Cours 3 Flashcards

1
Q

Empathie et Sympathie nous viennent du Grec. Qu’est-ce qu’ils veulent dire?

A

Empathie : ressentir de l’intérieur
Sympathie : ressentir avec ou ensemble

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2
Q

Bien que ce terme (empathie) ait été employé dès le début du 20e siècle, c’est (qui?) le premier qui en a souligné l’importance en relation d’aide.

A

Rogers

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3
Q

Pour Rogers, quelle est la qualité essentielle pour tout aidant?

A

La capacité à ressentir de l’empathie

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4
Q

Selon Rogers et Kinget (1976), qu’est-ce que l’empathie?

A

L’empathie est la capacité de s’immerger dans le monde subjectif d’autrui et de participer à son expérience, de voir le monde comme il le voit… tout en gardant en tête qu’il ne s’agit pas de notre monde, qu’il ne s’agit pas de notre vie.

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5
Q

La sympathie renvoie à quelle capacité?

A

la capacité d’éprouver un sentiment
analogue à celui d’une autre personne et d’y réagir.

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6
Q

On réagit généralement en voulant (a) (b) (c)

A

prendre soin, consoler, célébrer avec…

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7
Q

La sympathie renvoie à la capacité d’éprouver un sentiment
analogue à celui d’une autre personne et d’y réagir.

On considère aussi la sympathie comme une affinité ou une relation dans laquelle …

A

tout ce qui affecte un partenaire affecte l’autre d’une manière correspondante

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8
Q

Ressentir de la sympathie pour quelqu’un, surtout si elle est partagée, nous amène à entrer dans une dynamique de (a), de (b)

A

Dynamique de mutualité, de réciprocité

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9
Q

L’empathie est un phénomène complexe, qui comprend trois principales composantes. Lesquelles?

A

Résonnance
Prise de perspective d’autrui
Régulation émotionnelle

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10
Q

La résonnance, c’est la capacité à quoi?

A

Vibrer spontanément au vécu d’autrui.

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11
Q

La prise de perspective d’autrui, c’est la capacité à quoi?

A

Se mettre à la place d’autrui

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12
Q

La régulation émotionnelle, c’est la capacité à quoi?

A

Prendre soin de soi en présence de l’émotion de l’autre

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13
Q

Relie les trois principales composantes de l’empathie (Résonnance, prise de perspective d’autrui, régulation émotionnelle) aux éléments suivants :

a) Réaction physique ou émotionnelle

b) Processus interactif

c) Processus cognitif

A

a) Réaction physique ou émotionnelle : Résonnance

b) Processus interactif : régulation émotionnelle

c) Processus cognitif : prise de perspective d’autrui

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14
Q

La résonnance, c’est de Vibrer spontanément au vécu d’autrui.

C’est aussi une réaction physique ou émotionnelle, sous l’effet probable de quoi?

A

des neurones miroirs
* Ex : il peut nous arriver de grimacer de douleur en voyant un enfant tomber de sa bicyclette

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15
Q

La prise de perspective d’autrui, c’est se mettre à la place d’autrui. C’est aussi un processus cognitif. Qu’est-ce que l’on tente de comprendre ?

A

Comment il perçoit et comment il sent les choses

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16
Q

La régulation émotionnelle, c’est prendre soin de soi en présence de l’émotion de l’autre. C’est aussi un processus interactif. Rester régulé, ça nous permet de faire quoi?

A

de mobiliser de la compassion et des comportements d’aide pour l’autre

  • Ex : « comme c’est triste ce qu’elle me raconte, je peux ressentir la peine qu’elle vit (respiration)… mais ce n’est pas moi qui vit cela, comment puis-je l’accueillir ici et maintenant dans son vécu, sa peine ? »
17
Q

Vrai ou faux? Il n’y a pas d’empathie possible sans une certaine dose de sympathie…

A

Vrai, ce sont deux phénomènes qui se chevauchent

18
Q

Qu’est-ce qui est important pour un professionnel, au niveau de la sympathie?

A

Par ailleurs, pour un aidant professionnel, il est important de veiller à ne pas tomber dans un excès de sympathie. Il vaut mieux nourrir notre capacité d’empathie

19
Q

Quels sont les dangers reliés à la sympathie : sur-implication? (5)

A
  • « Prendre sur nous » les problèmes de l’aidé
  • Être happé par l’intensité émotionnelle pendant et après la rencontre, sans être capable de s’en dégager
  • Déborder de notre rôle, agir en ami voir plus, plutôt qu’en professionnel
  • Difficulté à laisser l’aidé faire ses propres choix, le laisser vivre ce qu’il a à vivre
  • Fatigue de compassion, épuisement professionnel
20
Q

L’empathie quant à elle, équivaut à une « … »

A

compassion contrôlé

21
Q

Il y a plusieurs métaphores que les professionnels en relation d’aide utilisent :
Frontières, volets, tiroirs… pour différencier l’empathie de la sympathie. Toutes ces images réfèrent à quel défi?

A

S’impliquer émotionnellement auprès de nos clients, sans pour autant perdre de vue les limites inhérentes à notre rôle d’aidant

22
Q

S’impliquer émotionnellement auprès de nos clients, sans pour autant perdre de vue les limites inhérentes à notre rôle d’aidant, c’est un défi pour tous les cliniciens.

C’est en années que se compte le temps nécessaire pour cet apprentissage.

Qu’est-ce qui contribue au niveau de difficulté éprouvé face au développement de cette capacité?

A

Notre histoire personnelle et familiale, notre milieu de vie actuel, notre environnement

23
Q

S’impliquer émotionnellement auprès de nos clients, sans pour autant perdre de vue les limites inhérentes à notre rôle d’aidant, c’est le défi des cliniciens pour ne pas trop entrer dans la sympathie.

C’est quoi, le but ultime?

A

Développer la capacité d’ouvrir pleinement nos « volets » en rencontre, pour ensuite les refermer jusqu’à la prochaine fois et ce, pour chaque client

  • En anglais, on nomme cette capacité « Bondaried generosity »
24
Q

Écouter, comprendre et soutenir le récit : on aide le client à se raconter,
à raconter des histoires. Le récit est lié à quoi?

A

Notre vécu émotionnel

25
Q

On aide le client à se raconter,
à raconter des histoires. Pourquoi?

A

Aide à réguler l’émotion :

Dire que quelque chose nous émeut, chercher à émouvoir en se racontant

26
Q

Par nos récits, on amplifie …, on diminue…, on invite à …

A

Par nos récits on amplifie nos joies, on diminue notre souffrance, on invite à vivre avec nous

27
Q

Le rôle de l’aidant, en écoutant puis soutenant le récit, est de permettre quoi?

A

La validation des souffrances, la redistribution des responsabilités

28
Q

Le rôle de l’aidant, en écoutant puis soutenant le récit, est de permettre la validation des souffrances, la redistribution des responsabilités

La validation et la redistribution, ça aide à quoi?

A

à donner du sens au vécu, indépendamment de l’éducation ou du niveau de langage de l’aidé

29
Q

Le récit sculpte quoi et commment?

A

Le travail de mémoire : on réactualise nos souvenirs, on co- construit notre mémoire

30
Q

L’aidant doit nourrir une « éthique de (a) » vs une « éthique de (b) »

A

L’aidant doit nourrir une « éthique de la curiosité » vs une « éthique du contrôle »

31
Q

On écoute, on pose une question moins pour obtenir de l’information qui nous servira à nous (contrôle), que pour …

A

permettre à l’aidé d’aller au bout de son idée.

32
Q
A