Cours 3 - Identité de genre Flashcards
“attribué à la naissance en fonction des organes génitaux.”
Sexe, intersexe ou identité de genre ?
Le sexe
“… naissent avec des caractéristiques sexuelles (tels que l’anatomie sexuelle, les organes reproducteurs, le fonctionnement hormonal ou le modèle chromosomique) qui ne correspondent pas aux définitions classiques de la masculinité ou de la féminité. Les experts estiment que jusqu’à 1,7 % de la population naît avec des caractéristiques intersexuelles. »
Sexe, intersexe ou identité de genre ?
Intersexe
“…est un sentiment interne, expérience intime, en lien avec le fait
d’être homme, femme, ni un ni l’autre, les deux ou autres. “
Sexe, intersexe ou identité de genre ?
Identité de genre
Plusieurs expressions du genre sont possibles, toutefois l’identité de genre est associée à une série de normes ou d’attentes sociales en lien avec le genre.”
Expérience intime mais relié à l’environnement social dans lequel on vit. Ça vient de notre culture.
Définir la dysphorie de genre.
« Malaise ressenti par une personne par rapport à des caractéristiques genrées de son corps ou à son expression de genre, ou la manière dont ils sont perçus par les autres. Le degré de dysphorie peut grandement varier d’un moment et d’une personne à l’autre. Il n’est pas nécessaire de ressentir de la dysphorie de genre pour être trans. »
Pourquoi il peut être questionnable d’employer le terme “dysphorie” dans le terme dysphorie de genre ?
Le mot dysphorie amène un coté péjoratif.
Certaines personnes au contraire, peuvent être euphorique par rapport au genre auquel ils se retrouvent.
Pourquoi les jeunes non binaires, agenres
et de genre fluide sont plus vulnérables aux discriminations et aux
micro-agressions ?
Ces personnes se retrouvent dans aucune catégorie. C’est plus “menaçant” selon la conception de notre société. (société genré)
Définir la bispiritualité / two spirit
« Au départ, l’île de la Tortue était queer. En d’autres
termes, avant le contact avec le monde européen, le
genre et la sexualité n’étaient pas compris de manière
binaire, selon le principe « soit l’un, soit l’autre ».
Le point commun des différentes nations était l’absence de
division stricte des personnes en deux camps opposés
d’hommes et de femmes sur la base de la biologie. Ces
notions ne sont apparues que plus tard, avec le
christianisme et le colonialisme.
En quel année est apparu le terme 2 spirit ?
- Lors du rassemblement de 1990 des personnes militantes queers autochtones au Canada et aux États‐Unis le terme « bispirituel » est adopté.
- La bispiritualité concerne l’autodétermination, le rejet des étiquettes coloniales, le renforcement d’une communauté et le renouement avec des aspects longtemps réprimés de l’histoire et de la culture autochtones, y compris la spiritualité.
Vrai ou faux
Il est impossible d’être bispirituel et gai. C’est l’un ou l’autre.
FAUX
« Le terme « bispirituel » n’a pas été conçu pour supplanter
les autres identités LGBTQ+. Il peut facilement coexister
avec des termes tels que « gai » ou « trans » dans la
compréhension qu’une personne a d’elle-même. De même,
il n’a pas été conçu pour remplacer les termes précis utilisés
dans les langues autochtones pour désigner les sexualités et
les genres non binaires. Il s’agit plutôt d’un terme générique
contemporain qui favorise les interconnexions
pan‐autochtones. »
(Musée canadien pour les droits de la personne)
Quels sont les trois niveaux de reconnaissance social ?
- les relations primaires (amour, amitié);
- les relations juridiques (droits);
- la communauté de valeurs (solidarité)
Quel est l’importance du soutien familiale pour les personnes trans et non binaire ?
- Les adolescent.e.x.s qui vivent dans des familles transphobes se retrouvent dans certains cas pris.e.x.s en charge par la DPJ ou sont en situation d’itinérance et que leur genre trans et non binaire entraine dans ces contextes un cumul de difficultés, notamment dans l’accès aux ressources (Robichaud et al., 2021; Shelton et al., 2018).
- Importance de genrer l’enfant en fonction de ses demandes, soutenir les familles et dépister des situations à risque chez les enfants (anxiété, traumas et violences, suicide) ou dans la famille (maltraitance, dissensions familiales sévères sur l’attitude à adopter, détresse des parents ou de la fratrie) (lien avec la relation à soi).
Quel est l’importance de la communauté pour les personnes trans et non binaire
- Des interventions en thérapie familiale (Susset et Rabiau, 2021a, 2021b), la référence à des groupes et
communautés de pairs, de même que des groupes de thérapie ou de soutien sont ainsi à favoriser, tant pour
les jeunes que pour leurs parents (Zufferey et Pullen Sansfaçon,2021). - À l’adolescence, les jeunes sont aussi davantage tournés vers l’extérieur de la famille. Le soutien des ami.e.x.s
et de la communauté trans (Puckett et al., 2019) ainsi que le sentiment de connexion avec son école (Veale
et al., 2017)ont aussi été étudiés et ils semblent déterminants pour le bien-être des JTNB. - Il faut préciser que l’engagement communautaire n’est pas toujours associé à un mieux-être (Breslow et al.,
2015), probablement en raison des relations complexes et parfois conflictuelles au sein de certains groupes
et de l’existence de narratifs dominants sur ce que devrait être l’identité trans (Bradford et Syed, 2019) qui
excluent certains jeunes qui n’y correspondraient pas
Pourquoi la souffrance psychologique rapportée par les personnes trans et non binaire soit moins importante dans l’échantillon canadien ?
Les auteur.e.x.s font l’hypothèse que le meilleur accès aux
soins et la reconnaissance sociale et légale des personnes trans puisse expliquer cette situation.
Quels sont les trois types de transitions ?
- Transition administrative ou légale
Modification du prénom et de la
mention de genre sur l’état civil - Transition sociale
Se dévoiler socialement
Se présenter autrement que selon les normes associées au genre assigné, mais plutôt selon son identité de genre propre - Transistion médicale
Hormonothérapie
Chirurgies d’affirmation de genre
Est ce que la dé-transition existe ?
Des pratiques aux discours sur la « dé-transition » : pour une compréhension trans-affirmative des phénomènes de transitions de genre discontinuées chez les jeunes avec des parcours trans et de genre non binaire
* « Ce projet a pour but de comprendre les discours autour de la discontinuation des transitions de genre chez les jeunes, parfois aussi appelé « désistance » ou « détransition » afin de mieux définir cette notion. L’objectif est de brosser un portrait de la situation à partir d’une multitude de perspectives, soit celle des jeunes personnes elles-mêmes, celle des professionnels.les travaillant en santé trans et celle véhiculée dans les médias. »
* « Ancrée dans une approche trans affirmative fluide et intersectionnelle, l’étude propose un regard nouveau sur la notion de désistance en prenant en compte l’aspect dynamique et fluide du processus d’affirmation de genre ainsi que
les multiples facteurs d’oppression qui peuvent s’imbriquer et interagir avec l’expérience des jeunes trans.
C’est un parcours personnel, cheminement de la personne, re-transition / Ce n’est pas A à B qui retourne à A. C’est A à B qui va vers C ou D
ON PARLE DE RETRANSITION