Cours 11 : Dispositions individuelles Flashcards

1
Q

Origines du concept d’attachement (Freud)

A

L’être humain recherche essentiellement la satisfaction de ses pulsions
L’objet qui apporte cette satisfaction est recherché, quel qu’il soit
Mère = personne qui apporte satisfaction de manière répétée

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2
Q

Origines du concept d’attachement (harlow)

A

Expérimentations auprès de singes rhésus naissant
Quatre facteurs à l’établissement d’un lien affectif (l’apport de la nourriture, le réconfort procuré par le contact (douceur), la température et le mouvement
Mère substitut en fil de fer qui donne le biberon vs mère en tissu doux sans nourriture
Variable primaire = réconfort
3 autres variables sont secondaires

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3
Q

Modèle de Bowlby

A

Propose le concept d’attachement: lien particulier qui unit le jeune enfant à sa mère, et par la suite aux autres personnes de son entourage
Témoigne d’une prédisposition innée chez l’humain à rechercher la relation avec autrui (comme vous le savez bien!)
S’intéresse à la fonction de l’attachement = protection
Comportements facilitant communication et maintien de la proximité:
- La succion, l’étreinte, les cris et pleurs, le sourire et la poursuite (following)

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4
Q

Bertherton

A

S’intéresse au langage et à la communication parent-enfant
Aider les enfants à faire du sens d’une réalité menaçante qui échappe à leur compréhension
3 types de réponses indésirables (parent):
- Parent peut nier l’existence même de l’évènement
- Peut en faire un compte rendu qui s’oppose à l’expérience de l’enfant
- Ignorer toute discussion ou question sur le sujet

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5
Q

Marie Ainsworth

A

Différences interindividuelles dans la capacité d’utiliser la mère comme sécurité pour l’exploration
Différences interindividuelles dans la capacité de maintenir un équilibre fonctionnel entre proximité et l’exploration
‘’la situation étrangère’’

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6
Q

Catégories d’attachement

A

Sécurisant : montre qu’il s’ennuie de son parent (séparation); facilement réconforté, retourner explorer (réunion)
Insécurisant/évitant : peu ou pas de signes de détresse; évitement du contact
Insécurisant/ambivalent : détresse prononcée; ambivalence, colère, pas de réconfort
Désorganisé : action sans but, peur, confusion

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7
Q

Les modèles opérants internes

A

Systèmes de représentations internes à propos de soi et des autres, en contexte relationnel
Basés sur les premières expériences relationnelles
Déterminent la façon dont on anticipe les interactions
Maintenus entre autres par ‘’assimilation’’
Se raffinent tout au long du développement
Expliqueraient la stabilité relative de l’attachement et la répétition d’un type donné de relation

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8
Q

La transmission intergénérationnelle (de la mère à l’enfant)

A

Forte correspondance mère au jeune enfant
Forte correspondance deux groupes (sécurisant et insécurisant): 75%
Plus faible correspondance entre les 3 groupes
- Détaché vers évitement: 57%
- Préoccupé vers ambivalent: 21%
- Non résolu vers désorganisé: 52%

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9
Q

Stabilité temporelle de l’attachement à l’enfance

A

Stabilité milieu à haut risque: 30-40%

Stabilité milieu à faible risque 72-78%

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10
Q

Transmission intergénérationnelle du père au jeune enfant

A

Correspondance peu élevée, même non significative
Explications possibles:
- L’enfant passe plus de temps avec sa mère
- Père devient peut-être influent plus tard
- Codification de la situation étrangère initialement élaborée pour les mères

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11
Q

Expliquer la transmission

A

Représentation d’attachement de la mère
Sensibilité maternelle (tempère l’attachement de la mère et le comportement d’attachement de l’enfant; capacité/comportement de la mère à répondre aux besoins de l’enfant; variable médiatrice)
Comportement d’attachement jeune enfant

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12
Q

Attachement et & amour

A

Intimité :
attachement sécure vont voir les gens comme étant digne de confiance, vont être plus ouvert et vont se dévoiler davantage
Attachement évitant ou détaché conçoivent les autres avec méfiance, et ne sentent pas qu’ils peuvent compter sur les autres. Donc moins d’ouverture et de dévoilement
Passion :
Attachement préoccupés = bcp de drames! Appréhension nerveuse plutôt que d’apprécier le moment
Attachement évitant ou détachés: sont plus distants, donc passion qui est impersonnelle
Attachement sécure: ont sexualité plus fréquente, plus plaisante, plus d’orgasmes, et plus de satisfaction
Engagement :
Sécures sont plus engagés envers leurs partenaires que insécures
Ce n’est pas surprenant à cause des autres facteurs

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13
Q

La jalousie

A

Attachement préoccupés veulent la proximité mais demeurent chroniquement préoccupés (par le fait que le partenaire ne les aime pas en retour)
Les attachements sécure sont plus affectés si une relation importante est en péril qu’un style détaché
Qui sont ceux qui ressentent le moins de jalousie?
- Attachement évitant : ne pas vouloir dépendre sur les autres

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14
Q

Style d’attachement et régulation émotionnelle

A

Étude de Fenney et KirkPatrick (1996): réponse au stress lorsque partenaire est présent ou absent
Pour les attachements insécures (évitant ou préoccupés) Réponse physiologique plus élevée (anxiété) lorsqu’il fallait compléter une tâche en l’absence d’un partenaire
Lorsque l’on introduisait le partenaire  on n’observait pas de réduction significative du stress initial

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15
Q

Style d’attachement et support

A

Attachement sécure: vont plus rechercher et donner du support

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16
Q

L’entrevue d’attachement adulte (AAI)

A

Pour comprendre les représentations d’attachement
On s’intéresse à l’état d’esprit actuel de l’individu par rapport à ses expériences relationnelles passées avec ses parents
- Activation du système de representation de l’attachement par l’entrevue

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17
Q

L’état d’esprit détaché (AAI)

A

Minimise la détresse
Les obstacles rendent fort
Emphase sur les aspects matériels, les activités
Ensemble de l’entrevue dépourvue d’émotions et plutôt dans l’abstrait
Échelles cotées: idéalisation, mépris, manque de mémoire, ou peur du décès de son enfant
Expérience dans l’enfance théoriquement associée au rejet, à la minimisation, ou l’intrusion

18
Q

L’état d’esprit préoccupé (AAI)

A

Long discours pas toujours pertinent (liste de blâmes ou associations libres)
Évaluation des parents oscille
Ramène tout au présent même quand questionné sur le passé
Préoccupation de plaire au parent
Faible sens de l’identité
Échelles cotées: (colère ou passivité)
Expérience d’enfance: inconstance, renversement de rôle, culpabilisation

19
Q

L’état d’esprit autonome (AAI)

A

Identité bien définie, Autonomie flexibilité
Valorise l’Attachement,
Opinion balancée et mise en contexte
Échelles cotées: cohérence (qualité, pertinence, quantité, manière)
Capacité à mentaliser (prendre conscience de ses états mentaux)

20
Q

L’état d’esprit non résolu (AAI)

A

Plus typiquement associé à un rappel d’un historique d’abus ou de négligence, ou deuil particulier
Désorganisation plus claire du discours ou de la pensée
Flashback d’évènements traumatiques
Incapacité à nommer (‘’ cet évènement-là’’)

21
Q

En thérapie (AAI)

A

Pour les préoccupés, on ne vas nécessairement faire trop de reflet, car on risque de les perdre, mais plutôt viser à rationaliser ou mentaliser leur expérience
Pour les évitants, on ne peut pas trop parler de la relation directement, plutôt faire des liens avec la vie extérieure , un exemple peut être de faire des jeux de rôles

22
Q

Extraversion

A

Reflète le degré selon lequel une personne est orientée de manière positive vers son environnement social, puis le contentement d’être au centre de l’attention
Sont chaleureux, grégaires, affirmés, énergiques, confiants, et encourageants
À l’inverse (introvertis): ne considèrent pas l’attention sociale comme une récompense, préfèrent des activités solitaires, sont décrits comme effacés, silencieux, réservés et concentrent leur énergie à l’interne (pensées et émotions)
Personnes extraverties :
Plus grande fréquence de contact sociaux
Réseaux sociaux plus larges
Ont davantage de plaisir de par leurs interactions sociales

23
Q

Étude de Von Dras et Siegler (extraversion)

A

Étude longitudinale a deux instances: entrée au collège, puis 20 ans plus tard
Somme du nombre de visites (amis, famille) par mois, meetings d’associations ou de clubs, et du nombre contacts téléphoniques
Hommes et femmes avec plus d’extraversion au collège s’engagent dans plus d’activités sociales à l’âge adulte

24
Q

Résultats moins francs et parfois contradictoires pour la stabilité du mariage (extraversion)

A

Quelques chercheurs ont démontré associations extraversion et adaptation conjugale
Alors que d’autres ont démontré que l’extraversion était associée à une plus grande probabilité de divorce
Plus difficile de conclure sur un lien entre l’extraversion et le résultat en couple
Corrélation positive avec l’extraversion et l’offre de ce support
Mais pas dans la réception (extravertis ne recevaient pas plus de support de leur époux)
Toutefois réciprocité du support observable

25
Q

Cutrona, Hessling et Suhr (extraversion)

A

Ont investigué des interactions de 10 minutes entre un couple
Chacun était assigné avec un rôle et répétait l’expérience en inversant les rôles (donneur de support, récepteur du support)
Les interactions étaient codifiées selon quatre types de communication positive : somme pour donner un index global de support

26
Q

Types de communication positive

A

Support émotionnel (expression d’amour et souci de l’autre)
Support d’estime (respect, encouragement, admiration)
Support d’information (conseils et information utile)
Aide tangible (offre de services et de biens)

27
Q

Neurotisme

A

Instabilité émotionnelle ou affectivité négative
Sensibilité aux stimuli négatifs, propension à faire l’expérience d’émotions négatives, le degré de stabilité du comportement à travers le temps
Volatiles, variation de l’affect (‘’moody’’)
À l’inverse: tempérament stable, calmes, reposés, sécures
Associé à : dissolution du mariage, adaptation aux stresseurs, satisfaction et bien-être dans le mariage

28
Q

Étude longitudinale de Kelly et Conley

A

Le niveau de névrotisme pré-mariage prédisait les deux variables de satisfaction et de dissolution
De plus, le névrotisme semblait jouer un rôle dans l’explication de la dissolution (36%)
- Manifestations de leur propre névrotisme ou de celui du partenaire: instabilité émotionnelle, réactions émotionnelles exagérées, irritabilité, immaturité émotionnelle
Explication possible? Autres études sur la communication:
- Manque de support positif
- Réciprocité de la communication négative (i.e. l’un se plaint, l’autre critique et blâme)

29
Q

Agréabilité

A

Personnes gentilles, chaleureuses, attentionnées, et coopératives
Confiance, altruisme, compliance, modestie
Liens ++ avec la capacité d’empathie
Faibles scores en agréabilité = narcissisme, traits antisociaux
En relation avec l’autre:
- Sensibilité émotionnelle mène à moins de rejet social
- Pardonnent plus
- Comportement pro-sociaux, disposition à vouloir aider
À l’inverse, une faible agréabilité:
- Pensées hostiles, agression, prejugés

30
Q

Réflexion sur l’agréabilité

A

Liens avec la théorie psychanalytique: agréabilité et le surmoi?
Quels sont les modes de gestion de conflits de personnes élevées en agréabilité selon vous?

31
Q

Influence de l’autre

A

Reliées à des expériences d’amitiés ou la personne se rappelle:
- avoir pris responsabilité,
- avoir donner un point dans un argument,
- avoir aider, ou donner de l’assistance
Pour les hommes: fort besoin de pouvoir est associé à la violence physique dans le couple, et l’insatisfaction interpersonnelle

32
Q

11 tactiques de manipulation

A
Le charme 
La coercition (crie jusqu'à ce que l'autre fasse ce que je veux) 
Le traitement de silence 
La raison 
La régression (bouder) 
Le rabaissement de soi 
L'invocation de la responsabilité 
Dur à cuire 
L'induction de plaisir 
La comparaison sociale 
La récompense monétaire
33
Q

Quelques liens intéressant entre personnalité et manipulation

A

Les personnes dominantes et extraverties useront davantage de coercition et d’invocation de responsabilité
Les personnes plus soumises utiliseront le rabaissement de soi
Les personnes ‘’fortes en agréabilité’’ utilisent davantage la raison et l’induction de plaisir
À l’inverse, les personnes désagréables utilisent la coercition et le traitement de silence
Être consciencieux est associé majoritairement à la raison
Les personnes émotionnellement instables (névrotisme) utilisent une variété de tactiques, la plus populaire étant la régression !
Ceux qui ont un score bas à la dimension ‘’ouverture à l’expérience’’ utilisent la comparaison sociale

34
Q

Le narcissisme et l’interaction sociale

A

Sélection: vont choisir des gens qui les admire, qui reflète qu’ils sont extraordinaires
- Ils évitent les situations qui ne leur permettent pas de montrer leur intelligence
Lorsque rejetés, ils tendent à devenir très colériques
Sont très résistants à admettre que leur partenaire ne serait pas autant engagés dans la relation
Inhabileté à pardonner
Créent des réponses mixtes dans leur environnement (certains vont les voir comme brillant, d’autres comme égoïstes et ennuyants)
Manipulation: utilisation des autres pour leurs propres gains ou avancements, vont transférer les blâme de leur échecs sur les autres

35
Q

Monitoring de soi (régulation de l’image que l’on présente à autrui)

A

Choisir les amitiés en fonction des activités vs les caractéristiques générales et similitudes
Moins d’engagement relationnel pour les monitoring de soi élevés (plus de fréquentations, sont plus aptes à vouloir changer pour une ‘’meilleure option’’

36
Q

Le besoin d’intimité (motivation)

A

Différences individuelles sur le besoin plus spécifique de se sentir proche de l’autre
En général, le degré du besoin d’intimité est associé à l’évaluation reçue des pairs, nous jugeant comme chaleureux, sincères, populaires
Associé au pattern d’amitiés;

37
Q

Étude sur les liens entre motivation à l’intimité et interaction sociale

A

Méthode: écrire dans un journal ce que nous pensons ou ressentons dans l’immédiat lorsque un téléavertisseur sonne (7 jours consécutifs)
Plus grande proportion de temps (pensées, émotions, comportements) investie envers quelqu’un ou une relation
Plus grande fréquence d’interactions dyadiques
À la recherche d’opportunités relationnelles positives
Plus grand comportements non-verbaux: sourire, contact visuel, et rires

38
Q

Anxiété sociale

A

Une peur persistante et intense d’une ou plusieurs situations sociales ou bien de situations de performance durant lesquelles le sujet est en contact avec des gens non familiers ou bien peut être exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Le sujet craint d’agir ou(ou de montrer des symptômes anxieux) de façon embarrassante et humiliante
L’exposition à la situation sociale redoutée provoque de façon quasi systématique une anxiété qui peut prendre la forme d’une attaque de panique liée à la situation ou bien facilitée par les situation.
Le sujet reconnaît le caractère excessif ou irraisonné de la peur
Les situations sociales ou de performance sont évitées ou vécues avec une anxiété et une détresse intenses
L’évitement, l’anticipation anxieuse ou la souffrance dans les situations redoutées sociales ou de performance perturbent le fonctionnement de l’individu de façon importante
Pas lié à substances, ni affectation générale, ni trouble de personnalité

39
Q

Dépression majeure

A

Associée à moins de satisfaction dans les relations en général
Moins de plaisir dans l’intimité
Difficultés de communication
Mères dépressives auront tendance à ignorer ou s’aliéner de leur enfants, ou bien être irritables et hostiles
Études majoritairement corrélationnelles, quelle est la cause?
- Théories multiples: biologique ou relationnel ?

40
Q

Les troubles de la personnalité

A

A. Modalité durable, dévie de ce qui est attendu dans une culture donnée
(1) cognition
2) affectivité
(3) Fonctionnement interpersonnel
(4) Contrôle des impulsions
B. Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales très diverses
C. Entraîne une souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel, ou autres domaines importants
D. Mode est stable et observable à la fin de l’adolescence ou début de l’âge adulte
E. Pas mieux expliqué par un autre trouble mental
F. Pas dû à une consommation de substances ou affectation médicale générale