13.2 Les effets neuro-cognitifs de l'alcool et des drogues Flashcards
la cognition comprend quels foncitons ? donner un exemple de test pour ch fonction.
q Fonctions exécutives: Capacités d’organisation et de plannification; capacités de abstraction (formation de concept); flexibilité cognitive; capacités d’inhibition
Exemple de tâches: Go-Nogo
q Mémoire de travail: Mémoire en temps réel + opération
o Exemple: N-back
q Attention: Attention partagée, sélective, soutenue
o Exemple: Multi-tasking
q Mémoire épisodique: Mémoire des événements
o Rappel immédiat vs différé (libre, indicé, reconnaissance) (20 minutes) o California Verbal Learning Test
q Vitesse psychomotrice (traitement de l’information) o Trail-Making-A (lettres)
q Habiletés visuo-spatiales o Rotation mentale
q La fluidité verbale o COWAT
la prise de décision.
decrire ce qui est arrivé avec le patient EVR suite à ablation du Cx orbitofrontal?
o PG N’est Plus capable de prendre la moindre décision
o Il passe des heures à faire des calculs de type “coût-bénéfice”… (obessions) o Il fait banqueroute
o Pourtant, PG performe normalement sur les tâches cognitives habituelles…
Élaboration d’un nouveau cadre conceptuel par Antonio Damasio?
o Le nombre d’options qui dérivent des calculs coût-bénéfice est réduit par
des facteurs affectifs (marqueurs somatiques): Plaisir et douleur o Plaisir et douleur <> système limbique
o Cortex préfrontal ventro-médian
quelle est la tache cognitive pour tester la prise de decision?
IOWA GAMBLING TASK
o 100 séries de 4 cartes: La moins payante, dans l’immédiat, est la plus payante à la longue, car elle est associée à des pertes minimes
Les corrélats neuronaux de la cognition chez le sujet “sain”. dire un exemple de tache, et les regions impliqués pour la fonction cognitive suivante:
- mémoire de travail
N-Back
- Cortex préfrontal dorsolatéral
Les corrélats neuronaux de la cognition chez le sujet “sain”. dire un exemple de tache, et les regions impliqués pour la fonction cognitive suivante:
-capacités d’inhibition
Go/Nogo
- Gyrus frontal inférieur (bleu foncé)
Les corrélats neuronaux de la cognition chez le sujet “sain”. dire un exemple de tache, et les regions impliqués pour la fonction cognitive suivante:
-mémoire épisodique
Scènes à reconnaître
- Cortex temporal médian
- Hippocampe
Les corrélats neuronaux de la cognition chez le sujet “sain”. dire un exemple de tache, et les regions impliqués pour la fonction cognitive suivante:
-prise de décision
Balloon Analogue Risk Task
- Système de récompense (striatum & cortex préfrontal ventro-médian)
les effets cog de l’alcool.
-quels sont les modeles théoriques?
o Effets frontaux (Uekermann, 2003)
o Effets latéralisés (Ratti, 2002)
o Effets diffus (Parsons, 1998)
les effets cog de l’alcool.
-quels sont les criteres d’inclusion/exclusion du meta-analyse?
o Abus ou dépendance à l’alcool
o Pas de binge drinking, pas de heavy drinking
o Pas d’autres substances psychoactives (sauf tabac)
o Pas de trouble psychiatrique o Pas de démence
les effets cognitifs de l’alcool.
quels sont les domaines cognitifs?
o Attention, fonctions exécutives, fluidité verbale, habiletés visuo- spatiales, mémoire épisodique, mémoire de travail & vitesse de traitement
o « Impulsivité »: Prise de décision émotionnelle & inhibition cognitive
o QI
selon l’étude la durée d’abstinence à l’alcool requise afin que la cognition revienne complètement à la normale, quels sont les résultats pour les participants ak:
1) abstinence de moins d’1 moisn
2) abstinence entre 1 mois et 1 an
3) abstinence de plus d’un an
??
- 62 études, 5032 participants (âge = 40 ans), participants ak consommation modéré,
Ø Abstinence de moins d’1 mois
o Les effets cognitifs oscillent autour de 0.5 (modéré) o
À l’exception du QI (pas affecté)
o Homogénéité des résultats !
Ø Abstinence entre 1 mois et 1 an (moyenne=3 mois) o Les effets cognitifs oscillent autour de 0.5
o À l’exception du QI
o Homogénéité des résultats !
Ø Abstinence de plus d’1 an
o Les effets oscillent autour de 0.2 (effet petit) Homogénéité des résultats !
quelles est la conclusion concernant les effets cogntifs, l’abstinence et
1) Les effets cognitifs de l’alcool sont diffus,
car L’alcool agit sur les récepteurs GABAA et les récepteurs NMDA du
glutamate et ces recepteurs sont diffus ds le SNC
Ø 2) Après 3 d’abstinence, le fonctionnement cognitif des alcooliques est revenu à la normale
Ø 3) En dépit des deux défis méthodologiques importants (domaines cognitifs, durée d’abstinence), nous avons obtenu des effets homogènes
quels sont les limites de l’étude de l’alcool sur la cogniiton et abstinence?
Performance pré-morbide & biais de survie.
>le pourcentage de rechutes sur une période d’1 an dans
l’alcoolisme est de 45-55%
Les facteurs identifiés, dans la littérature, qui peuvent augmenter les effets néfastes de l’alcool sur la cognition
Quantités consommées; durée de la consommation; âge de début de consommation; différences homme-femme; binge drinking
Les effets neuro-cognitifs de l’alcool à l’adolescence avec notion de l’adolescence comme période critique.
-quels sont les résultats de l’étude: Effets cognitifs du binge / heavy drinking chez les adolescent(e)s
– Une diazine d’études
?
– Effets néfastes sur la mémoire verbale
– Effets possibles / probables, aussi, sur la : flexibilité cognitive,
les habiletés visuo-spatiales, et
la vitesse de traitement de l’information
Les effets neuro-cognitifs de l’alcool à l’adolescence avec notion de l’adolescence comme période critique.
Effets neuroanatomiques (Ewing, 2014; NeuroImage) – 10 études en imagerie anatomique
– Usage, PAS abus ou dépendance
?
-Pertes de matière grise, surtout au niveau, du cortex préfrontal (médial, dorsolatéral, ventro-latéral)
– Pertes aussi au niveau du striatum
Les effets neuro-anatomiques de l’alcoolisme.
les résultats du :
Méta-analyse de 9 études de Xiao (2015) Drug Alc Depend o Morphométrie; 296 alcoolisme; 359 contrôle ?
o Pertes de matière grise au niveau suivant: – cortex préfrontal médian – cortex cingulaire antérieur (dorsal) – insula(systèmelimbique) – striatum (noyaux gris centraux)
en quoi les résultats de l’étude neuro-anatomique de l’alcoolisme montre des efeets relativemnt diffus?
– quin’expliquenttoutefoispasTOUSlesdéficitscognitifsassociésà l’alcoolisme…
– PAS d’effet au niveau de l’hippocampe… (mémoire épisodique)
à long terme, quel est l’effet de l’alcoolisme? (qu’on retrouve surtout chez les alcoolisme chronique)
↓ volume de l’hippocampe et du cervelet
– Il y a aussi des déficits de la matière blanche, mais ils sont moins bien caractérisés
quel pourcentage des “démences” sont liées à l’alcoolisme dans le monde ?
15-25 % selon les derniers études
Les mécanismes potentiels pour causer démence ak alcoolisme?
– Alcool = neurotoxine (en soi) – Crises convulsives (glutamate?) – Black outs (glutamate?) – Dépression respiratoireàhypoxie – Décificit en thiamine (vitamine B; alimentation)
quels sont les criteres diagnostiques de troubles neucognitifs causés par l’alcool?
DSM-V: Troubles neurocognitifs mineurs (>1 <2 ÉT) et majeurs (>2ÉT)
■ Critères
– Atteinte cognitive dans 1 ou + des 5 domaines cognitifs suivants:
Attention, cognition sociale, fonctions exécutives, habiletés visuo-spatiales / -motrices, langage et mémoire
– Déclinfonctionnel
– Les symptômes ne s’expliquent pas par sevrage, intoxication, delirium ou
autre trouble psychiatrique
quelles sont les diff entre demence causé par alcool et demance causé par alzheimer?
– Moins de problèmes de consolidation, mais plus de dysfonctions visuo-spatiales
– Apparation plus précoce
– Évolution: Alzheimer: Déclin cognitf; Alcool: Stabilité cognitive
les signes associés aux effets neurologiques causés apr l’alcool?
Ataxie (problèmes de coordination; cervelet), confabulation (fausses mémoires), anosognosie (non-consience du déficit), symptômes psychiatriques
Les prédicteurs neuro-cognitifs de la consommation d’alcool, selon l’étude:
– Consortium IMAGEN: suivi de 14 à 16 ans
– 121 futur binge drinkers vs 150 non-consommateurs
– Mesures: Histoire + personalité + cognition + neuroimagerie + génétique
– Modèle de classification tiré de l’intelligence artificielle
quels sont les taches utilisés? et les résultats?
■ Tâches dans le scanner (à 14 ans)
– Stop-Signal + Visages de colère + Anticipation de la récompense
■ Résultats: Prédiction à 75%
– Binge drinking futur = prédit par Histoire + Personalité + Imagerie
– Anticipation de la récompense: ↑ cortex préfrontal médian
– Stop-Signal: ↑ cortex préfrontal dorso-latéral
– Visagesdecolère:↓gyrusfrontalinférieur
BREF: Certaines des anomalies neurobiologiques associées à l’alcoolisme pourraient être antérieures à la consommation
quel est le modèle principal de la cocaine et cognition?
o Déficits frontaux
o Court terme: Cocaïneà↑ DA et ↑ NE au niveau du cortex préfrontal o Long terme: ↓ DA et ↓ NE au niveau du cortex préfrontal
cocaine & cognition
selon l’étude:
Méta-analyse (Potvin, 2014; J Addict Med)
o 46 études, ~3000 participants (âge = 30-35 ans) o Abus / dépendances; PAS usage
quels sont les domaines cognitifs touchés?
Attention,
fonctions exécutives,
fluidité verbale,
habiletés visuo-spatiales, ‘’impulsivité``,
mémoire épisodique, mémoire de travail &
vitesse de traitement;
cocaine & cognition
quels sont els effets cognitifs de l’abstinence en bas de 12 semaines? plus que 20 semaines
<12 semaines
o Les effets cognitifs oscillent autour de 0.5
o Sauf fluidité verbale et habiletés visuo-spatiales
**semblable a alcool
> 20 semaines
Les effets oscillent autour de 0.2, les effets cognitifs se resorbent plus rapidemnt que alcool
cocaine et cognition,
les facteurs diff à prendre en compte concernant les effets sur la cognition?
quantités consommées;
âge du consommateur;
voie d’administration
Cocaïne & capacités d’inhibition: Les études en IRMf
la cocaine semble affecter quel aspect?
les tests utilisés pour l’étude?
quels sont les alterations observés?
autres taches?
Ø Cocaïne <> impulsivité
o Penser avant d’agir, régulation émotionnelle, reporter les
gratification dans le temps, recherche de sensations, etc.
Ø Une dizaine d’études
o Paradigmes: Go/NoGo; Stop-Signal, etc
Ø Altérations les plus fréquemment observées o Gyrus frontal inférieur (↑ ou ↓)
o Cortex cingulaire médian (↑ ou ↓)
Ø Autres tâches
o Prise décision émotionnelle o Mémoire de travail
o Résultats non-concluants
Les effets neuro-anatomiques de la cocaïne,
selon l’étude:
Méta-analyse de Hall (2015) Am J Drug Alcohol Ab o 9 études; 570 participants; abus / dépendance
quels sont les résultats?
Pertes de matière grise
o Cortex préfrontal dorso-latéral (fct exécutives)
o Gyrus frontal inférieur, partie orbitale (impulsivité) o Gyrus para-hippocampique (mémoire)
o Insula & amygdale (système limbique)
o Putamen & noyau caudé (récompense & motricité)
effets neurologiques de la cocaine?
o Symptômes extrapyramidaux (crack dancing)
o Stéréotypies / compulsions
o Crises convulsives
o Accidents cérébro-vasculaires (norépinéphrine?)
Les effets cognitifs de la méthamphétamine, selon:
■ Méta-analyse de Scot (2007) Neuropsychol Rev
– 18 études; Abus / dépendance
– N= 471 meth; N= 445 contrôle
– Âge = 30-35 ans; abstinence moyenne = 10 mois
les résultats obtenus?
– d=0.6; Fonctions exécutives; mémoire épisodique; vitesse de
traitement de l’information
– d=0.35; Attention; fluidité verbale; habiletés visuo-spatiales; mémoire de travail
– Tout comme la cocaïne, pas strictement des effets frontaux
PAS de relation dose-réponse*
quel effets neurologiques des méthamphétamines? (5)
o Stéréotypies / compulsions
o Symptômes extrapyramidaux
o METHàaugmentation du risque de développer la maladie de Parkinson ? o Crises convulsives
o Accidents cérébro-vasculaires (norépinéphrine?)
Que pourcentage de personnes dépendantes aux METH font des psychoses toxiques ?
30-40%
– 15 à 20%: durée > 1 mois
– Admission à l’hôpital (N>40 000)à augmentation par ** du risque de développer la SCZ sur une période de 10 ans (Callaghan, 2012; Am J Psychiatry)
que dire de la neurotoxicité concernant meth?
– Résultat le mieux documenté: Diminution des niveaux du transposrteur de la
dopamine au niveau du striatum
– Effets réversible mais pouvant durer plusieurs mois
Les effets aigus du Δ9-THC sur la cognition, selon l’étude:
Solowij (2016) Biol Psychiatry
o Revue de littérature sur les études sur les effets cognitifs du Δ9-THC publiées au cours des 10 dernières années
o 40 études (sur 105) en phase aigue
o Δ9-THC: Voie orale > intraveineuse > intra-pulmonaire,
quels sont les résultats?
o Déficits les plus clairs: Mémoire verbale, attention (soutenue &
partagée) et vitesse de traitement de l’information
o Il y a un effet dose-réponse dans le cas de la mémoire verbale et des
capacités attentionnelles
o Effets probables: Mémoire de travail et capacités d’inhibition
o Peu ou pas d’effet: Fluidité verbale & prise de décision émotionnelle
■ Autres effets
o Perception du temps, reconnaissance des visages émotionnels
Les effets résiduels du cannabis sur la cognition
■ Méta-analyse de Schoeler (2015); Psychol Med
o 54 études sur la mémoire; N= 7 700 (26 ans en moyenne)
les résultats?
■ Les résultats
o Mémoire épisodique verbale: d=0.35
o Mémoire épisodique visuelle: d=0.25
o Impact moins clair sur la mémoire de travail
■ Les méfaits augmentent avec l’usage
o Usage léger (<10 joints par mois): d= 0
o Usage régulier (10 à 25 joints par mois): d= 0.2
o Usage « heavy » (>25 joints par mois): d=0.3
o L’impact de l’usage heavy sur la mémoire verbale: d=**
■ Les variables « confondantes »
o Alcool & nicotine: niet
o Âge et année de publication: oui
Les effets résiduels du cannabis sur la cognition
(chez les consommateurs problematiques)
■ Méta-analyse de Schreiner & Dunn (2012); Exp Clin Psychopharmacol o 33 études transversales
o Mémoire épisodique: d=0.35 o Attention (soutenue): d=0.35 o Vitesse de traitement: d=0.35 o Impact moins fort sur les fonctions exécutives et la fluidité verbale o Habiletés visuo-spatiales: PAS d’effet
Les effets résiduels du cannabis sur la cognition
chez les consommateurs problematiques
■ Méta-analyse de 31 études de Ganzer (2016)
o Abstinence supérieure à 15 jours
o Effets significatifs mais plus faibles au niveau de l’attention et de la mémoire épisodique
les rares études longitudinales chez adulte (on compare pre-post), selon etudes:
Tait (2011) Addiction
o N=1978: 20-24 ans au baseline; Suivi de 8 ans
quels sont les mesures pré et post?
quels sont les résultats
o Mesures (pré-post): Mémoire verbale; Mémoire de travail; Vitesse de traitement de l’information
o Résultat: Plus de déficit de mémoire verbale chez les current heavy users
les rares études longitudinales chez adulte (on compare pre-post), selon etudes:
Mcketin (2016); Drug Alcohol Dependence
o N=1900; 40-46 ans au baseline; Suivi de 8 ans
quels sont les mesures pré et post?
quels sont les résultats?
o Mesures (Pré-post): Mémoire verbale; Vitesse de traitement; Mémoire de travail o Résultats: Cannabis hebdomadaire <> ↓ mémoire verbale (d=0.5)
les rares études longitudinales chez adulte (on compare pre-post), selon etudes:
Auer (2016) ; JAMA Intern Med
o N=5115; 18-30 ans au baseline; Suivi de 25 ans (n=3385)
o 11%àconsommation à 45-55 ans
quels sont les mesures pré et post?
quels sont les résultats?
o Mesures (post): Mémoire verbale; Vitesse de traitement; Fonctions exécutives
o Analyses : Une exposition (en nombre de jours) supérieure à 5 années o Mémoire verbale: d=0.35; vitesse: d=0.25
Les effets résiduels du cannabis sur le cerveau, selon étude:
26 études en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle
o Mise à jour de la revue de littérature de Battala (2013) dans PLoS
One
quels serait la tache et résultats associés aux fonctions:
1) executives
2) memoire episodique
1)N-Back; Go/No- go; Stroop, etc
résultats: ↓ cortex préfrontal dorso-latéral
2) Mémoire associative
R: ↑↓ hippocampe
Les effets neuro-anatomiques du cannabis chez l’adulte, selon etudes:
Méta-analyse de Rochetti (2013); Psychiatry Clin Neurosci o 14 études d’imagerie anatomique
o 362 utilisateurs vs 365 sujets contrôle
quel est le résultat?
Diminution du volume de l’hippocampe
Les effets neuro-anatomiques du cannabis chez l’adulte, selon etudes:
Revue systématique de Lorenzetti (2014) Curr Pharm Des
o 23 études neuro-anatomiques
résultats?
o Diminution du volume du cortex préfrontal dans 5 études sur 7 o Diminution du volume de l’hippocampe dans 4 études sur 10
o Modification du volume du cervelet dans 3 études sur 5
o Les anomalies au niveau du cortex préfrontal et de l’hippocampe persistent après 15 jours d’abstinence (revue de Ganzer, 2016)
Les cannabinoïdes endogènes.
la localisation des recepteurs CB1?
l Concentrations = celles des récepteurs NMDA du glutamate l Concentrations élevées:
Cortex préfrontal, cortex cingulaire antérieur
et postérieur, hippocampe et cortex temporal
médian, insula, cervelet
l Concentrations modérées:
Striatum, amygdale, SGPA, moelle épinière
Les endo-cannabinoïdes et le cerveau des adolescent(e)s.
que dire de la neurotoxicité potetielle du thc?
o Sujet controversé
o Il ne semble pas y avoir de mort neuronale (nécrose) décrite avec l’administration chronique du THC
■ Le THC pourrait toutefois interférer avec la maturation du cerveau, notamment au cours de l’adolescence
quel developpement rostro frontal se passe durant l’adolescence?
o Augmentation du volume du cortex préfrontal <> développement des fonctions exécutives, de la régulation émotionnelle et de la cognition sociale
o Raffinement neuronal: Élimination des connections synaptiques inutiles (pruning) et renforcement des connections pertinentes
quel dev retrouve-t-on au niveau des recepteurs CB1 durant adolescence?
o Augmentation des concentrations globales des récepteurs CB1 au niveau
du cortex préfrontal
o Données préliminaires: Récepteurs CB1 <> raffinement neuronal
L’adolescence comme période de vulnérabilité ?
selon études:
L’exposition chronique des rongeurs aux agonistes des récepteurs CB1 durant l’adolescence a davantage d’effets cognitifs que l’exposition à l’âge adulte
quels sont les résultats?
quels sont les mécanismes potentiels?
o Résultats clairs: La mémoire de travail o Résultats clairs: Les interactions sociales o Résultats un peu moins clairs:
Mémoire épisodique visuelle
Les mécanismes potentiels:
Fonctionnement des récepteurs CB1 au niveau du cortex préfrontal, modification du volume de l’hippocampe (diminution des dendrites); effets indirects sur le glutamate au niveau du cortex préfrontal et de l’hippocampe
■ Attention: Les agonistes administrés aux rongeurs sont des agonistes complets des récepteurs CB1, alors que le THC est agoniste partiel
selon etude,
Âge de début de consommation ?
o Meier, 2012; PNAS; étude de cohorte (N=1037; 0 à 38 ans) o Mesures cognitives à 13 et 38 ans: QI (WAIS, enfants)
(tous les sous-tests)
o Cognition (38 ans): Mémoire verbale (RAVLT) et visuelle (Weschler); apprentissage par paires associées (CANTAB); Vitesse de traitement (CANTAB); Mémoire de travail (WAIS)
o Mesure du cannabis à tous les 4 ans, à partir de l’âge de 18 ans
o Variables d’intérêt: Usage vs dépendance, durée de la dépendance, âge de
début du problème de consommation
quels sont les effets sur IQ?
o Usage (n=480): PAS de déficits cognitifs o Dépendance (1 temps de mesure): ↓ QI (d=0.1; effet minime) o 2 temps: ↓ QI (d=0.2) o 3 temps: ↓ QI d=0.4 (6 points de QI) o 2 temps + début précoce (avant 18 ans): ↓ QI (d=0.4; 6 points) o 3 temps + début précoce: ↓ QI (d=0.55; * points)
Âge de début de consommation ?
o Meier, 2012; PNAS; étude de cohorte (N=1037; 0 à 38 ans) o Mesures cognitives à 13 et 38 ans: QI (WAIS, enfants)
(tous les sous-tests)
quels sont les sous-test atteints?
abstraction (similitudes) (d=0.45),
vitesse de traitement (digit symbol ) (d=0.6)
Autres effets
o Déficits de la mémoire verbale (d=0.5) o De la mémoire visuelle (d=0.55)
o De la vitesse de traitement (d=0.55)
o Cognition évaluée par des pairs
L’adolescence comme période de vulnérabilité.
quels sont les co-variables qui peuvent influencer l’étude?
Éducation, personnalité,
statut socio-économique, dépendance à la nicotine, à l’alcool et aux drogues, Dx de schizophrénie, consommation de THC
au cours des 24 dernières heures
L’adolescence comme période de vulnérabilité.
quels sont les limites de l’étude?
Limites
o Diagnostics vs mesure continue (dépression)
o Petits échantillons pour les comparaisons d’intérêt
o PAS de mesure de mémoire verbale pré-consommation
Quelle est l’influence des différentes variétés de cannabis ?
selon études:
Morgan (2012) Psychol Med
o 120 fumeurs; mesure du THC dans les cheveux
o Haut vs Bas THC (pas de différence de consommation entre les groupes)
o Résultat: Haut THC <> ↓ mémoire verbale
o Limite: Causalité inverse ???
Quelle est l’influence des différentes variétés de cannabis ?
selon études:
Morgan (2010); Brit J Psychiatry
– N=134; Les consommateurs fument leur propre cannabis
– Mesure du THC et du cannabidiol à partir des échantillons
résultats?
– Si: cannabidiol (=THC), alors: absence de ↓ mémoire verbale
Quelle est l’influence des différentes variétés de cannabis ?
selon études:
Étude expérimentale d’Englund (2012)
o N=48; THC iv (1.25 mg); cannabidiol (600mg) vs placebo
o Prétraitement avec cannabidiol (600 mg)àmoins d’atteintes mnésiques
Quelle est l’influence des différentes variétés de cannabis ?
-quels sont les résultats concrenant les études en IRM sur le cannabidiol?
Le cannabidiol semble renverser les effets neuro-fonctionnels aigus du THC, au niveau du cortex préfrontal (attention, apprentissage), du gyrus para-hippocampique (inhibition) et de l’amgydale (peur)
recapitulation.
Pour l’alcool, quelle est la:
1) sévérité des deficits
2) effets diffus
3) persistance des effets
1) Environ 0.5
2) Tout sauf le QI
3) Plus d’1 an
recapitulation.
Pour la cocaine quelle est la:
1) sévérité des deficits
2) effets diffus
3) persistance des effets
1) Environ 0.5
2) Pas la fluidité verbale et les habiletés visuo- spatiales
3) Quatre mois et moins
recapitulation.
Pour la meth quelle est la:
1) sévérité des deficits
2) effets diffus
3) persistance des effets
- 6 dans le cas des fonctions exécutives, de la mémoire et de la vitesse
- 35 dans le cas de l’attention, des habiletés visuo- spatiales et de la mémoire de travail
Déficits présents à 10 mois
recapitulation.
Pour le cannabis quelle est la:
1) sévérité des deficits
2) effets diffus
3) persistance des effets
0.4-0.5 dans le cas de la mémoire verbale
Effets plus sélectifs (attention, mémoire verbale, vitesse)
Moins d’1 mois