Cours 4 - Focalisation / Questions exploratoires / Silences Flashcards
Qu’est-ce qu’une focalisation?
« Intervention qui invite l’aidé à explorer avec plus de précision un aspect de son vécu ou de son problème »
Si on compare le récit que nous fait l’aidé à un chemin sur lequel on avance ensemble…la focalisation peut être illustrée comment?
comme une invitation de l’aidant à arrêter un moment, pour creuser à cet endroit précis.
« Déplier » le vécu est aussi une belle image
Quelles sont les 4 formes de focalisation?
La focalisation non verbale
La question ouverte
La focalisation par répétition
La focalisation à l’aide d’un adverbe ou d’une conjonction
Quelles sont les 3 choses importantes dans la focalisation non verbale?
Se pencher vers l’autre pour exprimer l’attention que nous lui portons
Contact visuel
Prosodie
Pour la focalisation non verbale, on doit parfois se pencher vers l’autre pour exprimer l’attention que nous lui portons. Quand est-ce que c’est pertinent de le faire?
Lorsque l’aidé exprime un vécu sur lequel on veut ralentir (expérience, affect, comportement)
Pour la focalisation non verbale, on maintenir le contact visuel. Parfois, le simple fait de plisser légèrement les yeux en hochant la tête peut être pertinent. Pourquoi?
Ça permet de communiquer notre intérêt, comme une invitation à poursuivre
Pour la focalisation non verbale, on doit vérifier notre prosodie. On priorise quoi?
Ton doux, calme, voix plutôt basse de manière générale
La question ouverte est une 1uestion à laquelle on ne peut pas répondre seulement par oui ou par non. C’est une question qui invite l’aidé à faire quoi?
à explorer avec plus de précision un aspect de son vécu
Qui suis-je? Principale forme de focalisation
Question ouverte
Rappel : l’aidant doit nourrir une éthique de ….
curiosité
La focalisation par répétition, c’est quoi?
répéter simplement le mot qui nous apparait le plus important dans ce qui vient d’être dit par l’aidé.
La focalisation à l’aide d’un adverbe ou d’une conjonction. Nomme des exemples de mots utiliés
Depuis quand ? », « Mais… », « Souvent ? », « De plus en plus ? », « Jamais ? », « Dans quel sens ? », « Trop ? », « Donc… », « Bref… », etc.
On doit faire attention à quoi lors de la focalisation, et ce particulièrement avec la focalisation à l’aide d’un adverbe ou d’une conjonction?
À notre ton de voix et notre langage non verbal
Idéalement : ton chaleureux, visage détendu, ou encore léger
mimétisme de l’émotion exprimée
La focalisation est utile pour soutenir le récit de l’aidé. On cherche à faire quoi?
On creuse avec plus de précision un aspect de son vécu ou de son problème
Les questions exploratoires sont similaires à la focalisation, en ce sens où on soutien le récit de l’aidé, mais moins pour creuser l’expérience comme pour la focalisation. C’est plus pour faire quoi?
nous assurer d’avoir bien tous les éléments de l’expérience vécue.
La focalisation et les questions exploratoires sont utiles pour …
soutenir le récit de l’aidé
Les questions exploratoires sont utiles pour nous assurer d’avoir bien tous les éléments de l’expérience vécue.
Elles nous permettent de nous assurer que l’aidé ait pu faire quoi?
Que l’aidé ait pu « déplier » complètement son vécu, exprimer le plus clairement possible son point de vue, ses décisions ou ses intentions
par rapport à une situation abordée.
Par les questions exploratoires, on tente de circonscrire une séquence dans laquelle il y a un début, un milieu et une fin. Pourquoi?
On essaie de faire une boucle et d’aller chercher le plus de détails de la séquence. De manière à ce que l’on puisse s’en faire un film. On regarde tous les deux ce film, on s’y intéresse, s’en émerveille ensemble
Quels sont les marqueurs importants dans l’utilisation des questions exploratoires?
Où ? Quand ? Quoi ? Comment ? Combien ?
Où ? Quand ? Quoi ? Comment ? Combien ? … Sont les marqueurs importants des questions exploratoires.
Elles aident à l’élaboration de quoi?
Aider à l’élaboration des intentions, ou des décisions des clients
Qu’est-ce que le silence productif?
« Outil majeur de la relation d’aide. Type de silence qui survient lorsque l’aidant s’abstient d’intervenir afin de permettre à son aidé de cheminer à son rythme dans l’exploration de son vécu »
Quelles sont les questions à se poser en lien avec les silences :
- À la suite de ce que l’aidé vient d’exprimer, dois-je intervenir verbalement ou puis-je me contenter de maintenir le contact visuel ?
- Est-ce que l’intervention que je prépare (focalisation, reflet, etc.) est nécessaire, ouest-ce que l’aidé pourrait poursuivre son exploration par lui- même ?
- Est-ce que j’ai fait beaucoup d’intervention dans les dernières minutes, ou au contraire serait-il temps que j’en fasse une ?
Les silences, ce ne sont pas des temps morts. Plutôt…
ils travaillent pour nous, et pour l’aidé
Dans une rencontre typique, quelle technique est la plus utilisée
Les silences. Ils devraient être plus fréquents que les interventions
Règle générale, on parle d’une règle de (a) silences pour (b) intervention
4 silences pour 1 intervention
Quels sont les avantages de l’utilisation du silence pour tous?
Permet à l’échange de « respirer »
Donne une grande place à l’aidé pour s’exprimer
Augmente l’impact des interventions (phénomène de rareté)
Donne à l’aidant un espace
Outre les avantages pour tous de l’utilisation des silences, cette technique permet aussi à l’aidant 3 choses. Lesquelles?
Nous permet d’observer les comportements du client, langage non verbal
Nous permet de tourner notre attention vers nous, nos sensations/émotions
Nous permet de réfléchir au problème formulé par le client
4 silences pour 1 intervention : cette règle n’est pas absolue.
Certaines situations nous amènent à intervenir plus fréquemment.
Nomme en 5
Lorsque l’aidé est anxieux et se montre très inconfortable lors des silences
Avec un aidé qui hésite à se confier, avec qui l’alliance n’est pas encore établie
Avec un aidé désactivé physiologiquement, inhibé, coupé, fait preuve de mutisme
Avec un aidé en panne d’exploration, incertain de ce qu’il éprouve
Lorsque l’aidé s’attend à une réaction de notre part suite à une révélation
On doit toujours porter attention au degré d’activation de l’aidé. Le choix des techniques que l’on utilise a avantage à être réfléchi à partir de cet élément
Quel est le but?
But : maintenir ou ramener l’aidé dans sa fenêtre
Si l’aidé est hyperactivé, qu’est-ce que l’aidant doit faire?
ralentir le rythme, adoucir la voix, aider la personne à s’arrêter, à mettre des mots, à réfléchir sur ce qui l’a activé. On veut diminuer l’émotion
Si l’aidé est désactivé, inhibé, qu’est-ce que l’aidant doit faire?
pas trop doux au départ. L’amener à porter attention à son corps, à comment il bouge, pour l’aider à se connecter à comment il se sent, à son émotion. On veut l’amplifier.
Si l’aidé est hyperactivé, quelles sont les techniques à prioriser?
Reflet de l’émotion, validation (apaisement, se sent compris)
Focalisation : question ouverte de compréhension
Reformulation de la compréhension
Si l’aidé est désactivé, inhibé, quelles sont les techniques à prioriser?
Reformulation de l’expérience
Reflet phénoménologique, reflet non verbal (mimétisme de l’affect évoqué)
Reflet de l’émotion en décrivant un comportement, en utilisant une expression, une métaphore (On pourrait aussi utiliser ce que l’on appelle une « conjecture empathique »)
Souvent, les aidé qui sont désactivé, inhibé = peur de l’émotion qui pourrait monter (émotion secondaire). Que doit on surveiller?
Surveiller épaules tendues, déglutition, soupires, respiration qui s’arrête, raclements de gorge, etc. Tous les trucs que l’on utilise pour ne pas devenir émotif…