Cours 3 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la disparité?

A

Quand des affaires semblables reçoivent des sentences différentes

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Q

La disparité: considérations générales

A

Disparité = quand des affaires semblables reçoivent des sentences différentes
Difficile mesure
• les différences entre 2 peines pour un même délit = disparité ou individualisation de la peine?
- les circonstances font jouer la sévérité de la peine, ainsi que les différences d’interprétations et les différences en ce qui concerne les philosophies pénales
Explications de la disparité
1. Caractéristiques sociodémographiques des juges : résultats contradictoires (par exemple, certaines études montrent que les femmes sont + sévères, d’autres qu’elles sont moins sévères et d’autres qu’il n’y a pas de différences selon le sexe du juge)
- on remarque qu’il y a certaines différences entre les jugements selon le sexe du juge et selon le délit, mais seulement pour certains délits (ex : les femmes ont tendance à juger + sévèrement les cas de violence conjugale, mais, pour les voies de fait, il n’y aurait pas de différences entre les hommes et les femmes)
- limite des conclusions : études exclusivement américaines (1), relation complexe (effets d’interaction) (2) et pouvoir explicatif très faible (3)
2. Attitudes ou philosophie pénale des juges : étude classique de John Hogarth (1971) qui interroge les juges et collecte de l’info sur les sentences qu’ils ont rendu  résultats = 2 types de juges, soit un juge classique qui juge selon la rétribution, la neutralisation, la dissuasion OU juge plus influencé par le traitement & la réhabilitation qui est + favorable aux mesures alternatives à l’incarcération, qui prend + en compte les circonstances de l’infraction (conclusion générale de l’étude : on est + capable d’expliquer & de comprendre la sentence en regardant la philosophie du juge qu’en regardant le délinquant & le délit)
- on ne fait plus ce genre d’étude maintenant, car les résultats se sont un peu tournés contre les juges et leur pouvoir discrétionnaire
3. Caractéristiques contextuelles (on ne peut pas les utiliser pour expliquer la disparité)
- caractéristiques de l’environnement (ex : taux de chômage, criminalité, quartier de résidence, composition ethnique) n’ont pas d’impact direct
- caractéristiques de la cour (place en prison, caseload, etc.) ont un impact limité

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3
Q

Le pouvoir canadien est exercé par 3 instances qui se contrôlent mutuellement

A
  • le Parlement : pouvoir législatif - adopte les lois et surveille l’action de l’exécutif
  • le gouvernement : pouvoir exécutif - peut proposer des lois, met en œuvre celles qui sont promulguées, met fin aux législatures
  • les juges : pouvoir judiciaire - veille au respect des lois, en sanctionne les transgressions, les interprète et en contrôle la constitutionnalité
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4
Q

Quels sont les fondements et objectifs de la démocratie?

A

Les principes de la démocratie représentative ont pour fondement et objectif de protéger le citoyen de l’usage arbitraire du pouvoir (parallèlement, ils veulent garantir au citoyen l’exercice de ses libertés d’expression et d’action)
• à propos de la légalité du crime, c’est au fédéral que se situe le pouvoir de légiférer dans ce domaine, mais l’administration de la justice est de la responsabilité des provinces & territoires

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5
Q

Comment mettre en oeuvre le principe de légalité?

A

Pour mettre en œuvre le principe de légalité, il est indispensable de garantir au mieux l’indépendance du pouvoir judiciaire, afin que l’institution dans son ensemble et chaque juge en particulier gardent leur distance p/r aux idéologies et aux pressions que pourraient exercer sur eux les citoyens ou l’État.
• la Charte garantit d’être jugé par un tribunal indépendant et impartial à la suite d’un procès équitable
- l’impartialité, c’est l’indépendance envers les parties (le juge doit rester neutre et sans idée préconçue envers elles)
- sur le plan du statut professionnel, l’indépendance des juges est garantie par la sécurité du mandat (nomination d’un magistrat se fait sans période d’essai et pour une durée indéterminée) et la sécurité financière (salaire des juges doit être stable et suffisamment élevé pour garantir l’intégrité et l’impartialité)

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6
Q

Quels sont les 3 degrés de juridictions?

A

Le pouvoir judiciaire mobilise 3 degrés de juridiction : la première instance, l’appel et la Cour suprême (il existe aussi la Cour municipale)

C’est le judiciaire qui régule ses modes de relations avec les autres pouvoirs
• l’exigence d’indépendance judiciaire implique que ni le pouvoir législatif ni l’exécutif ne peuvent empiéter sur les fcts et les pouvoirs essentiels du tribunal

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7
Q

Considérations liées à la contamination de l’indépendance judiciaire

A
  1. sur le processus de nomination : puisque ce sont les gouvernements qui nomment les magistrats, ils peuvent être tentés de jouer de leur influence en faveur des candidats ayant la mm allégeance politique ou des relations avec eux
  2. sur le processus de promotion : le fait que les hautes cours sont composées de façon non négligeable de juges provenant de cours inférieures suggère la possibilité que certains cpmnts décisionnels soient tentés de s’orienter dans un sens idéologique censé favoriser leur promotion
    • ces considérations ont montré la possibilité d’une perméabilité des juges aux idéologies politiques dominantes, notamment lorsqu’ils décident d’une peine
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8
Q

Qu’est-ce que fait la cour d’appel?

A

La Cour d’appel de chaque province ne mène pas un nouveau procès en entier : elle a 3 fonctions liées au contrôle des tribunaux inférieurs
• elle examine la pertinence d’une décision prise en 1ère instance et, en matière criminelle, a plusieurs choix :
- elle peut maintenir le jugement
- renverser le jugement en changeant le verdict de culpabilité
- modifier la nature ou la durée de la peine
- casser la première décision et renvoyer la cause devant un nouveau tribunal de première instance
• vise à uniformiser les décisions prises dans son ressort et à baliser l’exercice du pouvoir discrétionnaire des juges
• ses décisions servent de guide aux juges de la province face à de nouvelles problématiques, dues par exemple à l’évolution sociale

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9
Q

Pression sur les juges

A

Le contrôle judiciaire hiérarchique peut produire des pressions plus ou moins implicites sur les choix de sentence que fera un juge.
• il y a des différences en ce qui concerne les peines imposées et les taux d’incarcération entre les provinces

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10
Q

Qu’est-ce que la cour suprême?

A

La Cour suprême, c’est la + haute cour (fonction = contrôle constitutionnel des décisions)
• sa jurisprudence sert de guide en droit, tendant à réguler l’application de la loi au niveau

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11
Q

Recommandations de l’article 718.2

A

l’article 718.2 (b) recommande d’infliger des peines semblables à celles infligées à des délinquants pour des infractions semblables commises dans des circonstances semblables

  • cela invite les juges à se référer aux décisions de leurs confrères
  • malgré cette instruction, il est difficile d’orienter les cpmnts décisionnels de tous les juges -> en fait, ce qui favorise le + l’harmonisation c’est le réseau de communication informelle qui agit dans les tribunaux (les magistrats se connaissent, parlent entre eux, échangent des observations et des idées sur leurs perceptions typiques de la criminalité et des criminels actifs dans la juridiction)
  • donc, un modèle référentiel des bonnes pratiques décisionnelles en usage dans chaque tribunal s’apprend, se transmet et se reproduit par socialisation : le savoir implicite des bonnes pratiques exerce une certaine pression à la conformité, qui contribue de façon non négligeable, mais tout à fait informelle, à l’harmonisation des peines dans le tribunal
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12
Q

Conduites des juges

A

Le Conseil canadien de la magistrature créé en 1971 et les Conseils provinciaux apparus par la suite ont un pouvoir disciplinaire qui porte sur la conduite des juges et en particulier sur leur intégrité.
Au nom de l’indépendance judiciaire, ce sont des juges et des avocats qui procèdent au contrôle sur les juges.
Les juges sont indépendants du gouvernement, mais fortement dépendants de leur propre monde (celui du Barreau, du droit)
• les juges sont recrutés parmi les avocats qui ont été retenus dans un processus de sélection rigoureusement mené par d’autres avocats et juges - donc, avant même d’être engagés, et au-delà des interférences potentielles du gouvernement, ils ont déjà été évalués par leurs pairs
Dans le processus de détermination de la peine, un juge n’applique pas simplement la loi: l’interprétation est inhérente à la prise de décision (le juge doit disposer d’une zone de liberté pour parvenir à cette prise de décision)
• la question du contrôle et des balises mène à celle du pouvoir discrétionnaire du juge

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13
Q

Principe de l’impartialité

A

tout citoyen est égal devant la loi
Une décision équitable, au sens de «juste», de «ce qui est mérité», serait alors une décision qui satisfait au principe de proportionnalité au regard de la gravité de l’acte et de la responsabilité de son auteur en respectant aussi le principe de l’harmonisation des peines.

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14
Q

Différentes variables influencent le choix de la peine en nature et en durée…

A

• des facteurs dit légaux : gravité de l’acte, passé judiciaire, le fait d’avoir subi une détention provisoire, le cpmnt du justiciable face au système pénal (aveux, regrets, etc.)
• des variables extralégales liées à la personne même du justiciable : âge, genre, origine nationale ou ethnique, situation professionnelle et pécuniaire, niveau social, degré d’instruction
• ces variables prises seules ont une valeur explicative relative, mais quand elles se cumulent et interagissent entre elles, leur effet devient + net
- «punishment cost of being young, black, and male» (phénomène aux É-U)  au Canada, ce phénomène est illustré par la situation des Autochtones, qui sont surreprésentés dans les prisons (malgré les instructions/réformes par le principe de modération de la peine au regard des circonstances qu’on a tenté de faire pour contrer la tendance)

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15
Q

Hogarth : on comprend mieux la détermination de la peine en ayant quelques infos sur le juge qu’en connaissant bien les faits du cas d’espèce.

A

• dans le domaine de la détermination de la peine (sentencing), la perspective qualitative a permis de souligner que la tâche de juger est complexe, voire déstabilisante, de sorte que la juge a recours à différentes heuristiques pour en réduire la difficulté
• Robert, Faugeron et Kellens ont constaté que le juge tend à sélectionner un nbr fort limité d’éléments du cas d’espèce
- son raisonnement favorise les catégorisations de type binaire, par exemple commission de l’infraction = dérapage ou habitude délinquante, l’accusé = pauvre type ou salaud, cpmnt futur = peu ou pas de probabilités de récidiver, etc.
• pour la gravité de l’acte, on souligne que les définitions du CC permettent d’y insérer des cpmnts de gravité diverse
- la qualification juridique retenue doit être comprise comme une interprétation et comme un énoncé social
- l’évaluation de la gravité d’un fait peut varier selon les représentations sociales du juge (ex : racisme), elle peut aussi se modifier selon son évaluation de l’accusé en tant que membre de la société

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16
Q

Influence des facteurs extralégaux

A

Influence des facteurs extralégaux (aveux, regrets, passé judiciaire, genre, situation professionnelle, insertion sociale) pour structurer l’évaluation de la gravité de la délinquance et de la peine (les ressources de l’accusé, comme ses compétences culturelles et ses ressources pécuniaires, entrent en jeu dans le processus)
• l’insertion sociale comme facteur extralégal  fournirait le rempart par excellence contre la délinquance
• dans le contexte décisionnel, le juge procède à l’évaluation de la personne de l’accusé, ce qui teinte l’évaluation des faits et oriente vers la nature et la durée de la peine  c’est le pouvoir discrétionnaire du juge qui s’active dans les évaluations de la personne et des faits
- le pouvoir discrétionnaire est inhérent à l’interprétation du cas d’espèce, il est nécessairement inclus dans le processus décisionnel, d’autant plus que le juge évolue dans le flou quant aux buts de la peine

17
Q

Qu’est-ce que la discrimination?

A

quand certains individus sont punis + sévèrement en raison de leur appartenance à un groupe

18
Q

Quels sont les types de discrimination?

A

• effet direct : les juges punissent + sévèrement certains sous-groupes
- ex : les Noirs sont envoyés + souvent en prison que les Blancs
• effet indirect : l’appartenance à un sous-groupe influence une variable qui elle a un effet sur la sévérité des juges (relation artificielle, fallacieuse)
- ex : les Noirs sont placés + souvent en détention provisoire, ce qui augmente la sévérité de la peine (détention provisoire = quand on est détenu en attente de son procès)
• effet d’interaction : l’appartenance à un sous-groupe influence les juges dans certaines circonstances (parfois, l’appartenance à un sous-groupe avantage un individu, parfois ça lui nuit et parfois ça n’a aucun impact)
- ex : les juges ne sont pas tjrs + sévères avec les Noirs, mais dans les causes moins graves où le pouvoir discrétionnaire des juges a + de place, ils seront + sévères

19
Q

Recherche : la surreprésentation des minorités ethniques dans le système pénal au Canada

A

• composition raciale de la population carcérale (% dans la population)
- Blancs : 62,3%
- Autochtones : 19,3% (représente 4% de la population générale  ils sont donc surreprésentés dans le système pénal)
- Noirs : 8,6% (représente 3% de la population générale  ils sont donc surreprésentés dans le système pénal))
- Asiatiques : 5,4%
- Hispaniques : 0,9%
• ce qu’on remarque dans cette recherche, c’est qu’il y a une variation de la population selon les provinces du Canada (moins d’Autochtones incarcérés au Qc que dans les provinces de l’Ouest)
• les femmes autochtones sont particulièrement vulnérables
• la recherche montre aussi que le traitement des minorités dans tout le processus pénal est marqué par la discrimination

20
Q

Le traitement différentiel des minorités ethniques au Canada

A

• les noirs et les autochtones sont…

    • souvent envoyés en prison et pour + longtemps
  • ont des conditions de détention + difficiles : moins d’accès à des emplois, + souvent un isolement, + souvent accusés d’infraction disciplinaire, + souvent impliqués dans des actes impliquant le recours à la force
  • sont jugés + à risque : + souvent placé sous des hauts niveaux de sécurité et moins souvent libérés avant la fin de leur sentence (les autochtones sont + souvent libérés d’office
21
Q

Les explications de la discrimination raciale

A

• 1. implication différente : ils sont punis + sévèrement parce qu’ils commettent + de délits ou des délits + graves
- études années 1990 : ce qui expliquerait qu’il y a une différence entre les Noirs et les Blancs, c’est que les Noirs ont moins confiance en le système de justice et plaide moins souvent coupable, donc moins de circonstances atténuantes
• 2. discrimination économique : ils sont punis + sévèrement parce qu’ils n’ont pas les mêmes ressources pour bien se défendre
- ont moins d’$ pour se payer un avocat, ont moins souvent un emploi stable (circonstance atténuante), etc.
• 3. discrimination directe des juges : les juges sont racistes et sont influencés par l’origine ethnique
• 4. discrimination circonstancielle : ils sont punis + sévèrement uniquement dans certains contextes
- les minorités ne seraient pas systématiquement discriminées -> ça dépend du contexte
- théorie du conflit : les Noirs sont punis + sévèrement seulement quand on perçoit qu’il y a une menace pour la société majoritaire, donc les Blancs (ex : un Noir qui agresse une Blanche serait perçu comme + grave qu’un Noir qui agresse une Noire, car les Blancs forment la majorité de la population)

22
Q

La discrimination à l’égard des pauvres

A

• comment expliquer leur surreprésentation dans le système judiciaire et pénal?

  • plus criminalisé?
  • moins de ressources économiques pour bien se défendre?
  • gestion d’une population indésirable? ex : guerre à la drogue aux É-U n’est pas vraiment une guerre à la drogue, mais plutôt une guerre de contrôle des populations indésirables
  • le juge tient-il compte de l’impact différent de la prison pour un chômeur ou un travailleur? le juge peut considérer qu’un emploi est un facteur qui aide à la réinsertion
  • l’insertion professionnelle est-elle un indicateur de la capacité à réintégrer la société?

discrimination ou disparité justifiée?

23
Q

Les explications de la discrimination à l’égard des hommes

A

• profil criminel différent : les femmes commettent des délits moins graves, ont moins d’antécédents ou de risque de récidive (explique pourquoi les femmes commettent moins de crimes)
- ce n’est pas vraiment une discrimination, mais bien une réelle différence entre le parcours criminel de la femme et celui de l’homme
• coûts sociaux et familiaux + lourds pour la femme : les femmes ont + souvent une responsabilité parentale et éloignement + important de la famille (peu d’établissements carcéraux pour les femmes détenues) (explique pourquoi les femmes sont jugées moins sévèrement)
- selon certains juges, l’impact d’une peine grave pour une femme ayant des enfants est + grand que pour un homme ayant aussi des enfants
- cependant, les hommes ayant des enfants sont jugés moins sévèrement que les hommes n’en ayant pas (le facteur des enfants atténue donc la peine de façon générale, mais + pour les femmes)
• cpmnts paternalistes des juges : la responsabilité des femmes n’est pas différente dans les faits, mais les juges la considère différemment en raison de stéréotypes

24
Q

Le cumul des facteurs (c’est vraiment quand on individu va cumuler différents facteurs que l’impact est + important)

A

• étude classique : «The punishment cost of being young, black and male» (Steffensmeier et al., 1998)
- l’effet cumulatif d’être un jeune homme noir aux É-U est très important
• pourquoi les jeunes hommes noirs sont-ils punis + sévèrement?
- théorie «focal concerns» : les juges manquent d’infos sur les accusés (ex : risque de récidive) et ils utilisent les stéréotypes courants pour se faire une idée des accusés (ces individus sont + dangereux, ils ont besoin d’être neutralisés, dissuadés et contrôlés, ils sont plus aptes à faire du temps)

25
Q

La crise du système pénal aux États-Unis

Remise en question du pouvoir discrétionnaire des juges alimentée par différents constats

A

• 1. injustice dans la détermination de la peine
• 2. échec des sentences basées sur la réhabilitation
- dans les années 1930, bcp d’États avaient décidé de basé leur système de justice sur les sentences indéterminées basées sur le cpmnt du délinquant en institution  dans les années 1970, on se met à réfléchir sur le fondement de ce système et sur le fait que ça crée des injustice
- incapacité pour les institutions de prévoir leurs effectifs et incapacité de celles-ci à réformer et à réhabiliter
• 3. échec de la prison (naissance du mouvement sur la modération des peines et sur le recours à d’autres types de peines que l’incarcération)

26
Q

Solutions proposées aux USA

A

• abolition des libérations conditionnelles
• système de lignes directrices : structure tarifaire détaillée qui dit au juge quelle peine imposée pour chaque type de délit; 3 modèles sont développés pour encadrer le travail des juges :
- approche empirique et descriptive
- approche normative et prescriptive
- approche présomptive (celui qui est privilégié par bcp d’États américains)

27
Q

Les considérations oubliées

A

Dans + de 80% des causes criminelles, le juge ne fait qu’entériner une suggestion commune de sentence proposée par les avocats.
Dans + de 80% des causes criminelles, aucune sentence carcérale n’est imposée
• les lignes directrices négligent donc les mesures alternatives à l’incarcération