Cours 11 Flashcards
Comment l’approche de Raewin Connell conceptulise la masculinité ?
Voit la masculinité comme étant à la fois structurelle et relationnelle (processus dynamique), et non comme un objet isolé ou une identité
Tient compte des différences entre les hommes et les masculinités
Tient compte des impacts du genre, de la race, de l’hétéronormativité, de la classe sociale, etc.
Comprendre la masculinité comme «un lieu au sein des rapports de genre, un ensemble de pratiques par lesquelles des hommes et des femmes s’engagent en ce lieu, et les effets de ces pratiques sur l’expérience corporelle, la personnalité et la culture.»
La masculinité est un espace occup au seins des rapports de genre à traves les actions et les effets des actions sur soi et les autres qui modifie la masculinité, elle n’est pas stable.
Un même homme peux occuper plusieurs masculinité selon le lieux, l’a situation historique, la classe sociale ….
Quelle sont les 3 niveau/ espaces / axes de la masculinités
- Rapport de pouvoir:
La société patriarcale fonde le pouvoir sur la subordination des femme et la domination des hommes, perpétuité dans le temps qui se maintient malgré les avancés - Rapport de production (travail): Le patriarcat genre les emploi et dévalorise le travaille des femme ce qui créer des inégalité salarial, les hommes contrôle le capital et bénéficie de l’Accumulation des richesses
-Relation d’attachement émotionnel: genre organise les rapports émotifs sur un plan individuelle de disponibilité des hommes et des femmes et comment les différent genre ressente et interprète leur ressenti et y réagisse. Iniquité dans la plaisir et le sentiment de sécurité. Les femmes vivent dans la culture du viole, moins d’orgasme et malgré que les hommes dénonce ;a culture du viole l’ensemble du groupe en bénéficie.
Les rapports entre les masculinités Connell
-Les masculinités doivent être conçues comme des rapports dynamiques sur l’échiquier du genre.
-Les masculinités sont interreliées entre elles
-Ce n’est pas une typologie de caractères.
La masculinité hégémonique Connell
-À un moment précis, une forme de masculinité hautement valorisée, glorifiée, qui participe de l’’exercice du pouvoir et de l’autorité.
-configuration d’une pratique de genre qui incarne la réponse acceptée à un moment donné au problème de la légitimité du patriarcat. En d’autres termes, la masculinité hégémonique est ce qui garantit (ou ce qui est censé garantir) la position dominante des hommes et la subordination des femmes.
-dans une structure donnée de rapports de genre, une position toujours sujette à contestation.
-Pas nécessairement les personnes les plus puissantes
-Pas nécessairement l’exercice de la force ou de la violence
-Mais toujours la revendication d’une autorité effective.
-Masculinité stratégique acceptée pour une période donnée
-Pratique relationnelle qui vise le maintient de la position de domination
La masculinité subordonnée Connell
-La dominance de l’homme hétérosexuel et subordination de l’homosexuel
Plus qu’une stigmatisation culturelle
-Exclusion sociale
-Violence juridique (loi anti-sodomie, etc.)
-Violence physique (agressions dans la rue)
-Discrimination économique, etc.
Les masculinités homosexuelles au bas de la hiérarchie de genre: Gais assimilés à la féminité
Concerne également certains hommes et garçons hétéros qui dérogent des normes de la masculinité : par ex., les nerds, geek, emo, garçons préférant la compagnie des filles, ceux qui détestent le sport, etc.
La masculinité complice Connell
-Peu d’hommes correspondent à la masculinité idéale, normative
-Peu d’hommes se conforment rigoureusement à l’hégémonie
MAIS, la majorité des hommes gagnent quelque chose de cette hégémonie
-Dividendes du patriarcat
Ex.: entretien domestique et soins des enfants assurés par la femme, meilleur emploi, iniquité salariale
-Subordination des femmes
La majorité des hommes sont complices de l’hégémonie
Ex., L’image de l’amateur de hockey et de son équipe sportive/joueur étoile
Certains hommes résistent aussi à l’hégémonie et à la complicité face à l’hégémonie
La masculinité marginalisée Connell
Hégémonie, subordination et complicité sont internes à l’ordre de genre: Marginalisation plus externe(race et classe)
-Les dynamiques entre les classes sociales
-Les masculinités noires comme rôle symbolique dans la construction des masculinités blanches
-Marginalisation vs autorité à l’hégémonie du groupe dominant
Le président Obama n’a pas permis à tous les Noirs américains d’accéder au groupe dominant
Avantage de l’approche de Connell
Comprendre la pluralité et la hiérarchie des masculinités
Comprendre les ‘bénéfices’, mais aussi les coûts de l’hégémonie
Les points important de la masculinité hégémonique de Connell
-La combinaison d’une pluralité de masculinités et la hiérarchie entre ces masculinités.
-Cette hiérarchie des masculinités relève de l’hégémonie plutôt que de la dominance simple.
-L’hégémonie fonctionne en partie par la création de modèles de masculinité et des symboles que les hommes et garçons ne peuvent rencontrer.
-Les modèles dominants de masculinité sont ouverts aux défis:
Les résistances des femmes au patriarcat
Les hommes qui proposent des masculinités alternatives
Critique du modèle des masculinités de Connell
Le modèle trop simpliste de relations sociales entourant les masculinités hégémoniques
-Placent toutes les masculinités et toutes les féminités dans un seul modèle de pouvoir: la domination globale des hommes sur les femmes
La masculinité hégémonique comme type de personnage fixe:
-Il faut éviter une vision essentialiste de la masculinité et l’approche du genre qui se base sur des traits de caractère.
Amélioration du modèle de masculinité de Connell
-L’importance de s’intéresser aux aspects ‘positifs’ de la masculinité hégémonique car contribue au statut quo
-L’importance de dé-essentialiser l’hégémonie
une femme peut incorporer des aspects de la masculinité hégémonique
-L’importance de tenir compte du rôle des femmes dans la construction de la masculinité hégémonique:
Conjointes, mères, partenaires sexuelles, camarades de classe
L’importance du concept «emphasized feminity» comme complice du patriarcat (féminité préférentielle).
-Tenir compte de l’agentivité des groupes subordonnés ou marginalisés
Masculinités non hégémoniques: se désinvestir des aspects hégémonique de la masculinité, dénoncé la mysoginie quotidien, stratégie de traitre à son genre, briser la solidarité masculine car elle est hégémonique …
-Tenir compte de trois niveaux d’analyse
Local: interactions en face-à-face avec les membres d’une famille, d’un groupe d’amis, ou de communautés de proximité (par ex., communauté religieuse, équipe sportive, collègues de travail, etc.).
Régional: représentations culturelles partagées, véhiculées par l’État
Global: transnational (politique internationale, affaires internationales, médias)
Masculinité hégémonique vs masculinité toxique
Masculinité toxique est développé par Kupers
la masculinité toxique est une sous-catégorie de la masculinité hégémonique
La masculinité toxique délimite les aspects de la masculinité hégémonique qui sont socialement destructeurs, comme la misogynie, l’homophobie, l’avidité, la domination et la violence.
La masculinité toxique
Ensemble d’action et de forme violente et destructrice de la masculinité
La masculinité toxique est la constellation de traits masculins socialement régressifs qui servent à favoriser la domination, la dévalorisation des femmes, l’homophobie et la violence gratuite
