Cours 12: Neurobio de la schizophrénie Flashcards
Qu’est-ce que la psychose?
Altérations de :
Perceptions Pensées Émotions Comportement Fonctionnement
les symptomes?
• Symptômes positifs
délires, hallucinations, illusions…
• Désorganisation
pensée, comportement
• Symptômes affectifs dépression, manie, dysrégulation
• Troubles cognitifs
Fonctions exécutives : planification, attention; mémoire,etc.)
• Symptômes négatifs
Affect émoussé, ralentissement, amotivation, alogie, etc.
données de base sur la schizophrénie?
■ <1% de prévalence à vie ■ Déclenchement
– Findel’adolescence,débutdel’âgeadulte
■ Conséquences socio-économiques
– AbeintesfoncRonnellesimportantes
– Coûtsdeprèsde10milliardsde$parannéeauCanada
– Suicide: 5% -10%…
– DiminuRondel’espérancedeviede20ansenviron…(troubles métaboliques, tabagisme, suicide)
– L’unedes10causeslesplusimportantesd’invaliditédanslemonde, selon l’Organisa(on Mondiale de la Santé
Critères du DSM-V?
Approche catégorielle et descripRve
A. Présence de 2 ou + symptômes suivants – Délires
– Hallucina(ons
– Penséedésorganisée
– Comportementdésorganiséoucatatonique
– SymptômesnégaRfs(alogie,avoliRon,affectplat,etc.)
B. Impact sur le foncRonnement (>6 mois) – Travail
– Études
– RelaRonssociales
C. Exclusion d’une autre condiRon
– Abusdesubstances
– CondiRonmédicale(ACV,démencevasculaire,PD,AD,etc.)
nommer et decrire les symptomes positifs liées aux délires? les ingrédients? les plus fréquents? et autres délires?
■
Délires & hallucinations
– Symptômes transitoires (décompensation / rémission) – Facteurs d’éclosion: stress & abus de substances
■ Les ingrédients du délire
– Notion de croyance / « irréfutabilité » (contre-arguments = inefficaces)
– Chez 90% des patients
– Dislocation entre la pensée et le comportement
Les délires les plus fréquents – Persécution
– Référence
– Grandiosité (mission)
Autres délires
– Symptômes de la lignée de Schneider: intrusion / diffusion de la pensée
– Délire d’influence
– Délire de jalousie
– Syndrome de Capgras (imposteurs)
– Syndrome de Cotard (nihilisme, perte ou malfonctionnement
nommer et decrire les symptomes positifs liées aux hallucinations?
■ Hallucinations
– Hallucination ≠ illusion (déformation d’un stimulus)
– Hallucination ≠ pseudo-hallucination (insight et pas sensoriel) – Auditives (50% des patients) > visuelles (15%) > tactiles (5%)
■ Hallucinations auditives (les plus freuqents)
– Voix (svt pas quelqu’un de connu)
– Extérieur ou intérieur de la tête
– Voix>dialogue entre elles
– Voix>commentaires par rapport au patient (dénigrement, commandes, insultes, etc.)
– Commandeàviolence / suicide
■ Symptômes positifs
– Souffrance > euphorie
– Effets potentiels sur le comportement
nommer et decrire les symptomes négatifs ? aussi les symptomes de désorganisations?
■ De meilleurs prédicteurs de l’intégration sociale que les symptômes positifs
■ Les symptômes négatifs – Amotivation
– Alogie
– Retrait social
– Anhédonie (sexualité, olfaction, relations sociales, etc.) – Émoussement de l’affect
■ Désorganisation de la pensée & du comportement
Manifestations:
– Penséeillogique
– Penséeincohérente
– Penséetangentielle
– Associationsrelâchéesentrelesidées
■ Évolution et présence indépendante des symptômes positifs
decrire la relation entre la cognition et la SP?
Ø 70 à 75% des patients schizophrènes présentent des déficits cognitifs
Ø Scores: Déviation par rapport à la moyenne: entre 1 et 1.5 écart-type !
o SCZ ≠ démence précoce, mais…
Ø Déficits cognitifs = les meilleurs prédicteurs du fonctionnement social et occupationnel des patients (Green, 2003)
o > symptômes négatifs > symptômes positifs
Ø Déficits à 6 domaines principaux
o MATRICS (NIMH): Analyse de 13 études factorielles
o Domaines: Attention, fonctions exécutives, mémoire de travail, mémoire verbale, mémoire visuelle & vitesse de traitement de l’information
Ø Corrélation entre déficits et symptômes négatifs, mais pas avec les symptômes positifs
l Déficits cognitifs ≠ artéfacts
Ø Schizophrénie = pathologie de la cognition (Stip)
définir la cognition sociale e et nommer ses domaines.
§ Définition: L’ensemble des processus cognitifs qui nous permettent d’entrer en relation avec autrui (…)
§ Quatre domaines fondamentaux
§ Théorie de l’esprit (fausses croyances, faux pas) § Style d’attribution: Interne - Externe § Reconnaissance des visages émotionnels § Régulation émotionnelle
§ Tous ces domaines sont atteints dans la schizophrénie
§ Prédiction du fonctionnement social et occupationnel § Cognition sociale > neuro-cognition?
quels sont les individus à risque de développer la psychose?
■ Risque biologique o Jumeaux
o Apparentés de premier degré
o Trouble de la personnalité schizotypale
■ Risque clinique
o Plusieurs définitions
o Notion d’Attenuated Psychosis Syndrome (DSM-V)
o Pas un diagnostic en tant que tel, mais un thème prioritaire
o Symptômes psychotiques sous forme atténuée (délires, hallucinations, désorganisation) (1 mois)
o Impacts (détresse ou fonctionnement altéré)àrecherche d’aide (par opposition aux individus auto-rapportant des expériences d’allure
psychotique et qui ne consultent pas)
■ Schizophrénie
o Symptômes au delà d’un seuil de sévérité et/ou Impacts fonctionnels >6 mois
etudes des individus a hauts risques cliniques .
dans méta-analyse:
Haut risque clinique!risque moyen de 29% de développer un épisode psychotique dans les 31 mois suivants la présentation à la clinique.
quels sont les résultats, soit quels sont les effets modéré, faiblesa à modérés er faibles concernant les individus à hauts risqes cliniques?
o Effets modérés (d=0.5): cognition sociale (ToM & émotions)
o Effets faibles-à-modérés (d=0.3 / 0.4): Fluidité verbale, mémoire épisodique, mémoire de travail
o Effets faibles (d<0.2): general intelligence, executive functions, speed of processing, attention
evolution de la cognition chez ind à risque?
o Prodrome: 0.5 SD
o Premier épisode: 1 - 1.5 SD
o Possible amélioration au cours des 2 années suivantes (légère)
o 20 années suivantes: 1.5 – 2 SD (processus neurodégénératif ?)
o Au total: Risque de démence = 2 x plus élevé (Ribe, 2015; JAMA Psychiatry)
décrire modele de vulnerabilité stress.
VULNÉRABILITÉ biologique (genetique) et psyhcologique (stress precoe, trauma) +STRESS psycho, social et bio (drogues) > symptomes psyhcotiques
étiologie:liens entre les facteurs génétiques et SP?
■ Étiologie
– Facteurs héréditaires > environnementaux
– Héritabilité (contribution génétique estimée): 60-80%
– La plupart des études arrivent à ces résultats (malgré pays et le fait que études se sont étalées sur un siècle)
■ Van Os: 30% des patients avec SCZ ont un antécédent familial psychiatrique, et 6% ont un antécédent familial de SCZ
■ Apparentés de premier degré
o Lavoie, 2013; Agnew-Blais, 2013
o Déficits (intermédiaires): Mémoire de travail, mémoire épisodique, cognition sociale, problèmes de filtrage de l’information, etc.
les risque genetiques en lien ak notre realtion avec la personne SCZ?
jumeau identique, jumeau fraternel, mes enfants, mes feres et soeur, mes parents, half siblings, nieces et neveux, oncles et tantes, premeirs cousins et pop general
dire c quoi le symptomes avec ces zones cérébrales associées: -mésolimbique -cortex prefrontal/mesocortical -noyau accumbens -cortex prefrontal dorsolateral -amygdale -cortex orbitofrontal -cortex prefrontal ventromedial
- mésolimbiqueL symp +
- cortex prefrontal/mesocortical:symp -
- noyau accumbens:symp -
- cortex prefrontal dorsolateral: symp cognitifs
- amygdale:symp agressivité
- cortex orbitofrontal:symp agressivité
- cortex prefrontal ventromedial: symp affectifs
qu’est ce que les études sur le genome en rapport ak la SCZ ont eu comme résultat?
1er etude demontre que ds le scz ya bcp de polymorphisme de nucléotide simple au nivo de DA et de glutamate et cholymorphisme individuel confère un risque très léger de développer la SCZ (OR entre 1.1 et 1.2 !) et les polymorphisme plus complexe a un OR>2. Ce qui n’est pas assez pour ‘‘causer ‘’ le scz. il faudrait que ya aussi l’épigenetique qui entre en jeu (mutation de novo et méthylation de adn) pour que la genetique amene a la scz.
en conclusion, quel est le lien entre la genetique et le scz?
• Chaque variaRon généRque exerce une influence subRle
• Logique polygénique +++
• Neurotransmebeurs, facteurs impliqués dans la maturaRon du cerveau et marqueurs inflammatoires
• Hétérogénéité dans le phénotype du syndrome de la SCZ réflète les nombreuses différentes éRologies impliquées (différents génotypes sous- jacents)
• GénéRque ET épigéné1que
• Les facteurs généRques sont à eux seuls insuffisants; une interacRon
avec l’environnement est nécessaires
• Les facteurs généRques conférènt une vulnérabilité pouvant rester cliniquement sliencieuse et s’exprimer seulement en réponse à des stresseurs environnementaux
Pouvez-vous nommer les facteurs de risque environnementaux liés à SCZ?
1) Âge du père à la conception
2) Saison de naissance
3) Complications grossesse et naissance
4) Quelques facteurs prénataux = association faible
5) Le 450 est protecteur
6) La migration
7) La variable Cannabis (OR = 2 par Arsenault et al)
8) Évènements trauma1ques en bas âge
cmt age du pere peut etre un facteur de risque associé a scz?
–Si père avait plus de 50 a à conception=risquedeSCZ=3-4X+
– Relation en J car père très jeune (en bas de 20 ans) augmente
aussi risque, mais sinon, après risque augmente au fil de l’âge – 2 théories :
• Plus mutaRons cell de novo chez père plus vieux • Âge avancé = interfère avec méthylaRon ADN
cmt saison de naissance peut etre un facteur de risque associé a scz?
– Dans hémisphère NORD, le fait être né en HIVER augmente risque de SCZ
• SCZ paranoïde serait plus en cause, SCZ déficitaire = été
– Vrai surtout pour gens nés dans zones URBAINES
– Ho du lien = Exposition intra-utérine aux virus, variaRon de lumière, toxines environnementales
cmt complication de grosses et naissance peut etre un facteur de risque associé a scz?
Effet petit mais significaRf (OR = 2) 3 catégories: •Restriction croissance fœtale (signe d’un dév neuroanormal?) • Complications de Grossesse • Complications accouchement
– Lien = hypoxie cérébrale
– Et plus il y a fx de risque d’hypoxie, plus risque est grand
– Recherche a montré que l’hypoxie fœtale était associée à plus d’anomalies cerveau, soit:
•Diminution substance grise et élargissement ventricules
• Atteinte hippocampe surtout
Et on pense qu’il y aurait facteur généRque spécifique à SCZ qui rendrait leur cerveau plus sensible à l’effet de l’hypoxie
Et on pense que l’hypoxie augmenterait la méthylaRon de l’ADN
cmt les facteurs prénataux peut etre un facteur de risque associé a scz?
–Exposition au virus:influenza,rubéole,toxoplasmose,etc
– Incompatibilité rhésus mère-BB
– Niveau de stress chez mère
– Déficience nutrition (famine =érisque; DGM= famine = 2X + SCZ)
Le fait de vivre dans le 450 : est-ce un facteur de risque pour la SCZ? sinon pk?
NON.
Le 450 est protecteur
– Le fait de vivre en ville augmente de 2 X risque de SCZ
– Plus augmente urbanicité et densité populaRon, plus risque
augmente
– Et cela, même quand contrôle variables démographiques
– On sait que c’est l’exposiRon à ville AVANT la maladie qui importe (de l’âge de 5-15 ans surtout)
– Risque le plus grand risque reste toutefois chez gens CONÇUS en ville, mais ÉLEVÉS à campagne
– SCZ = début plus précoce chez les urbains
– Encore plus pour famille avec ATCD familiaux de SCZ
– ExplicaRon = fragmentaRon sociale plus importante en ville?
cmt la migration peut etre un facteur de risque associé a scz? décrire les métanalyse associés?
– 2 méta-analyses : (1ère est celle que présente le Kaplan)
• 1) Cantor-Graae : Risque avec immigraRon, surtout dans 2ième
généraRon
– RR de 1ère généraRon = 2.7 vs 2ième = 4.5
• 2) Bourque et al : Risque sensiblement le même pour 1ère généraRon (RR de 2.3) VS 2ième généraRon (RR de 2.1, 1 ou 2 parents immigrants)
– Globalement:2-3x+risqueSCZlorsHxmigraRon
– Met en relief le fx post-migraRon (discriminaRon) = « expérience chronique de défaite sociale » (stress chronique amène atrophie de l’hippocampe)
– Touchetousimmigrants,maiscertainsgroupesplusqued’autres • Le fait d’avoir la peau de couleur noire = augmente risque
• Le fait de venir d’un pays en voie dév = augmente risque
– NonspécifiqueàSCZ(vraiaussipourMAB)
Est-ce que le cannabis cause la schizophrénie?
– Lien présent, mais le fait que soit un fx de risque est encore maRère à débat. On sait que cannabis amène persistance anormale des Sx subcliniques de psychose.
– Jeunes qui uRlisent cannabis à adolescence ont début de SCZ plus tôt, surtout les hommes (2.7 ans avant)
– L’adolescence paraît être un moment crucial où cannabis joue un rôle = remodelage CPF où bcp de Récepteurs endocannabinoïdes
– Polymorphisme gène COMT = allèle valine homozygote = plus à risque (VAL-VAL)
quels sont les résulats dans étudeDans étude de Kuepper et Van Os, ils ont suivi pendant 10 ans
1923 pt en Allemagne. Ils voulaient étudier si cannabis et
urbanicité interagissent ensemble?
- Conclusion : l’effet de l’uRlisaRon du cannabis sur Sx psychoRques = + fort encore si la personne vit en ville (+ 6.8 % risque ajouté)
- ExplicaRon = sensiblisaRon développementale (fragmentaRon sociale = stress = épigénéRque = altéraRon neurodéveloppementale = sensibilité plus grande du cerveau aux effets « psychoRsants » du cannabis)…
cmt ‘‘les evenements traumatiques en bas age’’ peut etre un facteur de risque associé a scz?
– Augmentation risque de psychose si exposition trauma dans l’enfance, mais pas clair si Fx de risque
• Comprend l’abus sexuel, abus physique, abus émotionnel et négligence en bas âge
– Mais recherches à ce sujets ont lacunes importantes : si rétrospecRf, est-ce fiable si demandé à Pt psychoRque et si on suit dès enfance, le fait de savoir = acRon = change la trajectoire…
– Selon Houston et al, gens exposés trauma en bas âge (en comparant à groupe qui ne l’a pas été) qui consomment du cannabis à l’adolescence = plus de risque de développer Sx psychose
– Stress accumulé = rôle important également
– On sait que bcp évènements stressants dans 2 semaines avant début Sx
quels sont les grands modèles neuroanatomiques ?
■ Modèle mésocorticolimbique
• Compatible avec l’hypothèse dopaminergique • ↓ cortex préfrontal à ↑ système limbique
• Daniel Weinberger
■ Modèle fronto-temporal
• Emphase sur les déficits mnésiques • CD Frith
■ Modèle fronto-thalamo-cérébelleux
• Thalamus: Rôle clé dans les états de conscience • Cervelet: Rôle clé dans la perception du temps
• Nancy Andreasen
QU’est ce que l’imagerie anatomique de la scz montre?
o Élargissement des ventricules latéraux o Perte de matière grise (4%) o Perte de matière blanche (2%) - Cortex préfrontal médian - Gyrus frontal inférieur - Cortex cingulaire antérieur - Gyrus temporal médian et supérieur - Amygdale / hippocampe - Insula et thalamus 
Schizophrénie vs autres troubles
psychiatriques
■ Goodkind dans JAMA Psychiatry (2015)
o 193 études en morphométrie; N=15 892
o SCZ – bipolaire – dépression – TOC – anxiété – toxicomanie.
qu’est ce qu’ils ont trouvé de diff/commun entre le scz avec les autres troubles.
■ Les pertes de matière grise communément observées dans la SCZ et dans les autres troubles
o Cortex cingulaire antérieur dorsal (fonctions exécutives) o Insula (émotions)
■ Pertes de matière grise qui sont plus prononcées dans la SCZ que dans les autres troubles
o Cortex préfrontal médian, insula, amygdale et thalamus
■ Volumes accrus de matière grise dans la SCZ o Striatum
MB ds le scz. quels sont les 2 tech utilisés pour étudier cela? decrire les résultats trouvés ds les 2 études qui ont ete faits
tech: § Analyses volumétriques ET analyses en diffusion-tensor imaging
en gros: § Pertes de matière blanche moins importantes que pertes de matière grise (2%)
1) Haijma, 2013; Schizophr Bull
§ 317 études de volumétrie; N>9000
§ Pertes de volume de matière blanche, surtout au niveau du cortex préfrontal
2§ Études en diffusion-tensor imaging
§ Mesure d’intégrité de la matière blanche
§ Méta-analyse de 8 études de Yao (2013); Schizophr Res
§ Pertes: Surtout au niveau du cortex préfrontal et temporal; possiblement au niveau du corps calleux aussi
§ Relativement peu d’études; niveau d’évidence plutôt faible