Cours 10 : Organisation Flashcards
Qualité des ROI : OPN
Enjeux: récupérer le droit et le plaisir à aimer et travailler (to love or not to love) (to succeed or not)
Fixation: complexe d’oedipe; interdits importants, avec refoulements
Prototype: relations triangulaires (à 3)
Agressivité: compétition oedipienne trop menaçante
Sexualité: pseudo-hypersexualisation et inhibitions sexuelles; trop proche de l’oedipe
TP: hystérique, obsessionnel, dépressif-masochiste
- Se distingue de la personnalité saine par la rigidité du caractère (importance des refoulements)
Qualité des ROI : OPB
Enjeux: trouver la cohérence de soi et des autres dans un univers chaotique, clivé et violent (schizo-paranoïde) (to be good or not be good)
Fixation: stade oral; histoire de maltraitance, de frustrations et d’agressivité conséquente
Prototype: relations dyadiques (à 2)
Agressivité: rage liée aux frustrations précoces
Sexualité: contaminée d’agressivité; éléments de perversion (voir le film «La pianiste»); ou inhibitions massives; peut aussi compenser des manques «oraux»
TP: tout l’axe II sauf le TP obsessionnel
Qualité des ROI : OPP
Similaire à l’OPB; supérieur d’un cran au niveau de la diffusion de l’identité et de l’intensité de l’agression
Kernberg n’identifie fait pas vraiment de différences qualitatives avec l’OPB: la différence principale tient à la qualité de l’épreuve de la réalité
Vulnérabilité particulière: relations fusionnelles avec risque de «dissolution» ou de perte de l’identité propre (to be or not to be)
TP: pas vraiment; plutôt psychose atypique «compensée»
Troubles de personnalité et diagnostic structural
Introversion à Extraversion
TP bordeline au milieu vers l’extraversion
Diagnostic structural
À l’aide d’un entretien structural qui est axé sur les symptômes, conflits ou difficultés présentées par le patient et la manière spécifique dont il les traduit dans l’interaction ici-et-maintenant avec l’investigateur
L’entretien soumet le patient à une certaine tension visant à mettre en lumière l’organisation de sa personnalité
L’entretien dure environ 1h30 et comporte 4 étapes
Étapes 3 et 4 cruciales ; évalue l’intégration de l’identité et l’épreuve de réalité
- transferts
- l’empathie, la force de l’épreuve de la réalité et la capacité d’introspection
4 étapes de l’entretien structural
- Évaluation des symptômes
- Exploration de la situation de vie présente (amour, travail, etc.)
- Évaluation des représentations de la personnalité de soi et des autres
- Confrontation avec tact des contradictions apparues durant l’entrevue
Psychothérapie mettant l’accent sur le transfert
«Transference-focused psychotherapy»
Psychothérapie manualisée et soumise à l’investigation empirique
2 rencontres/semaine, pendant 2 à 4 ans, en face à face
Établissement d’un contrat rigoureux (ex. suicide)
Travail sur le transfert grâce aux clarifications, confrontations et interprétations (du clivage)
Utilisation du contre-transfert du thérapeute
Objectif principal: augmenter l’intégration de l’identité en favorisant la résolution du clivage
Jean Bergeret
A élaboré en France (Lyon) un modèle structural à peu près en même temps que Kernberg (1975)
Ses sources théoriques sont plus proches de Freud
Il propose une synthèse personnelle des travaux d’auteurs européens et américains ayant contribué à la compréhension du trouble borderline
Il met l’accent sur l’estime de soi (narcissisme) des patients et leur vulnérabilité à la dépression
Notion de structure
S’inspire d’une métaphore de Freud : cristal par terre, extérieurement d’abord déterminées de façon originale et immuable avant la rupture
De même pour la structure psychique
En fonction de l’hérédité, du mode de relation aux parents, des traumatismes et des conflits, en fonction des défenses du Moi
Se cristallise avec des lignes de clivage originales et ne pouvant plus varier par la suite
Modèle structural
Deux structures stables: la structure névrotique et la structure psychotique
Si la structure est soumise à des pressions internes et externes trop fortes, le «cristal» se brise (la personnalité décompense) en fonction de la structure sous-jacente :
- la structure névrotique donnera lieu à une névrose
- la structure psychotique donnera lieu a une psychose
Permanente, impossible de passer d’une structure à l’autre
Les états limites et leurs aménagements
Autres organisations de la personnalité qui occupent un position intermédiaire entre les structures névrotique et psychotique Organisation instable (astructure) : peut évoluer vers et se cristalliser vers une des deux structures Aménagements i.e. façons de s'organiser temporairement
Évolution des modes d’organisation (ligne psychotique )
Période foetale : traumatisme pré naissance possible
Enfance : traumatismes dû à un manque de soin, pas d’autonomie élémentaire de différenciation, de pensée ; personnalité timide, psychozoide (?)
Latence : rien
Adolescence : pourrait changer de voie sinon
Maturité : développement de structure psychotique ; si casse -> psychose
Évolution des modes d’organisation (ligne bordeline) TRONC COMMUN
Période foetale : traumatisme précoce (dans l’enfance majoritairement)
Enfance : trop délaissé à vous même
Latence : pas de phase de latence, enfant perturbé, débordé d’angoisse, de symptômes; pas de calme
Adolescence : traumatisme tardif ; aménagements caractériels (au niveau de la personnalité, pour maintenir l’ensemble du fonctionnement psychologique) ou aménagement pervers (TP en pire) ; toujours des crises (dépression constante)
Maturité : pas moyen de se structurer (pas moyen d’être stable; de se baser sur des processus psychologiques stables) -> si stresseurs, accès d’angoisse ; possibilités de problèmes mentaux ou somatiques ; instabilité douloureuse***; possible régression psychosomatique
Évaluation des modes d’organisation (ligne névrotique)
Conflit oedipien -> Moi névrotique préorganisé // Moi névrotique organisé // Névrose // Accès aigu d'angoisse