Cours 1-Variables psycholinguistiques Flashcards

1
Q

Pour quels types de mots peut-on utiliser les modèles de fonctionnement du langage comme le MAF?

A

Mots isolés

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Q

Pourquoi faut-il étudier les modèles de fonctionnement du langage?

A

Pour pouvoir expliquer la pathologie

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3
Q

Quels sont les trois types de modèles de fonctionnement du langage (et leur fonction)?

A

-Neuropsychologie (pathologie, chez personnes cérébrolésées)
-Psycholinguistique (chez personne «normales»)
-Modèles computationnels (reproduire les comportement à l’ordinateur)

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4
Q

Quelles sont les deux grandes familles de modèles pour le traitement des mots isolés?

A

-Modèles cognitivistes (ou d’architecture fonctionnelle - MAF)
-Modèles connexionnistes

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5
Q

Modèles cognitivistes (ou d’architecture fonctionnelle - MAF)

A

-Approche modulaire,
symbolique du traitement de
l’information
-Représentation sous forme de diagramme. LEs boîtes sont les différentes étapes de traitement et les flèches sont le flux/ la transmission des informations entre les différentes composantes

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6
Q

Pourquoi les modèles cognitivistes (ou d’architecture fonctionnelle - MAF) ont une grande utilité clinique?

A

-Évaluation et intervention théoriquement appuyées
-Facilitent l’identification des composantes ou voies de traitements déficitaires
-Fournissent des pistes intéressantes pour la rééducation

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7
Q

Décrire les modèles connexionnistes

A

-Approche interactive du traitement de l’information
-Conception du fonctionnement cognitif (similaire au fontionnement des neurones)

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8
Q

Qu’est-ce que le modèle triangle et pourquoi ce n’est pas le meilleur modèle à utiliser en clinique?

A

C’est un modèle simple reliant la composante sémantique aux composantes orthographique et phonologiqueé. Il n’est pas utilisé en clinique, car plusieurs unités sont «cachées» dans le modèle, mais elles pourraient avoir un impact sur les trois composantes

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9
Q

Quelle est la structure générale des modèles connexionnistes?

A

-Unités/noeuds reliés entre eux par des liens (à la manière d’un filet de pêche)
-Chaque unité peut prendre différents niveaux d’activation en fonction des stimuli extérieurs et/ou de l’état des unités voisines
-De cette configuration émerge un état global stable

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10
Q

Quelle est l’efficacité des modèles connexionnistes?

A

-Efficacité surtout théorique (surtout pour rendre compte de tableaux cognitifs complexes caractérisés par l’association de plusieurs symptômes)
-Explication plus parcimonieuse que les modèles modulaires
-Peu d’utilités cliniques pour le diagnostic et la thérapie du langage

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11
Q

Qu’est-ce que les variables psycholinguistiques?

A

Variables qui ont une influence sur le traitement du langage

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12
Q

Comment est mesurée l’influence des variables psycholinguistiques?

A

Indirectement, surtout:
-temps de réaction/latence (RTs): souvent chez personnes en santé
-nombre d’erreurs (score, accuracy): souvent chez les personnes cérébrolésées

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13
Q

Que veut dire «contrôler une variable»?

A

Garder constantes les valeurs d’une variable à travers les différentes conditions expérimentales pour éviter son possible effet (pour que ce soit comparable)

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14
Q

Que veut dire «manipuler une variable»?

A

Faire varier les valeurs d’une variable à travers les différentes conditions expérimentales pour évaluer son possible effet (temps de latence, score)

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15
Q

Qu’est-ce que la fréquence (objective) d’un mot?

A

La fréquence objective d’usage. En occurence par million. Les mots de haute fréquences sont traités plus rapidement et avec moins d’erreurs que les mots de basses fréquences.

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16
Q

Qu’est-ce que la fréquence subjective?

A

La familiarité avec le mot (juste sa forme, pas sa signification). L’estimation de la fréquence d’occurence dans la langue. Sur une échelle (1 à 7). En général, plus un mot est produit (vu/entendu) fréquemment, plus da familiarité est élevée. Variable lexicale

17
Q

Qu’est-ce que la fréquence des bigrammes?

A

Bigramme: deux lettres
C’est une fréquence sous-lexicale (plus petit qu’un mot). Fréquence de deux lettres dans une position en particulier dans un mot. Importante à contrôler pour la comparaison de mots et non-mots

18
Q

Comment se mesure la longueur?

A

Se mesure en nombre de lettres, de phonèmes ou de syllabes. Plus un stimulus est long, plus son traitement est long.

19
Q

V/F: L’effet de la longueur est plus grand pour les mots de basse fréquence et les non-mots que pour les mots de haute fréquence

A

Vrai

20
Q

Échelle de complexité syllabique, de la plus simple à la plus complexe

A
  1. CV
  2. V, CCV, CVC
  3. VC, CCVC
  4. VCC

Une coda (C) ou pas d’attaque (V) ajoutent de la complexité au modèle de base CV

21
Q

Pourquoi l’orthographe du français est opaque?

A

Car en lecture, pour la même séquence orthographique (correspondance graphème-phonème), il y a souvent plusieurs prononciations possibles. En écriture, pour la même séquence phonologique, il y a souvent plusieurs écritures possibles

22
Q

Qu’est-ce que la consistance des correspondances?

A

Les formes phonologiques/orthographiques qui peuvent être associées à un graphème/phonème. Plus un mot est formé de graphèmes/phonèmes dont la production varie d’un contexte à l’autre ou d’un mot à l’autre, plus il est inconsistant (et vice versa). Variable continue.

23
Q

Qu’est-ce que la régularité?

A

Forme extrême d’inconsistance: tous les mots irréguliers sont aussi inconsistants. MAIS l’inverse n’est pas vrai: pas tous les mots inconsistants sont irréguliers. Variable catégorielle.
*Truc: personne non familière avec la langue ne saurait pas comment le prononcer (ex: orchidée)

24
Q

V/F: En général, la performance pour les verbes est meilleure que celle des noms.

A

Faux, la performance pour les noms est meilleure que celle des verbes.

25
Q

Qu’est-ce que le voisinage orthographique?

A

N-size. Nombre de mots qui diffèrent du mot-cible en changeant (ajoutant, effaçant, substituant) une seule lettre

26
Q

Qu’est-ce que le voisinage phonologique?

A

Ph-size. Nombre de mots qui diffèrent du mot-cible en changeant (ajoutant, effaçant, substituant) un seul phonème

27
Q

Qu’est-ce que l’imageabilité?

A

Facilité avec laquelle un mot évoque une image mentale. Sur une échelle (1 à 7).

28
Q

Qu’est-ce que la concrétude?

A

Les concepts concrets sont traités plus rapidement et avec moins d’erreurs que les concepts abstraits. Sur une échelle (1 à 5).

29
Q

V/F: La concrétude et l’imageabilité sont des variables totalement indépendante

A

Faux, elles sont hautement associées. Elles évaluent le même construit théorique, mais de façon différente

30
Q

V/F: Les mots concrets ont tendance à être plus imageables

A

Vrai

31
Q

Qu’est-ce que la familiarité conceptuelle

A

Estimation du degré auquel une personne pense connaître ou être en contact avec le concept évoqué par un mot. Variable sémantique. Propre à chacun, lié au sens du mot.