Cours 3 : Le besoin d’affiliation Flashcards
Baumeister et Leary (1995)
Veulent principalement soutenir l’hypothèse selon laquelle le besoin d’affiliation est un besoin fondamental et universel
Veulent démontrer que le besoin inné d’affiliation peut s’appliquer à plusieurs domaines
2 Arguments principaux de la volonté de former des liens sociaux
Support empirique que les relations sociales se forment très facilement
Autres études démontrent comment l’attachement se crée en peu d’efforts
Facilité des contacts sociaux
Assignation à des groupes augmente le sentiment de loyauté
Ca c’est aussi manifesté dans le « minimal intergroup situation » (très bas)
Facilité de l’attachement
- Proximité est un facteur important
- Les gens forment des relatons positives au sein d’évènements difficiles
- (selon les auteurs, contredit les théories de renforcement) - Les gens s’attachent même à leurs ennemis ou leurs rivaux
Arguments de la volonté de ne pas briser les liens sociaux
Les personnes sont généralement autant réticentes à briser les liens qu’elles sont prêtes à en former en premier lieu
La tendance à protester et répondre avec détresse à la fin d’une relation est universelle (Hazan et Shaver)
Argument de la cognition
- Nos structures cognitives sont dérivées d’une biologie innée pour répondre à notre besoin d’affiliation
- Les gens dévouent beaucoup de ressources cognitives envers leurs interactions sociales et interpersonnelles
- Nous avons des processus différents du traitement de l’information pour les étrangers et pour leurs relations intimes
Argument de l’émotion
Les changement réels, potentiels ou imaginés de l’affiliation créeront des réponses émotionnelles
-> Émotions spécifiques reliées au besoin d’affiliation
Affect positif
Affect négatif
Conséquences de la prise de contacts
Privation d’affiliation devrait causer ou être associée à une multitude de comportements d’affiliation et une variété d’effets indésirables (i.e. problèmes de santé, insatisfaction, problèmes d’adaptation)
La satiation et la substitution
La satiation réfère à une réduction de notre motivation à s’affilier lorsque nos besoins d’affiliation sont déjà comblés
La substitution réfère au remplacement d’un lien social par un autre
Pourquoi les relations nous importent-elles ? (Reis et Collins, 2004)
Les auteurs soulèvent le manque de considération de la contribution de la relation sur différents domaines de fonctionnement au sein de la littérature
Veulent souligner l’apport du contexte relationnel à la psychologie
Influences dans trois domaines : cognition sociale, émotion, et développement
Lavigne et al. (2011)
Distinction entre une orientation à l’actualisation/croissance et une orientation vers la réduction du déficit
Contribution de la théorie de l’auto-détermination (Deci et Ryan)
- Insistent sur la variabilité de la force du besoin d’affiliation chez l’individu
Proposent un modèle compréhensif
- Variables du style d’attachement, de l’anxiété sociale, de la solitude vécue et de l’estime de soi, et le fonctionnement interpersonnel mesuré par évaluation par les pairs
Hypothèse principale de Lavigne et al.
orientation vers l’actualisation mène vers un meilleur fonctionnement intra personnel et interpersonnel (à comparer de l’orientation à la réduction du déficit)
Les conséquences des relations ou de leur absence
La santé physique et la mortalité
Le support social
La solitude
Autres éléments et discussion
Les relations et la santé
Premières investigations par Durkheim (sociologue) : le livre Suicide 1897 ;
1978, épidémiologistes ;
Lynch (1977) : the broken heart ;
Case et al (1992) : étude longitudinale de 1000 personnes ayant survécu une crise cardiaque
Berkman (1995 ) revue de littérature de 8 études épidémiologique
Cohen (1997) étude sur la résistance à la grippe
1978, épidémiologistes
L’intégration sociale mesurée par le degré de contacts sociaux et d’implication dans différentes organisations est associée à une meilleure santé
Pourquoi observe-t-on ces liens entre l’intégration sociale et la santé ?
Le support social (comme variable médiatrice) -> PERCEPTION SOCIALE
L’interaction sociale -> Le support social perçu -> Meilleure santé physique
Différents types de support
Support structural Support fonctionnel - Émotionnel - Informatif - Matériel
Solitude existentielle (angoisse de la mort; mécanismes de défense pour se sentir invincible) vs solitude interpersonnelle
La solitude interpersonnelle : expérience désagréable vécue lorsque le réseau des relations sociales est déficient d’une façon quantitive ou qualitative
- La déficience vient de l’écart perçu entre la quantité/qualité désirée, et la quantité/qualité actuelle
La solitude sociale : manque de relations sociales satisfaisantes (amis, voisins, collègues)
- Expérience de ne pas avoir l’impression d’appartenir ou d’être intégré à une communauté
- Surtout liée au nombre ou fréquence des relations
- Difficile lorsque la personne perçoit qu’elle est incapable d’effectuer un changement
Échelle de solitude mesurant 3 thèmes principaux (UCLA loneliness scale)
Isolation sociale
Sentiment de ne pas être autant connecté aux autres qu’on ne le souhaiterait
L’expérience de peu de connexion ou contacts sociaux en général
Comment se sent-on lorsqu’on est seul ?
Désespoir
S’ennuyer impatiemment
Dépréciation de soi
Dépression
Causes probables de solitude
Manque dans les relations
Changements dans ce que l’on veut en relations
Attributions causales
Comportements interpersonnels
Autres contributions de solitude
Autres conséquences négatives des relations
- La violence et l’agression
Le deuil
- Les relations au centre de la psychopathologie ? Incompatibilité
Les relations et le bonheur ? Regard positif inconditionnel