Cours 2 : Théories relationnelles Flashcards

1
Q

3 conditions de base d’une relation interpersonnelle

A

2 personnes doivent interagir et s’influencer;
Les interactions sont différentielles ;
Représentation mentale de la relation (conséquence de la somme des interactions - historique de relations)

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2
Q

À distinguer d’une relation interpersonnelle

A

Fréquence d’interaction (plus que une fois)

Les interactions de rôles (influence sociale plutôt que par le comportement de l’autre, ex. : caissier - client)

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3
Q

Si manque d’interaction

A

Relation imaginée (pathologie)
Aussi plusieurs personnes considèrent être dans une relation positive avec quelqu’un avec qui ils n’interagissent plus
-> quelles en sont les circonstances ? (famille éloignée, relation de couple à distance)

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4
Q

Autres caractéristiques communes

A
  1. La relation implique une influence mutuelle
  2. Une relation interpersonnelle existe dans le passé (passé, présent, futur)
  3. Chaque personne possède un cadre cognitif de ce qu’est ou de ce que devrait être une relation (caractère subjectif)
  4. Les relations interpersonnelles existent toujours à l’intérieur d’un cadre social
  5. Les relations varient et évoluent selon le nombre de dimensions que chacune des relations comprend (+ de sphères, + d’interdépendance et d’influence)
  6. Les relations supposent l’existence d’un cadre émotionnel
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5
Q

Taxonomie de la relation

A

Type;
Niveau de proximité ou d’intimité (selon le dévoilement de soi)
Relation saine ou malsaine (définition plus centrée autour de la promotion de la survie et du bien-être (actuel et futur));
Compatible vs non compatible (interférence avec les buts personnels);
Cycle de vie
Relations avec des entités non humaines

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6
Q

Taxonomie (Fiske, 1992)

A

Anthropologue
Supposément que tous les types de relations peuvent s’insérer dans ce taxonomie
Taxonomie basée sur les différentes motivations qui amènent les gens à coordonner leurs activités sociales
Relation mutuelle VS Relation contractuelle ou d’échange

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7
Q

Relation mutuelle

A
  1. Partage commun (“communal sharing”)
    Chacun selon le besoin qui prime
    Relations parent enfant ou relations couples mariés
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8
Q

Relation d’échange

A
  1. Hiérarchie basée sur l’autorité (“authority ranking”)
  2. Les matchs égalitaires (“equality matching”)
  3. Le prix du marche (market pricing)
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9
Q

Taxonomie (Bugental, 2000)

A

Approche développementale
Répartition des différents domaines de la relation selon cinq domaine de la vie sociale
L’enfant fait l’apprentissage de règles sociales et doit résoudre une problématique à chacune de ces catégories
Il est stipulé que ces situations sociales correspondent à des problématiques de l’évolution humaine

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10
Q

5 domaine de la vie sociale

A

Attachement
Formation de coalition : meilleur accès aux ressources, similarité et catégorisation, protection
Pouvoir hiérarchique : identification des plus forts que soi pour la protection
Réciprocité : est-ce que le ration est équivalent ?
Reproduction : évolution, suivie

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11
Q

L’étude de la relation : perspective historique

A

1934 : Moreno et l’observation systématique en groupe
1934-1950 : Caractéristiques reliées à la population
1950-1960 : Théories cognitives (équilibre et dissonance) théorie de la comparaison sociale, maintien et changement dans les relations existantes)
1960-1970 : Théories du renforcement : échange social et équité, attirance initiale entre deux personnes
1970-1980 : Interdépendance sociale, début des relations intimes
1980-1990 : grande importance donnée à l’étude des relations intimes, étude scientifique de nouveaux thèmes (amour, solitude, jalousie, pouvoir dans le couple)
1990-2000 +++ :
Théorie de l’attachement;
Effets des relations sur la santé;
Différences culturelles;
Relations intimes et mécanismes liés à la survie de l’espèce;
Influence bidirectionnelle des relations et des processus cognitifs et émotionnels

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12
Q

Théorie de l’échange social - Homans (1961, 1974)

A

Une des premières théories du renforcement appliquée à l’étude des relations interpersonnelles
Échanges de ressources dans la formation et le maintien des relations interpersonnelles
Concept de satiété
Concept de rareté
Justice distributive et Équité (est-ce que je retire des bénéfices de la relation)

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13
Q

Théorie de l’interdépendance sociale - Thibeault et Kelley

A

Réfère à la force et la qualité des effets de l’un sur l’autre dans les préférences, les motivations et les comportements
Les deux parties s’Influencent et comptent l’un sur l’autre pour satisfaire leurs besoins
Niveau de comparaison = comparaison des coûts et des gains d’une relation donnée au propre standard de la personne
Niveau de comparaison des options possible = standard en fonction duquel une personne évalue les renforcements positifs qu’elle croit pouvoir obtenir dans une autre relation (ou dans une absence de relation) (va voir ailleurs pendant une pause)

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14
Q

Indicateurs du niveau d’interdépendance

A

Fréquence des influences
Diversité des domaines d’influences
Forces de l’influence (se mesure par la vitesse, l’amplitude de la réponse, l’économie des propos)

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15
Q

« Connaître quelqu’un »

A

Parallèle avec la fonction évolution, familiarité rassurante
Peut être défini comme le processus avec lequel on apprend à prédire le comportement de l’autre
Le plus on se connaît, le plus la relation devient facile et fluide
La plupart d’entre nous sentons que l’autre connaît notre « vrai soi »

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16
Q

Attentes (expectancies)

A

Définition : les croyances que nous entretenons sur la probabilité de manifestations du comportement de l’autre ou de l’occurence d’événements futurs
Représenterait le moyen selon lequel on utilise l’expérience passée pour prédire le futur
Concept introduit par Edward Tolman (1932) qui s’intéressait à l’orientation vers les buts dans les comportements sociaux
Concept à été négligé car les béhavioristes pures de l’époque pensaient qu’on ne pouvait pas étudier la conscience

17
Q

Attentes (expectacies) - Olson et al. (1996) 4 dimensions des attentes sociales

A
  1. Certitude (certain que quelque chose va arriver dans la relation; prédictibilité)
  2. Accessibilité (rapport à la facilité de l’attente qui me vient à l’esprit)
  3. Caractère explicite (si mon attente est consciente ou inconsciente)
  4. Importance
18
Q

Modèle de l’émotion dans la relation (emotion-in-relationship model) Berscheid, 1983

A
  1. Par définition, au sein d’une relation intime, on a plus de chance de vivre des émotions fortes parce que
    - Interdépendance plus forte
    - Attentes plus élevées un envers l’autre
  2. Conséquence de la violation d’une attente
    - Créera des émotions positives si la conséquence facilite l’atteinte d’un but
    - Créera des émotions négatives à l’inverse
19
Q

Qu’est-ce qu’un schéma cognitif ?

A

Structures profondes, inconscientes et stables :
Influent sur notre évaluation de la réalité et
Guident tous les processus cognitifs, de l’encodage à la sélection et à l’expression de réponses comportementales

20
Q

Lorsqu’un schéma cognitif devient rigide et dysfonctionnel …

A

Il devient hypervalent, ou facilement activé par un stimulus y étant associé
Peut empêcher les autres schémas qui sont mieux adaptés à la réalité de s’activer
Dans un tel cas, le schéma peut générer une réaction émotionnelle intense, des biais attentionnels, une diminution du traitement de l’information qui sont nécessaires à la régulation émotionnelle donc à mieux gérer l’intensité vécue dans la réalité

21
Q

Schéma relationnel

A

structure cognitive qui représentent les régulations dans les patterns régulant notre manière de s’affilier à l’autre
Une situation donnée (contexte) activera le schéma
1. Concept de soi
2. Concept de l’autre
3. Concept de la relation

22
Q

Concept de soi

A

Plusieurs auteurs stipulent que le Soi n’existe pas sans l’autre
Recherches démontrant l’impact de l’activation d’un schéma relié à une autre personne sur soi

23
Q

Similarly, Baldwin, Carrell et Lopes (1990)

A

Évaluation plus négative de soi lorsque le schéma d’une relation spécifique est activée

24
Q

Hinkley and Andersen (1996)

A

L’activation d’une personne significative influence comment la personne se sentira avec les autres

25
Q

Le script interpersonnel

A

Représente la consolidation d’attentes basées sur l’historique passée en relation
Les contingences SI je fais cela, ALORS ceci risque d’arriver

26
Q

Schémas relationnels : applications

A

Stéréotypes et formations d’impression
Perception de soi et des situations
Relations intimes
Liens théoriques avec les approches interpersonnelles (théorie de la relation d’objet et transferts)

27
Q

Diagramme à trois sphères de fonctionnement de la personne

A

Cognitions;
Émotions et sensations physiques;
Comportements

28
Q

Exemple de schémas relationnels (Young)

A

Schéma d’exclusion
Schéma d’abandon
Schéma d’assujettissement