Cours 11 Flashcards
Structure névrotique
Le moi est organisé autour du génital et de l’oedipe
Le conflit se joue entre le Ça (pulsions) et le Surmoi à travers le Moi
Le refoulement des représentations pulsionnelles domine les autres défenses
La libido objectale prédomine
Le processus secondaire conserve un rôle efficace respectant la notion de réalité
États-limites
Ils souffrent d’une «maladie du narcissisme»
Le mode de relation à l’objet est anaclitique
Le conflit se joue entre l’Idéal du Moi et le Ça ou la réalité
La défense principale est le clivage
L’état-limite lutte contre un état de dépression chronique: sans l’objet, il va tomber dans la dépression
Narcissisme et idéal du Moi
L’Idéal du Moi sert une fonction de modèle de ce qu’il faut faire (par opposition au Surmoi et ce qu’il ne faut pas faire); il est fondé sur l’image grandiose du soi de l’enfant et sur l’identification aux figures parentales (parties aimées)
L’état-limite aborde ses relations avec des ambitions héroïques démesurées de bien faire pour conserver l’amour et la présence de l’objet
Un échec crée la honte ou un dégoût de soi-même et l’angoisse d’abandon
Relation anaclitique
Vient du grec anaklitos: se trouver renversé en arrière, couché sur le dos, de façon passive
Le sens dérivé rend compte des mouvements: «se replier sur», «incliner vers», «se coucher contre»
La relation d’objet anaclitique constitue une relation de grande dépendance qui demeure vécue et jouée à deux
Aménagements limites (troubles du caractère)
Sont des «maladies de la relation»; les proches souffrent souvent plus qu’eux
L’autre est recruté pour jouer un rôle qui compense l’incomplétude anaclitique (addictions interpersonnelles) ou la fragilité narcissique (domination et dévalorisation des autres)
S’apparente aux troubles de la personnalité du DSM
Aménagements limites (perversions)
Il s’agit des perversions sexuelles connues: fétichisme, voyeurisme, etc.
Le pervers est «un peu» psychotique car il dénie la réalité de la différence des sexes (castration)
Pervesions
Paraphilies en d’autres mots
D’abord abordé dans le contexte des conduites sexuelles, le terme a ensuite été généralisé aux relations interpersonnelles par les concepts de perversion de caractère ou de perversion narcissique
Désigne une utilisation «toxique» de l’autre visant à combler un défaut narcissique essentiel.
Par opposition au conflit intrapsychique du névrotique, est une forme extrême de conflit «interpersonnalisé»
Il s’agit des perversions sexuelles connues: fétichisme, voyeurisme, etc.
Le pervers est «un peu» psychotique car il dénie la réalité de la différence des sexes (castration)
Le fétiche représente le pénis (rend le fétichiste à l’aise)
Le reste de la personnalité est capable de vivre, pathologie dans la sexualité seulement
Fait porter les peurs narcissiques sur l’autre = perversion narcissique
Structure psychotique
Un déni (et non un refoulement) porte sur toute une partie de la réalité (déni de la partie mauvaise/réalité intérieure (Kernberg); déni de la réalité extérieure (Bergevin))
Déni d’autonomie (besoin de fusionnement avec les autres)
Le conflit se joue entre le Ça et la réalité
Il apparaît un éventail de défenses archaïques, coûteuses pour le Moi
C’est la libido narcissique qui domine: l’objet est fortement désinvesti
Le processus primaire (comment les choses se transforment dans le rêve) prédomine avec son caractère impérieux, immédiat, automatique
Défenses primitives
Le déni fait en sorte qu’une partie de la réalité extérieure «n’existe plus»: il peut s’agir de la différence des sexes, de la différence ou non fusion avec un proche (problème de perception de la réalité; critère 9)
Le clivage du Moi compartimente le Moi en parties qui respectent la réalité et en d’autres qui «réinventent» la réalité, de sorte qu’elles peuvent coexister sans fragmenter (complètement) le Moi
Les structures et leurs enjeux selon Bergeret
Voir le tableau***
Après avoir «cassé », vous décompenser et développer des symptômes
Morcellement : perte d’identité (qui est déjà fragile) par fusionnement ou défusionnement
Anaclitique (dépression névrotique; peur de perdre la personne)
Angoisse de castration (perte d’approbation/d’amour de figure parentale; peur de perdre l’amour de la personnelle)
Structure et normalité
La différence entre normal et pathologique en est une de quantité (et non de qualité)
La normalité est retrouvée chez des individus présentant un état d’adéquation fonctionnelle heureuse au sein d’une structure (névrotique ou psychotique) compensée; ils se défendent contre la décompensation par une adaptation à leur originalité
Les états-limites ne peuvent donc être normaux puisque leur adaptation est toujours précaire
Ces derniers peuvent paraître normaux: ils sont en fait des «pseudo-normaux», des «hypernormaux» ou des «normopathes», qui font preuve d’un aménagement rigide, mais précaire, de leur fonctionnement limite (hypomanie permanente, fonctionnement opératoire, etc.)
Structure et symptômes
Symptômes: même si une structure décompense sur un mode qui lui est propre, des symptômes isolés peuvent se retrouver d’une structure à l’autre (ex. dépression, compulsions)
Défenses: même chose – des défenses «névrotiques» peuvent être utilisées par quelqu’un présentant une structure psychotique
Maladie (état décompensé): voir symptômes
Donc: puisque les signes visibles de la psychopathologie ne sont pas strictement réservés aux structures, il est plus prudent de se référer à la structure de la personnalité lorsque l’on parle de névrose ou de psychose
Dépression névrotique
Proche d’un travail de deuil; laisse de la place à l’élaboration
Impression de castration
Ce qui est perdu: estime de soi dans le sens de «l’amour de l’objet»; la douleur est liée à la perte d’un sentiment de compétence
Associée à un échec, une perte, un abandon, mais à saveur oedipienne (échec des efforts de séduction et de compétition)
Le surmoi est sévère (pas excessif)
Dépression limite
La dépression est narcissique
Ce qui est perdu: le bon objet interne qui n’a jamais été intériorisé de façon permanente; la douleur est liée au sentiment de non valeur ou de honte
Associée à ce qui est considéré comme une perte de l’objet ou un abandon
L’Idéal du Moi est excessivement exigeant et il provoque une honte intense
L’état dépressif chronique et latent est également appelé dépressivité
Dépression psychotique
La dépression est un effondrement; elle se manifeste par la mélancolie (ou la manie) avec hallucinations ou délires
Ce qui est perdu: l’objet fusionné au moi, donc le moi; la toute-puissance; la douleur est liée à un sentiment profond d’impuissance; la manie est vue comme une défense contre cette perte de toute-puissance
Est associée à des pertes vécues comme des parties importantes de soi (relations narcissiques)
Le «Surmoi» primitif attaque violemment et sadiquement le Moi