Cours 6: Développement socio-affectif 0-2 ans Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un tempérament? est-ce inné ou acquis?

A

Le tempérament est une prédisposition initiale fondée sur des bases biologiques, donnant à l’enfant un style propre d’approche et de réactions aux gens et aux situations.
Le tempérament serait inné, probablement héréditaire, et relativement stable.

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2
Q

Par quoi le tempérament est-il influencé?

A

Stable jusqu’à l’âge adulte.
Sensible aux agents tératogènes.
=> Importance de l’ajustement des microsystèmes au tempérament de l’enfant dans l’adaptation et la santé (mentale et physique) de l’enfant

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3
Q

Quels sont les 3 types de tempérament et la proportion des enfants qui le sont?

A

Tempérament facile (40% des bébés).
Tempérament difficile (10% des bébés).
Tempérament lent à réagir (15% des bébés).

35% des bébés ont des traits de deux types de tempérament ou des trois.

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4
Q

Comment le trait de niveau d’activité motrice se manifeste-t-il selon le tempérament de l’enfant ?

A

Tempérament facile : Équilibre entre périodes d’activité et d’inactivité, avec une activité motrice modérée ou faible durant les moments de vie quotidiens.

Tempérament difficile : Périodes d’activité intenses tout au long de la journée, avec une activité motrice élevée pendant les moments de vie quotidiens.

Tempérament lent à réagir : Périodes d’inactivité plus longues dans la journée et activité motrice faible durant les moments de vie quotidiens.

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5
Q

Comment le trait de rythmicité ou régularité des fonctions biologiques se manifeste-t-elle selon le tempérament de l’enfant ?

A

Tempérament facile : Prédictibilité des besoins et des rythmes physiologiques (sommeil, faim, etc.).

Tempérament difficile : Imprévisibilité des besoins et des rythmes physiologiques.

Tempérament lent à réagir : Variabilité dans la prévisibilité des besoins (certains sont réguliers, d’autres non).

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6
Q

Comment le trait d’approche et de retrait face à la nouveauté se manifestent-ils selon le tempérament de l’enfant ?

A

Tempérament facile : Réactions positives face à la nouveauté (sourires, vocalises, comportements moteurs traduisant un intérêt).

Tempérament difficile : Réactions négatives face à la nouveauté (pleurs, cris, comportements moteurs traduisant une fuite).

Tempérament lent à réagir : Peu ou pas d’expressions, qu’elles soient positives ou négatives, face à la nouveauté.

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7
Q

Comment le trait de distractibilité se manifeste-t-elle selon le tempérament de l’enfant ?

A

Tempérament facile : Peu facilement distrait par une activité qui l’intéresse, mais peut l’être pour une tâche complexe ou un moment difficile.

Tempérament difficile : Facilement distrait par une activité qui l’intéresse, mais pas par un moment d’attente.

Tempérament lent à réagir : Peu distrait, que ce soit par une activité intéressante ou par un moment désagréable.

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8
Q

Comment le trait de la durée d’attention ou la persévérance se manifeste-t-elle selon le tempérament de l’enfant

A

Tempérament facile : Durée d’attention et persévérance élevées, capable de se concentrer longtemps sur une même activité.

Tempérament difficile : Durée d’attention et persévérance faibles, l’enfant se lasse vite et abandonne rapidement une activité.

Tempérament lent à réagir : Durée d’attention et persévérance modérées, il peut s’investir longtemps dans une activité ou l’abandonner rapidement selon l’intérêt porté.

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9
Q

Comment la réaction à la nouveauté et au changement varie-t-elle selon le tempérament de l’enfant ?

A

Tempérament facile : Réaction bonne, l’enfant s’adapte facilement.

Tempérament difficile : Réaction mauvaise, l’enfant résiste au changement.

Tempérament plus lent à réagir : Réaction lente, prend du temps pour s’adapter.

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10
Q

Comment les horaires de sommeil et d’alimentation se manifestent-ils selon le tempérament de l’enfant ?

A

Tempérament facile : Devenus rapidement réguliers.

Tempérament difficile : Demeurent irréguliers.

Tempérament plus lent à réagir : Plus réguliers que chez l’enfant difficile, mais moins que chez l’enfant facile.

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11
Q

Comment la réaction aux nouveaux aliments varie-t-elle selon le tempérament de l’enfant ?

A

Tempérament facile : S’habitue facilement.

Tempérament difficile : S’adapte lentement.

Tempérament plus lent à réagir : Affiche une réponse initiale négative de faible intensité

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12
Q

Comment la réaction aux étrangers se manifeste-t-elle selon le tempérament de l’enfant ?

A

Tempérament facile : Sourit.

Tempérament difficile : Se méfie.

Tempérament plus lent à réagir : S’habitue progressivement après plusieurs expositions sans pression.

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13
Q

Comment l’adaptation aux situations nouvelles varie-t-elle selon le tempérament de l’enfant ?

A

Tempérament facile : S’adapte facilement.

Tempérament difficile : S’adapte lentement.

Tempérament plus lent à réagir : Réaction de faible intensité (positive ou négative).

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14
Q

Comment la tolérance à la frustration diffère-t-elle selon le tempérament de l’enfant ?

A

Tempérament facile : Gère bien la plupart des frustrations.

Tempérament difficile : Réagit avec colère.

Tempérament plus lent à réagir : Demeure relativement insensible, réagit peu.

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15
Q

Comment la réaction aux changements de routine se manifeste-t-elle selon le tempérament de l’enfant ?

A

Tempérament facile : S’adapte rapidement.

Tempérament difficile : S’adapte lentement.

Tempérament plus lent à réagir : Ne semble pas affecté, ni positivement ni négativement.

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16
Q

Comment l’intensité émotionnelle varie-t-elle selon le tempérament de l’enfant ?

A

Tempérament facile : Intensité émotionnelle faible à moyenne, avec des humeurs habituellement positives.

Tempérament difficile : Pleure souvent fort, rit fort, manifeste des humeurs intenses et souvent maussades.

Tempérament plus lent à réagir : Humeur neutre, ni content ni triste, plutôt indifférent.

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17
Q

Quelle est la différence entre personnalité et tempérament?

A

Au gré des expériences de l’enfant et d’éléments présents dans son environnement, selon le cas, les traits de son tempérament s’exacerberont ou s’inhiberont, et sa personnalité se dessinera.

Personnalité: ensemble de caractéristiques résultant du tempérament et de l’influence environnementale qui permettent de moduler les émotions, les attitudes et les comportements d’un individu. Inclut aussi les croyances sur le monde et sur soi-même

Tempérament = inné (génotype)

Personnalité = en interaction entre inné et acquis (phénotype)

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18
Q

Quelles sont les 3 instances de Freud, et quand se forme-t-elle?

A

Moi: première année de vie

ça: dès la naissance

surmoi: Se forme à la suite de la résolution du complexe d’Œdipe ou d’Électre.

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19
Q

Quel est le rôle du ça? (Freud)

A

Siège des pulsions de vie et de mort.
Fonctionne selon le principe de plaisir.
Imperméable à toute forme d’éducation et sans considération du bien et du mal.

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20
Q

Quel est le rôle du moi? (Freud)

A

Est l’intermédiaire entre le ça et le surmoi.
Fonctionne selon le principe de réalité.

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21
Q

Quel est le rôle du surmoi? (Freud)

A

Siège de la raison. Fonctionne selon le principe de moralité (reflet des valeurs véhiculées par les parents et la société).

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22
Q

Quelle est la perspective dynamique sur le développement de l’enfant?

A

Freud et les stades psychosexuels
La personnalité se développe entre 0 et 6 ans, en 3 stades

Chaque stade = conflit intérieur à résoudre (une crise de vie d’origine psychosexuelle)

Le rôle parental est fondamental dans la résolution de cette crise

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23
Q

Quelles sont les particularités des adultes qui ont fait une fixation au stade oral?

A

Le conflit principal est lié au sevrage de l’allaitement.

En cas de fixation, l’adulte peut développer des comportements oraux tels que :
Fumer, manger excessivement, mâcher des objets.
Avoir une dépendance émotionnelle envers les autres.
Faire preuve de passivité et de crédulité.

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24
Q

Quelles sont les particularités des adultes qui ont fait une fixation au stade anal?

A

Le conflit principal est lié à l’apprentissage de la propreté.

En cas de fixation, deux tendances opposées peuvent émerger :
Personnalité anal-rétentive :
Ordre excessif, rigidité, parcimonie, obstination.
Personnalité anal-expulsive :
Désorganisation, négligence, comportement chaotique.

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25
Q

Quels sont les facteurs associés à la réussite de l’entrainement à la propreté (7)?

A

Maturité physique et cérébrale
Capacité de marcher pour se rendre au pot
Capacité à rester assis (stabilité)
Capacité à comprendre les directives
Habileté à se faire comprendre (verbalement ou non)
Désir d’indépendance
Relation saine avec l’adulte

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26
Q

Quelle est la théorie psychosociale d’Erikson sur le développement de l’enfant?

A

le développement de la personnalité se fait tout au long de la vie au travers de crises.

À chaque stade du développement, deux pôles inconscients s’opposent, créant un déséquilibre.

À chaque crise, l’individu manifeste des comportements issus autant du pôle positif que du pôle négatif.

Guidé par les différents agents de son milieu, l’individu doit résoudre adéquatement la crise afin de donner à sa personnalité une force adaptative.

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27
Q

Explique le principe de la Théorie éthologique de Bowlby
sur l’attachement

A

l’attachement est un
lien affectif puissant qui fait intervenir un sentiment de sécurité et une base de sécurité.

Comportements d’attachement: recherche et maintien du contact avec autrui, déterminé par la disponibilité émotionnelle et réactions parentales/des bases de sécurité

Effets sur les habileté sociale, estime de soi, réussite scolaire, relation amoureuse, parentalité, etc.

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28
Q

Quelles sont les perspectives théoriques sur l’émergence de la relation parent-enfant selon l’approche psychanalitique? (Erikson vs Freud?)

A

Selon Freud, la relation mère-enfant s’établit au stade oral par la gratification que procure l’allaitement, l’enfant trouvant la satisfaction par la stimulation de la bouche (zone érogène) et le contact avec la mère.

Selon Erikson, la relation de confiance s’établit entre l’enfant et le parent quand celui-ci répond adéquatement à ses besoins.

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29
Q

Quelles sont les perspectives théoriques sur l’émergence de la relation parent-enfant selon l’approche béhavioriste?

A

Le lien parent-enfant se crée par l’entremise des interactions qui permettent à l’enfant de faire des apprentissages par conditionnement répondant (Watson) ou opérant (Skinner).

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30
Q

Qu’est-ce que l’empreinte?

A

L’empreinte est un processus génétiquement programmé qui se produit durant une période critique du développement et par lequel l’organisme apprend à réagir à un stimulus d’une manière difficilement modifiable par la suite.

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31
Q

Selon Lorenz, par quel mécanisme l’enfant s’attache?

A

Selon Lorenz, l’enfant s’attache grâce au phénomène de l’empreinte.

Empreinte: processus d’attachement social programmé et de reconnaissance de son espèce.

L’empreinte est caractérisée par une période critique durant les premières journées de vie de l’oisillon.

L’organisme apprend à réagir à un stimulus d’une manière difficilement modifiable par la suite.

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32
Q

Qu’est-ce que l’éthologie?

A

science qui étudie les comportements caractéristiques des différentes espèces animales.

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33
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Harlow sur les singes rhésus a permis de comprendre sur l’attachement?

A

l’attachement est basé sur le besoin de réconfort et de sécurité plutôt que sur le simple besoin de nourriture.

Les bébés singes préféraient se blottir contre la “mère” en tissu doux, même si la “mère” en fil de fer était celle qui fournissait la nourriture.

En situation de stress (stimulus effrayant), ils cherchaient du réconfort auprès de la mère douce, et non auprès de celle qui les nourrissait.

Cela démontre que le contact physique et la chaleur émotionnelle sont des éléments essentiels au développement du lien d’attachement, et pas seulement la satisfaction des besoins physiologiques (comme l’alimentation).

L’attachement est principalement influencé par le besoin de sécurité et de proximité affective, plutôt que par la simple satisfaction des besoins biologiques. 🚼💕

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34
Q

Dans l’expérience pour savoir le style d’attachement, quels comportements doivent être évalués lors des départs et des retours du parent ou de l’étranger pour déterminer son style d’attachement?

A

Référence sociale: utilisation par l’enfant des émotions et des réactions d’une autre personne (dans ce cas-ci, la figure d’attachement) pour orienter son propre comportement.

Anxiété de séparation: sentiment de détresse ressenti par l’enfant quand la personne qui s’occupe habituellement de lui le quitte, et manifestations d’émotions positives au retour de cette même personne.

Peur de l’étranger: méfiance qu’éprouve l’enfant à l’égard de personnes inconnues.

L’attachement est une relation affective réciproque et dynamique qui s’établit entre deux individus et qui a une fonction adaptative pour l’enfant. L’interaction entre ces deux personnes contribue à renforcer et à raffermir ce lien

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35
Q

Selon Bowlby,
le modèle opérationnel interne (M.O.I.) porte sur deux aspects, lesquels?

A

1) le sentiment qu’on mérite ou non d’être aimé

2) le sentiment que les autres sont fiables ou non pour nous apporter cet amour

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36
Q

Comment le modèle d’organisation interne de l’enfant se développe-t-il selon les réactions des parents ?

A

✅ Si les parents réagissent de manière constante et adaptée :

L’enfant ressent de la satisfaction (ses besoins sont comblés).
Il développe un MOI positif :
« Je suis digne d’être aimé et les autres m’aiment. »

❌ Si les parents réagissent de manière inconstante ou inadaptée :
L’enfant ressent de l’insatisfaction (il devient méfiant envers lui-même et les autres).
Il développe un MOI négatif :
« Je ne mérite pas d’être aimé et les autres ne m’aiment pas. »

📌 Conclusion :
Les interactions précoces avec les parents influencent directement l’estime de soi et la perception des relations sociales de l’enfant.

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37
Q

Quelles sont les 3 phases de développement avec l’enfant et sa figure? (nom de la période, âge)

A
  1. Préattachement (0-3 mois)
  2. Attachement (8 semaines)
  3. Attachement véritable (6-8 mois+)
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38
Q

Quelles sont les caractéristiques du préattachement (0-3 mois) ?

A

L’enfant adopte des comportements d’attachement comme les pleurs et les regards.
Il ne fait pas de distinction entre sa figure d’attachement et les étrangers (il réagit de la même façon envers tous).

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39
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’émergence de l’attachement (dès 8 semaines) ?

A

L’enfant commence à diriger plus sélectivement ses comportements d’attachement vers une figure spécifique.
Il préfère la figure d’attachement mais ne craint pas encore les étrangers.

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40
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’attachement véritable (6-8 mois et plus) ?

A

Quelles sont les caractéristiques de l’attachement véritable (6-8 mois et plus) ?

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41
Q

Quels sont les 4 types d’attachement?

A

sécurisant
insécurisant (évitant; ambivalent, désorganisé / désorienté)

42
Q

Comment se comporte un enfant avec un attachement sécurisant en présence et en absence de sa mère ?

A

Exploration : Il joue et explore librement en présence de sa mère.
Réunion avec la mère : Il cherche le contact et est rapidement rassuré par sa présence.

43
Q

Comment se manifeste l’attachement insécurisant de type évitant ?

A

Exploration : L’enfant explore son environnement, mais de façon moins qualitative.
Réunion avec la mère : Il évite le contact, ne la regarde pas et peut même la repousser si elle tente de l’approcher.

44
Q

Comment un enfant avec un attachement insécurisant de type ambivalent réagit-il lors de la séparation et de la réunion avec sa mère ?

A

Exploration : Il explore peu et reste proche de sa mère.
Réunion avec la mère : Il cherche le contact, mais exprime aussi sa colère et sa frustration, parfois en donnant des coups.

45
Q

Comment un enfant avec un attachement désorganisé/désorienté réagit-il dans la situation étrange ?

A

Exploration : Son comportement est incohérent et contradictoire, et il explore peu.
Réunion avec la mère : Il présente des réactions incohérentes, semblant à la fois vouloir et craindre le contact avec sa mère.

46
Q

Comment se manifeste l’attachement sécurisant chez l’enfant en terme de référence sociale, anxiété de séparation et peur de l’étranger?

A

Référence sociale : L’enfant utilise la figure d’attachement comme base de sécurité pour explorer.

Anxiété de séparation : L’enfant réclame son parent en détresse, mais est rapidement apaisé à son retour.

Peur de l’étranger : L’enfant cherche la proximité avec son parent en présence d’un étranger, mais exprime de la crainte en son absence.

47
Q

Comment se manifeste l’attachement insécurisant de type évitant chez l’enfant en terme de référence sociale, anxiété de séparation et peur de l’étranger?

A

Référence sociale : Faible présence – l’enfant ne montre pas de préférence pour une figure d’attachement.

Anxiété de séparation : Réactions faibles, il ne cherche pas la sécurité auprès du parent.

Peur de l’étranger : Il ne semble pas particulièrement anxieux, son interaction avec l’étranger est semblable à celle avec son parent.

48
Q

Comment se manifeste l’attachement insécurisant de type ambivalent chez l’enfant en terme de référence sociale, anxiété de séparation et peur de l’étranger?

A

Référence sociale : Présence intense – l’enfant reste collé au parent et a du mal à s’éloigner pour explorer.

Anxiété de séparation : Réactions extrêmes (pleurs bruyants, désorganisation), et ne se calme pas au retour du parent.

Peur de l’étranger : Présence variable – réactions ambivalentes entre proximité et rejet

49
Q

Comment se manifeste l’attachement insécurisant de type désorganisé chez l’enfant en terme de référence sociale, anxiété de séparation et peur de l’étranger?

A

Référence sociale : Présence contradictoire – il cherche le regard du parent mais montre aussi de l’anxiété envers lui.

Anxiété de séparation : Présence contradictoire – il veut du réconfort tout en ayant peur, avec des comportements violents ou confus.

Peur de l’étranger : Réactions incohérentes, semblables à celles envers le parent.

50
Q

Comment la répartition des types d’attachement diffère-t-elle entre la population générale et les familles maltraitantes ?

A

✅ Dans la population générale :

66 % des enfants ont un attachement sécurisant.
34 % ont un attachement insécurisant.
❌ Dans les familles maltraitantes :

La majorité des enfants développent un attachement insécurisant.

Seule une minorité ont un attachement sécurisant, bien moins que dans la population générale.

📌 Conclusion : La maltraitance est fortement corrélée avec un taux plus élevé d’attachement insécurisant, ce qui souligne l’importance d’un environnement parental sécurisant pour le développement affectif de l’enfant. 🚼💔

51
Q

Quel style d’attachement est le plus susceptible de se développer si un parent comprend les besoins de son enfant, y répond adéquatement et rapidement, se montre réconfortant et chaleureux, surtout en situation de détresse ?

A

sécurisant

52
Q

Quel style d’attachement est le plus susceptible de se développer si un parent interprète mal les besoins de son enfant, les juge injustifiés, évite d’offrir du soutien ou adopte des comportements de rejet (ex. ignorer les demandes d’attention et de réconfort) ?

A

=insécurisant de type évitant

53
Q

Quel style d’attachement est le plus susceptible de se développer si un parent est incohérent et imprévisible, se montre parfois disponible et sensible aux besoins de l’enfant, mais parfois pas ?

A

Attachement insécurisant de type ambivalent

54
Q

Quel style d’attachement est le plus susceptible de se développer si un parent néglige son enfant, se montre violent, adopte des comportements qui lui font peur plutôt que de le réconforter et réagit de manière évitante et rejetante ?

A

Réponse : Attachement insécurisant de type désorganisé

55
Q

Quel type de parent engendre quel attachement?

A

Un parent sensible et réconfortant favorise un attachement sécurisant.

Un parent distant ou rejetant favorise un attachement évitant.

Un parent imprévisible engendre un attachement ambivalent.

Un parent négligent ou effrayant mène souvent à un attachement désorganisé.

56
Q

Quelles sont les conséquences à long terme pour l’attachement sécurisant?

A

Petite enfance : Moins de stress envers les personnes qui s’occupent d’eux, vocabulaire plus varié.

Âge préscolaire : Plus curieux, compétents, persévérants, empathiques, confiants, moins de comportements agressifs.

Âge scolaire et adolescence : Relations d’amitié plus étroites et stables, meilleure adaptation sociale.

57
Q

Quelles sont les conséquences à long terme pour l’attachement insécurisant désordonné?

A

Âge scolaire et adolescence : Davantage de problèmes de comportement à l’école.
À 17 ans : Risque accru de troubles de santé mentale.

58
Q

Quelles sont les conséquences à long terme pour l’attachement insécurisant?

A

Petite enfance : Plus inhibés, plus d’émotions négatives, plus colériques ou agressifs.
À 5 ans : Plus hostiles envers leurs pairs.
Âge scolaire : Plus dépendants.

59
Q

Quels sont les comportements et manifestations des adultes qui ont un attachement sécurisant?

A

Perception positive des relations interpersonnelles.
Entre facilement en relation.
Noue des relations sans stress ni inquiétude (sauf en situation particulière).
Satisfaction sur le plan de la sexualité dans une relation stable.
Moins enclin aux “relations d’un soir”.

60
Q

Quels sont les comportements et manifestations des adultes qui ont un attachement évitant?

A

Hésite à s’engager dans une relation stable.
Plus distant envers son partenaire (moins d’échanges intimes, moins d’interactions physiques).

61
Q

Quels sont les comportements et manifestations des adultes qui ont un attachement anxieux?

A

Plus enclin à la jalousie et aux comportements possessifs.
Moins de confiance dans la relation.
Plus émotif dans ses interactions avec le partenaire.
Exige davantage d’exclusivité dès le début de la relation.

62
Q

Quels sont les 4 facteurs d’infleunces de l’attachement?

A

La sensibilité maternelle, disponibilité d’une figure, qualité des soins
(capacité à interpréter et à répondre aux besoins de son enfant de façon appropriée.)

Le rôle du tempérament
(facile ou difficile) peut avoir une influence sur l’attachement; la capacité des parents à s’y adapter est donc déterminante.

La relation avec le père
La relation avec le père favorise les comportements d’exploration de l’enfant.

La fréquentation d’un milieu de garde
Un attachement sécurisant avec l’éducatrice (figure d’attachement secondaire) influence positivement le développement socioaffectif et cognitif de l’enfant.

63
Q

Quel est le rôle des pairs et de la fratrie dans l’attachement?

A

Les pairs et la fratrie jouent un rôle important dans la socialisation de l’enfant, en lui permettant de développer sa sociabilité, en lui apprenant à reconnaître les besoins et le point de vue de l’autre, à coopérer et à faire des compromis.

De la naissance à 23mois
Fratrie: les frères et sœurs aînés agissent comme modèles et permettent aux plus jeunes d’acquérir les comportements sociaux que requiert la vie en société.

64
Q

L’attachement désigne le lien affectif durable qu’on établit dans le but d’obtenir sécurité et réconfort en période de détresse.

Le lien d’attachement que l’enfant établit avec un parent ou avec la personne qui veille sur lui se projette sur ses relations intimes une fois adolescent, puis adulte.

De la qualité du lien dépend de quoi?

A

le modèle d’organisation interne (MOI), qui se crée durant l’enfance.

MOI: idée que l’enfant se fait de lui-même par rapport à sa capacité d’obtenir une réponse à ses besoins.

65
Q

Qu’est-ce que le mind-mindedness maternelle (ou sensibilité réflexive maternelle)

A

Parler à l’enfant d’un processus cognitif en imaginant ou mentalisant ce qui se passe dans la tête de l’enfant et en lui redonnant mentalement.
Ex: bye bye le parc, je sais que tu doit vouloir rester plus longtemps, mais on va revenir demain!

Réaction prompte et accordée des parents
vs moins de contact physique, contacts physiques étranges ou routinier, ressentiment et rejet a un grand impact sur l’attachement

66
Q

Quels sont les agissements d’un parent désorganisé donnant un enfant désorienté?

A

S’amuse à faire peur à l’enfant
Offre des soins contradictoires
Engage dans des comportements déplaisants et désagréables
A peur de l’enfant
Agace ou irrite l’enfant
Tient l’enfant à distance
Cherche la réassurance auprès de l’enfant

67
Q

Quelles sont les caractéristiques propres à l’enfant qui peuvent influencer son style d’attachement?

A

Prématurité, maladie, complications à la naissance
Temperamment (lien très faible) sauf si parentalité déficiente
Certains aspects génétiques (qui rendent l’enfant plus réactif) avec une mère ayant vécu un trauma => att plus insécure

Prématuré = irritable

Aspects génétiques ou épigénétique peuvent rendre des enfants différents, ex : amygdale atrophiée = hyperéactive = méfiance de l’environnement

68
Q

Qu’est-ce que le concept de soi en contraste avec la conscience de soi?

A

l’ensemble des connaissances sur soi et des perceptions de soi

La conscience de soi est la capacité d’une personne à porter son attention vers elle-même et à comprendre qu’elle est un être unique doté de caractéristiques spécifiques qui la différencient des autres.

69
Q

Selon Lewis, quelle est la différence entre le moi existentiel vs catégoriel?

A

Le moi existentiel correspond à la première prise de conscience de soi. L’enfant réalise qu’il est une entité distincte des autres et que son existence persiste dans le temps et l’espace. Ce stade apparaît vers 3 à 6 mois. L’enfant expérimente cette distinction à travers ses interactions avec le monde (par exemple, il comprend qu’il peut agir sur les objets et que ceux-ci ne font pas partie de lui).

Le moi catégoriel, quant à lui, émerge plus tard, autour de 2 à 3 ans. Il correspond à la conscience que l’on possède des caractéristiques physiques, psychologiques et sociales spécifiques qui nous différencient des autres. L’enfant comprend qu’il appartient à des catégories (ex. : âge, sexe, traits de personnalité) et commence à se définir en fonction de ces éléments.

70
Q

Quels sont les stades de développement du concept de soi selon Lewis? (les 4 types de moi)

A

Le moi sensorimoteur (0-3 mois)
l’enfant explore son environnement mais il n’a pas encore de conscience de soi différenciée.

Le moi subjectif ou existentiel (3-6 mois)
L’enfant prend conscience qu’il existe distinct des autres.
Il réalise que son existence persiste même lorsque les objets ou les personnes disparaissent temporairement.

Le moi émotionnel (6-12 mois)
L’enfant commence à reconnaître et à exprimer ses émotions. Il réagit aux émotions des autres Ce stade favorise le développement de l’attachement et de l’interaction sociale.

Le moi objectif ou catégoriel (2-3 ans, jusqu’à 4-5 ans)
L’enfant reconnaît qu’il a des caractéristiques spécifiques
Il se perçoit en fonction de certaines catégories sociales
Il commence à comparer ses propres caractéristiques à celles des autres, développant ainsi une image plus élaborée de lui-même.

71
Q

Quel est l’importance du concept de soi pour les humanistes?

A

Selon les humanistes, la perception subjective du monde qu’a une personne est plus importante que la réalité objective, et c’est la congruence du concept de soi qui favorise le développement d’une personnalité saine et adaptée.

72
Q

Qu’est-ce que le test du miroir, et que voit-on comme différence selon les âge?

A

Lorsqu’on trace une marque sur le visage de l’enfant à son insu et qu’on le place devant un miroir…

Avant 15mois: la plupart des enfants touchent le miroir sans nécessairement savoir que le visage observé est le leur.

Vers 18mois: la plupart des enfants ne semblent pas encore se reconnaître, mais ils comprennent qu’ils ne sont pas dans une situation habituelle d’interaction avec un autre enfant.

Vers 24mois: les enfants touchent leur visage. Ils possèdent alors l’habileté à reconnaître leurs traits comme uniques.

73
Q

explique l’émergence de la conscience de soi chez les jeunes enfants entre 9 et 24 mois.

A

Reconnaissance de soi dans un miroir:
L’enfant touche une tache rouge sur son nez après s’être vu dans le miroir. Ce comportement augmente significativement après 15-18 mois, atteignant un pic vers 24 mois.

Capacité à se nommer :
L’enfant dit son propre nom en voyant sa photo.
Cette capacité suit une progression similaire à la reconnaissance dans le miroir, suggérant que les deux compétences émergent presque en même temps.

La reconnaissance de soi dans le miroir et la capacité de se nommer sont des marqueurs clés du développement du moi objectif/catégoriel. Elles apparaissent progressivement entre 15 et 24 mois, indiquant une prise de conscience de soi plus avancée.

74
Q

Explique l’évolution du concept de soi en lien avec le développement cognitif et émotionnel chez l’enfant, de la naissance à environ 24 mois.

A

la conscience de soi se développe en lien avec la cognition et les émotions.

Avant 8 mois : L’enfant explore par réflexes et réagit à son environnement sans conscience de soi.

Vers 18-24 mois : Il acquiert la fonction symbolique, reconnaît son image dans un miroir (conscience de soi objective) et exprime des émotions auto-évaluatives (fierté, honte).

L’émergence du concept de soi est un processus progressif qui se développe en lien avec la cognition (fonction symbolique) et les émotions (auto-évaluation). La reconnaissance de soi marque le début de l’autonomie et de l’interaction sociale.

75
Q

Explique l’évolution du schéma corporel et du dessin de bonhomme

A

De la naissance à 12mois:
Le bébé regarde ses mains et aime jouer avec ses pieds.

De 13 à 23mois:
Le bébé peut nommer les parties de son corps qu’il peut voir sur lui-même. Le bébé reconnaît le reflet de son visage et de son corps dans le miroir.

De 2 à 3ans:
L’enfant situe, reconnaît et nomme plus de parties du corps et de façon plus précise.
L’enfant dessine un bonhomme en deux parties avec habituellement deux yeux et une bouche. L’enfant ajoute des détails peu à peu, comme des bras qui sortent de chaque côté de la tête ou des jambes qui sont accrochées au bas de la tête.

76
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi et ses 4 composantes fondamentales?

A

Estime de soi: valeur, positive ou négative, qu’une personne accorde à son concept de soi.

Le sentiment de sécurité: confiance en soi et en ses propres capacités ainsi que capacité de s’adapter au stress et à la nouveauté.

Le sentiment d’appartenance: capacité de se considérer comme partie intégrante d’un groupe, d’une famille ou d’un ensemble, et sentiment de bien-être qui en résulte, désir de prendre des responsabilités sociales et capacité de gérer adéquatement des conflits.

Le sentiment de compétence: sentiment d’utilité ainsi que capacité de prendre des initiatives et de relever des défis.

L’identité positive: connaissance de soi, désir de se faire respecter et d’être respecté, et acceptation des différences.

77
Q

Comment évolue l’estime de soi jusqu’à 2 ans?

A

De la naissance à 2ans
L’estime de soi n’est pas encore établie. Toutefois, les remarques positives des parents commencent déjà à agir.

78
Q

Quelle est l’influence la plus importante sur l’estime de soi:

A

le soutien de la famille, principalement celui les parents.

79
Q

Que sont les émotions primaires et quand apparaissent-elles?

A

Ce sont les premières émotions qui apparaissent dès les 6 premiers mois.

Elles sont innées, universelles et présentes chez tous les humains indépendamment de la culture.

Exemples : joie, tristesse, peur, colère, surprise, dégoût.
Elles ne nécessitent pas de conscience de soi ou de compréhension sociale.

80
Q

Que sont les émotions autoévaluatives et quand apparaissent-elles?

A

Elles apparaissent entre 15 et 24 mois, en lien avec le développement de la conscience de soi objective.

Elles nécessitent que l’enfant se reconnaisse comme un individu distinct et comprenne qu’il peut être perçu par les autres.

Exemples : gêne, envie, empathie.

Elles sont influencées par les interactions sociales.

81
Q

Que sont les émotions complexes ou secondaires et quand apparaissent-elles?

A

Elles émergent vers 3 ans et plus, nécessitant non seulement la conscience de soi mais aussi l’intériorisation des normes sociales.

Elles impliquent une évaluation de soi par rapport aux attentes et aux règles sociales.

Exemples : fierté, honte, culpabilité.

Elles varient selon les cultures et l’éducation reçue.

82
Q

Pendant le développement précoce (0-2 ans) quels sont les trois aspects clés qui se développent durant cette période ?

A

Les premières relations sociales

L’attachement aux figures parentales et les premières interactions sociales. La base de la confiance et des futures relations interpersonnelles.
L’exploration de l’environnement

L’enfant découvre le monde à travers ses sens et ses actions.
Cela contribue à son développement cognitif et moteur. La découverte de soi

Début de la conscience de soi (moi existentiel → moi catégoriel).
Reconnaissance de son individualité et des émotions autoévaluatives.

83
Q

Quelles émotions apparaissent en premier et comment à partir de la, les plus complexes émergent?

A

L’émotion est une réaction au stimulus : plaisant ou déplaisant
Intérêt pour le plaisant – désintérêt pour le déplaisant
Nouveauté et familiarité…

Les bébés sont socialisés à l’expression différentielle des émotions
On verra alors apparaitre la colère et la tristesse de façon plus distinctive

84
Q

Comment la joie se développe dans la premiere années de vie?

A

Dès la naissance :
Sourire sous-cortical (réflexe) : Apparait spontanément, souvent pendant le sommeil.
Le bébé sourit aussi lorsqu’il est repu ou en réponse à des stimuli sensoriels (toucher, sons).

Vers 2 semaines :
Sourire sous stimulation : Réponse à des stimulations extérieures, mais pas encore sociale.

Entre 6 et 10 semaines :
Sourire social : Réponse directe aux visages familiers, surtout aux parents ou donneurs de soins.

Vers 3-4 mois :
Premiers rires : Réaction aux jeux, à la surprise, aux interactions sociales et à l’absurde. Marque un progrès dans le développement du cerveau et de la compréhension sociale.

Entre 8 et 10 mois :
L’enfant montre une préférence pour les interactions sociales, quitte parfois son jeu pour être en contact avec les autres.
Entre 10 et 12 mois :

Différenciation des types de sourires (par exemple, sourire pour interagir vs sourire d’excitation).

85
Q

Quelle est la différence entre colère et l’agressivité instrumentale chez les enfants?

A

La colère
Émotion primaire qui permet de déployer l’énergie nécessaire pour faire face à une personne/situation qui représente une menace.

L’agressivité instrumentale
Forme d’agressivité utilisée pour atteindre un but, mais sans l’intention de blesser l’autre.

86
Q

À partir de quel âge voit-on une différence d’agressivité entre les filles et les garçons?

A

vers 2 ans, garçons > filles

87
Q

À quelle fréquence est-ce important d’être disponible pour son enfant?

A

1/3 on construit la relation

1/3 on est pas disponible, donc on mine un peu la relation = augmente le taux de cortisol sanguin (stress)

1/3 du temps on répare la relation et c’est cette compensation le plus important pour la santé mentale. Même quand il y a une reparation il reste une tristesse

88
Q

Qu’est-ce qui aide les enfants à développer une peur et anxiété saine?

A

Nouveaux jouets

Nouvelles personnes (anxiété devant l’étranger)

Dépend du Tempéramment, des expériences antérieures, étrangeté de la situation

Ce qui aide : une personne immobile, qui tend des jouets, qui joue un jeu connu, qui approche lentement, la présence du parent rassurant
Donneur de soin devient la base de sécurité qui permet à l’enfant de se rassurer (et de diminuer l’activation du système nerveux sympathique responsable de la réponse de la peur)

89
Q

Comment les enfants gèrent leur anxiété de séparation?

A

Sentiment de détresse ressenti par un enfant quand la personne qui s’occupe habituellement de lui le quitte.

Plusieurs enfants recourent à un objet transitionnel (p. ex. : un toutou ou une couverture) afin de s’apaiser dans les moments d’anxiété. Cet objet se substitue en quelque sorte à la présence du parent.

90
Q

Qu’est-ce qui détermine la capacité de gestion du stress du bébé selon son âge entre 0 et 2 ans?

A

De la naissance à 2ans

Le bébé dépend de ses parents pour s’apaiser.
Pour diminuer l’intensité de ses émotions, le bébé suce son pouce ou met ses doigts dans sa bouche.

Vers 2ans, l’enfant peut nommer ses émotions de peur.

91
Q

Explique l’évolution du référencement social chez l’enfant jusqu’à 1 an et demi

A

Bébé va graduellement apprendre à mimiquer les expressions faciales

Vers 4 à 5 mois, il distingue les émotions ‘positives’ et ‘négatives’ Il reconnait les situations étranges où la voix ne correspond pas au visage

Référencement social : évaluation de la situation en fonction des réactions des autres Compréhension des émotions de l’autre: Début de la théorie de l’esprit. 14 à 18 mois Exp de Gopnik (brocoli ou goldfish)

92
Q

Quand est-ce que le bébé peut adopter une concordance d’expression avec le parent?

A

Vers 4 à 5 mois, il distingue les émotions ‘positives’ et ‘négatives. Les bébés peuvent reconnaitre les microexpression des mamans ayant eu des traumas très jeune, même si elle affiche majoritairement des expressions joyeuse, le bébé va pouvoir reproduire les microexpressions tristes

93
Q

Nommes les émotions autoévaluatives et ce que leur apparition implique

A

Impliquent d’avoir un retard sur soi
Honte
Culpabilité
Fierté
Gêne-embarras
Jalousie
Envie

Apparition de ces émotions selon la compréhension du contexte social
Et du surmoi : )

94
Q

Qu’est-ce qui permet à l’enfant d’apprendre à s’autoréguler?

A

D’abord par le détour du regard (ou l’endormissement)

Puis par des appels à l’aide

Parent réagira pour aider l’enfant à se réguler ; Parent peu réactif encourage les réactions «dys»régulées ; Parent trop efficace à créer de la distraction nuit aussi à la régulation…

Parent enseigne par la punition négative (retirer l’attention, ne pas imiter, cesser de jouer)

Les garçons auraient plus de difficultés à réguler leurs émotions négatives

95
Q

Qu’est-ce que le parent peut faire pour limiter les crises de l’enfant vers 2 ans?

A

Plus de contrariétés et pas suffisamment de vocabulaire
Pour limiter les crises, le parent peut

Donner des choix acceptables à l’enfant

Nommer son émotion

Encourager à parler (parler à sa place : mentaliser)

Lui enseigner, plus tard, des stratégies de résolution de problème

Être lui-même régulé

96
Q

À quoi est corrélé la capacité d’autorégulation d’un enfant?

A

=> Lié à de meilleurs habiletés à l’âge préscolaire sur la régulation et les habiletés sociales

97
Q

Qu’est-ce que et quand arrive la phase du négativisme?

A

La phase du négativisme (souvent vers 2-3 ans) est marquée par l’opposition fréquente de l’enfant aux consignes.

98
Q

Quelles sont les 8 pratiques éducatives souhaitables pendant la phase du négativisme?

A

Se montrer flexible : S’adapter aux rythmes et préférences de l’enfant.

Adapter l’environnement : Permettre l’exploration dans un cadre sécuritaire sans trop de restrictions.

Éviter la correction physique : Privilégier d’autres approches, car la punition corporelle est inefficace et entraîne des problèmes à long terme.

Offrir des choix : Donner un sentiment de contrôle à l’enfant en le laissant décider de petites choses.

Être constant et rappeler vos attentes : Fixer des règles claires, simples et prévisibles pour faciliter l’adhésion de l’enfant.

Donner un avertissement avant une transition : Prévenir avant d’interrompre une activité aide l’enfant à mieux s’adapter.

Assouplir ses exigences dans les moments difficiles : Adapter ses attentes en cas de maladie ou de changements importants.

Maintenir un climat agréable : Encourager la coopération de l’enfant en créant une ambiance positive.

99
Q

La compréhension des émotions contradictoires selon Harter repose sur deux aspects, lesquels?

A

La capacité de vivre simultanément deux émotions du même registre et celle de vivre deux émotions de registres différents.

La capacité d’attribuer les émotions à deux éléments d’une situation et celle d’attribuer les émotions au même élément d’une situation.

100
Q

Explique le niveau 0 des émotions contradictoires selon Harter et les âges associés

A

De la naissance à 7ans

L’enfant ne comprend pas que deux émotions peuvent être ressenties simultanément, peu importe la situation.
L’enfant associe une émotion à une situation.