Cours 11 - Santé et psychopathologie Flashcards

1
Q

Que signifie le terme santé selon l’OMS

A

Il s’agit d’un état complet de bien-être physique, mental et social, et non simplement comme l’absence de maladie ou d’andicap

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Q

Vrai ou faux, à cause du modèle médical, les indices typiques de santé (en occident) mettent souvent l’accent sur la maladie et les concepts négatifs

A

Vrai

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3
Q

Vrai ou faux, grâce à la définition de l’OMS, le débat à propos du terme santé est clos

A

Faux, malgré la définition de l’OMS, le débat demeure. Certains théoriciens et professionnels instant sur l’aspect transcendant (qui surpasse) de la santé par rapport à la pathologie, tandis que d’autres insistent sur l’importance de l’absence de maladie lorsque vient le temps de qualifier l’état de la personne

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4
Q

Quelle est la conception de Keyes (2002) à propos de la santé psychologique

A

À propos de la santé psychologique, Keyes conceptualise la santé mentale et la maladie mentale comme deux continuums distincts. Les deux extrémités de ce continuum de santé mentale sont appelés: pôle florissant et le pôle languissant

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5
Q

Qu’est-ce que le pôle florissant selon la conception de Keyes (2002)

A

Ce pôle renvoie à…
-l’expérience d’un bon nombre d’affects positifs (bien-être émotionnel),
-une vie personnelle et sociale riche et active (bien-être psychologique),
-une vie sociale riche et active (bien-être social)

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6
Q

Qu’est-ce que le pôle languissant selon la conception de Keyes (2002)

A

Ce pôle renvoie à…
-Un manque d’entrain et d’énergie qui se caractérise par le fait de rarement vivre des affects positifs
-Vie personnelle pauvre
-Vie sociale pauvre

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7
Q

En quoi que le continuum de la maladie mentale de la conception de Keyes (2002) réflètent le nombre de symptômes associés aux psychopathologies retrouvés chez la personne

A

-La portion du continuum située entre les deux extrémités marque une zone de santé et/ou maladie mentale moyenne.
-La portion extrême gauche indique une zone de maladie mentale élevée

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8
Q

Quel est le point fort de la conception de Keyes (2002)

A

Cette conception postule l’existence d’une corrélation négative de taille moyenne entre les axes santé mentale et maladie mentale

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9
Q

Que signifie l’aspect négatif de la corrélation postuler par la conception de Keyes (2002)

A

L’aspect négatif de cette corrélation signifie que:
-plus une personne à une santé mentale florissante, moins elle risque de souffrir de psychopathologie/maladie mentale élevée
-moins une personne à une santé mentale florissante, plus elle risque de souffrir d’une psychopathologie/maladie mentale élevée.

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10
Q

Qu’est-ce qu’admet la taille moyenne de la corrélation postuler par la conception de Keyes (2002)

A

La taille moyenne de la corrélation admet la possibilité qu’une santé languissante survienne sans maladie mentale, ou qu’une santé florissante soit accompagnée d’un certain niveau de maladie.
-Conception de Keyes appuyée par une étude d’envergure auprès de 3032 sujets USA
-C’est un argument fort en faveur d’une conception santé/maladie en deux axes séparés, bien que corrélés

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11
Q

Qu’est-ce que suggère la possibilité qu’un certain niveau de santé mentale florissante puisse coexister avec une psychopathologie

A

Cela suggère que les processus motivationnels et émotifs de la personne ne se détraquent pas entièrement lorsque la pathologie apparaît. (Ex: le trouble panique peut se manifester dans certaines situations spécifiques, en dehors desquels l’individu peut entretenur des relations satisfaisantes avec les autres, dans un relatif état de bien-être)

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12
Q

Vrai ou faux, Kring (2008) considère que l’aspect fonctionnel (fonction) des émotions ne change pas selon qu’on souffre ou non de psychopathologie

A

Vrai, certaines perturbations des processus motivationnels et émotifs viendraient plutôt entraver par moments leur déploiement- utilisation normal
-Ex: une des fonctions de la peur est de signaler, par une réaction d’alarme, la perception d’un danger/menace concrète et réelle. La peur éprouvée dans une attaque de panique remplit très bien son travail d’inciter la personna à mobiliser des ressources pour se protéger. Or, elle surveint à moment innaproprié (on peut pas indiquer la source de cette peur)

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13
Q

Qu’est-ce qu’ont peut retenir de la conception de Keyes (2002)

A
  1. La santé ne s’oppose pas forcément à la psychopathologie
  2. La santé mise sur l’expérience d’affects positifs dans des contextes de vie personnelle et sociale riche
  3. La psychopathologie peut être conçue comme le résultats de perturbations des systèmes motivationnels et émotifs
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14
Q

Quelle est la définition générale de la régulation émotionelle

A

Il s’agit d’un ensemble de processus par lesquels les individus influencent le type d’émotions qu’ils vivent, quand ils les éprouvent, comment ils les ressentent et les expriment

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15
Q

Quelles sont les différentes stratégies de régulation émotionnelle

A

La dissociation, la distraction, la réévaluation, la rumination, l’expression émotionnelle et la suppression

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16
Q

Expliquez la stratégie de régulation émotionnelle de la dissociation

A

Désigne le report temporaire de l’attention sur autre chose que l’expérience subjective d’une émotion négative

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17
Q

Expliquez la stratégie de régulation émotionnelle de la distraction

A

Il s’agit du fait de porter l’attention sur des stimuli plaisants ou neutre plutôt que sur l’affect négatif et ses causes

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18
Q

Expliquez la stratégie de régulation émotionnelle de la réévaluation

A

Fait référence à un changement cognitif impliquant l’interprétation (ou la réinterprétation) d’une situation susceptible de générer une émotion, de façon à en modifier l’impact émotionnel

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19
Q

Expliquez la stratégie de régulation émotionnelle de la rumination

A

Désigne les pensées et les comportements qui concentrent l’attention sur l’affect négatif, sur ses causes et ses conséquences, ainsi que sur l’évaluation de soi qui y est reliée

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20
Q

Expliquez la stratégie de régulation émotionnelle de l’expression émotionnelle

A

Il s’agit d’une forme de modulation de la réponse (à un stimulus) qui favorise, voire amplifie l’expression d’une émotion en cours de déroulement

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21
Q

Expliquez la stratégie de régulation émotionnelle de la suppression

A

Il s’agit d’une forme de modulation de la réponse (à un stimulus) qui implique l’inhibition de l’expression d’une émotion en cours de déroulement

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22
Q

Il existe 3 modèles classiques explicatifs du processus de régulation émotionnelle, quels sont-ils

A
  1. Le modèle de Bonanno
  2. Le modèle de Larsen
  3. Le modèle de Gross
    Ces modèles sont complémentaires
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23
Q

Expliquez le modèle explicatifs du processus de régulation émotionnelle de Bonanno (2001)

A

Selon ce modèle, une autorégulation psychologique s’effectue dans le but de préserver un état d’homéostasie émotionnelle (c-à-d, un état optimal d’expérience et d’expression des émotions)
-Cet état optimal peut être décrit en termes de fréquence, intensité et durée des émotions

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24
Q

Qu’est-ce qu’implique l’état (niveau) optimal d’homéostasie émotionnelle dans le modèle de Bonanno (2001)

A

Cet état optimal d’émotion implique un point de contrôle (limite de fréquence, intensité, durée) qui une fois franchi, signale un déséquilibre et enclenche des mécanismes de régulation pour retourner à l’état d’homéostasie émotionnelle.
-Ex: on pourrait être à l’aise à vivre un niveau de colère plus élevé que la moyenne des gens, ce qui implique qu’on a un point de contrôle élevé pour cette émotion. On peut donc vivre de la colère plus intensément, plus souvent et plus longtemps qu’un individu moyen avant de franchir notre point de contrôle et d’utiliser des mécanismes de régulation psychologique

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25
Q

De quoi est dépendant l’état d’homéostasie émotionnelle selon le modèle de Bonanno

A

Cet état que l’organisme considère optimal est dépendant de plusieurs variables comme la personnalité, la culture et le contexte situationnel

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26
Q

En quoi que l’état d’homéostasie émotionnelle est dépendant de la personnalité selon le modèle de Bonanno

A

Par exemple, une personne dont la personnalité est de nature agréable peut avoir tendance à…
-Éviter ou minimiser les émotions pouvant perturber les relations comme la colère ou le mépris (fréquence, durée, intensité optimale faible)
-Rechercher ou à maximiser les émotions qui tendent à rapprocher comme l’amusement ou l’affection (fréquence, durée et intensité optimales élevées)
Cette personne aura tendance à utiliser des mécanismes de régulation négative pour contrôler la colère et le mépris, ainsi que des mécanismes de régulation positive pour favoriser l’amusement et l’affection

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27
Q

En quoi que l’état d’homéostasie émotionnelle est dépendant du contexte selon le modèle de Bonanno

A

Si une personne se retrouve dans des contextes ou elle subit des injustices répétées
-Le point de contrôle de la colère (fréquence, durée, intensité) risque d’augmenter
-Réduisant aussi la tendance à éviter cette émotion

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28
Q

En quoi que l’état d’homéostasie émotionnelle est dépendant de la culture selon le modèle de Bonanno

A

Si une personne est issue d’une société plus collectiviste, ou l’expression de la colère est considérée pouvant perturber l’harmonie sociale:
-Le point de contrpole de la colère risque de diminuer
-La tendance à éviter la colère sera donc renforcée

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29
Q

Dans le modèle de Bonanno, 3 catégories de mécanismes d’autorégulation sont distingués, quels sont-ils

A
  1. Régulation de contrôle
  2. Régulation anticipative
  3. Régulation exploratoire
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30
Q

Expliquez le mécanisme d’autorégulation de la régulation de contrôle du modèle de Bonanno (2001)

A

Ce mécanisme inclus 2 types de comportements visant la gestion immédiate des réponses émotionnelles qui ont déjà été déclenchées:
1-Comportements automatiques (survient sans contribution de la conscience ni de la volonté),
2-Comportements intrumentaux (résulte de conditionnement opérant)

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31
Q

Qu’est-ce que comprend la régulation de contrôle du modèle de Bonanno

A

-Elle comprend des mécanismes de régulation qui amortissent ou court-circuitent les émotions (ex: dissociation, suppression émotionnelle)
-Elle comprend aussi des mécanismes de régulation qui accentuent les émotions (ex: intensification de l’expérience et de l’expression de l’émotion)

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32
Q

Expliquez le mécanisme d’autorégulation de la régulation anticipative du modèle de Bonanno (2001)

A

Cette régulation inclu les comportements émis dans le présent afin de faire face aux difficultés futures de maintien de l’homéostasie
-Inclu mécanismes de régulations telles que l’expression émotionnelle, l’évitement, les efforts déployés pour influencer les relations avec d’autres personnes, etc.

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33
Q

Expliquez le mécanisme d’autorégulation de la régulation exploratoire du modèle de Bonanno (2001)

A

Cette régulation réfère aux comportements qui mènent au développement de nouvelles habiletés, connaissances et ressources qui soutiennent les efforts d’autorégulation. La régulation exploratoire implique généralement des activités qui évoquent des émotions positives, comme l’intérêt ou la joie, de façon à continuer de s’y adonner

34
Q

Expliquez l’organisation hiérarchique de Bonanno

A

Bonanno classe hiérarchiquement ces trois catégories de mécanismes d’autorégulation
1. Régulation de contrôle: la (+) primitive, activé pour faire face aux menaces immédiates à l’homéstasie, les comportements de cette catégorie ont un caractère pressant, impératif, nécessaire, ce qui tend à les faire passer avant les autres comportements
2. Régulation anticipative: devient possible lorsque les mécanismes associés à la régulation de contrôle ont réussi à rétablir l’équilibre homéostasique ou lorsque l’équilibre n’est pas menacé dans l’immédiat
3. Régulation exploratoire: devient possible lorsque l’organisme est préparé à faire face aux demandes présentes et éventuelles. l’investissement d’énergie dans activités pouvant améliorer ses façons de répondre aux besoins de régulation

35
Q

Expliquez le modèle explicatifs du processus de régulation émotionnelle Larsen (2000)

A

Tout comme le modèle de Bonanno, celui de Larsen parle d’une autorégulation psychologique visant à préserver un état d’homéostasie. Or, dans la conceptualisation de Larsen, cet état d’homéostasie fait référence à un état optimal (en durée et en intensité) des humeurs

36
Q

En quoi que Larsen considère l’humain comme étant fondamentalement hédonique

A

Car ses comportements quotidiens ont pour but de l’amener à vivre, à court, moyen ou long terme, davantage d’affects plaisants que déplaisants. Dans son modèle, il met l’accent sur l’humeur plutôt que sur d’autres types d’affects comme l’émotion ou le sentiment

37
Q

Quels types de niveaux optimaux l’homéostasie visée par l’organisme implique, selon Larsen

A

L’homéostasie visée par l’organisme implique donc des niveaux optimaux (durée et intensité)…
-Plus élevés pour les humeurs positives
-Plus faibles pour les humeurs négatives
L’organisme voudra maintenir la bonne humeur à un niveau supérieur à l’humeur déprimée

38
Q

Dans le modèle de Larsen (2000), 6 types de différences individuelles influencerait l’utilisation des mécanismes de régulation de l’humeur par les personnes, quelles sont-elles

A
  1. Différences dans l’attention portée
  2. Différences dans les stratégies de régulation de l’humeur
  3. Différences dans la réactivité découlant du tempérament
  4. Différences dans l’attention portée aux signaux affectifs provenant de soi-même
  5. Différences dans la capacité à distinguer les états affectifs entre eux
  6. Différences dans les désirs, préférences, croyances et valeurs concernant les états affectifs optimaux
39
Q

Expliquez les différences individuelles dans l’attention portée du modèle de Larsen

A

Les différences dans l’attention portée par la
personne à l’information affective provenant de l’environnement et la façon dont elle encode cette information et la traite par la suite. Ex: certains sont plus sensibles aux signaux affectifs qu’ils reçoivent de l’extérieur (attention), s’en souviennent facilement et longtemps (encodage) et on une propension a ruminer à leur sujet (traitement)

40
Q

Expliquez les différences individuelles dans les stratégies de régulation de l’humeur du modèle de Larsen

A

Elles réfèrent aux fait que certaines stratégies sont privilégiées par certaines personnes, alors qu’elles sont ignorées par d’autres. Les stratégies se distinguent selon 2 dimensions:
-Le mécanisme privilégié par la stratégie (cognitif ou comportemental)
-Ce sur quoi porte la stratégie (la situation ou l’humeur elle-même)
Ex: Réinterpréter un évènement = stratégie cognitive qui met l’accent sur la situation

41
Q

Expliquez les différences individuelles dans la réactivité découlant du tempérament du modèle de Larsen

A

Ces différences désignent le fait que certaines personnes sont plus réactives (ou moins) aux stimuli affectifs que d’autres en raison de leur bagage génétique. Or, une personne dont l’humeur est plus affectée par les stimuli affectifs que la moyenne, aura tendance à avoir des points de contrôle plus élevés, sans quoi elle enclencherait extrêmement fréquemment des mécanismes de régulation

42
Q

Expliquez les différences individuelles dans l’attention portée aux signaux affectifs provenant de soi-même du modèle de Larsen

A

Désigne le fait que certaines personnes sont plus attentives aux informations affectives que leur procurent leur posture, le ton de leur voix, la tension musculaire, à leur état subjectif interne, etc. Ces personnes sont en mesure d’enclencher un processus de régulation avant que l’humeur n’ait atteint une forte intensité

43
Q

Expliquez les différences individuelles dans la capacité à distinguer les états affectifs entre eux du modèle de Larsen

A

Désigne le fait qu’une personne ayant un fonctionnement affectif plus nuancé aura des niveaux optimaux et points de contrôle différents pour les différentes humeurs positives et négatives pour lui permettre de réguler ses humeurs de façon plus indépendante les unes des autres. Aussi, certaines personnes ne sont pas capables de faire une distinction entre leurs humeurs et les différencient seulement selon leur qualité agréable/désagréable sans trop de nuances

44
Q

Expliquez les différences individuelles dans les désirs, préférences, croyances et valeurs concernant les états affectifs optimaux du modèle de Larsen

A

Désigne le fait que certaines personnes aiment vivre des humeurs intenses, ce qui implique un niveau optimal plus élevé. (Ex: une personne qui aime les sports extrêmes
pourrait rechercher, quotidiennement, un niveau élevé d’humeurs qu’une personne
moyenne percevrait comme dépassant ses
niveaux optimaux et points de contrôle et
causerait chez elle un déséquilibre
homéostatique important)

45
Q

Expliquez le modèle de Gross (1998)

A

Ce modèle conçoit la régulation émotionnelle en tant que processus par lequel les individus influencent le type d’émotions qu’ils vivent, quand ils les éprouvent, comment ils les ressentent et les expriment. Selon Gross, les processus de régulation émotionnelle peuvent être: automatique ou contrôlé, conscients ou inconscient.

46
Q

Comment le modèle de Gross se diffère de celui de Bonanno et de Larsen

A

-Contrairement à Bonanno, Gross ne fait pas référence à un point de contrôle homéostatique
-À l’opposé de Larsen, le modèle de Gross est fondé exclusivement sur l’émotion (et pas d’autres affects)

47
Q

Pour Gross, quelles sont les 4 étapes du processus de genèse de l’émotion

A
  1. Présence de stimuli affectifs dans l’environnement;
  2. Perception et évaluation (appraisal) de ces stimuli par l’organisme;
  3. Génération de tendances à l’action;
  4. Réponse émotionnelle
48
Q

Dans le processus de genèse de l’émotion, Gross suggère que la régulation peut se faire à 2 endroits, quels sont-ils

A

Elle peut se faire avant ou après la génération de tendances à l’action (étape 3). On y retrouve…
1. Les processus de régulation centrés sur les antécédents de l’émotion (avant tendances à l’action)
2. Les processus de régulation centrés sur la réponse (après tendances à l’action)

49
Q

Que comprennent les processus de régulation centrés sur les antécédents de l’émotion qui surviennent avant les tendances à l’action

A
  1. Ils comprennent les processus de sélection et de modification de la situation:
    -Sélection: possibilité pour l’individu de choisir
    les situations dans lesquelles il se retrouve
    -Modification: efforts déployés dans le but de
    changer certains aspects pour en modifier
    l’impact émotionnel.
  2. Ils comprennent les processus de déploiment de l’attention: L’individu peut choisir de prêter attention à certains aspects de la situation.
  3. Ils comprennent les changements cognitifs: L’individu peut interpréter de différentes façon une situation
50
Q

Que comprennent les processus de régulation centrés sur la réponse qui surviennent après les tendances à l’action

A

Ces processus comprennent…
-Les processus de modulation de la réponse: Il s’agit de mécanismes permettant de diminuer ou d’amplifier les réponses émotionnelles sur les plans comportemental,
expérientiel (comment elles sont vécues) et physiologique

51
Q

Quel est l’intérêt de présenter les 3 modèles classiques explicatifs du processus de régulation

A

L’intérêt de les présenter réside dans leur complémentarité:
-Gross: se centre sur la régulation des processus de courte durée (émotions)
-Bonanno: perspective plus large (lie la régulation émotionnelle à l’homéostasie et croit que la régulation peut se faire après l’émotion.
-Larsen: se centre sur la régulation de phénomènes moins spécifiques dans le temps (humeurs), tout en précisant des facteurs sous-jacents aux variations interindividuelles en matière de régulation.

52
Q

Qu’est-ce que l’on obtient en superposant/combinant les modèles de Gross, Bonanno, et Larsen dans notre compréhension de la régulation émotionnelle

A

En faisant cela, on obtient un portrait englobant à la fois:
-Les processus normaux (ex: utilisation occasionnelle de la distraction pour rétablir un équilibre entre affects négatifs et positifs);
-Les processus pathologiques (ex : utilisation massive de la suppression et de la modification de la situation pour éviter un débordement d’affects négatifs en raison d’une réactivité très élevée)

53
Q

En quoi que la superposition des 3 modèles classiques explicatifs du processus de régulation présente une aussi bonne variété de stratégies de régulation

A

Car cette superposition comprend:
-régulation de l’affect lui-même (ex: suppression), ou modification de l’environnement (ex: parler à son ami pour qu’il change d’attitude),
-Par des mécanismes cognitifs (ex: réinterpréter la situation), ou comportementaux (ex: faire de l’exercice pour se changer les idées)

54
Q

Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle

A

Ce concept controversé et dont l’acceptation au sein de la communauté scientifique demeure relative, a pour définition classique:
-Un ensemble d’habiletés mentales responsables de la capacité à traiter l’information affective afin de favoriser l’adaptation de l’individu

55
Q

Pour justifier sa pertinence comme concept distinct, il fallait prouver que l’intelligence émotinnelle permet de rendre compte de phénomènes mal expliqués par l’intelligence traditionnelle. Cela été confirmé, Vrai ou faux

A

Vrai, des études ont confirmés ce point:
-On observe, dépendamment des études, des
corrélations faibles à modérées de 0,15 à 0,50
entre ces deux construits: ils ne semblent pas mesurer la même chose!
-D’autres études ont aussi indiqué que l’IÉ était davantage (+) corrélée avec l’adaptation
scolaire et l’efficacité des gestionnaires que l’intelligence traditionnelle

56
Q

Pourquoi l’acceptation du concept d’intelligence émotionnelle est relative au sein de la communauté scientifique

A

Car…
-Après les travaux initiaux de Salovey & Mayer, d’autres auteurs ont fourni des interprétations différentes de ce concept.
-Dans certains cas qui ont malheureusement été popularisés, ces interprétations étaient accompagnées d’affirmations extravagantes et non-fondées;
Ex: L’intelligence traditionnelle n’expliquerait que 10-20% du succès dans la vie, alors que l’IÉ serait responsable des 80-90% restants (Goleman, 1999) (non fondé)

57
Q

En plus de faire des affirmations non-fondés à propos de l’intelligence émotionnelle, qu’est-ce qu’à provoqué Goleman

A

Il a aussi provoqué une dérive importante de ce concept en y incluant des aspects clairement identifiés comme appartenant au concept de personnalité, comme l’optimisme et l’estime de soi. Cela rend l’utilisation du terme intelligence plus problématique parce que la personnalité ne peut pas être définie en termes d’habiletés mentales et de traitement de l’information

58
Q

Vrai ou faux, Après Goleman, d’autres chercheurs se sont penchés sur la question, cette fois plus rigoureusement sur le plan scientifique

59
Q

L’aspect controversé du concept d’intelligence émotionnelle a causé une division en 3 courant dans le domaine D’IÉ, quels sont-ils

A
  1. IÉ-habileté: Courant qui respecte les principes fondateurs du concept le définissant comme un ensemble d’habiletés
    mentales.
  2. IÉ-mixte : Courant qui conçoit l’IÉ comme incluant, en plus des habiletés mentales, des traits apparentés à la personnalité.
  3. IÉ-trait : Courant qui conçoit l’IÉ seulement en termes de traits de personnalité.
60
Q

La division dans le domaine de l’intelligence émotionnelle entre habileté mentale et personnalité a nuit à quoi

A

Cette division a beaucoup nuit à l’acceptation de l’IÉ et a suscité beaucoup de critiques, la
plupart justifiées. Ça peut être normal d’avoir des conceptions qui varient d’un courant à l’autre, mais les différences dans le cas des 3 courants en IÉ sont assez fondamentales et majeures

61
Q

Quel est l’état actuel par rapport à un potentiel consensus du concept d’intelligence émotionnelle

A

Même si avec le temps on s’est dirigé vers un
consensus selon lequel l’IÉ pourrait comprendre plusieurs facettes/dimensions pouvant être étudiées à partir de perspectives différentes (tempérament, traitement de l’information, régulation émotionnelle et
connaissances/habiletés émotionnelles, etc.)
Ces facettes sont encore si mal définies que des études, utilisant des perspectives similaires, obtiennent des résultats contradictoires

62
Q

Quelles sont les critiques à propos de l’intelligence émotionnelle

A

-l’IÉ serait trop étroite, car elle négligerait certaines composantes interpersonnelles liées à l’expérience subjective des individus, comme le degré de conscience de ses propres émotions.
-Utilisation des critères absolus lorsque vient le temps de mesurer l’IÉ-habileté (ex: par questionnaire) : « telle réponse vaut plus de points qu’une autre, car est jugée plus adaptée ».
Parce que le caractère correct ou supérieur d’une réponse est, dans bien des cas, relatif selon le contexte en référence auquel elle est donnée = dépend du contexte de la personne

63
Q

Expliquez le modèle de Maye & Salovey (1997) à propos de l’intelligence émotionnelle (courant IÉ-Habileté)

A

Ce modèle conçoit l’intelligence émotionnelle comme un ensemble d’habiletés qui sous tendent la capacité de raisonner au sujet des émotions et de s’en servir pour favoriser la pensée. Ces habiletés forment un système à 4 dimensions hiérarchiques: dimension de perception, dimension d’utilisation, dimension de compréhension et la dimension de régulation

64
Q

Expliquez la dimension hiérarchique de perception du modèle de Maye & Salovey (1997)

A

Cette dimension réfère aux habiletés liées à l’identification juste des émotions et des contenus émotionnels:
-Perception de nos propres émotions (à partir de leurs composantes subjectives, physiologiques et expressives).
-Perceptions des émotions véhiculées par
ifférents médiums (musique, peinture, architecture, etc.).

65
Q

Expliquez la dimension hiérarchique d’utilisation du modèle de Maye & Salovey (1997)

A

Cette dimension réfère aux différentes façons dont les émotions peuvent faciliter la pensée.
-Elle a une fonction de signal; l’émotion oriente l’attention vers des éléments importants de notre réalité interne et de notre environnement auxquels on peut être
réceptifs ou non (écouter ou non nos émotions).
-L’émotion peut servir à se représenter
comment on risque de se sentir dans des
situations potentielles et planifier en conséquence

66
Q

Expliquez la dimension hiérarchique de compréhension du modèle de Maye & Salovey (1997)

A

Cette dimension réfère à la compréhension des émotions et à l’utilisation des connaissances qui leur sont associées. Elle Inclus les capacités à :
-Distinguer conceptuellement les différentes
émotions entre elles,
-Reconnaître leurs causes et conséquences,
-Saisir la nature complexe d’émotions qui
peuvent survenir en même temps (ex: conflits
internes)

67
Q

Expliquez la dimension hiérarchique de régulation du modèle de Maye & Salovey (1997)

A

Cette dimension réfère au processus
conscient de régulation des émotions de
l’individu qui favorise sa croissance sur les plans personnels et intellectuels. Cela inclus:
-L’ouverture à l’expérience,
-La gestion des règles culturelles qui guident
l’expression des émotions,
-La conscience des caractéristiques d’une émotion en cours de déroulement,
-L’action émise vers l’émotion pour l’augmenter, la diminuer, ou lui laisser libre cours

68
Q

Les 4 dimensions hiérarchiques du modèle de Maye & Salovey (1997) sont hiérarchisées en fonction de quoi

A

Ces dimensions sont hiérarchisées selon leur degré de complexité: la dimension de
perception (1) inclue des processus plus simples et la dimension de régulation (4) en inclue des plus complexes.
-Avoir une dimension de régulation (4) bien
développée implique que les dimensions
inférieures le sont aussi (1, 2, 3). Cependant, une personne pourrait avoir une bonne perception (1) et utilisation (2) de ses
émotions, mais ne pas avoir une dimension de compréhension (3) bien développée

69
Q

Vrai ou faux, la psychopathologie implique des conséquences importantes sur la motivation et les émotions

A

Vrai, ces conséquences sont impliquées dans plus de 85% des syndromes au DSM. La majorité des catégories diagnostiques du DSM mentionnent des perturbations émotionnelles sous différentes formes. Celles-ci portent à la fois sur les émotions positives et négatives et causent soit un surplus d’émotion (anxiété excessive du TAG), soit un déficit d’émotion (manque d’empathie
du trouble narcissique), soit un problème de régulation (difficulté à contrôler la colère du TPL).

70
Q

Quelles sont les caractristiques émotionnelles principales de la schizophrénie

A

L’affect plat et l’Anhédonie

71
Q

Qu’est-ce que l’affect plat dont les personnes souffrant de schizophrénie ont

A

Il s’agit d’un manque d’expression de l’émotion. Les personnes atteintent de schizophrénie vivent des émotions négatives, mais elles ne semblent pas capables de les exprimer. Quand elles souffrent ou vivent des affects négatifs, leur manque d’expression prive le partenaire d’interaction d’infos importantes sur leur état subjectif, ce qui
empêche la formulation d’une offre de soutien de la part du partenaire. Aussi, l’absence d’expression tend à susciter, chez le
partenaire, des réponses négatives comme la tristesse ou la peur.

72
Q

Qu’est-ce que l’anhédonie dont les personnes souffrant de schizophrénie ont

A

C’est une incapacité à éprouve du plaisir dans des situations qui en susciterait ou en ont déjà suscité. Une personne atteinte de schizophrénie peut éprouver du plaisir dans ces situations mais ces situations plaisantes sont bien plus rares que chez une personne normale. Elle est peu attirée par les activités qui pourraient évoquer du plaisir, comme les interactions sociales: Ne retirant pas de plaisir de leurs interactions sociales, les personnes souffrant de schizophrénie ne répondent pas aux renforcements émis par le partenaire (Ex: ne répétera pas un comportement qui a suscité, un sourire chez le partenaire).

73
Q

Vrai ou faux, les personnes atteintes de schizophrénie ont aussi des lacunes par rapport à la motivation

A

Vrai, on dénote aussi que la motivation est
affectée, notamment envers les activités qui
pourraient/devraient normalement amener
la personne à éprouver du plaisir

74
Q

Par quoi le trouble dépressif caractérisé est marqué

A

Ce trouble est marqué par…
-la prédominance d’affects négatifs (entre autres la tristesse) et la relative absence d’affects positifs.
-de l’anhédonie (Incapacité à éprouve du plaisir dans des situations qui, normalement, ensusciterait/en ont déjà suscité).
-une expressivité faciale et vocale réduite
-des relations interpersonnelles problématiques.

75
Q

Qu’est-ce qu’entraîne l’affectivité presque exclusivement négative des personnes dépressives (expriment majoritairement des affects négatifs à leur partenaire d’interaction) dans leur interaction sociales

A

-Même chez des partenaires qui entretiennent des relations étroites avec des personnes déprimées ou qui ont l’intention d’aider/d’être là pour elles, cette attitude négative finit par induire chez eux des affects négatifs (anxiété, tristesse, colère, etc.)
-Aussi, l’absence d’expression d’affects positifs prive les partenaires de renforçateurs les encourageant à poursuivre/répéter des actions pouvant être bénéfiques pour la personne dépressive.
-Il s’ensuite souvent une distanciation entre les 2 individus, ce qui vient aussi, en quelques sortes, confirmer la vision pessimiste des contacts humain de la personne dépressive.

76
Q

Sur le plan de la régulation, que retrouve t-on chez les personnes dépressives

A

On retrouve à la fois des déficits au niveau
des antécédents des émotions et au niveau de la réponse émotionnelle
-Au niveau des antécédents des émotions:
Difficulté à répondre aux stimuli positifs + Incapacité à utiliser les évènements positifs dans le but de remplacer l’humeur négative par une plus favorable. Ces deux difficultés peuvent être expliquées par un biais attentionnel envers l’info compatible avec
l’humeur négative et l’utilisation excessive de la stratégie de rumination.
-Au niveau de la réponse émotionnelle :
Tendance à prolonger les périodes d’affects
négatifs

77
Q

Expliquez la vision des interactions sociales chez les personnes atteintes de phobie sociale

A

L’anxiété et la peur intenses poussent les
personnes atteintes de phobie sociale à éviter les interactions sociales, par exemple, dans des contextes de performance ou d’évaluation. Généralement, ces personnes
entretiennent une perception biaisée des relations, qu’elles croient associées à un risque accru d’embarras ou d’humiliation (peur).

78
Q

Par leurs expressions émotionnelles, que communiquent les personnes atteintes de phobie sociale à leur partenaire d’interaction

A

Ces personnes communiquent à leurs partenaires d’interactions ce sentiment de risque qu’elles éprouvent, ce qui tend à inhiber les comportements d’approche de ces partenaires. En d’autres mots, les partenaires ne veulent pas : entrer en interaction avec quelqu’un qui ne le veut pas en retour et causer un inconfort à la personne phobique.
L’anxiété tend aussi à se transmettre aux
partenaires, ce qui rend l’interaction plus frustrante et augmente la probabilité qu’elle soit évitée dans l’avenir

79
Q

Quelle est l’hypothèse classique à propos des troubles anxieux

A

L’hypothèse classique est que les troubles anxieux génèrent des réponses normales, à des moments inappropriés.
-Les troubles anxieux (dont fait partie la
phobie sociale) seraient associés à des
perturbations des stratégies de régulation
centrées sur les antécédents des émotions ET NON à des problèmes de régulation de la
réponse

80
Q

Expliquez la perturbation des stratégies de régulation centrées sur les antécédents de l’émotion dont souffrent les personnes ayant un trouble anxieux

A

Cette situation est caractérisé par…
-Perception biaisée des relations sociales comme étant menaçantes (changement cognitif), (ex: risque d’embarras).
-Attention portée de façon spécifique aux aspects redoutés (déploiement de l’attention) (ex: recherche de signaux que la personne a été humiliée).
-Interprétation négative de l’information de l’environnement (changement cognitif), (ex: perception d’indices d’humiliation alors qu’il n’y en a pas).
-Évitement des interactions sociales (sélection de la situation): Minimise les occasions de vivre de l’embarras/de la honte, mais empêche en même temps le plaisir et les bienfaits des contacts en société.