Cours 11: estime de soi, personnalité, famille Flashcards
Qu’est-ce que la vidéo de Awa vu en classe montre?
Illustration concrète de la théorie de l’esprit : Awa comprend que les autres peuvent avoir une perspective différente de la sienne (les gens pensent qu’elle est un garçon), ce qui montre sa capacité de décentration et de prise de perspective.
Lien avec Piaget : Cette compétence cognitive, appelée décentration, est selon Piaget un signe de développement cognitif. Elle se développe au cours des stades de l’enfance, notamment lors du passage du stade préopératoire (pensée égocentrique) au stade des opérations concrètes.
Explique sommairement les 5 composantes du concept de soi et son évolution durant l’enfance.
- « moi objectif »
décrire des caractéristiques visibles (ex. : j’ai les yeux bleus). - Moi émotionnel
ce que je ressens - moi social
mon rôle, mes relations sociales - moi sexué
identité de genre - moi psychologique
le sentiment de compétence (auto-efficacité personnelle),
les caractéristiques uniques (personnalité),
l’estime de soi
De + en +
* complexe
* relatif
* interne
* stable
Le degré d’estime de soi de
l’enfant résulte de quoi?
- Écart entre le soi réel et le soi idéal
Plus cet écart est grand, plus l’enfant risque de développer une faible estime de soi, voire des symptômes dépressifs. - Soutien social perçu
Le regard et l’acceptation des autres (parents, pairs) jouent un rôle important dans la perception de soi.
En grandissant, l’enfant devient capable d’introspection (autoévaluation) et de se fixer des objectifs personnels en fonction de l’image idéale de lui-même.
Plus l’écart entre le soi réel et le soi idéal est grand et plus le soutien social est faible, plus l’estime de soi est menacée.
Quand est-ce que l’estime de soi émerge?
Vers 7 ans, l’enfant commence à avoir une meilleure conscience de ses traits de personnalité et de son efficacité personnelle, mais ça ne garantit pas encore une haute estime de soi.
Qu’est-ce que l’estime de soi?
L’estime de soi est un jugement global que l’on porte sur sa valeur personnelle, indépendamment des réussites isolées dans certains domaines.
Ce jugement n’est pas une addition des performances (ex. : être bon en maths ne compense pas automatiquement des problèmes sociaux ou familiaux).
Pour qu’une réussite (ex. : marquer un panier) améliore l’estime de soi, l’enfant doit accorder de la valeur à cette réussite.
L’estime de soi est globale, non cumulative, et dépend autant de l’autoévaluation que de l’importance subjective accordée aux domaines de réussite.
Quelles sont les caractéristiques des enfants ayant une bonne estime de soi?
Sont heureux.
Se font des amis facilement.
Prennent plaisir aux activités sociales.
Aiment essayer de nouvelles activités.
Aiment jouer seuls ou avec d’autres enfants.
Sont créatifs et ont leurs propres idées.
Sont à l’aise de parler aux autres personnes.
La qualité de l’estime de soi influence directement le comportement social, émotionnel et cognitif de l’enfant. . L’estime de soi influence les compétences sociales, la motivation, l’ouverture aux expériences, et même les capacités cognitives.
Bonne estime de soi : favorise l’exploration, l’initiative, la créativité, la socialisation et la résilience face aux défis.
Quelles sont les caractéristiques des enfants ayant une mauvaise estime de soi?
Ont peu d’amis.
Sont facilement frustrés ou découragés.
Hésitent à essayer de nouvelles choses.
Ont de la difficulté à suivre les règles et à bien se comporter.
Ont tendance à être réservés ou déprimés.
Disent souvent « Je ne suis pas capable ».
La qualité de l’estime de soi influence directement le comportement social, émotionnel et cognitif de l’enfant. L’estime de soi influence les compétences sociales, la motivation, l’ouverture aux expériences, et même les capacités cognitives.
Faible estime de soi : entraîne isolement, évitement, difficulté d’autorégulation et discours autolimitant (« je suis pas capable »).
Quelles sont les trois composantes du développement émotionnel et les acquisitions clés à chaque niveau?
✅ Expression des émotions :
L’enfant élargit sa palette émotionnelle (incluant émotions complexes).
Il devient plus empathique, ce qui favorise les comportements prosocials et altruistes.
✅ Compréhension des émotions :
Il apprend à identifier ses propres émotions et celles des autres.
Il comprend des phénomènes plus subtils comme :
la dissimulation (cacher ce qu’on ressent),
les émotions contradictoires (ressentir deux choses en même temps, ex. : aimer quelqu’un mais être fâché).
✅ Régulation des émotions :
Il développe une capacité de contrôle volontaire sur ses émotions, adaptant son comportement selon les attentes sociales.
Le développement émotionnel implique l’enrichissement de l’expression, la compréhension fine des émotions et l’autorégulation émotionnelle.
Explique le modèle de base de Ekman sur les émotions
Ekman identifie 6 émotions fondamentales universelles, faciles à reconnaître (même dans différentes cultures) : peur, colère, dégoût, joie, tristesse, surprise.
Ce sont les émotions de base les plus facilement détectables facialement.
Explique le modèle des émotions de Plutchik
Propose un modèle circulaire avec 8 émotions primaires : joie, confiance, peur, surprise, tristesse, dégoût, colère, anticipation.
Ces émotions peuvent se combiner pour former des émotions secondaires (ex. : anticipation + joie = optimisme).
Le modèle met en lumière la complexité des émotions et leurs relations dynamiques (opposées, voisines, combinées).
des étudiants dessinaient sur un corps où ils ressentaient chaque émotion.
Quelle émotions est normalement ressentie ou?
Explique quel principe gouverne l’évolution de la localisation des émotions de l’âge enfant à adulte
Chaque émotion est associée à un profil corporel distinct :
Colère active tête et torse,
Tristesse désactive tout le corps,
Joie et amour activent le corps en entier,
Honte reste centrée sur le visage, etc.
Ces ressentis ont été établis par des adultes dans une étude où ils localisaient où ils ressentaient chaque émotion (ce ne sont pas des scans).
Le ressenti émotionnel corporel évolue avec l’âge :
À 6 ans, les enfants ressentent les émotions surtout dans la tête.
Avec le développement (10, 14, 17 ans), la conscience corporelle émotionnelle s’élargit et se rapproche du modèle adulte.
Ceci reflète un développement progressif de l’intéroception émotionnelle (conscience du corps liée aux émotions).
🔑 À retenir : la carte corporelle émotionnelle devient plus riche, précise et répartie dans le corps avec l’âge, et chaque émotion possède un schéma corporel propre.
Chaque émotion est associée à un ressenti corporel typique, ce qui soutient l’idée que les émotions influencent directement le corps et l’expérience physique subjective.
Comment évolue la compréhension des émotions contradictoires chez l’enfant, selon Harter?
De 3 à 6 ans (Niveau 0) : ne comprend pas qu’on puisse ressentir deux émotions à la fois.
De 6 à 7 ans (Niveau 1) : reconnaît deux émotions semblables (positives ou négatives) dans une même situation.
De 7 à 8 ans (Niveau 2) : comprend deux émotions semblables dans des situations différentes, mais pas opposées.
De 8 à 10 ans (Niveau 3) : commence à comprendre qu’on peut ressentir deux émotions opposées, mais les vit comme séparées.
De 11 à 12 ans (Niveau 4) : peut exprimer deux émotions opposées en même temps envers une même situation.
le développement émotionnel passe de la pensée binaire à une pensée complexe, nuancée et intégrée vers 11-12 ans.
Quelles sont les 3 dimensions de la compréhension de la mort
Universalité (inévitabilité) : tous les êtres vivants vont mourir un
jour ou l’autre.
Irréversibilité (permanence) : les êtres vivants ne peuvent revenir
ala vie lorsqu’ils sont morts.
Finitude (arrêt) : les fonctions vitales s’arrêtent définitivement
lorsque les êtres vivants meurent.
Quelle est la compréhension de la mort entre la naissance et 2 ans?
Compréhension de la mort:
L’enfant ne comprend aucune des trois dimensions de la mort.
Il ressent par ailleurs la notion de changement
Peuvent poser des questions sur l’absence de l’autre personne.
Comportements et réactions observés
Pleure plus ou plus longtemps
Irritabilité
Plus dépendant
Anxiété
Changement dans l’appétit et ou jeu
Quelle est la compréhension de la mort de 3 à 5 ans?
Compréhension de la mort :
L’enfant ne comprend pas les dimensions d’irréversibilité et
d’universalité, et comprend partiellement la dimension de finitude.
L’enfant peut croire qu’il est responsable de la mort d’une personne, ou
que la mort est une punition
Quelle est la réponse au deuil d’un enfant de 3 à 5 ans et ses comportement?
Réponse au deuil
que l’enfant plus jeune
Pleure plus, cherche la personne décédée
Plus de tantrum, agressivité
Régression
Changement dans les patrons de sommeil ou d’alimentation
de 6 à 11 ans, quelle est la compréhension de la mort des enfants et ses comportements?
Compréhension de la mort :
L’enfant comprend partiellement les trois dimensions de la mort.
Les dimensions d’universalité et d’irréversibilité sont comprises vers l’âge
de 9 ou 10ans.
Comportements
Peuvent avoir des peurs sur leur propre vie
Colère ou culpabilité
Refus d’aller à l’école
Plaintes somatiques
ex: enfants qui ont idées suicidaires
n’ont pas nécéssairement compris
que c’est final, peuvent pas revenir
caractéristiques des enfants et des adolescents résilients et de leur en
Quels sont les facteurs de résilience en lien avec le modèle écologique (ex. Bronfenbrenner / “ontosystèmes” mentionnés) au niveau individuel ?
Capacités cognitives et émotionnelles (ex. autorégulation, estime de soi)
Tempérament sociable et adaptable
Ressources internes : intérêts, talents, convictions
Quels sont les facteurs de résilience en lien avec le modèle écologique (ex. Bronfenbrenner / “ontosystèmes” mentionnés) au niveau familial ?
Qualité de l’attachement avec les figures parentales
Style éducatif démocratique (règles + chaleur + supervision)
Conditions de vie favorables (pas de pauvreté)
Réseau de soutien familial large
Quels sont les facteurs de résilience extrafamiliaux ?
Ces facteurs touchent l’environnement social élargi de l’enfant :
Adultes significatifs hors famille (ex : professeurs, entraîneurs, mentors)
Communautés prosociales (organismes sportifs, religieux, communautaires)
Écoles sécurisantes et bienveillantes → rôle crucial dans le soutien socio-affectif
Qu’est-ce que la résilience?
Capacité à se relever après un coup dur, pas une immunité à l’adversité (« bounce back »).
Décrit les 5 stade psychosexuel de Freud et leurs caractéristiques principales?
Oral (0-1 an) : sevrage → risque de dépendance orale
Anal (1-3 ans) : apprentissage de la propreté → ordre vs désordre
Phallique (3-6 ans) : résolution du complexe d’Œdipe → influence la sexualité adulte
Période de latence (6-12 ans) : ⚠️ Ce n’est PAS un stade → la libido est inactive ; développement social et défensif à la place.
Génital (12 ans et +) : maturité sexuelle et relations épanouies
Qu’est-ce qu’il se passe au stade de latence de Freud?
PAS UN STADE
Âge : De 6 à 12 ans
Zone érogène : Aucune en particulier
Tâche développementale : Développement des mécanismes de défense ; identification aux pairs de même sexe
Fixation : Aucune fixation.
Pour Freud, la période de latence n’était pas vraiment un stade psychosexuel : la libido n’étant pas focalisée sur le corps pendant cette période, par conséquent, la fixation est impossible.
Qu’est-ce qu’un mécanisme de défense du moi selon Freud et quels sont les principaux types?
Ce sont des stratégies inconscientes utilisées par le moi pour se protéger de l’angoisse ou d’un conflit interne. Ils ne sont pas volontaires et quasi inconscients. Ces mécanismes réduisent l’angoisse, mais peuvent aussi altérer la perception de la réalité s’ils sont rigides ou excessifs.
✅ Mécanismes principaux à connaître :
Refoulement : oublier un souvenir douloureux
Déplacement : déplacer sa colère sur quelqu’un d’autre
Régression : revenir à des comportements infantiles
Déni : refuser de croire à une réalité menaçante
Formation réactionnelle : faire l’inverse de ce qu’on ressent
Projection : attribuer à l’autre ce qu’on ressent
Sublimation : transformer un désir inacceptable en action socialement acceptable
Rationalisation : donner une excuse logique à une émotion ou un comportement
Identification : adopter inconsciemment les comportements d’un modèle