Cours 3 - Privation relative Flashcards
D’où vient le concept de privation relative
Par des mécanismes de défense, développés avec l’évolution, l’être humain a une facilité à détecter les différences. En détectant ces différences, on se compare ; toujours en train d’évaluer notre catégorie ou le traitement réservée à notre catégorie. Si traitement injuste –> réflexe de percevoir la situation comme un danger (la privation relative repose sur cela).
Définir la privation relative
Il s’agit d’une perception d’un écart négatif entre notre position et celle des autres. Il y a donc des réactions psychologiques induites par le sentiment d’injustice.
Nommer le facteur qui augmente notre sensibilité au sentiment de privation relative
Sentiment que notre statut minoritaire a un impact dans notre environnement
Expliquer les deux types de privation relative + exemple pour chacun
1- Privation relative individuelle : sentiment d’injustice où l’individu se sent personnellement visé
2- Privation relative collective : sentiment d’injustice où l’individu a le sentiment d’être traité injustement dû à sa catégorie d’appartenance.
V ou F : la privation relative est égale au concept de discrimination
Faux
Nommer les deux composantes de la privation relative
1- Cognitive : perception des disparités indues entre sa propre situation et celle de l’autre groupe
2- Affective (++ déclencheur des réactions psychologiques) : sentiment d’insatisfaction et mécontentement
Expliquer comment la théorie de l’id sociale explique l’effet de la privation relative
la théorie de l’id sociale indique que l’on s’évalue selon notre perception de notre catégorie et non de notre perception de nos caractéristiques individuelles.
ET un sentiment de privation relative –> baisse notre estime de soi
hypothèse explicative : nous sommes plus en contrôle de nos caractéristiques personnelles, alors que, pour certain groupes d’appartenance nous ne pouvons les changer –> impuissance
Nommer les étapes qui précèdent l’action lors de possible traitement différentiel (7)
1- Se définir soit comme un individu ou comme un membre d’un groupe
2- Percevoir une iniquité qui influence négativement notre identité (ind ou collective)
3- Percevoir la légitimité ou non de l’inéquité (influencé par l’estime de soi, si estime de soi faible : plus légitime)
4- Définir le foyer de l’iniquité (comparaison intra ou inter groupe)
5- Avoir la volonté de percevoir la situation différemment (pour réduire la dissonance)
6- Évaluer inconsciemment les interventions possibles et leur efficacité
7- Choisir le type d’intervention (normative ou non-normative)
V ou F : ces étapes sont obligatoirement fait dans l’ordre et de façon consciente
FAUX pour les deux
Nommer les deux conclusions de l’étude de Tougas
1- Les hommes et les femmes réagissent différemment à la privation relative
2- Les femmes sont plus affectées car il y a un effet cumulatif aux autres sphères de la vie
Expliquer comment l’environnement peut affecter la façon de percevoir un traitement différentiel
Environnement où les membres d’un groupe de statut minoritaire vivent plus de traitement injuste ont plus d’émotions négatives et sont donc plus sensibles aux différences potentielles dans le traitement
Nommer la stratégie de retrait mental temporaire, et les deux façons d’y arriver
stratégie = désengagement psychologique
1- Discrédit : remettre en question le feedback reçu dans un domaine spécifique en lui donnant peu de valeur
2- Dévaluation : les individus se soustraient de domaine d’intégration social où ils ont le sentiment d’être confrontés à des situations dévalorisantes
Quels sont les résultats de la recherche de Tougas pour la comparaison intergroupe + implication
Chez tous les participants qui ressentent un niveau plus élevé de privation relative :
- les hommes discréditent et dévaluent plus que les femmes
- les femmes ont une estime de soi plus variante
implication : les hommes sont plus enclins à l’action psychologique
Quels sont les résultats de la recherche de Tougas pour la comparaison intragroupe
Femmes qui sentent plus de privation relative que leurs autres collègues féminines :
- estime de soi plus faible et plus instable + discréditent plus
Hommes qui sentent plus de privation relative que leurs autres collègues masculins :
- discréditent et dévaluent davantage
- estime de soi ni plus basse, ni plus instable
(valorisation dans d’autres domaines de leur vie alors que ce n’est pas le cas pour les femmes)
Impact du discrédit et dévaluation
discrédit : se désengager psychologiquement = ne plus faire confiance aux jugements des collègues = individu se prive des relations interpersonnelles
dévaluation : la personne lâche prise et se désinvestit de son travail –> besoin de trouver autres choses pour se sentir accompli