Cours 2 - Historique de l'étude de la motivation et de l'émotion Flashcards

1
Q

Vrai ou faux, l’idée que le comportement humain et les émotions qui l’accompagnent relèvent d’une combinaison de facteurs biologiques (innées) et environnementaux (acquis) est assez ancienne

A

Faux, cette idée est relativement récente historiquement. En effet, durant l’antiquité les romains et les grecs accordaient peu de pouvoir à l’individu pour orienter ses comportements de façon volontaire et à gérer lui-même ses émotions. La croyance populaire était que les états humains étaient sous l’emprise des dieux et déesses dont chacun étant responsable de contrôler un régistre spécifique du vécu humain

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2
Q

Qui fut le premier à établir une première esquisse d’une théorie de la motivation et des émotions

A

Il s’agit du médecin et philosophe, Hippocrate qui a établit la théorie des humeurs. Il fut le premier à proposer que le cerveau constitue l’origine de l’intellect humain. Il proposa aussi que la maladie mentale résulte d’une pathologie physique du cerveau

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3
Q

Expliquez la théorie des humeurs d’Hippocrate

A

Cette théorie, sans aucun fondement scientifique, soutient que le corps est constitué de 4 éléments fondamentaux (humeurs) dont chacun étant rattaché à un organe et associé à des qualités correspondant aux éléments naturels (feu-chaud, air-sec, terre-froid, eau-humide)

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4
Q

Expliquez le tempérament selon les idées d’Hippocrate (théorie des humeurs)

A

Selon lui, le tempérament de l’individu pouvait être déterminé en fonction de la prédominance dans son organisme de l’une des 4 humeurs.

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5
Q

Expliquez les 4 humeurs de la théorie des humeurs d’Hippocrate

A

1.Sang (coeur): Appelé le sanguin (chaud-humide): tempérement jovial et chaleureux
2.Pituite (cerveau): Appelé le flegmatique (froid-humide): tempérament lent, imperturbable et d’apparence apathique
3.Bile jaune (foie): Appelé le biteux (chaud-sec): tempérament avec tendance colérique et impulsive
4.Bile noire (rate): Appelé le mélancolique (froid-sec): tempérament enclin à la tristesse et aux états de déprime

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6
Q

Qu’est-ce que supposait Hippocrate à propos de la santé

A

Il supposait que la santé du corps et de l’esprit pouvait être préservé si un équilibre des forces était maintenu entre les 4 humeurs. Inversement, des perturbations affectives ou des graves problèmes de santé peuvent être causés par des déséquilibres entre ces 4 éléments. Ex: si l’un d’entre eux est en excès ou en déficit par rapport aux autres, l’ampleur des perturbations causées varient selon l’intensité des déséquilibres en présence

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7
Q

Quelles parallèles peut-on établir entre les idées antiques d’Hippocrate et celles récentes visant à expliquer le comportement

A

Un rapprochement est possible entre l’idée d’un déséquilibre des humeurs et la notion contemporaine de perturbation de l’équilibre homéostatique. Ces deux déséquilibres sont marqués par l’apparition de signaux affectifs ou physiques particuliers

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8
Q

Expliquez l’implicaton de Socrate dans l’étude de la motivation et des émotions

A

Il fut l’un des premiers philosophes à adopté un point de vue qui s’apparente au principe d’hédonisme. Ce principe propose que l’être humain tend à rechercher le plaisir et à éviter la souffrance (pas seulement au niveau physique). Socrate affirme que l’être humain tend à privilégier un cours d’action dans lequel le plaisir excéderait la douleur et que le seul facteur expliquant le contraire est un manque de connaissances quant au plaisir ou à la douleur susceptible de découler du comportement

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9
Q

Comment Socrate perçoit le comportement

A

Selon lui, le comportement de l’individu serait dictée par ce qu’il juge bon, plutôt que par l’intérêt personnel à en retirer. Il ne poursuivrait pas des actions qui sur la base de ses connaissances, lui paraîtraient mauvaises. Un comportement mauvais relèvrait donc d’une ignorance quant à ses conséquences potentiellement néfastes.

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10
Q

Quelles sont les principales idées de Platon

A

Élève de Socrate, Platon défend l’idée que la connaissance est la vertu absolue et que la vrai connaissance doit être aussi infaillible et pure que possible. Il considère que l’humain est constitué de deux entités séparées: le corps et l’esprit. L’âme serait prisonnière du corps et doit le dominer pour s’en affranchir et pouvoir retrouver une forme originelle, pleinement rationnelle.

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11
Q

Expliquez la position dualiste de Platon

A

Ont dit de Platon qu’il a une position dualiste, car il perçoit l’âme et le corps omme deux entités distinctes. Cette position sera repris par plusieurs autres penseurs dans les siècles futurs. En d’autres mots, le dualisme désigne le fait que l’univers est constitué de substance matérielles et de substances mentales

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12
Q

Qu’a affirmé Platon à propos du bonheur

A

Il affirma que le bonheur n’est pas nécessairement équivalent au plaisir, mais plutôt avec l’évolution de 3 niveaux de connaissances, associés à divers plaisir qui correspondent à 3 composantes de l’âme

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13
Q

Quels sont les trois niveaux de connaissances

A

Le niveau inférieur, intermédiaire et supérieur

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14
Q

Expliquez le niveau inférieur de la connaissance

A

Ce niveau fait référence aux sensations provoquées par le fonctionnement du corps et de ses organes. La composante de l’âme est les appétits de l’âme.

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15
Q

Expliquez le niveau intermédiare de la connaissance

A

Ce niveau se réfère aux connaissances du coeur. Ce niveau permet à l’humain de poursuivre le bien et combattre le mal. La composante de l’âme correspondantes est le courage

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16
Q

Expliquez le niveau supérieur de la connaissance

A

Ce niveau correspond aux connaissances scientifiques ou philosophiques ainsi qu’a la source de sagesse et du plus grand bonheur. La composante de l’âme correspondante est la raison

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17
Q

Vrai ou faux, selon Platon, les appétits de l’âme (niv inf.) doivent à tout pris être réprimés

A

Faux, ces appétits méritent d’être exprimés, mais avec modération, toujours dans la poursuite du bien et donc sois le contrôle de la raison.

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18
Q

Quelle est la vision de Platon à propos des émotions

A

Il entretient une vision négative des émotions qu’il percevait comme des agents de la perversion du développement de la raison. Selon Platon, les émotions sont susceptibles de ne fournir que des connaissances de nature incertaine

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19
Q

Quelles sont les principales idées d’Aristote

A

Aristote fut considéré comme l’un des 1er philosophe à avoir formulé une théorie formelle de la motivation humaine. Il tenta de déterminer les principales causes du comportement en les regroupant en catégories. Il croyait aussi que l’esprit humain est à la naissance, l’équivalent d’une table rase. Il postule aussi que l’esprit humain est libre et qu’il peut contrôler ses comportements en s’appuyant sur sa faculté essentielle, la volonté

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20
Q

Quelle sont les 4 catégories de causes du comportement

A

Les causes efficientes, finales, formelles et les causes matérielles

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21
Q

Expliquez les causes efficientes du comportement selon Aristote

A

Les causes efficientes correspondent à ce qui déclenche le comportement, donc aux incitateurs

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22
Q

Expliquez les causes finales du comportement selon Aristote

A

Il s’agit du but poursuivi quand un comportement est émis

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23
Q

Expliquez les causes formelles du comportement selon Aristote

A

Il s’agit des causes qui permettent d’expliquer le comportement à partir de modèles, de concepts, d’hypothèses et de théories

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24
Q

Expliquez les causes matérielles du comportement selon Aristote

A

Ces causes correspondent aux éléments matériels pouvant être à la source du comportement (souvent associées aux stimuli déclencheurs)

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25
Q

Qu’est-ce que veut dire Aristote lorsqu’il veut dire qu’à la naissance, l’esprit humain est une table rase

A

Cela veut dire que l’esprit serait vide de toute connaissances et se façonnerait au fil des expériences et des apprentissages. Ce concept de table rase est au coeur du débat inné-acquis. La connaissance serait donc pour aristote acquise lors de l’expérience de vie et de l’apprentissage

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26
Q

Qu’est-ce que veut dire Aristote lorsqu’il affirme que l’esprit humain est en mesure de contrôler ses comportements à l’aide de la volonté

A

Pour Aristote, la volonté désigne ce qui permet de dominer les passions. Contrairement à Platon, Aristote croit que les passions ne s’imposerait pas comme des pulsions purement biologiques dont l’individu devrait s’affranchir. Elles posséderaient plutôt une dimension cognitive, car elles se construiraient à partir des croyances et des préférences acquises au fil de l’expérience

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27
Q

Expliquez l’influence des philosophes sur la période de la Renaissance

A

Ils ont influencé l’idée selon laquelle le comportement doit être régit par des lois universelles de la nature, car si le corps humain et le cerveau est composé de matière, alors le comportement doit aussi l’être. Aussi, l’idée que le comportement peut être expliqué et prédit par un ensemble de phénomènes mécaniques et physiques est une approche déterminste souvent contrasté avec la position d’Aristote

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28
Q

Expliquez l’approche mécanique selon Thomas Hobbes

A

Selon lui, l’une des lois fondamentales qui régit le comportement s’appuie sur le principe hédonisme. Ce principe est une interprétation non pas rationnelle, mais physiologique de la recherche du plaisir et de l’évitement du déplaisir

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29
Q

Suivant le principe d’hédonisme de Hobbes, que provoquent les situations de plaire et de déplaisir

A

Plaisir: Intensification du flux sanguin, ce qui permet la poursuite de l’action vers le plaisir anticipé
Déplaisir: Ralentissement du flux saguin en vue d’inhiber le comportement susceptible de provoquer des désagréments

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30
Q

Expliquez l’approche mécanique selon Descartes

A

Il considère que l’approche mécanique s’applique uniquement aux comportements involontaires et aux réflexes, qui sont régis par les instincts. Il affirme aussi que la mécanique des comportements réflexes (s’appliquant autant chez les humains que les animaux) relève d’agitations (stimuli) parvenant au cerveau pour être ensuite transmises au système musculaire de façon automatique.

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31
Q

Vrai ou faux, Descartes affirmait que les comportements humains étaient soumis aux lois naturelles

A

Faux, il concevait que la majorité des comportements humains étaient plutôt sous l’influence d’un esprit immatériel, donc libre et rationnel.

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32
Q

Vrai ou faux, la mécanique des comportements réflexes de Descartes est similaire au béhaviorisme

A

Vrai, il s’agit du principe postulé par la théorie de l’arc-réflexe sur laquelle sera plus tard fondé le béhaviorisme

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33
Q

Que pensait Descartes à propos de la position dualiste

A

Descartes est en faveur de la nature dualiste du comportement humain, ce qui lui permet de s’intéresser aux intéractions entre le coprs, l’esprit en combinant physiologie et rationalisme

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34
Q

Vrai ou faux, John Locke et Descartes ont des façons de pensée similaires

A

Faux, contrairement à Descartes, Locke réfuta l’idée que l’esprit humain est en mesure de s’autodéterminer, même partiellement. Locke adhère à l’idée que le comportement soit déterminé par des lois universelles

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35
Q

Quel est l’aspect innovateur de la perspective de John Locke

A

Il s’agit du fait qu’il envisageait des lois psychologiques plutôt que physiologiques derrière le comportement

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36
Q

Vrai ou faux, Pour John Locke il est important de développer des connaissances à partir de bases spéculatives

A

Faux, il insistait plutôt sur l’importance de développer des connaissances à parties de données factuelles et non spéculatives. Il est d’ailleurs souvent considéré comme le réel fondateur de l’école empiriste en psychologie

37
Q

Qu’est-ce qu’on en commun la pensée de John Locke avec celle d’Aristote

A

Tout comme Aristote, Locke considèrait que l’esprit humain naît vierge et que les connaissances qu’il acquiert et les comportements qu’ils accomplit sont des produits de l’expérience vécue

38
Q

Qu’est-ce que le principe d’associationnisme de John Locke

A

Ce principe propose en premier lieu que les idées constituent les unités élémentaires de l’esprit et les matérieux de base de la pensée. Il existent deux types d’idées: les idées simples et complexes. Ex. du citron: la représentation d’un citron d’une personne relève d’une combinaison de nombreuses idées simples et la notion de citron constitue une idée complexe.

39
Q

Quelles sont les idées simples de John Locke selon le principe d’associationnisme

A

Les idées simples se forment par l’expérience de la sensation (expérience directe de l’environnement tel que perçu par les sens). Ces idées correspondent à des odeurs, couleurs, saveurs, mouvements, textures, etc.

40
Q

Quelles sont les idées complexes de John Locke selon le principe d’associationnisme

A

Les idées complexes se constituent progressivement dans l’esprit par l’association d’idées simples. Ces association s’effectuent grâce à divers processus de la pensée, tels que la perception, la mémoire et l’attention, résultant aussi de l’expérience

41
Q

Expliquez la théorie de la psychologie des facultés proposer par Thomas Reid

A

Selon cette théorie, l’individu peut posséder des facultés particulières innées (donc non apprises) desquelles peut découler son comportement. Ex: exceller dans les sports = avoir une faculté sportive très développée. Par contre, il affirme que le comportement peut être déterminé soit par la volonté, soit par des forces de nature instinctuelles (mix des deux)

42
Q

Vrai ou faux, Emmanuel Kant s’oppose aux positions déterministes

43
Q

Expliquez la théorie de l’organisation de l’esprit proposer par Kant

A

Cette théorie défend l’idée que certains concepts ou idées permettant à l’être humain d’appréhender le monde qui l’entoure, existent dans l’esprit sans qu’il soit possible de les expliquer par l’expérience sensorielle ni par l’apprentissage. Kant affirme que les expériences s’inscrivent dans l’esprit, car celui-ci est prêt à les recevoir et qu’il contient déjà des concepts qui permettent de les percevoir et de les ressentir. Ces concepts, qu’il nomme: catégories de compréhension (temps, espace, causalité), sont innées et ont un rôle important sur le comportement

44
Q

Vrai ou faux, tout comme Socrate, Kant entretient l’idée d’une aptitude intuitive (inée) de l’humain à distinguer le bien du mal

45
Q

Expliquez l’émergence de modèles explicatifs du comportement humain au 19e siècle

A

Durant cette période, ces modèles explicatifs du comportement qui s’appuient sur des idées véhiculées depuis des siècles ont été reformulées. Cette reformulation à donner naissance aux principaux courants de pensée qui on directement marqué l’émergence de la psychologie en tant que discipline à part entière. Ex: les approches cliniques de la psychologies actuelles découlent des théories et modèles avancées à cette époque

46
Q

De quoi résulte la psychologie moderne

A

Elle résulte de la rencontre entre les modèles explicatifs du comportement humain et le progrès qu’à connu le développement des connaissances scientifiques dans le domaine de la physiologie et de la biologie (animale et humaine) entre le 17e et 20e siècle, incluant les théories évolutionnistes

47
Q

Qu’est-ce qu’à fournit les théories évolutionnistes

A

Ces théories ont fournit les bases explicatives permettant de mieux comprendre plusieurs mécanismes physiologiques qui sous-tendent la motivation et les émotions

48
Q

Nommez une contribution importante qu’à favoriser le domaine de la physiologie

A

C’est la démonstration de la similitude entre la biologie humaine et celle d’autres espèces animales (ADN, besoins biologiques, fonction d’organes, constitution cellulaire, etc.)

49
Q

Quelles sont les deux notions essentielles à la compréhension de la théorie évolutionniste introduit par Darwin dans l’un de ses ouvrages

A

La notion de variation et la notion de sélection

50
Q

Expliquez la notion de variation

A

Cette notion désigne qu’au sein d’une même espèce, la force d’une caractéristique varie d’une personne à une autre et la distribution de cette caractéristique au sein de la population pourrait ressembler à une courbe normale

51
Q

Expliquez la notion de sélection

A

Cette notion permet de supposer qu’une certaine force d’une caractéristique est naturellement choisie par les contingences de l’environnement. Donc, ceux qui possèdent ces caractéristiques s’adaptent mieux à leur environnement et augmentent leurs chances de survie et de reproduction

52
Q

Qu’est-ce que la théorie évolutionniste de Darwin postule en lien avec les caractéristiques adaptatives à l’environnement

A

Elle postule que les traits physiques qui se rattachent à une caractéristique se transmettent d’une génération à une autre, ce qui va augmenter la prévalence de cette caractéristique au sein de l’espèce avec le temps. (ex: ours polaire)

53
Q

Quels sont les 3 postulats fondamentaux de la théorie de l’évolution

A

1-La lutte constante pour la survie avantage les plus forts par le biais de la sélection naturelle
2-Les formes de vies existantes relèvent seulement des mécanismes de sélection naturelle et de variabilité aléatoire des caractéristiques et non de buts particuliers que l’on pourrait attribué à la nature
3-La polygénétique continue: il y a de nombreuses parentés entre l’humain et d’autres espèces animales, ce qui suppose une évolution progressive au cours de l’histoire du dév. des caractéristiques humaines

54
Q

Qu’est-ce que l’instinct selon Darwin

A

Darwin affirme, par sa position nativiste que le rôle de l’instinct se trouve dans le fait que tout comme le comportement animal, le comportement humain est régi par l’instinct. Il conceptualise l’instinct comme étant un réflexe complexe de type stimulus-réponse

55
Q

Comment l’instinct était considéré en tant que manifestation comportementale, selon Darwin

A

L’instinct était considéré comme une manifestation comportementale innée, stéréotypée et commune au sein d’une espèce, apparaissant au contact d’un éventail limité de stimuli spécifiques et ayant évolué par sélection naturelle en faveur de l’adaptation

56
Q

À l’époque de sa formulation, en quoi la théorie de l’évolution offre des appuis importants à l’étude du comportement par rapport au principe de variation

A

Par l’entremise du principe de variation, l’accent est mis sur les distinctions plutôt qur sur les similitudes entre les membres d’une espèce, ce qui ouvre la voie à l’intérêt de la psychologie aux différencs individuelles (trait de personnalité, etc.)

57
Q

À l’époque de sa formulation, en quoi la théorie de l’évolution offre des appuis importants à l’étude du comportement par rapport à la nation d’instinct

A

Ce concept confère aux positions nativiste et mécanique du comportement une valeur scientifique accrue tout en offrant un cadre théorique à l’étude physiologique des comportements selon l’arc-réflexe stimulus-réponse

58
Q

À l’époque de sa formulation, en quoi la théorie de l’évolution offre des appuis importants à l’étude du comportement par rapport aux émotions

A

Cette théorie fournie certaines bases de la compréhension moderne des émotions humaines, en mettant en relief certaines similitudes entre l’humain et d’autres espèces animales en ce qui concerne le langage corporel émotionnel

59
Q

Vrai ou faux, la théorie de l’évolution considère les émotions comme des produits adaptatifs de l’héritage évolutionnel

60
Q

Vrai ou faux, Malgré le fait d’être le fondateur de la théorie de l’évolution, Darwin a très peu utilisé cette théorie sur l’humain

A

Vrai, c’est plutôt Herbert Spencer qui proposa d’appliquer cette théorrie aux humains en la juxtaposant à des idées qui appartiennent au principe hédoniste

61
Q

Qu’est-ce qu’Herbert Spencer suggéra en lien avec la théorie de l’évolution

A

Il suggéra que la douleur et le plaisir sont des agents de sélection naturelle concernant les comportements adaptatifs et favorables à la survie chez l’humain. Ces agents exercent une fonction de protection

62
Q

En quoi que le plaisir et la douleur agissent comme des agents ayant une fonction de protection, selon Spencer

A

-La douleur exerce une fonction de protection en prévenant des comportements potentiellement destructeurs et donc menaçants pour la survie
-Le plaisir exerce une fonction de protection en soutenant et en favorisant les comportements favorables à la survie

63
Q

Expliquez la vision du plaisir de Spencer en lien avec la physiologie

A

Au niveau physiologique, Spencer proposa que les comportements qui produits du plaisir soient associés à une augmentation de l’activité dans les nerfs impliqués dans le mouvement. Il croyait que la sensibilisation nerveuse découlant de ce phénomène pouvait contribuer à augmenter la probabilité d’apparition du comportement dans des circonstances ultérieurs similaires

64
Q

Qu’est-ce que Spencer a décrit à travers sa vision physiologique du plaisir

A

Il a décrit le principe de renforcement qui est très important en psychologie de l’apprentissage

65
Q

Qu’est-ce qu’a proposer Edward Lee Thorndike suite aux hypothèses de Spencer

A

Thorndike a partiellement démontré l’hypotèse de Spencer voulant que le plaisir et la douleur motivent le comportement.

66
Q

Qu’est-ce que la loi de l’effet formuler par Thorndike

A

Cette loi postule que de façon générale, un effet satisfaisant suite à un certain comportement renforce celui-ci alors qu’un effet déplaisant l’affaiblit. On pourrait donc dire que les travaux de Thorndike ont aussi contribué à formuler des principes d’apprentissage qui sont envisagés comme déterminants du comportement motivé

67
Q

Vrai ou faux, les idées de William James s’inscrivent des une perspective évolutionniste

A

Faux, malgré le fait que certains de ses travaux succèdent à certaines idées de la théorie de l’évolution, les idées de James ne sonr pas décrite comme étant dans une perspective évolutionniste

68
Q

Quelle est l’avis de William James à propos de l’instinct

A

Celui ne croit pas que le comportement humain soit influencer par l’intelligence et les capacités rationnelles alors que le comportement animal serait plutôt régit par des prédispositions innées, de nature instinctuelle. Il perçoit l’instinct dans une perspective émotionnelle. Cependant, James admet que le comportement humain peut être régit par un ensemble d’instincts plus riches que ces des animaux. Il croit que les émotions et les instincts doivent être compris conjointement, car il concevait qu’un nombre important d’instincts humains étaient en fait de nature émotionnelle

69
Q

Pourquoi James croient que les instincts et les émotions méritent d’être compris conjointement

A

James croit que les émotions et les instincts doivent être compris conjointement,car il concevait qu’un nombre important d’instincts humains étaient en réalité de nature émotionnelle

70
Q

Sur quel point de vue les travaux de James se rapprochent-t-ils

A

James a mené ses travaux en adoptant un point de vue se rapprochant des positions mécanique et nativiste et ce, afin de décrire les mécanismes physiologiques qui accompagnent les émotions

71
Q

Qu’est-ce que James propose à propos de l’impulsion d’agir

A

Il propose que l’impulsion d’agir est une composante importante de l’instinct et donc des émotions, ce qui renvoie à la fonction motivatrice de l’émotion

72
Q

Quelle est la principale critique à propos de l’étude du comportement vers la fin du 19e siècle

A

À cette époque, on entend souvent la critique selon laquelle on aurait tendance à réduire l’étude du comportement à seulement ses dimensions physiologiquent sous prétexte d’en préserver l’objectivité et la rigueur.

73
Q

Qu’est-ce que la psychologie expérimentale et dans uel contexte a-t-elle émerger

A

Ceux qui critiquaient l’étude du comportement de l’époque, voulait s’intéresser à d’autre aspects du comportement tout en ayant une posture scientifique rigoureuse. C’est ainsi qu’a émergé la psychologie expérimentale fondée sur le déterminisme empirique. Cette psychologie maintient l’idée que certaines lois régissent le comportement, mais elle voulait identifier les lois de l’apprentissage et de la motivation plutôt que les lois de la nature pour comprendre le comportement

74
Q

Qu’est-ce que le béhaviorisme

A

Le béhaviorisme à joué un rôle important dans l’émergence du déterminisme empirique en proposant des exemples d’applications possibles de l’idée défendue par le courant par l’étude des relations entre stimulations, renforcements et apparition de comportements. L’une des particularités de ce courant est qu’il défend l’idée que l’observation d’un comportement et des conditions dans lesquelles il survient suffit à dégager des lois et des principes prédictifs du comportement

75
Q

Expliquez l’implication de John B. Watson au courant béhavioriste

A

Fondateur de cette école de pensée, Watson était considéré comme un béhavioriste radical, car il rejete tout notion faisant appel à la subjectivité ou à l’expérience interne de l’humain dans l’étude du comportement (incluant la motivation et les émotions). Ses travaux ont porté sur le conditionnement (manipulation de conséquences pour changer la fréquence un comportement)

76
Q

Expliquez l’implication de Burrhus Frederic Skinner au courant béhavioriste

A

Ce béhavioriste juga essentiel de demeurer purement descriptif au moyen de l’observation, donc d’exclure systématiquement de la discipline tout concept s’appuyant sur des inférences non objectives. Ses travaux ont porté sur le renforcement (conditionnement opérant)

77
Q

Quelle est la contribution des travaux de Watson et de Skinner

A

Ils ont contribué largement à diffuser le point de vue selon lequel le comportement est strictement déterminé par des mécanismes d’apprentissage, c’est-à-dire façonné par les contingences de l’environnement qui le conditionnent. Il s’agit donc d’un retour à une vision de l’humain de la table rase, mise de l’avant par Aristote, puis par Locke.

78
Q

Dans quel contexte à émerger le cognitivisme

A

Des chercheurs veulent s’éloigner des idées béhavioristes radicales qui leur apparaissent réductrices. Ils considèrent que même en contexte d’apprentissage, le comportement implique des mécanismes internes à l’organisme qui méritent d’être étudiés et compris. C’est ce qui a donner lieu à l’émergence du cognitivisme

79
Q

À quoi s’intéresse le courant cognitiviste

A

Il s’intéresse au rôle des pensées, des croyances et du traitement de l’informations

80
Q

Expliquez la contribution d’Edward Tolman en lien avec le courant cognitiviste

A

Les travaux de Tolman ont contribué à redonner progressivement une place aux cognitions dans les modèles explicatifs du comportement

81
Q

Qu’est-ce que les travaux sur le comportement animal de Tolman ont monter

A

Ces travaux ont démontré que les animaux sont capables d’émettre de nouvelles réponses jamais apprises ou conditionnées lorsqu’ils tentent d’atteindre un but perçu comme attirant. Tolman est aussi instigateur d’un modèle d’analyse du comportement suggérant l’existence d’une capacité chez l’individu à évaluer ses chances de réussite quant à l’atteinte d’un but, ce qui affecterait sa motivation à adopter les comportements associés

82
Q

Expliquez le modèle d’analyse du comportement suggérant l’existence d’une capacité chez l’individu à évaluer ses chances de réussite quant à l’atteinte d’un but de Tolman

A

Selon ce modèle, moins il y a de chance à réussir un but, moins il y aura la motivation à adopter les comportements associés à l’atteinte du but. Aussi, plus il y a de chances à réussir un but, plus il y aurait la motivation à adopter les comportements associés à l’atteinte du but. Ce modèle s’appuie sur les notions d’attentes et de valeurs

83
Q

Expliquez les idées d’Albert Bandura

A

Bandura avait un grand intérêt pour l’apprentissage social et il s’est intéressé à la capacité de l’humain de produire, dans certaines situations, des réponses en anticipation de conséquences qu’il n’a jamais expérimenté, mais qu’il a apprises (par voie du langage, culture, observation autrui, etc.). Dans ces situations, la représentation cognitive d’un individu à propos des récompenses ou des renforcements à obtenir serait suffisante pour déclencher le comportement (cette hypothèse a été confirmé dans ses travaux)

84
Q

Dans ses travaux, qu’est-ce qu’Albert Bandura a mis en valeur

A

Il a mis en valeur l’importance des interactions sociales en tant que déterminants du comportement. Selon lui, les autres n’agissent pas seulement en tant qu’agents de conditionnement, mais aussi en tant que modèles

85
Q

Vrai ou faux, les positions béhavioristes radicales sont toujours d’actualité

A

Faux, au fil des décennies, les positions béhavioristes radicales ont graduellement été mises de côté pour être remplacées par des positions plus intégratives, combinant des principes de l’apprentissage avec des postulats de nature cognitive et sociale

86
Q

Expliquez l’émergence du courant psychanalytique et sa contribution en psychologie de la motivation

A

Ce courant, tout comme le cognitivisme, a émergé en réaction aux postulats du béhaviorisme (psychanalyse: orientation plus clinique que le cognitivisme). Sa contribution majeure en psychologie de la motivation a été de souligner l’importanc des forces inconscientes susceptibles de déterminer le comportement

87
Q

Expliquez les idées du psychanalyste, Sigmund Freud en lien avec la psychologie de la motivation

A

Freud est reconnu comme le principal instigateur de la position psychanalytique, mais il n’en est pas le seul représentant. Selon lui, la motivation naît des tensions et des conflits internes associés à des pulsions inconscientes, qui exercent une pression constante sur l’organisme pour trouver satisfaction. Le but ultime de l’organisme serait de maintenir cette pression à un niveau aussi faible que possible pour limiter les tensions internes qui en découleraient

88
Q

Quelle est la vision du courant humaniste de la motivation

A

Ce courant récupère (et modifie considérablement) certaines idées associées à l’hédonisme. Les humanistes ont une vision de la motivation qui est bien représentée par la notion d’autoactualisation proposée par Abraham Maslow: processus par lequel une personne réalise pleinement ses potentiels et ses talents

89
Q

À quoi les humanistes s’intéressent

A

Il s’intéresse à comprendre comment l’humain parvient à fonctionnner de façon optimale, c’est-à-dire à maximiser ses états de satisfaction et son bien-être (non limités à la notion de plaisir). Ils s’intéressent aussi au caractère volontaire de cette tendance de l’humain vers un fonctionnement optimal; c’est un peu comme une version modernisée de l’idée avancée par Aristote selon laquelle l’esprit humain est libre et responsable de ses actions