Cours 4 - Les relations interpersonnelles Partie 1 Flashcards
Quoi la différence entre relation formelle VS personnelle
Formelle : on ne connaît pas vraiment (ex. prof). Relation ponctuelle ou régulière. Transactionnelle ou utilitaire
Personnelle : affinité sexuelle ou affective (attachement émotionnel, autorévélation, implication, intimité, signification dans la relation)
Quelles sont les 3 types de relations sociales
Formelle, personnelle, parent-enfant
Quels sont les 3 dimensions des relations interpersonnelles?
Projective, historique, potentielle
C’est quoi, la dimension projective?
Projection : ce que je projette sur l’autre (inconscient) et ce qu’elle projette d’elle-même.
Qu’est-ce que la dimension historique?
Accumulation des éléments vécus
Qu’est-ce que la dimension potentielle?
Se base sur les projections que tu vas faire de l’autre et l’historique de la relations.
Quelles dimensions déterminent si on se retrouve dans une relation formelle (succession d’interactions ponctuelles, non régulière, pas de lien, pauvreté au niveau de l’historique et du potentiel) ou personnelle.?
Historique et potentielle
Qu’est-ce qui forme la probabilité de relations personnelles plutôt que formelle?
Beaucoup de dimension historique et plus de dimension projective : plus de dimension potentielle = probabilité de relations personnelles plutôt que formelle
Quelles sont les 3 caractéristiques des relations interpersonnelles?
Durée de l’interaction, participation des 2 partenaires, conduite sociale
Selon les 3 caractéristiques des relations interpersonnelles, qu’est-ce qui fait en sorte qu’on a plus de chance d’être dans une relation personnelle plutôt que formelle?
Durée de l’interaction : Si durée plus grande, plus de chance d’être dans relation personnelle
Participation des 2 partenaires : Plus c’est égalitaire, plus on est dans les relations personnelles.
Conduite sociale : Si on se soucie de l’effet de nos comportements sur l’autre, on est plus dans du personnel.
Les interactions de l’individu avec son partenaire sont … (9 éléments)
Sélectives
Teintées par des attentes
Associées à une valeur
Associées aux sentiments et émotions de chacun
Associées aux expériences antérieures accumulées (répertoire interactionnel)
Influencées par des normes
Actives
Dynamiques
Régulières (sélectif, général)
Vrai ou faux? Les interactions de l’individu avec son partenaire implique une temporalité
Vrai
Les interactions de l’individu avec son partenaire sont régulières, et il y a deux volets : sélectif, général.
Quelles est la différence?
Sélectif : mes comportements sont réguliers avec la personne, mais c’est sélectif : j’agis comme ça quand je suis avec cette personne en particulier.
Aspect général : de manière générale, c’est la manière dont j’agis dans tous mes types de relation (famille, amis proches, connaissances, relations thérapeutique, amoureux). Il y a une régularité dans nos interactions de relation en relation. On a un «fond » qui nous caractérise et qui ressort dans nos relations.
Les relations interpersonnelles doivent suivre un cadre social. Il y a 3 éléments qui guident les relations, lesquelles?
Règles spécifiques à chaque type de relation
Règles de conduite en société
Systèmes sociaux impliquant des normes et des règles
Les relations interpersonnelles doivent suivre un cadre social. Il y a 3 éléments qui guident les relations, dont : Systèmes sociaux impliquant des normes et des règles. Ils sont tributaires de quoi? (3 éléments)
- Tributaires d’un répertoire de comportements propres à la relation
- Tributaires de rôles spécifiques aux protagonistes
En relation, les gens ont des rôles. - Tributaires de lieux et environnements spécifiques
Quelles sont les règles régissant la relation (4)?
- Règle de satisfaction-récompense
- Régulation de l’intimité
- Coordination et évitement des difficultés
- Comportements envers des tierces personnes
Étude (Argyle et Hendersin, 1984)
- Participant.es: 180 sujets en Grande-Bretagne; Italie; Hong-Kong; Japon
- Méthodologie: une liste de 33 règles de conduite prescrites vs proscrites en relation
- Résultats: 4 règles semblent s’appliquer à tous les types de relation
Lesquelles?
- Le respect de la privacité d’autrui (régulation de l’intimité)
- La prescription de regarder l’autre dans les yeux au cours de la conversation (régulation de l’intimité)
- Ne pas divulguer les confidences dont on a fait l’objet (comportements envers des tierces personnes)
- Ne pas critiquer son partenaire ou ami.e devant autrui (coordination et évitement des difficultés)
Apprendre à être en relation, ça se fait en 2 temps. Comment?
attachement, et socialisation à l’entrée scolaire.
La socialisation se crée de 3 manières. Lesquelles?
- Formation de l’identité par la différenciation avec autrui de son âge
- Apprentissage de la reconnaissance (Être capable de se décentrer de soi-même et de reconnaître l’autre, s’intéresser à l’autre, lui donner une place dans la relation)
- Modélisation des comportements parentaux
Quels sont les épisodes considérés comme les plus positifs dans la vie ? (3)
- L’amitié, la vie sociale et le fait d’être amoureux
Relations sociales satisfaisantes sont associées à quoi, et l’isolement et la solitude sont associés à quoi?
Relations sociales satisfaisantes : * Associée à une meilleure santé mentale, physique et un sentiment de bonheur
Isolement et solitude : Associée à la dépression, faible estime de soi
Selon la théorie de l’attribution, quelles sont les réactions à la solitudes (comment la personne voie sa solitude en fonction de sa perception de la cause de celle-ci)? Nomme les 4 possibilités
- Internes-stables: (p.ex., attribution à leur personnalité, leurs caractéristiques)
- Internes-instables: (p.ex., attribution au manque d’effort)
- Instables-externes: (p.ex., parce que je viens de déménager)
- Stables-externes: (p.ex., les autres m’excluent intentionnellement)
3 approches tentent d’expliquer le désir d’affiliation. Comment les théories de l’apprentissage l’explique ?
Deux éléments qui constituent un renforcement positif (renforcement de de deux expériences) :
- gratification associée au fait d’être en compagnie de l’autre, et
- besoin d’approbation (nécessaire à la formation de l’identité).
C’est seulement en relation interpersonnelle qu’on va être capable d’avoir de l’approbation de l’autre. Le besoin d’approbation est primordial dans la formation de l’identité.
3 approches tentent d’expliquer le désir d’affiliation. Comment les théories de la comparaison sociale l’explique ?
Pour créer son identité, il faut se comparer (pour créer son image de soi corporelle/physique, on se compare à des standards de beauté).
Il y a aussi un besoin de s’ajuster aux sujets similaires à nous (p.ex. : étude qui mesure l’estime de soi.
La théorie de la comparaison sociale dit que nous avons besoin de s’ajuster au sujet similaire à nous. Une étude le prouve, étude qui mesure l’estime de soi. Explique moi?
Un groupe de participant est dans une salle d’attente avec quelqu’un de bien habillé, l’autre avec quelqu’un de mal habillé. Si mal habillé : augmentation de la confiance en soi par le participant, et inversement si bien habillé : diminution de la confiance en soi par le participant.
3 approches tentent d’expliquer le désir d’affiliation. Comment les théories des échanges sociaux l’explique ?
La théorie nous dit qu’on a besoin de l’autre pour atteindre nos buts dans la vie (tant pour jouer au tennis que pour avoir un enfant).
On a aussi besoin de l’autre pour la gestion du stress et des émotions désagréables.
Quelles sont les 3 approches qui tentent d’expliquer le désir d’affiliation ?
Les théories de l’apprentissage social
La théorie de la comparaison sociale
Les théories des échanges sociaux
Étude (Schachter, 1959)
2 groupes de femmes :
- Chocs douloureux
- Chocs à peine perceptibles
Est-ce que les femmes préfèrent être seules ou en compagnie d’autres femmes qui se trouvent dans la même situation qu’elles?
- Groupe 1:
20 sur 32 femmes préfèrent attendre en compagnie d’autrui - Groupe 2:
10 sur 32 femmes préfèrent attendre en compagnie d’autrui
Étude (Schachter, 1959)
2 groupes de femmes :
Groupe 1: choc douloureux
- Choix 1 : attendre en compagnie de sujets qui attendent un rendez-vous avec un professeur
- Choix 2 : attendre seules
Groupe 2: choc à peine perceptible
- Choix 1 : attendre avec d’autres sujets qui recevront des chocs douloureux
- Choix 2 : attendre seules
Résultats?
- Groupe 1: les femmes choisissent d’attendre seules
- Groupe 2: les femmes choisissent d’attendre avec des compagnons d’infortune
Étude (Schachter, 1959) : les gens ont besoin de l’autre pour se tempérer (similitude de l’expérience) et pour se comparer (comment je dois me sentir?)
Mais, attention au nuance, parfois on voit un effet négatif dans le désir de se comparer. Pourquoi?
. Certaines personnes sont tellement anxieuses que de vivre ça avec une autre personne anxieuse, ça peut augmenter l’anxiété, On cherche à se comparer, mais les deux cherchent à se tempérer donc effet négatif
Étude (Schachter, 1959) : on sait que la similitude d’expérience est importante, mais qu’est-ce qui est important aussi?
- La similitude d’expérience est importante, mais pour l’individu, la similitude entre les personnes aussi (on se compare à des personne similaires à nous)