A

Cette inefficacité, selon lui, tient au fait que cette thérapie ne met pas suffisamment l’accent sur les schémas dysfonctionnels, dont le rôle est majeur dans l’apparition des pensées, émotions et comportements dysfonctionnels si fréquents et si marqués dans les troubles de la personnalité.

107
Q

Quelle thérapie Young a élaboré ?

A

o Young a élaboré un nouvelle thérapie, qu’il a nommée « thérapie des schémas» (schema therapy) axée avant tout sur la reconnaissance et la modification des schémas dysfonctionnels.
o Dans ce type de traitement, le thérapeute repère rapidement les principaux schémas dysfonctionnels grâce à une entrevue structurée et à des questionnaires détaillés, puis il tente de les modifier en se servant de techniques expérientielles, cognitives et comportementales.
o La thérapie dure généralement un an ou deux, mais elle est parfois plus longue.
o La thérapie des schémas est en plein essor, et son efficacité commence à être reconnue grâce à des études rigoureuses récentes.
o C’est une thérapie intégrative, car en plus d’ètre inspirée de l’approche cognitivo-comportementale, elle intègre des éléments d’autres systèmes de psychothérapie, comme la psychothérapie humaniste et la psychanalyse.
o Elle constitue un apport précieux pour l’approche cognitivo-comportementale, car elle ouvre des perspectives nouvelles pour le traitement des troubles de la personnalité tout en proposant des méthodes créatives et structurées pour aborder ces troubles en clinique.

108
Q

Qu’est-ce que le groupe Oxford ?

A

o Le groupe d’Oxford, dont le chef de file est David Clark, s’est consacré à l’étude des éléments actifs de la thérapie cognitivo-comportementale dans le traitement des troubles anxieux d’abord, puis, plus récemment, dans celui des troubles de l’humeur.
o Certains chercheurs de ce groupe ont constaté, en effet, qu’avec le temps, les protocoles de traitement utilisés en clinique s’étaient alourdis par l’ajout d’interventions de plus en plus nombreuses, ce qui les rendait compliqués et difficiles à appliquer.

109
Q

Sur quoi le Groupe Oxford s’est questionné ?

A

o Ils se sont demandés jusqu’à quel point toutes ces interventions étaient vraiment indispensables, se disant que certaines étaient certainement plus essentielles que d’autres. Pour le savoir, ils ont entrepris différentes études dont l’objectif était de trouver la façon la plus simple et la plus efficace de traiter une pathologie en conservant les facteurs de changement vraiment significatifs et en éliminant les autres.
o C’est ce qu’on appelle des «études de démantèlement» : on disloque un protocole pour jauger l’efficacité de chacune des interventions et en arriver ainsi à connaitre les éléments actifs de la thérapie.

110
Q

Quels sont les éléments les plus importants d’une thérapie mis en évidence par le groupe d’Oxford ?

A
  • L’abandon des comportements de sécurité, c’est-à-dire l’abandon de moyens utilisés par les patients pour prévenir les catastrophes appréhendées, lesquels les empêchent de remettre en question des croyances ou des comportements dysfonctionnels. Par exemple, quelqu’un qui craint de s’évanouir (catastrophe appréhendée) à cause d’une attaque de panique, s’assoit (comportement de sécurité). L’individu devient alors convaincu que s’il ne s’était pas assis, il se serait évanoui. Le rôle du thérapeute consiste alors à lui suggérer de ne pas s’asseoir (abandon du comportement de sécurité) afin qu’il puisse constater qu’on ne peut pas s’évanouir lorsqu’on a une attaque de panique, même si on ne s’assoit pas;
  • Le rôle de l’attention dans l’entretien des symptômes ou des syndromes. Par exemple, chez l’anxieux ou le dépressif, les inquiétudes et les ruminations amplifient les affects dysphoriques;
  • Le rôle des expériences comportementales dans la remise en question des croyances dysfonctionnelles. Par exemple, l’exposition aux sensations physiques dans le traitement de la panique permet au patient de se rendre compte que ses palpitations ne sont pas nécessairement annonciatrices d’une crise cardiaque;
  • Le rôle des métacognitions, c’est-à-dire les cognitions à propos des cognitions. Par exemple, « si je m’inquiète trop, je deviendrai fou ».
111
Q

Qu’est-ce qu’une approche éclectiques et intégrative ? Donner des exemples

A

o Certains thérapeutes développent des approches éclectiques et intégratives regroupant les meilleurs éléments de plusieurs types de thérapies afin d’aider les patients aux prises avec des problématiques complexes.
o On combine, par exemple, les thérapies cognitives et psychanalytigues dans les approches suivantes : la thérapie interpersonnelle de Safran et Segal (1990), la thérapie cognitive-analytique de Ryle (Ryle & Ker‹, 2003) et le système de psychothérapie basée sur l’analyse cognitivo-comportementale de McCullough (2000).

112
Q

Qu’est-ce que l’approche constructiviste ?

A

Ce n’est pas tant la transformation des pensées « irrationnelles» en pensées «rationnelles» qui est importante en psychothérapie, mais bien la remise en question de la conviction que nos pensées reflètent toujours la réalité, parce que nous ne sommes pas nos pensées et que les pensées ne sont pas toujours des faits. Ils cherchent, ainsi, à atteindre une méta-perspective, c’est-à-dire à réfléchir sur la nature et le rôle des pensées. Conséquemment, ils développent d’autres types de thérapie qui tendent à faciliter l’adoption de cette position « méta».

Repose sur le postulat que les êtres humains utilisent des constructions ou des « construits » cognitifs pour mieux comprendre leur vécu et déterminer leurs choix. ces constructions ne peuvent être considérées comme réelles ou vraies, car elles découlent de perceptions subjectives et changeantes basées sur des expériences passées. Chaque être humain possède donc sa propre réalité (ou sa propre vérité) qui est toujours plus ou moins différente de celle d’une autre personne, car elle est fondée sur des influences et des perceptions diverses et même, parfois, opposées.
o On en vient donc à considérer qu’une construction est valable non pas tant parce qu’elle est vraie, mais plutôt parce qu’elle est adaptée, c’est-à-dire profitable à la personne et à son entourage.

113
Q

Donner des exemples de thérapies basées sur la méditation et l’acceptation.

A

La thérapie cognitive basée sur la méditation,

La thérapie dialectique comportementale,

La thérapie métacognitive et

La thérapie basée sur l’acceptation et l’engagement.

114
Q

Que vise les thérapies basées sur la méditation et l’acceptation ?

A

o Avec ces approches, on vise l’observation des pensées sans chercher à les modifier, même si elles sont biaisées et dysfonctionnelles.
o L’individu est amené à constater que s’il évite de plonger dans le tourbillon de ses pensées (c’est-à-dire s’il évite de ruminer ou de s’inquiéter), elle finiront par se transformer, et que son attitude à leur égard se modifiera également à la suite, par exemple, d’un phénomène de distanciation. Il lui deviendra alors plus facile d’agir de façon habile, selon ses valeurs. Ces approches intégratives et plus parcimonieuses sont utilisées, entre autres, dans le traitement de la dépression récurrente (Teasdale et al., 2000) et de la psychose (Bach, 2002).

115
Q

Nommer différentes associations liées à la TCC aujourd’hui.

A

o Institut de formation en thérapie comportementale et cognitive (IFTCC)
o Association canadienne des thérapies cognitives et comportementales
o Association française de thérapie comportementale et cognitive,
o Association francophone de formation et de recherche en thérapie comportementale et cognitive,
o Association for Behavioral and Cognitive Therapies
o European Association for Behavioural and Cognitive Therapies World Confederation of Cognitive and Behavioural Therapies

116
Q

Nommer des périodiques concernant la TCC.

A

o Science et comportement
o Revue Francophone de Clinique Comportementale et Cognitive
o Journal de Thérapie Comportementale et Cognitive
o Behaviour Research and Therapy Behavior Modification

117
Q

Plusieurs concepts de la théorie systémique sont particulièrement pertinents en lien avec la TCC, lesquels ?

A

1) L’idée que les problèmes de l’enfant et de sa famille représentent des constellations de systèmes et de sous-systèmes de réponses interreliées;
2) L’importance d’évaluer la situation de l’enfant et de toute sa famille lorsqu’on évalue un comportement problématique;
3) L’idée que la même cause peut entraîner des effets différents (concept de multifinalité) et que des causes différentes peuvent mener au même effet (concept d’équifinalité);
4) La reconnaissance qu’une intervention peut entraîner des réajustements dans les relations au sein des systèmes familiaux;
5) La notion selon laquelle les systèmes familiaux possèdent des propriétés dynamiques qui sont en constante évolution dans le temps.

118
Q

Qu’est-ce que la 3e vague de la TCC ?

A

o La TCC a aussi beaucoup évolué avec l’arrivée d’une « troisième vague », qui met davantage l’accent sur les émotions. En fait, dans ces approches, on vise à prendre conscience du rapport que l’individu entretient avec ses émotions, ses pensées et ses sensations physiques plutôt que d’apprendre à modifier la forme et la fréquence de ces dernières.
o Ainsi, ces approches accordent davantage d’importance au contexte et à la fonction des événements psychologiques qu’à leur contenu.

–> Les principales approches de la troisième vague sont la thérapie basée sur la pleine conscience, la thérapie d’acceptation et d’engagement, et la thérapie comportementale dialectique.

119
Q

Que permet la cyberpsychologie ?

A

o La cyberpsychologie représente une solution de rechange intéressante aux interventions traditionnelles dans un contexte où l’accès aux services psychologiques est complexe.
o Elle permet également de répondre à certaines limites de la TCC traditionnelle, en offrant davantage de flexibilité au thérapeute et au client (p. ex. lors de l’exposition à une phobie des avions). Par exemple, lors d’une intervention par vidéoconférence, le thérapeute a accès au milieu de vie dans lequel le client évolue et peut être témoin d’interactions entre ce dernier et les membres de sa famille. Dans le cas de la réalité virtuelle, celle-ci peut bonifier certaines stratégies d’intervention traditionnelles en TCC (p. ex. l’exposition) en permettant un accès à des réalités difficiles à reproduire.

120
Q

Donner des exemples de facteurs trasndiagnostiques ?

A

Perfectionnisme, rumination, les comportements d’évitement et l’intolérance à l’incertitude

121
Q

Quels sont les enjeux cliniques au fait que les enfants ne consultent pas d’eux-mêmes ?

A
  • La motivation à changer, étant donné que les enfants perçoivent plus difficilement que les adultes les bénéfices à long terme associés à un changement
  • Un autre problème engendré par le fait que la demande de consultation origine le plus souvent des parents a trait à la pertinence ou non d’intervenir.
122
Q

Résumer les résultats des études de démantèlement sur le TOC.

A

Dans le traitement du trouble obsessif-compulsif, l’exposition avec prévention de la réponse semble plus efficace que l’exposition seule (Foa, 1996), et l’efficacité du traitement n’est pas améliorée avec l’ajout de techniques cognitives

123
Q

Résumer les résultats des études de démantèlement sur la phobie sociale.

A

Dans le cas de la phobie sociale, le traitement semble plus efficace si on cible les comportements de sécurité et l’attention centrée sur soi.

124
Q

Résumer les résultats des études de démantèlement sur TSPT.

A

Dans le traitement de l’état de stress post-traumatique, l’exposition prolongée in vivo est plus efficace si elle est combinée à l’exposition en imagination au scénario traumatique; une telle combinaison permet d’améliorer le taux de rémission et de diminuer la possibilité de rechute chez les gens prenant des antidépresseurs.

125
Q

Résumer les résultats des études de démantèlement sur le trouble panique.

A

Dans le cas du trouble panique, un traitement bref centré sur la restructuration cognitive des pensées associées aux sensations physiques provoquées par l’attaque de panique est aussi efficace qu’une approche à laquelle on ajoute l’apprentissage de la respiration diaphragmatique.

126
Q

Résumer les résultats des études de démantèlement sur le TAG.

A

Dans le cas du trouble d’anxiété généralisée, on développe des traitements brefs centrés sur les métacognitions (Wells, 2006) et sur la tolérance à L’incertitude

127
Q

Résumer les résultats des études de démantèlement sur la phobie spécifique.

A

Dans le cas de la phobie spécifique, l’exposition à des stimuli variés est plus efficace que l’exposition à un seul stimulus

128
Q

Résumer les résultats des études de démantèlement sur la dépression récurrente.

A

Dans le cas de la dépression récurrente, le traitement centré sur les ruminations semble diminuer le risque de rechute de moitié si l’individu a déjà souffert de trois épisodes antérieurs

129
Q

Résumer les résultats des études de démantèlement sur l’ajout de la restructuration cognitive.

A

Certaines études montrent que l’ajout de la restructuration cognitive semble augmenter l’efficacité du traitement de certaines pathologies, comme la phobie sociale (Barlow, 2002), le trouble d’anxiété généralisée (Butler et al, 1991), la phobie spécifique du dentiste (Antony, 2001) et la boulimie (Wilson, 2002).