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Psychologie cognitive > Cours 3-Reconnaissance des mots > Flashcards

Cours 3-Reconnaissance des mots Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la reconnaissance d’un mot (LEXIQUE)?

A

Étape intermédaire de médiation consistant à apparier les unités issues de l’analyse acoustique ou visuelle à une représentation lexicale préalablement encodée en mémoire à long-terme (MLT).

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2
Q

Qu’est-ce que le lexique phonologique d’entrée?

A

MLT dans laquelle est stockée l’information relative à la forme sonore abstraite des mots précédemment appris par un sujet (c.-à.-d. contient les représentation sonores des mots en MLT)

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3
Q

Qu’est-ce que le lexique orthographique d’entrée?

A

MLT dans laquelle est stockée l’information relative à la forme écrite abstraite des mots précédemment appris par un sujet (c.-à.-d. contient les représentation écrites des mots en MLT)

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4
Q

Pourquoi dit-on que la représentation dans le lexique est abstraite?

A

Car la séquence de morphèmes/phonèmes n’a pas encore de sens (sens=système sémantique)

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5
Q

Donner un exemple de tâche pour le LPE

A

Décision lexicale sur présentation auditive

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6
Q

Donner un exemple de tâche pour le LOE?

A

Décision lexicale sur présentation écrite

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7
Q

Expliquer la tâche de décision lexicale

A

-Point de fixation (400 ms)
-Présentation du stimulus (1500 ms)
-Dire si oui ou non c’est un mot
-Interval inter trial (1000 ms)

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8
Q

Dans une tâche de décision lexicale, qu’est-ce qui facilite la tâche ou le rend plus difficile?

A

+ facile: Utiliser des mots inventés qui ne respectent pas les règles du français
+ difficile: Mots inventer qui respectent les règles du français

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9
Q

Qu’est-ce que des pseudo-homophones?

A

Dans la tâche de décision lexical en écriture, lorsque les mots inventés sonnent comme des vrais mots (ex: krater, buro)

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10
Q

Décrire la tâche de décision lexicale sur le mot qui suit une amorce (priming)

A

Donner une amorce avant le mot cible. L’amorce peut être proche sémantiquement (ex: école et élève) ou pas reliée sémantiquement (ex: pomme et mouchoir)

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11
Q

Qu’elles sont les principales variables d’organisation des lexiques?

A

-Fréquence
-Voisinage
-Morphologie
-Fréquence subjective

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12
Q

Qu’est-ce que la fréquence dans le lexique?

A

Les mots les plus fréquents sont les plus disponibles et les plus rapidement accessibles. Effet très robuste souvent trouvé en littérature

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13
Q

Qu’est-ce que la fréquence subjective (familiarité) dans le lexique?

A

Les mots les plus familiers sont reconnus plus rapidement que kes mots moins familiers. La familiarité d’un mot peut être un meilleur indicateur que la fréquence objective, surtout pour les mots de basse fréquence

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14
Q

V/F: Les fréquences objectives et subjectives sont très reliées entre elles?

A

Vrai

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15
Q

Comment évaluer l’effet de la fréquence?

A

Tâche de DL où on regarde le temps de latence

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16
Q

Qu’est-ce que le voisinage?

A

En voyant/entendant un mot, active les voisins. Quand les voisins sont plus fréquents que le mot cible, la tâche est plus difficile (compétition lexicale)

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17
Q

Comment évaluer l’effet du voisinage orthographique?

A

Décision lexicale à l’écrit. Regarde le N-size et si les voisins sont plus fréquents.

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18
Q

Quelle est la conclusion d’une tâche de DL à l’écrit pour le voisinage orthographique?

A

Effet inhibiteur de la fréquence du voisinage orthographique (pour RTs et erreurs)

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19
Q

Comment évaluer l’effet du voisinage phonologique?

A

Décision lexicale à l’oral

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20
Q

Quelle sont les conclusions d’une tâche de DL à l’écrit pour le voisinage phonologique?

A

Effet inhibiteur de la fréquence et de la taille du voisinage phonologique. Effet de la fréquence des voisins se trouve seulement pour les mots avec peu de voisins

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21
Q

V/F: Plus la taille du voisinage est grande, moins il y aura de compétition

A

Faux, plus la taille du voisinage est grande, plus il y aura de compétition

22
Q

V/F: Plus les voisins sont de hautes fréquences, moins il y a d’interférence

A

Faux, plus les voisins sont de hautes fréquences, plus il y a d’interférence

23
Q

Rappel: qu’est-ce qu’un morphème?

A

Unité linguistique la plus petite qui porte de la signification et combine donc forme et signification. Utilisé pour former des mots plus complexes

24
Q

V/F: Environ 50% des mots du français sont composés de deux morphèmes et plus

A

Faux, c’est 80%

25
Q

Comment évaluer l’effet de la morphologie sur le lexique?

A

Tâche de DL avec une amorce. 4 types d’amorce sont utilisés: morphologique, orthographique, sémantique, non reliée

26
Q

Quelles sont les conclusions quant à l’effet morphologique dans le lexique?

A

-Indépendant des effets orthographique et sémantique (différence significative)
-Pas un effet «émergent» de forme et signification
Do

27
Q

Qu’est-ce que l’étape de sélection lexicale?

A

La sélection d’une seule entrée lexicale parmi l’ensemble des entrées précédemment activées (comment sélectionner juste un mot parmi tous ceux activés?

28
Q

Décrire le modèles des logogènes

A

Ressemble au MAF, mais avec système auditif et visuel des logogènes au lieu des lexiques

29
Q

Qu’est-ce qu’un logogène?

A

Un détecteur de mots qui produit la représentation consciente d’un mot. Donc, à chaque mot du lexique correspond un logogène

30
Q

Comme s’active un logogène?

A

Lorsqu’un certain seuil d’activation est atteint, le logogène se déclenche (s’enflamme): le mot qui lui est associé est alors reconnu

31
Q

Comment le modèle des logogènes permet d’expliquer la fréquence?

A

Les seuils des logogènes souvent utilisés sont à un niveau d’activation plus bas en permanence

32
Q

Comment le modèle des logogènes permet d’expliquer la répétition?

A

Toute utilisation d’un logogène contribue à faciliter son activation subséquente en abaissant son seuil de réponse au repos

33
Q

Comment le modèle des logogènes permet d’expliquer l’amorçage?

A

Diminution progressive de son niveau d’activation (le logogène activé retrouve peu à peu son niveau initial). En gros, l’amorce diminue le niveau d’activation du mot-cible

34
Q

Expliquer le flux de l’information du modèle des logogènes

A

Bottom-up: Les informations provenant de l’AV ou l’AA activent les logogènes (Périphérie vers lexique)
Top-down: Les connaissances générales d’une personne activent ses logogènes (système sémantique vers lexique d’entrée)

35
Q

Quelle est l’idée centrale du modèle de la cohorte?

A

Pour la reconnaissance auditive (LPE seulement). Un auditeur sélectionne dès les premiers phonèmes qu’il entend un ensemble de candidats (cohorte) possibles commençant par ces phonèmes

36
Q

Dans le modèle de la cohorte, comment se produit la réduction progressive de la cohorte?

A

Chaque nouveau phonème élimine de la cohorte les candidats qui ne correspondent plus au signal acoustique.
Lorsqu’il ne reste plus qu’un seul candidat dans la cohorte compatible avec le patron acoustique spécifié, le mot est alors reconnu

37
Q

Qu’est-ce que le point d’unicité dans le modèle de la cohorte?

A

Le moment précis auquel un mot diffère de tous les autres appartenant à la même cohorte initiale

38
Q

V/F: Pour les mots courts et les mots longs, le point d’unicité n’est atteint qu’à la fin du mot

A

Faux. Pour les mots courts : à la fin
Pour les mots longs: peut être avant la fin

39
Q

V/F: Le point d’unicité a une influence sur la rapidité à identifier les mots

A

Vrai: à longueur identiques, les mots avec un points d’unicité plus tôt sont traités plus vite

40
Q

Expliquer le flux de l’information du modèle de la cohorte

A

Bottom-up: La priorité est donnée aux informations issues du signal pour la reconnaissance des mots
Top-down: IL N’Y EN A PAS (Il n’y a pas d’influence des représentations de plus hauts niveaux)

41
Q

Qu’est-ce que le modèle de la trace?

A

Modèle connexionniste de reconnaissance des mots écrits et des mots entendus

42
Q

Quels sont les 3 niveaux d’organisation hiérarchique dans le modèle de la trace?

A

-Traits (Acoustiques/visuels)
-Phonèmes/lettres
-Mots

43
Q

V/F: Les 3 niveaux du modèle de la trace opèrent en parallèle

A

Vrai (on attend pas qu’un niveau finissent pour que le suivant s’active)

44
Q

V/F: Il y a de l’inhibition dans le modèle de la trace

A

Vrai. Par exemple, l’activation de la lettre «m» inhibe l’activation des autres lettres

45
Q

Expliquer le flux de l’information du modèle de la trace

A

Totalement interactif entre chaque niveau (bottom-up et top-down)

46
Q

Comment se nomment les connexions inter-niveaux dans le modèle de la trace?

A

Connexions facilitatrices

47
Q

Comment se nomment les connexions intra-niveau dans le modèle de la trace?

A

Connexions inhibitrices

48
Q

Décrire comment les connexions sont bi-directionnelles dans le modèle de la trace

A

-Compétition entre les différentes unités à l’intérieur d’un même niveau
-Les unités les plus activées inhibent les moins activées, ce qui permet la réduction des candidats lexicaux
-La dynamique d’activation interactive et les processus inhibiteurs entre les candidats activés permettent la sélection d’une seule entrée lexicale

49
Q

Comment le modèle de la trace permet d’expliquer la fréquence?

A

Chaque unité a un niveau d’activation «particulier» au repos

50
Q

Comment le modèle de la trace permet d’expliquer la répétition?

A

Reconnaître un mot qui vient d’être présenté nécessite moins d’activation pour atteindre son seuil d’activation

51
Q

Comment le modèle de la trace permet d’expliquer l’amorçage?

A

Une unité lexicale activée précédemment reste partiellement activée pendant un certain temps

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