Cours 2 - La psychologie du contrôle partie 1 Flashcards

1
Q

La notion de contrôle (Ellen A. Skinner, 1995)

Ça inclut une croyance et 2 convictions. Nomme les.

A
  • Croyances concernant l’efficacité de soi dans la réalisation d’effets souhaités et dans la prévention de résultats indésirables
  • Convictions concernant la capacité et l’efficacité de soi
  • Conviction que l’environnement est structuré et réactif
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2
Q

Le locus de contrôle (Rotter, 1966)

3 éléments constituent la théorie :

A

Le renforcement
La situation psychologie
L’exception

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3
Q

Le locus de contrôle (Rotter, 1966)
3 éléments constituent la théorie. Qui suis-je?
Tout ce qui augmente l’apparition d’un comportement

A

Renforcement

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4
Q

Le locus de contrôle (Rotter, 1966)
3 éléments constituent la théorie. Qui suis-je?
Croyance que le renforcement va se produire dans un moment X

A

L’exception

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5
Q

Le locus de contrôle (Rotter, 1966)
3 éléments constituent la théorie. Qui suis-je?

La situation + croyance par rapport à ma capacité de contrôle et par rapport à l’environnement, à savoir s’il sera structuré et réactif

A

La situation psychologie

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6
Q

L’exception va dépendre de 2 choses. Lesquelles?

A

la nature de la situation et de mes caractéristiques personnelles

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7
Q

Le locus de contrôle (Rotter, 1966) inclut 2 types de personnes. Lesquelles?

A

Certains individus ne voient aucun lien entre leur comportement et le renforcement (facteurs incontrôlables- hasard, chance, les autres)

Certains individus établissent un lien entre leur comportement et le renforcement

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8
Q

Le locus de contrôle (Rotter, 1966) : Certains individus ne voient aucun lien entre leur comportement et le renforcement (facteurs incontrôlables- hasard, chance, les autres).

Nomme 2 caractéristiques de ce groupe

A
  • Les renforcements n’ont aucune influence sur les exceptions
  • Croyance en un contrôle externe du renforcement (LOC externe)
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9
Q

Le locus de contrôle (Rotter, 1966) : Certains individus établissent un lien entre leur comportement et le renforcement

Nomme 2 caractéristiques de ce groupe

A
  • Les renforcements ont une influence sur les exceptions
  • Croyance en un contrôle interne du renforcement (LOC interne)
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10
Q

Locus du contrôle multidimensionnel (Levenson 1972-1974) –> Il développe une échelle multidimensionnelle à trois facteurs. Quels sont ces 3 facteurs?

A

Internalité

Externalité associée au pouvoir d’autrui

Externalité associée au hasard

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11
Q

Selon l’étude: Koehler, M., Koenigsmann, M., & Frommer, J. (2009).

La conception de la maladie était soit interne, externe associé au pouvoir d’autrui ou externe associé au hasard de la maladie.

D’abord, on réalise que les croyances en matière de santé comprennent des attributions causales et de contrôle. Quel est l’autre résultat de cette étude?

A
  • Un mélange entre les attributions internes et externes semble être le plus adaptatif
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12
Q

Selon l’étude: Koehler, M., Koenigsmann, M., & Frommer, J. (2009).

  • Un mélange entre les attributions internes et externes semble être le plus adaptatif. Pourquoi?
A

L’attribution interne ou externe dépend aussi du moment dans la maladie. P.ex. : quand ça va mieux, être interne peut être positive : je m’aide, je viens à mes rendez-vous. Quand c’est négatif et qu’on est dans une passe difficile de la maladie, l’attribution externe est préférable.

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13
Q

Les attributions causales

3 dimensions
Lesquelles?

A

Locus, stabilité, contrôlabilité

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14
Q

Les attributions causales ont 3 dimensions : Locus, stabilité, contrôlabilité. Qu’est-ce que le locus?

A

Différenciation entre les causes internes (habileté, effort, trait de personnalité) et les causes externes (caractéristiques de la tâche, hasard)

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15
Q

Les attributions causales ont 3 dimensions : Locus, stabilité, contrôlabilité. Qu’est-ce que la stabilité?

A

Variations qui sont susceptibles de se produire en fonction du temps ou de la situation (ex: capacités et efforts)

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16
Q

Les attributions causales ont 3 dimensions : Locus, stabilité, contrôlabilité. Qu’est-ce que la contrôlabilité?

A

Impression de contrôle sur différentes causes identifiées comme étant à l’origine des évènements

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17
Q

Vrai ou faux ? Une situation peut être contrôlable et externe

A

Faux

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18
Q

L’impuissance apprise (Seligman, 1975)
Concept important dans la notion de (a)

A

Contrôle

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19
Q

Expérience de détresse et d’apathie chez des animaux soumis à des chocs électriques incontrôlables. Qui suis-je?

A

L’impuissance apprise (Seligman, 1975)

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20
Q

De l’impuissance apprise au style attributionnel (Peterson & Seligman, 1984) –> 2 styles attributionnels. Lesquels?

A

Le style attributionnel pessimiste
Le style attributionnel optimiste

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21
Q

Le style pessimiste attribue comment :

  1. Échec
  2. Réussite
A
  1. Échec : interne, stable, global
  2. Réussite : externe, instable, spécifique
22
Q

Le style optimiste attribue comment :

  1. Échec
  2. Réussite
A
  1. Échec : externe, instable, spécifique
  2. Réussite : interne, stable, global
23
Q

Le contrôle perçu (Skinner, 1995), est-ce qu’il est stable?

A

Non. C’est un ensemble flexible et non une caractéristique stable de la personnalité

24
Q

Le contrôle perçu résulte de l’interaction entre quoi et quoi?

A
  • Interaction entre l’individu (LOC contrôle) et son environnement (aspect transactionnisme)
25
Q

Le contrôle perçu est un processus (a), (b) et (c)

A

Processus évaluatif, spécifique, transitoire

26
Q

Quelles sont les 4 dimensions du contrôle perçu?

A
  • Le contrôle personnel
  • Le contrôle par des autres favorables
  • Le contrôle par des autres défavorables
  • Le contrôle exercé par des facteurs extérieurs incontrôlables
27
Q

Le désir de contrôle, c’est quoi?

A

Le degré de motivation à contrôler l’environnement

28
Q

Le désir de contrôle, c’est une variable (a) et (b)

A

Variable dispositionnelle, stable chez l’individu

29
Q

Le désir de contrôle est il global?

A
  • Le désir de contrôle peut être spécifique (santé, travail)
30
Q

Corrélation étroite avec le LOC contrôle et les attributions causales. Qu’est-ce que l’on observe chez ceux ayant :

a) un fort désir de contrôle
b) un faible désir de contrôle?

A

Un fort désir de contrôle est étroitement lié à un locus interne

Un faible désir de contrôle est étroitement lié à un locus externe

31
Q

Qui suis-je? Un jugement sur l’aptitude de l’individu à s’organiser et exécuter des performances

A

Le sentiment d’efficacité personnelle

32
Q

Quels sont les 4 déterminants de l’auto-efficacité?

A
  1. Éveil émotionnel
  2. Performances personnelles accomplies antérieurement
  3. Expériences vicariantes
  4. Persuasion verbale et sociale
33
Q

Le contrôle perçu : quels sont les 3 moyens de contrôle?

A
  1. Le contrôle comportemental
  2. Le contrôle cognitif
  3. Le contrôle décisionnel
34
Q

Qui suis-je?
Croyance en un contrôle effectif dans une situation qui n’en comporte aucun

A

Illusion de contrôle

35
Q

Quel moyen de contrôle je suis?
Action directe sur l’environnement pour influencer le comportement

A
  1. Le contrôle comportemental
36
Q

Quel moyen de contrôle je suis?
Donner des informations pour rassurer

A

Contrôle cognitif

37
Q

Quel moyen de contrôle je suis?
L’opportunité de choisir, à travers plusieurs options

A

Contrôle décisionnel

38
Q

L’illusion de contrôle équivaut à quoi?

A

Un fort désir de contrôle

39
Q

L’illusion de contrôle, c’est l’association entre (a) et (b)

A

Habileté et chance

40
Q

Dévaluation d’une victime innocente (Lerner et Simmons, 1966)
On demandait à des personnes d’évaluer une autre personne. P.ex. : elle est gentille et attentionnée.

Par la suite, la personne allait en cours et elle était déclaré coupable. On dit toutefois aux évaluateurs que la personne n’est pas réellement coupable
Les gens vont évaluer négativement la personne, sachant qu’elle n’est pas coupable, car ils ne conçoivent pas l’évaluer positivement suite à la cours.

Qu’est-ce que ça illustre?

A

Illusion de justice

41
Q

Joueurs de dés (Henslin, 1967)

Les joueurs se comportent comme s’ils avaient un contrôle sur la situation. P.ex. : les gens ont un désir d’avoir un plus grand chiffre sur le dé, donc ils brassent le dé plus fort, comme si ça aura un impact.

Qu’est-ce que ça illustre?

A

L’illusion de contrôle

42
Q

L’achat de billets de Loto augmente le sentiment de contrôle (Langer, 1975)

2 groupes : 1 a reçu des billets de loto au hasard, le 2e avait le choix entre plusieurs billets. Le groupe 2 avait le sentiment d’avoir un plus grand contrôle sur la situation, car ils avaient le choix : ils pensaient que leur billet avait plus de valeur, de valence et de chance.

Qu’est-ce que ça illustre?

A

L’illusion de contrôle

43
Q

La roue de fortune chez les enfants (Weisz, 1980)

Les enfants qui gagnaient avait l’impression d’avoir plus de contrôle

Qu’est-ce que ça illustre?

A

Illusion de contrôle

44
Q

Qui suis-je?

Besoin de croire que le monde dans lequel on vit est juste, les gens obtiennent ce qu’ils méritent

A

Illusion de justice

45
Q

Rationaliser le fait de manger un ver de terre (Comer et Laird, 1975)

2 groupes : 1 qui mange des verres de terres, l’autre non. Ils sont, tous les deux, conscient des 2 conditions expérimentales. Dans le groupe de verre de terre, les gens se divise en 3 catégories :

  1. Dissonance cognitive : je ne vais pas mourir à cause de ça
  2. Image de soi à la baisse : Je mérite juste ça
  3. Image de soi à la hausse : Je suis fait tough

On leur proposait par la suite de choisir entre manger le verre de terre ou recevoir un choc électrique

Le groupe qui diminuait leur image de soi selon la condition expérimentale ont choisi de façon significative le choc électrique.

Qu’est-ce que ça illustre

A

Illusion de justice p/r à soi même

46
Q

Rationaliser le fait de manger un ver de terre (Comer et Laird, 1975)

2 groupes : 1 qui mange des verres de terres, l’autre non. Ils sont, tous les deux, conscient des 2 conditions expérimentales. Dans le groupe de verre de terre, les gens se divise en 3 catégories :

  1. Dissonance cognitive : je ne vais pas mourir à cause de ça
  2. Image de soi à la baisse : Je mérite juste ça
  3. Image de soi à la hausse : Je suis fait tough

On leur proposait par la suite de choisir entre manger le verre de terre ou recevoir un choc électrique

Qu’est-ce que l’on observe?

A

Le groupe qui diminuait leur image de soi selon la condition expérimentale ont choisi de façon significative le choc électrique.

47
Q

Dévaluation d’une victime innocente (Lerner et Simmons, 1966)

On demandait à des personnes d’évaluer une autre personne. P.ex. : elle est gentille et attentionnée.

Par la suite, la personne allait en cours et elle était déclaré coupable. On dit toutefois aux évaluateurs que la personne n’est pas réellement coupable

Qu’est-ce que l’on observe?

A

Les gens vont évaluer négativement la personne, sachant qu’elle n’est pas coupable, car ils ne conçoivent pas l’évaluer positivement suite à la cours.

48
Q

L’illusion de contrôle, c’est un moyen efficace de faire quoi, et d’éviter quoi?

A
  1. Un moyen efficace de faire comme si tous les évènements étaient contrôlables
  2. Un moyen d’éviter les conséquences négatives accompagnant le sentiment de ne pas exercer de contrôle
49
Q

L’achat de billets de Loto augmente le sentiment de contrôle (Langer, 1975)
2 groupes : 1 a reçu des billets de loto au hasard, le 2e avait le choix entre plusieurs billets.

Qu’est-ce que l’on observe?

A

Le groupe 2 avait le sentiment d’avoir un plus grand contrôle sur la situation, car ils avaient le choix : ils pensaient que leur billet avait plus de valeur, de valence et de chance.

50
Q

Joueurs de dés (Henslin, 1967)

Qu’est-ce que l’on observe?

A

Les joueurs se comportent comme s’ils avaient un contrôle sur la situation. P.ex. : les gens ont un désir d’avoir un plus grand chiffre sur le dé, donc ils brassent le dé plus fort, comme si ça aura un impact.