Cours 12 Flashcards
Pourquoi certaines personnes deviennent dépendantes aux drogues (3 raisons)?
- Potentiel addictogène varie selon la substance consommée : toutes les substances addictogènes ↑ la libération de la dopamine dans le circuit de la récompense
- Tempérament impulsif plus prononcé de certains individus : haut niveau d’impulsivité prédispose au développement de compulsions
- Dysfonctionnement du système de la récompense d’origine génétique :
traitement de l’information défaillant au niveau des réseaux reliant le striatum au cxPréf
Qu’est-ce que l’impulsivité et quel est le circuit sous-jacent ?
Impulsivité = incapacité à interrompre l’initiation de l’action
Circuit du striatum VENTRAL – thalamus – cxpréf VENTROMÉDIAN – striatum ventral
Qu’est-ce que la compulsivité et quel est le circuit sous-jacent?
Compulsivité = incapacité à finaliser l’action en cours
Circuit du striatum DORAL – thalamus – cxpréf ORBITOFRONTAL – striatm dorsal
Quelle est l’explication neurochimique sous-jacente au passage de la consommation à l’addiction (dépendance)?
*Quand les drogues sont prises de façon fréquente, la consommation impulsive peut impliquer le système des habitudes chez les personnes prédisposées → entraîne cascade neuroadaptative du circuit du striatum VENTRAL à DORSAL → conduit au manque, au craving et à l’obsession = initie le cercle vicieux de l’addiction
* C’est la migration du système ventral vers le système dorsal qui supporte le passage vers l’addiction.
*hypofrontalité fonctionnelle équivalente chez les toxicomanes à celle retrouvée dans la SZ ou les TCC … mais réversibilité possible quand on arrête la substance
Quels sont les mécanismes d’action de l’alcool?
- Effet inhibiteur du GABA par modulation allostérique positive du récepteur postsynaptique GABAA Cette MAP s’exerce spécialement sur le récepteur GABAA de soustype δ.
- Blocage des récepteurs GABAB présynaptiques
* Antagonisme des récepteurs GABAB présynaptiques empêche le contrôle (inhibition) sur la libération du GABA dans espace synaptique. ⇢. DONC: Libération GABA - ¯ Libération de glutamate et donc réduit la neurotransmission excitatrice au niveau des synapses glutamatergiques.
* En effet, ALCOOL inhibe les récepteurs glutamatergiques métabotropes (mGluR) et les canaux calcium à voltage-dépendant présents au niveau présynaptique: cette action empêche la libération du glutamate. - ALCOOL peut aussi réduire directement ou indirectement l’action du glutamate au niveau
des récepteurs NMDA et mGluR au niveau post-synaptique.
Substance à effet biphasique : induit à la fois une sédation et une stimulation, selon la dose (Marczinski, 2014)
Quelle est l’action à long terme de l’alcool sur la chimie cérébrale?
*L’alcool cause une augmentation de la rigidité de la membrane cellulaire du neurone.
*Cela a pour effet :
1. De réguler à la hausse les récepteurs NMDA ( des récepteurs NMDA du glutamate) DONC: activité du glutamate Þ agitation
2. De réguler à la baisse les récepteurs GABAergiques (¯ récepteurs du GABA) DONC : ¯ activité du GABA Þ agitation
Quels sont les effets de l’alcool sur le circuit de la récompense (causes neurochimiques du renforcement) ?
- Transmission GABA au niveau de l’aire tegmentale ventrale.
- ¯ Transmission glutamate dans aire tegmentale ventrale et noyau accumbens via action inhibitrice présynaptique (récepteurs glutamate métabotropes) et sur les canaux calcium à voltage-dépendant.
- Action sur les récepteurs des opiacés µ* (mu) de l’aire tegmentale ventrale qui entraînerait la libération de la dopamine dans le noyau accumbens soit en agissant directement sur les récepteurs µ ou en libération d’enképhaline (opioïde endogène). Cause l’euphorie.
* Action sur le GABA et glutamate dans l’ATV via interneurones.
Quels sont les symptômes de retraits de l’alcool et quelle est l’explication neurochimique sous-jacente ?
- Les changements liés à la consommation chronique causent donc une excitation, mais aussi longtemps que l’alcool est consommé, l’excitation est contrecarrée par les effets inhibiteurs décrits précédemment. * Quand il y a un arrêt de la consommation = effet excitateur prédomine avec :
1. Tremblements (6-8h après l’arrêt)
2. Anxiété et agitation
3. Irritabilité
4. Insomnie et cauchemars
5. HTO, tachycardie
6. Photophobie
7. Maux de tête, fatigue
8. Inconfort abdominal, crampes abdominales
9. Nausées/vomissements
10. Perturbations perceptuelles (psychose)
11. Convulsions
12. Delirium tremens (cas sévère)
Nommer quelques effets immédiats de l’alcool et des effets de l’alcoolisme chronique.
- ¯Attention
- ¯ Mémoire
- Changements de
l’humeur - Somnolence
- Incoordination motrice
chronique:
Volume de l’hippocampe ++ et volume cérébral en général
¯ Volume du cervelet
Syndrome de Korsakoff
Dépression majeure
Chute et TCC
Cirrhose du fois – POURQUOI?
ROH = métabolisée par le foie
Nommer 7 maladies ou conditions reliées à la consommation à risque d’alcool et 5 systèmes affectés.
Autres troubles d’abus 7.
de substances
8.
Dommage cérébral
9. Maladie hépatique:
hépatite alcoolique, 10. cirrhose
11.
Plusieurs types de
cancer: bouche, gorge, estomac, etc… 12.
Pancréatite
13.
Troubles de santé mentale Suicide
Ulcères d’estomac
Hypertension artérielle
AVC
Maladie cardiovasculaire Diabète de type-2
(insulino-résistance)
Maladies transmises sexuellement
- Système immunitaire
- Stress
- Digestion
- Cœur, sang, poumons
- Cerveau : mémoire, cognition
- Système endocrinien
- Système musculaire
- Fertilité
- Système dermatologique
- Développement
Nommer 3 opioïdes endogènes, leurs récepteurs et le noyau par lequel ils sont produits.
Récepteurs (delta). = abondants dans le système opioides μ (mu), κ (kappa), δ:
Enképhalines
Endorphines
Dynorphineslimbique et les régions corticales
Ils sont libérés par des neurones prenant naissance au niveau du noyau arqué qui se projette à la fois dans l’aire tegmentale ventrale et le noyau accumbens (à l’origine du circuit de la récompense).
Sont sécrétés entre autres quand on se blesse et/ou quand nous avons mal.
Nommer 5 opiacés pouvant être prescrits et 2 opiacés de rue ainsi que leur mode d’action et l’indication médicale.
Oxycodone
Hydromorphone
Fentanyl
Morphine
Codéine
De rue
Opioïdes exogènes drogues dites dures
Héroïne
Opium
Ø AGONISTES des récepteurs opioïdes μ (mu), κ (kappa), δ (delta), et plus particulièrement sur les sites μ (mu). Ø Quelle indication (médicale) ? traitement de la douleur sévère et/ou chronique
Quelles sont les conséquences d’une prise chronique d’opiacés pouvant aller jusqu’à la surdose ?
- Tolérance : les récepteurs opioïdes s’adaptent très rapidement à l’administration chroniques d’opiacés → deviennent moins sensibles aux effets agonistes des opiacés.
CONSÉQUENCE : ↑ doses - Dépendance : besoin d’augmenter la dose sans cesse pour soulager la douleur ou retrouver l’état d’euphorie → danger de surdose
Surdose = dépression respiratoire et coma
Quels sont les symptômes associés au syndrome de sevrage ?
- Dysphorie, anxiété, irritabilité
- Mydriase
- Rhinorrée
- Crampes musculaires
- Signes d’hyperactivation du système nerveux autonome: tachycardie, tremblements, hypersudation
- Pilo-érection de type «chair de poule», frissons
- Ressenti subjectif est terrifiant: raison pour laquelle le toxicomane cherche à redémarrer la consommation au 1er signe de sevrage, besoin urgent de reprendre une dose
- Premier 24h : ↑ TA, fréquence respiration et température, diarrhée, no/no
Point culminant du sevrage : 2-3 jours post dernière dose. Crise est généralement résolue entre 7 et 10 jours Si abstinence totale.
Quels sont les symptômes associés au syndrome de sevrage ?
- Dysphorie, anxiété, irritabilité
- Mydriase
- Rhinorrée
- Crampes musculaires
- Signes d’hyperactivation du système nerveux autonome: tachycardie, tremblements, hypersudation
- Pilo-érection de type «chair de poule», frissons
- Ressenti subjectif est terrifiant: raison pour laquelle le toxicomane cherche à redémarrer la consommation au 1er signe de sevrage, besoin urgent de reprendre une dose
- Premier 24h : ↑ TA, fréquence respiration et température, diarrhée, no/no
Point culminant du sevrage : 2-3 jours post dernière dose. Crise est généralement résolue entre 7 et 10 jours Si abstinence totale.