cours 3 Flashcards

1
Q

lexicologie :

A

branche de la linguistique qui étudie les propriétés des unités lexicales de la langue (lexies)

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Q

ambiguité du terme mot :

A

au moins 2 sens possibles : mot “graphique” et entité abstraite + générale

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3
Q

unité graphique :

A
  • unité graphique égale PAS unité linguistique
  • suite de caractères délimitée par 2 espaces
  • plusieurs unités graphiques peuvent former qu’une unité linguistique (lexie)
  • une unité graphique peut correspondre à plusieurs unités linguistiques (morphèmes)
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4
Q

morphème :

A

plus petite unité de sens

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5
Q

mot-forme :

A
  • signe linguistique ayant 2 propriétés
  • ne correspond pas tout à fait à l’unité graphique
  • plusieurs mots-formes peuvent être regroupés sous la même unité lexicale
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6
Q

quels sont les 2 propriétés des mots-formes ?

A
  1. Autonomie de fonctionnement
    - possibilité de le séparer des autres mots-formes de la même phrase
    - possibilité de le remplacer par un autre mot-forme de même catégorie grammaticale
    - possibilité de l’employer dans un autre contexte
  2. Cohésion interne
    - impossibilité d’insérer des mots-formes à l’intérieur des mots-formes eux-mêmes
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7
Q

lexème :

A
  • entité abstraite qui permet de créer un ou plusieurs mots-formes
  • chaque mot-forme appartient à un lexème
  • sont les éléments de base de la connaissance lexicale
  • le dictionnaire liste des lexèmes et non des mots-formes
  • certains lexèmes sont apparentés les uns les autres
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8
Q

opérations possibles sur les lexèmes :

A

flexion (genre, nombre, personne)

dérivation (dé-, re-, -ment, -al)

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9
Q

relation lexie-lexèmes-locutions :

A
  • unité lexicale = lexie
  • unité lexicale = PAS lexème
  • tous les lexèmes sont des lexies, mais toutes les lexies ne sont pas des lexèmes
  • certaines lexies sont des locutions
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10
Q

locution :

A
  • entité abstraite qui permet de créer un ou plusieurs syntagmes figés, dont le sens est souvent non compositionnel
  • syntagmes qui manifestent un certain degré de cohésion
  • entités intermédiaires entre mots-formes et syntagmes libres
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11
Q

syntagme figé :

A

syntagme utilisé comme un tout lexical préconstruit dans la langue
ex. : pomme de terre

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12
Q

syntagme libre :

A

construit à volonté par combinaison de constituants lexicaux

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13
Q

sens : non compositionnelle

A
  • ne résulte pas de la composition des sens de chacun de ses constituants
    ex. : locution : “fruit de mère” ne veut pas dire fruit qui pousse dans la mer
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14
Q

sens : compositionnelle

A
  • résulte de la composition des sens de chacun de ses constituants
    ex. : syntagme libre : “fruit du jardin” veut dire fruit qui pousse dans le jardin
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15
Q

quel principe transgressent au moins en partie les locutions?

A

le principe de compositionnalité, car les mots-formes qui apparaissent dans les syntagmes perdent une partie de leur nature de signe linguistique

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16
Q

quels sont les types grammaticaux de locutions?

A

locutions nominales, verbales, prépositionnelles, adjectivales, adverbiales

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17
Q

lexie :

A
  • lexie = unité lexicale
  • soit un lexème, soit une locution
  • associée à un sens donné
18
Q

vocable :

A

Regroupement de lexies :

  • associées aux mêmes signifiants
  • présentant un lien sémantique évident
19
Q

lexies de même forme :

A
  • cas de polysémie (1 vocable)

- cas d’homonymie (= pas vocables)

20
Q

cas de polysémie :

A
  • plus d’une lexie appartiennent à un même vocable (même forme, sens lié)
21
Q

cas d’homonymie :

A
  • 2 lexies distinctes sont associées au même signifiant alors qu’elles n’ont pas de lien sémantique (vocables pas égaux)
22
Q

pourquoi le dictionnaire ne contient-il pas tous les mots-formes d’une langue?

A

il y aurait trop de mots - ne représenterait pas la connaissance lexicale des locuteurs

23
Q

lexique :

A
  • ensemble des lexie d’une langue (lexèmes et locutions)

- ensemble flou - description d’une langue pas évidente

24
Q

néologismes :

A

nouveaux mots et nouvelles expression qu’on ajoute sans cesse à la langue qui évolue au fil du temps et s’adapte aux nouvelle réalités et circonstances

25
Q

À quoi sont associées les lexies?

A

à différentes parties du discours (nom, déterminant, adj)

26
Q

catégories lexicales (= mots pleins) :

A
  • classe ouverte - change plus facilement (ajouts, retraits)
  • on peut facilement y ajouter de nouveaux membres (néologismes, emprunts)
  • les lexies de ces catégories peuvent + facilement sortir de l’usage
27
Q

catégories grammaticales/fonctionnelles (= mots-outils) :

A
  • classe fermée — bcp + stable
  • acceptent très difficilement de nouveaux membres
  • contiennent beaucoup moins de lexies que les catégories lexicales
28
Q

classes ouvertes de lexies :

A

noms, verbes, adjectifs, adverbes

29
Q

classe fermée de lexies :

A

déterminants, pronoms, conjonctions, auxiliaires, quantificateurs

30
Q

quelles sont les 3 méthodes principales pour étudier le lexique ?

A
  1. introspection
  2. enquêtes linguistiques
  3. examen de corpus linguistiques
31
Q

introspection (linguistique de fauteuil)

A
  • jugements de grammaticalité

- pas besoin de chercher des participants

32
Q

quels sont les avantages de l’introspection?

A

simple
rapide
gratuit

33
Q

quels sont les limites de l’introspection?

A

description de sa propre compétence

  • non prise en compte de la variation social, géographique, …
  • connaissance lexicale différente selon le locuteur
  • grammaire différente selon le locuteur
34
Q

enquêtes linguistiques :

A

On pose des questions à des locuteurs de la langue de l’étude

35
Q

quels sont les avantages des enquêtes linguistiques ?

A
  • possibilité de recueillir une grande quantité de données en peu de temps avec des ressources limitées
  • un grand nombre de locuteurs peuvent y participer
  • possibilité d’interroger directement les locuteurs sur les formes à l’étude
  • analyse des données relativement rapide
  • les questions posées aux participants sont identiques = réponses comparables
36
Q

quelles sont les limites des enquêtes linguistiques?

A
  • ces questionnaires font appel à la conscience métalinguistique des locuteurs, ils ne reflètent pas le parler spontané
  • les répondants ont tendance à adopter une approche prescriptive plutôt que descriptive
  • risque de mauvaise compréhension des instructions
  • limite de longueur du questionnaire
  • peu de contrôle sur le profil sociodémographique des répondants
  • la plupart des répondants sont des personnes qui s’intéressent à la langue
37
Q

examen de corpus linguistiques :

A

Corpus = ensemble de :

  • textes littéraires
  • textes journalistiques
  • tweets
  • dialogues oraux transcrits
38
Q

quels sont les avantages des recueil de données orales?

A
  • données plus représentatives du parler d’une communauté
  • possibilité de travailler sur la phonétique/phonologie
  • possibilité de contrôler le profil sociodémographique des participants
39
Q

quelles sont les limites des recueil de données orales?

A
  • certaines formes linguistiques peu fréquentes dans un corpus donné, donc difficiles à explorer
  • difficile de faire oublier la formalité de la situation au participant
  • transcription chronophage
  • nombre limité de locuteurs
  • couteux
40
Q

quels sont les avantages des recueil de données écrites?

A
  • accès à une quantité potentiellement gigantesque de données
  • possibilité de manipuler automatiquement des ensembles de textes de milliards de mots = rapide
41
Q

quels sont les limites des recueil de données écrites?

A
  • on doit se fier au travail automatisé et donc accepter une certaine quantité de “bruit” dans nos corpus
  • plus difficile de limiter l’époque observée
  • plus difficile de déterminer les données sociales des participants
  • les logiciels qui lemmatisent sont limités par leurs dictionnaires disponibles
  • en extrayant les occurrences d’une lemme, on peut faire face à des doublons
42
Q

quelle est la meilleur méthode à utiliser?

A
  • l’idéal est de combiner les 3 méthode