Cours 3 - Cognition comparé Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la cognition comparative?

A

C’est l’étude du traitement de l’information à travers différentes espèces.

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2
Q

Qu’est-ce que la cognition?

A

La cognition comprend la mémoire, la catégorisation, la prise de décisions, la résolution de problèmes, le langage, habiletés numériques, usage d’outils, la conscience de soi et des autres, la coopération, duperie, etc. Un mot clé serait «représentation ».

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3
Q

Qu’est-ce que ça veut dire comparative?

A

C’est de faire une comparaison entre les espèces. Quelles sont les similitudes et les différences.

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4
Q

Qu’est-ce que l’anthropocentrisme?

A

C’est de regarder les autres espèces avec notre perspective à nous - même lorsque nous étudions les capacités cognitives d’une seule espèce, nous comparons souvent cette espèce à la nôtre.

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5
Q

Quels types de problèmes on étudie chez les espèces?

A

On étudie les différentes habiletés cognitives, par exemple on étudie la mémoire chez tel type d’animal alors que chez d’autre non.

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6
Q

VRAI OU FAUX.
Il y a une évolution dans le type d’espèce étudié à travers le temps.

A

VRAI.
Les préférences changent et l’intérêt qu’on porte à une espèce change avec le temps.

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7
Q

VRAI OU FAUX.
Il existe un continuum de capacités, toutefois, différentes espèces avec des environnements différents ont développé des moyens spécialisés de gérer ces environnements.

A

VRAI.

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8
Q

Quel autre nom donne-t-on à la cognition comparative?

A

La cognition comparative est également appelée béhaviorisme cognitif ou cognition animale.

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9
Q

Comment définir la cause ultime?

A

À quoi sert ce trait pour la survie ou la reproduction?
Comment ce trait est-il réparti entre les espèces?

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10
Q

Comment définir la cause immédiate?

A

Quels événements biologiques et environnementaux conduisent à l’expression de ce trait chez un individu?
Comment ce trait émerge-t-il ou change-t-il au cours du développement d’un individu?

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11
Q

Explique la cause ultime de l’aversion conditionné au goût. (exemple chez les rats)

A
  1. L’aversion conditionné aux goûts permet d’éviter de s’empoisonner et de survivre et se reproduire.
  2. Se retrouve chez les espèces ayant un régime alimentaire varié.
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12
Q

Explique la cause immédiate de l’aversion conditionnée au goût.

A
  1. Dépend de l’amygdale dans le cerveau, et aussi d’un conditionnement où un goût est suivi d’un malaise (ex. nausée).
  2. Il débute au moment du sevrage (arrêt de l’allaitement du petit)
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13
Q

C’est quoi l’anthropomorphisme?

A

C’est la tendance à attribuer aux animaux et aux choses des caractéristiques humaines. (Chien qui sourit)

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14
Q

Que veut dire le canon de Morgan?

A

Que nous ne devons pas interpréter une action animal comme relevant de facultés de haut niveau, si celle-ci peut être interprétée comme relevant de l’exercice de facultés de niveau inférieur. (on doit se demander s’il n’y aurait pas des explications plus simples, pas toujours penser à quelque chose de complexe comme cause).

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15
Q

VRAI OU FAUX.
Se souvenir de quelque chose est équivalent à la discrimination.

A

VRAI.
Par exemple dans un choix de réponse, un seul élément correspond à ce qu’on a étudié, on s’en souvient parce qu’on le discrimine.

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16
Q

Comment tester la mémoire sans le langage avec les animaux?

A

Avec le béhaviorisme et le conditionnement, on va utiliser des tâches dans lesquelles ils vont avoir de l’intérêt sur x et non y, et refaire la tâche, faire un conditionnement.

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17
Q

VRAI OU FAUX.
On utilise la discrimination pour tester la mémoire chez l’animal.

A

VRAI.

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18
Q

Le paradigme de l’appariement différé à l’échantillon, c’est quoi?

A

On montre d’abord un stimulus à l’animal, qui, après un certain délai, doit retrouver et choisir ce bon stimulus parmi un groupe de S variés.

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19
Q

Comment on évalue la mémoire de l’animal dans l’appariement différé à l’échantillon?

A

Selon sa capacité à choisir le bon stimulus. C’est un bon indicateur de sa capacité à s’en souvenir.

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20
Q

VRAI OU FAUX.
On utilise le renforcement avec l’animal dans une tâche de mémoire.

A

VRAI.
Le renforcement permet à l’animal de choisir la bonne réponse, exemple avec de la nourriture.

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21
Q

VRAI OU FAUX.
Le délai dans l’appariement différé à l’échantillon sert à étudier la mémoire de l’animal.

A

VRAI.
Nous allons tester sa capacité à se souvenir avec des délais variés, de 20 secondes, 1 min, etc.

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22
Q

VRAI OU FAUX.
Le délai vient après le conditionnement dans la tâche d’appariement.

A

VRAI.

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23
Q

Selon la courbe d’Hebbinghaus, l’effet de récence est présent également chez les animaux, pas juste les espèces. Plus le délai est long entre la tâche d’appariement différé, moins les réponses seront corrects.

A

VRAI.
Les réponses des singes sont moins bonnes plus le délai est long, comme les jeunes enfants. L’effet de récence est bien présent à travers les espèces.ww

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24
Q

Qu’est-ce que l’effet d’interférence proactive vs rétroactive?

A

Selon l’effet d’interférence proactive, nous aurons de la difficulté à apprendre présentement à cause de ce qu’on a appris dans le passé.
L’interférence rétroactive veut dire de se rappeler ce qui est dans le passé à cause de ce qu’on est entrain d’apprendre.

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25
Q

VRAI OU FAUX.
La performance est plus basse dans les essais où il y a eu de l’interférence dans l’appariement différé, même chez les pigeons.

A

VRAI.

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26
Q

Donne un exemple d’effet d’interférence proactive, dans le paradigme de l’appariement différé à l’échantillon.

A

Dans l’essai 1, je dois retenir le triangle alors que dans l’essai 2, je dois retenir le carré. J’aurai donc un interférence dans l’essai 2.

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27
Q

Qu’est-ce que le phénomène d’oubli dirigé?

A

C’est lorsqu’on demande d’oublier un élément, et qui résulte dans une moins bonne performance dans une tâche de mémoire sur cet élément.

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28
Q

Donne un exemple de phénomène d’oubli dirigé.

A

Un professeur dit à ses élèves de ne pas étudier tel concept pour l’examen.

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29
Q

Comment l’oubli dirigé est testé avec les pigeons?

A

On montre à l’animal que lorsqu’il y a un O, la phase d’essai continue et il doit se remémorer le S échantillon.
On montre également que lorsqu’il y a un X, on lui dit ah, oubli ce que tu as mémorisé, on recommence l’essai.
On remarque que les pigeons vont moins se souvenir du S échantillon dans l’essai d’oubli que dans l’essai de remémoration.

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30
Q

VRAI OU FAUX.
L’animal se souviendra davantage, aura de meilleures réponses lors d’essais d’oubli que de remémoration.

A

FAUX.
Il a des moins bonnes réponses lors de l’essai d’oubli.

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31
Q

En quoi l’oubli dirigé est adaptatif?

A

L’animal ne prendra pas l’énergie d’apprendre ce qui n’est pas nécessaire, c’est donc adaptatif.

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32
Q

Est-ce que la capacité des oiseaux à retrouver leur nourriture caché en hiver appartient à une espèce spécifique ou à tous les oiseaux?

A

Les cassenoix d’Amérique était nettement meilleurs que les autres. C’est normal lorsqu’on sait que les cassenoix vivent dans un environnement montagneux et rude, donc est habitué à travailler sa mémoire spatiale. Ils n’ont pas le choix pour survivre.

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33
Q

Comment on a étudié la mémoire épisodique chez les oiseaux?

A

Chez les geais buissonniers, on a tester le quoi, où et quand. Ils ont entrainé les animaux à cacher leurs noix et vers de terre (groupe 1) et revenir 4h après (vers étaient ok) et plusieurs jours après (vers étaient pourri). Après 5 jours, ils cherchaient donc là où ils ont cacher les noix, parce qu’ils savaient que les vers étaient pourris.

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34
Q

VRAI OU FAUX.
Dans une tâche pour évaluer la mémoire de l’espace et de traits visuels, les mésanges avaient une préférence significative pour l’espace, tandis que les junco aucune différence entre les deux.

A

VRAI.
C’est plus adaptatif pour les mésanges de se rappeler de l’espace, parce qu’ils savent que les arbres/couleurs changent d’apparence puisqu’ils vivent dans un environnement d’hiver et montagneux.

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35
Q

VRAI OU FAUX.
Les capacités de mémoire spatiale varient entre les espèces, dépendement de où elles se développent.

A

VRAI.

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36
Q

VRAI OU FAUX.
Les espèces qui ne cachent pas la nourriture ont habituellement une meilleure mémoire spatiale.

A

FAUX.
Elles ont généralement une meilleure mémoire spatiale! Elles cachent leur nourriture dans des endroits qui changent d’apparence, donc la position de ces lieux de stockage est plus importante à retenir que à quoi ils ressemblent.

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37
Q

VRAI OU FAUX.
Il y a un aspect biologique associé à la mémoire des espèces stockeuses de nourriture.

A

VRAI.
La taille de leur hippocampe corrèle positivement avec la quantité de nourriture qu’elles emmagasine à l’automne. Plus elles emmagasinent de nourriture, plus leur hippocampe sera grosse.

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38
Q

VRAI OU FAUX.
La numérosité signifie être capable de compter de 1 à 100.

A

FAUX.
La numérosité signifie la compréhension de la quantité de quelque chose.

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39
Q

Qu’est-ce que le paradigme d’appariement direct à l’échantillon?

A

Même tâche que l’autre, mais sans délai. La forme de discrimination est basé sur le nombre.
Exemple : on montre à un perroquet une carte échantillon avec 3 points dessus. Il voit ensuite deux autres cartes avec des points dessus, dont l’une correspond au nombre de point sur l’échantillon (3). Il doit donc choisir la carte correspondante, afin d’avoir une récompense.

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40
Q

VRAI OU FAUX.
Selon la tâche d’appariement direct à l’échantillon, certains oiseaux matchent jusqu’à des nombres aussi grands que 7-8, mais échouent au delà.

A

FAUX.
C’est 6-7.

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41
Q

VRAI OU FAUX.
Dans le paradigme d’appariement direct à l’échantillon, il y a une forme de discrimination basé sur le nombre.

A

VRAI.
Exemple : S échantillon, 3 cercles bleus. Test, aucune nourriture si 2 cercles bleus, et de la nourriture si 1 cercle bleu.

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42
Q

En quoi consiste la tâche du seau?

A

On met un nombre x d’items dans un seau, mais le fond du seau n’en est pas un vrai. Certains items restent visibles et d’autres cachés dans le faux fond. On mesure donc combien de temps l’enfant ou l’animal passe à chercher les items.

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43
Q

VRAI OU FAUX.
Dans la tâche du seau, les enfants d’un an vont cesser de chercher les items lorsqu’il y en a plus que 3.

A

VRAI.
Ils vont chercher lorsqu’ils voient 2 items mais savent que 3 on été mis, mais lorsqu’ils en voient 3, peu importe le nombre d’items, ils ne cherchent plus.

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44
Q

VRAI OU FAUX.
L’enfant passe beaucoup plus de temps à chercher l’item quand il en a vu 2, et qu’il en reste seulement 1 de visible.

A

VRAI.

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45
Q

Quels résultats avons-nous lorsqu’on teste la tâche du seau chez les lémurs mongos?

A

On remarque qu’ils sont capable de faire une distinction dans un sens proportionnel. Ils peuvent distinguer 2 et 1, 4 et 2, mais pas 3 et 1, 6 et 8.
Ils peuvent distinguer une grande différence proportionnelle (2 vs 4 (50%)), mais non une petite (6 vs 8 (25%)).

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46
Q

VRAI OU FAUX.
Les humains ont de la difficulté lorsque les quantité proportionnelles sont trop grandes.

A

VRAI.

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47
Q

VRAI OU FAUX.
Les humains ont de la difficulté lorsque les quantité proportionnelles sont trop grandes.

A

VRAI.

48
Q

VRAI OU FAUX.
La catégorisation nécessite la capacité de discriminer et généraliser.

A

VRAI.
L’apprentissage d’une catégorie implique de pouvoir discriminer et généraliser.

49
Q

VRAI OU FAUX.
Le fait de discriminer et généraliser sont deux caractéristiques de l’apprentissage que l’on retrouve seulement chez les humains.

A

FAUX. On retrouve ces deux caractéristiques d’apprentissage à travers les espèces.

50
Q

VRAI OU FAUX.
Lors des essais standards de discrimination on va donner une récompense au S qu’on veut discriminer et catégoriser, par exemple l’arbre, et ne pas en donner au S qui ont pas rapport.

A

VRAI.

51
Q

Lors des essais de généralisation, on va ensuite présenter le test, en montrant un S similaire au S échantilon (ex arbre rose) puis un S qui n’a aucun rapport, et voir si la personne est capable de généraliser le S échantillon.

A

VRAI.

52
Q

Qu’est-ce que l’inférence transitive?

A

C’est que la relation entre deux objets peut être inférée en connaissant la relation entre ceux-ci et un troisième objet.

53
Q

Donne un exemple d’inférence transitive.

A

A > B, et B > C donc A > C.

54
Q

VRAI OU FAUX.
L’inférence transitive permet de reconnaître des liens entre des personnes, ou des statut sociaux.

A

VRAI.
Ça permet d’inférer que si tel personne est en couple avec tel personne, on ne sera pas surpris s’ils s’embrassent, et si un on sait que tel personne est un boss, il a tel pouvoir sur tel personne.

55
Q

VRAI OU FAUX.
L’habileté de décision relationnelle (inférence transitive) serait très utile pour des animaux vivant au sein de sociétés hiérarchiques complexes.

A

VRAI.

56
Q

Quelle habileté permet d’identifier les individus dominants et les bullies?

A

L’inférence transitive et la décision relationnelle.

57
Q

VRAI OU FAUX.
Entre les lémurs catta (social) et les lémurs mongo (moins social), ce sont les lémurs catta qui apprennent plus facilement ce type d’inférence et qui réussissent mieux à des tâches difficiles d’inférence transitive.

A

VRAI.

58
Q

Est-ce que la différence entre les deux types de lémurs réside dans la capacité fondamentale à faire des inférences transitives?

A

Non. C’est plutôt la tendance à spontanément détecter une dimension linéaire et organiser des stimuli interconnectés selon cette dimension continue. Cette spontanéité est facilitée par la dimension sociale.

59
Q

VRAI OU FAUX.
Quand on présente la tâche selon un aspect linéaire (1-2, 3-4, etc.) les deux types d’espèces sont autant bonnes.

A

VRAI.

60
Q

VRAI OU FAUX.
L’apprentissage d’outils chez l’animal requiert des capacités cognitives plus élevées.

A

VRAI.

61
Q

L’utilisation d’outils nécessite quoi comme habiletés cognitives?

A

L’intelligence et la planification pour manipuler l’environnement, la compréhension de cause et effet, on manipule l’environnement pour atteindre un objectif.

62
Q

Donne des exemples d’outils que l’animal peut utiliser.

A

Les roches, les branches.

63
Q

VRAI OU FAUX.
L’usage simple d’un outil pour l’animal requière que l’objet soit existant et familier.

A

VRAI.
Exemple, utilisation de roches pour ouvrir les noix, les crustacés et les oeufs.

64
Q

VRAI OU FAUX.
La loutre de mer est le seul espèce à utiliser les outils.

A

FAUX.
C’est plus commun chez les primates et certains oiseaux, mais également chez d’autres animaux comme la loutre de mer, qui doit le faire pour s’adapter.

65
Q

VRAI OU FAUX.
Les usages d’outils varient selon les espèces, les besoins et l’environnement.

A

VRAI.
Exemple, les chimpanzés utilisent des feuilles pour s’y asseoir, ou pour nettoyer les blessures et essuyer le visage, alros que les bonobos utilisent des feuilles pour couvrir les nids.

66
Q

VRAI OU FAUX.
Les animaux ne sont pas sélectifs sur le choix d’outils utilisés.

A

FAUX,
Il font une sélectivité sur les outils, pour comprendre les causes et effets, les détails qui composent les objets.

67
Q

VRAI OU FAUX.
Les animaux vont sélectionner les outils sur la base de leurs caractéristiques (poids, taille).

A

VRAI.
Par exemple, les corbeaux vont prendre des tiges plus longues, parce que avec leurs becs, ils ne peuvent pas atteindre certains endroits.

68
Q

Est-ce qu’il arrive qu’un animal garde un outil pour plus tard? Si oui, qu’est-ce que ça signifie?

A

Oui! C’est un comportement proactif et prospectif. Cela implique que l’animal a la capacité de s’attendre à un besoin futur de l’outil.

69
Q

Comment le fait de garder un outil pour plus tard s’imbrique chez les primates?

A

C’est typique des chimpanzés, des bonobos et des orangs-outans, qui peuvent tous entretenir une variété d’outils pour une variété de tâches.

70
Q

Comment le fait de garder un outil pour plus tard s’imbrique chez les non-primates?

A

Une loutre de mer garde souvent une roche qui a déjà été utilisée pour casser des crustacés, même lorsqu’elle ne se nourrit pas actuellement.

71
Q

VRAI OU FAUX.
Les animaux ont la capacité de combiner, modifier et créer des nouveaux outils.

A

VRAI, mais ça requiert encore plus de complexité.

72
Q

VRAI OU FAUX.
Apprendre à utiliser des outils peut être accompli par apprentissage social.

A

VRAI.
Les chimpanzés utilisent des outils en pierre pour casser les noix de coula, mais ça prend 7 ans à maîtriser et à 3 ans les jeunes commencent à le faire.

73
Q

VRAI OU FAUX.
C’est seulement l’apprentissage social qui permet l’apprentissage d’outils.

A

FAUX.
Il y a quand même une capacité d’intuition dans la résolution de problème, qui n’est pas dépendante de l’apprentissage social. (exemple le pigeon, la boîte orange et la banane)

74
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’esprit?

A

C’est la tendance à attribuer des états mentaux à soi et à d’autres.

75
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’esprit nécessite?

A
  • La concience de soi
  • La conscience que le contenu de l’esprit d’un autre est différent du sien
76
Q

Qu’est-ce que la conscience de soi?

A

C’est la capacité de se voir comme une entité différente des autres.

77
Q

VRAI OU FAUX.
La conscience de soi est l’une des caractéristiques clés d’un esprit qui peut comprendre d’autres esprits.

A

VRAI.

78
Q

Qu’est-ce que le Mark and Mirror task?

A

Le sujet est marqué sur la face à son insu. On le met devant un miroir. Si l’animal a la conscience de soi, le sujet touche à la marque pendant qu’il regarde dans le miroir. Le sujet utilise le miroir pour examiner son corps. S’il y a absence de conscience de soi, le sujet réagit au miroir comme si c’était un autre individu (peur, agression)

79
Q

VRAI OU FAUX.
Les jeunes humains et singes ont des comportements suggérant une conscience de soi avant 3 ans.

A

VRAI.
Les humains c’est à partir de 24 mois, et les chimpanzés à partir de 28 mois.

80
Q

VRAI OU FAUX.
Une espèce qui réussit le test n’aura aucune variances interindividuelles entre les membres de cette espèce.

A

FAUX.
Même au sein d’une espèce qui peut réussir le test, il y aura beaucoup de variances interindividuelles.

81
Q

À quoi sert la tâche de fausse croyance?

A

À déterminer la capacité qu’une personne a à savoir que le contenu de l’esprit d’un autre est différent du sien. (théorie de l’esprit).

82
Q

VRAI OU FAUX.
Les enfants vont réussir la tâche de fausse croyance à partir de 3 ans.

A

FAUX.
C’est à partir de 4 ans, ils vont être capable de comprendre que le contenu de l’esprit de Sally, ce qu’elle sait, n’est pas le même que le nôtre. Il vont donc dire qu’elle va regarder dans le panier. En bas de ça, ils vont dire qu’elle va regarder dans la boîte.

83
Q

VRAI OU FAUX.
La tâche de fausse croyance a été développé pour détecter les gens qui ont un TSA.

A

VRAI.

84
Q

Quel tâche permet de tester la théorie de l’esprit chez les animaux?

A

La tâche de la banane cachée.
Le chimpanzé subordonné peut voir les deux bananes, tandis que le chimpanzé dominant est incapable de voir la banane de l’autre côté de la barrière.
Si le chimpanzé subordonné peut déduire ce que le chimpanzé dominant peut voir, alors, pour minimiser le conflit, il doit choisir la banane cachée.

85
Q

VRAI OU FAUX.
La tâche de banane cachée utilise le fait que les chimpanzés évoluent dans une société hiérarchique.

A

VRAI.

86
Q

VRAI OU FAUX.
Plusieurs espèces ont la capacité d’inférer la connaissance d’un autre individu (théorie de l’esprit)

A

VRAI.
Les chimpanzés subordonnés tendent à choisir la banane cachée
Cette capacité est également présente chez les geais, corbeaux, babouins

87
Q

Est-ce qu’on peut distinguer un comportement basé sur la théorie de l’esprit de l’utilisation d’indices observables?

A

Non. Mais l’un n’exclut pas l’autre, expliquer ce que font les animaux en termes de représentation n’empêche pas de l’expliquer en termes de facteurs observables (ex : les signaux).

88
Q

Quel lien peut-on faire avec le Canon de Morgan et la théorie de l’esprit chez les animaux?

A

Nous ne devons pas attribuer des caractéristiques complexes aux animaux, mais davantage simple. La théorie de l’esprit chez les animaux est une caractéristique complexe. L’animal peut choisir en fonction des facteurs observables et non en terme de représentation.

89
Q

Avoir des informations uniques sur une ressource potentielle et sur vos capacités permet de :

A

Coopérer et duper

90
Q

VRAI OU FAUX.
La coopération nécessite la capacité d’inférer ce qu’un autre individu sait (théorie de l’esprit)

A

VRAI.

91
Q

VRAI OU FAUX.
Les chimpanzés ne performent pas bien à la tâche de la corde «Rope Task ».

A

VRAI.

92
Q

La tâche de la corde permet de tester la capacité à coopérer.

A

VRAI.

93
Q

VRAI OU FAUX.
La duperie permet d’inférer ce qu’un autre individu sait.

A

VRAI.

94
Q

Qu’est-ce que la duperie?

A

C’est la dissimulation d’une information ou la présentation d’une fausse information.

95
Q

VRAI OU FAUX.
Les chimpanzés sont capable de duper les humains.

A

VRAI.
Dans la tâche de labo, ils dupaient les humains non coopératifs.

96
Q

VRAI OU FAUX.
Les chimpanzés sont capable de coopérer.

A

VRAI.
Ils coopéraient avec les humains également coopératifs.

97
Q

VRAI OU FAUX.
Le langage est la même chose que la communication.

A

FAUX.
Ce sont deux choses différentes.
La communication est un processus d’envoi et de réception d’un signal, et peut être non intentionnelle.

98
Q

Quels mécanismes ça prend pour avoir l’habileté de langage?

A

Un mécanisme sensori-moteur, mécanisme intentionnel, et mécanisme récursif.

99
Q

VRAI OU FAUX.
Le langage est une catégorie spéciale de communication qui a certaines caractéristiques importantes.

A

VRAI.

100
Q

VRAI OU FAUX.
Le symbole est une caractéristique importante du langage, qui est d’avoir quelque chose qui réfère à un objet ou un événement physique.

A

VRAI.
Par exemple, un signal utilisé pour représenter une expérience ou un objet qui peut ainsi être partagé avec quelqu’un d’autre.

101
Q

VRAI OU FAUX.
La référence est une habileté à associer des symboles arbitraires avec des objets ou des événements.

A

VRAI.

102
Q

VRAI OU FAUX.
Dans le langage humain, on peut créer des nouveaux symboles et changer la signification des symboles existants (par exemple email, la toile, etc.)

A

VRAI.

103
Q

La référence permet d’associer le symbole à l’objet ou l’événement.

A

VRAI.

104
Q

Une autre caractéristique importante du langage est la syntaxe.

A

VRAI.

105
Q

Qu’est-ce que la syntaxe?

A

C’est le système de règles grammaticales qui dicte la façon dont les symboles sont organisés.

106
Q

VRAI OU FAUX.
La syntaxe permet de multiplier la façon de communiquer.

A

VRAI.

107
Q

L’exemple suivant :
Mangeons, les enfants! (imaginez cette phrase sans la virgule)
réfère à quelle caractéristique du langage?

A

La syntaxe.

108
Q

Une autre caractéristique importante du langage est la sémantique.

A

VRAI.

109
Q

Qu’est-ce que la sémantique?

A

C’est le sens associé aux symboles.

110
Q

VRAI OU FAUX.
La sémantique permet de communiquer à propos de choses qui ne sont pas présentes dans l’environnement ou qui ne sont pas tangibles : amour, vérité, émotions.

A

VRAI.

111
Q

Le langage doit être comment chez l’animal?

A

Intentionnel et spécifique pour l’espèce.

112
Q

VRAI OU FAUX.
Il est plus probable de trouver le langage chez les animaux sociaux avec de petits cerveaux.

A

FAUX.
C’est plus probable chez les animaux sociaux et avec GROS cerveaux.

113
Q

Donne un exemple de langage chez l’animal.

A

Le ververt vert, où différents cris pour avertir de la présence de différents prédateurs. Chaque cri induit un comportement différent. Exemple, l’aigle, ils regardent dans les airs et plongent dans les brousailles.

114
Q

VRAI OU FAUX.
Les ververts vert ont l’habileté de référence du langage.

A

VRAI, cette habileté leur permet d’associer des cris à des objets (prédateurs) ou événements.

114
Q

VRAI OU FAUX.
Les ververts vert ont l’habileté de référence du langage.

A

VRAI, cette habileté leur permet d’associer des cris à des objets (prédateurs) ou événements.

115
Q

Qu’est-ce que les expérience interspécifiques?

A

Les petits sont retirés de leurs parents biologiques à la naissance et élevés par d’autres parents, de même espèce ou différentes espèces.

116
Q

Qu’est-ce que l’expérience interspécifique avec un jeune primate dans un environnement humain a démontré?

A

Que le singe n’était pas capable d’avoir l’habileté de langage de l’humain, et que pour dire 4 mots, il devait manipuler sa bouche de manière tortueuse avec sa main.