Cours 10 Flashcards

1
Q

Qu’elle sont les principes transféminisme selon Koyama?

A

Toute personne a le droit de définir sa propre identité et quelle soit respectée.

Toute décision à propos de notre corps, nous appartient et aucune organisation religieuse, politique ou médicale ne peut violer notre intégrité physique contre notre volonté ni d’entraver nos décisions.

Limite: ces décisions sont prises dans un système patriarcal binaire
Les femmes trans doivent prouver qu’elles sont des femmes en internalisant les stéréotypes de genre. Les femmes trans et cis sont oppressées par cette même règle.
La sécurité des femmes trans dépend souvent de sa capacité à «passer» pour une femme et elle ne devrait pas être jugée comme non féministe pour cette raison

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2
Q

Critique de Koyama du privilège masculin des femmes trans

A

Les femmes trans ont bénéficié du privilège masculin (plus ou moins), mais n’ont pas le privilège d’être cis.
Les femmes cisgenres ont aussi des privilèges : privilège blanc, de classe, etc.

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3
Q

Critique de l’Essentialisation du genre de koyama

A

Refuse une identité de genre essentialiste, plutôt vise à défaire la normativité de la cohérence sexe/genre
Refuse l’essentialisme inversé: le genre n’est pas plus ou moins naturel que le sexe
L’essentialisme inversé revient à engendré des préjugé pour l’ensemble des femmes étant donnés que c’est une mentalité sexiste

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4
Q

Pourquoi l’image corporelle est un enjeu trans selon koyama

A

Si le genre n’était pas si important, les personnes transgenres ne sentiraient peut-être plus le besoin de modifier leur corps.
ATTENTION
il ne faut pas juger celles qui désirent le faire pour être plus à l’aise ou se sentir plus en sécurité

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5
Q

Koyama et les risques de violence chez les femmes trans

A

taux de violence très élevé envers les femmes trans:
Facile à identifié, associé à l’homosexualité, de nombreuses femmes trans font du travail du sexe qui les expose à plus de situation violente, précarité financière, violence conjugal

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6
Q

Choix en santé et reproduction selon koyama

A

Partagent avec les femmes cis l’importance de faire leurs propres choix concernant leur corps: chirurgie, hormones (sécurité, prix et accessibilité).
Ont force les femmes trans à justifier leur désir pour des chirurgie d’affirmation de genre alors que les femmes cis n’en ont pas besoin.
Hormone sont souvent donné très facilement à des fins contraceptive alors que les hormones sont souvent peux tester et dangereuse, les hormones pour la transition demande de longue démarche: lutte pour hormone plus sécuritaire pour tous et une meilleur accessibilité pour tous.

Les transféministes jugent qu’il faut dépathologiser la transsexualité, mais doivent lutter en même temps pour l’accessibilité aux traitements médicaux.

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7
Q

Nomme les 5 paradigmes de la masculinité

A
  • Masculinité biologique
    -Masculinité identitaire
    -Masculinité normatif
  • Masculinité structurel
    -Masculinité performatif
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8
Q

Paradigme biologique de la Masculinité

A

Différences découlent de la nature:
-Elles sont fondamentales et naturalisées (modèle à deux sexes)
-Hiérarchisées: homme étant supérieur à la femme
-Courant conservateur
-Inspiré par les théories de l’évolution
-La notion de masculinité sert à légitimer les inégalités et exclure les femmes de la vie public et politique

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9
Q

La paradigme de masculinité identitaire

A

-Différences attribuées aux hommes et femmes s’acquièrent par les traditions
individu devient mature en acquérant un rôle de genre définit qui renvoi à des attitudes, des traits et des intérêts qui viennent validé l’identité biologique.
-Inspiré par la psychanalyse :La biologie détermine les différences psychologiques ( Pénétration du pénis = homme actif, agressivité.)
-L’homme devient mature en endossant le rôle de sexe mâle
Les rôles de sexes assure les différence entre les hommes et les femmes dans la société et que ceux-ci soit complémentaire ce qui est nécessaire au bon fonctionnement social.

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10
Q

Paradigme normatif de la masculinité

A

Passage de rôle de sexe à rôle de genre
-Similaire paradigme identitaire, sans l’importance d’atteindre le rôle de sexe
-Il y a des standards de masculinité orientés par la socialisation, mais ont des effets négatifs
Inadéquation, trauma et dysfonction. ( Fermeture émotionnelle des hommes, manque de communication des problèmes avec autrui, détresse psychologique lorsqu’il ne sont pas en mesure d’atteindre les standards de masculinités.)

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11
Q

Les masculinités normatif de David et Brannon (4)

A

«No Sissy Stuff»
Rejet de la féminité et tout ce qui y est associé (passivité, le non usage du pénis, les émotions, homosexualité…)
«The Big Wheel»
ëtre admiré par d’autre homme, capacité à éjaculé, conquête sexuelle, le prestige universel dans tout les sphères. L’homme qui a du succès partout de tout les façons possible.
«The Sturdy Oak»
Une masculinité réussit repose sur l’image de solidité, d’indépendance, d’être quelqu’un sur qui l’on peux compter, confiant, assertif, qui sait ce qu’il fait sans avoir de doute.
«Give ‘em Hell»
La compétition entre les hommes, aggressivité, idéale de masculinité repose sur une culture de la violence, du risque, de repoussé les limites. Expression de la violence masculine.

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12
Q

Paradigme de masculinité structurel

A

« masculinitéhégémonique et diversité des masculinités»
Masculinité : un système d’interconnexions avec plusieurs symboles
Masculinité : dynamique et relationnelle, se construit en tenant compte de différents axes de pouvoir (classe, ethnicité, orientation sexuelle, lieu géographique, etc.)
Les masculinité sont des dynamiques de dominations relationnelles et non une propriété d’un individu
Pas uniquement une affaire de différences sexuelles
Relation intra-genre : différences entre les hommes (Plurielles, relationnelles et situationnelles)
Pouvoir et structures de domination (Connell)
Dominations qui ne sont pas que subies, les individus agissent dans ce système
Les hommes peuvent dominés d’autres hommes ce qui créer une multitude de masulinité possible qui dépend de la situation, des actions et des relations entre les individus dans un contexte donné. Une personne peux représenté plus d’une masculinité à la fois.

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13
Q

Paradigme de la masculinité performatif

A

Re-produire le masculin
Inspiré de la théorie queer, surtout de Judith Butler
Déconstruit des dichotomies
Identité instable et non-unifiée
Pas de sujet derrière l’action, seules l’action ou la performance compte
Même le corps est construit par les discours: c’est le genre qui construit le sexe…
Peut aller dans le sens d’une répétition aveugle des normes de genre
Mais possibilité de subversion de la masculinité

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14
Q

Avantages de la connaissance de plusieurs paradigme de masculinité

A

Multiplier les pov
diversifié la compréhension des masculinité
Avoir un pov plus critique
La masculinité peut être comprise à travers plusieurs paradigme à la fois

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15
Q

Définition de la crise de la masculinité

A

: la crise de la masculinité est un discours transhistorique et transnational qui dénonce les inégalités et les injustices que subissent les hommes en raison du féminisme et d’une prétendue féminisation de la société. Discours selon lequel le féminisme aurait entrainé une perte de repères pour les hommes, engendrant donc une crise de la masculinité.
Il s’agit surtout d’un discours de crise plutôt que d’une vraie crise. C’est ce qui l’amène à dire : les hommes ne sont pas en crise, ils font des crises.
Discours qui apparat dès l’antiquité

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16
Q

Caractéristique de la crise de la masculinité

A

-discours marqué par une forte exagération de l’influence des femmes dans la société
-Ce discours de crise s’exprime toujours dans des contextes sociaux où les hommes sont majoritaires et au sommet des institutions de pouvoir
-Il s’agit d’un discours antiféministe car il a pour objectif de brimer ou freiner l’émancipation des femmes (de la remettre en question
-Ce discours insiste sur la (re)valorisation d’une masculinité conventionnelle au nom de la différence «naturelle» des sexes et de la supériorité des hommes

17
Q

Crise de la masculinité: Discours de la séduction

A

-L’idée selon laquelle les hommes (hétérosexuels) ne peuvent plus draguer sans se faire traiter de harceleurs sexuels ou ne savent plus draguer car ils sont efféminés par une société féminisée et féministe.
-Thèse appuyée par plusieurs personnes dans l’espace public (hommes et femmes) ET communauté des pickup artists (les artistes de la séduction) (pickup artists : communauté d’hommes hétérosexuels qui se partagent des trucs pour séduire à tout coup les femmes dans le but d’avoir des relations sexuelles avec elles)
-Discours ancré dans la culture du viol : les femmes aguichent les hommes mais leur refusent l’accès au sexe, ce qui est frustrant (les femmes contrôlent la sexualité, et donc dominent les hommes).
-Ce discours de crise témoigne d’une vision de la sexualité et de l’accès au corps des femmes comme d’un droit naturel, inaliénable.
-Le refus de ce droit se solde par des violences allant jusqu’au meurtre (et tueries de masse)

18
Q

La crise de la masculinité: Discours de l’école contre les garçons

A

-L’école ne serait pas adaptée aux garçons car ils n’ont pas de modèles masculins (la majorité des enseignantes sont des femmes) et ne peuvent plus être des garçons (se bousculer, se chamailler dans la cour d’école).
Statistiques invoquées :
-les garçons réussissent moins bien que les filles à l’école et le décrochage scolaire est plus grand chez les garçons.
Les faits :
-les difficultés scolaires des garçons d’expliquent mieux par la classe et la race que par le sexe.
-Les garçons décrochent moins qu’il y a 30 ans
-Culture ouvrière peut transmettre un mépris de l’école car c’est une affaire de bourgeois
-Racisme systémique : Au Québec, avant 20 ans, 23% H et 14% F décrochent VS dans le Nord-du-Québec (région pauvre et forte présence autochtone), 66% H et 59% F.
-Les hommes qui abandonnent l’école ou ne font pas d’études universitaires peuvent quand même se trouver des emplois bien rémunérés (secteurs d’emploi liés à la masculinité conventionnelle : construction, mécanique, etc.).
-Le plaisir de la lecture = facteur important de réussite scolaire, mais incompatible avec la masculinité conventionnelle car truc de filles (misogynie + homophobie).

19
Q

La crise de la masculinité : Discours du père sacrifié

A

Les pères seraient victimes de leur ex-conjointe et des tribunaux car on refuse de leur donner la garde des enfants (alors que la présence d’un père serait fondamentale au développement de l’enfant), et on les oblige (exploite) à verser une pension alimentaire.
Les faits :
-dans 80-85% des cas, les parents sont d’accord au sujet de la garde et de la pension alimentaire ; Environ 10% de cas de garde d’enfants sont de véritables batailles juridiques entre pères et mères qui ne s’entendent pas.
-Les groupes de pères ont émergé en réaction aux modifications législatives entourant la pension alimentaire.

Rhétorique de l’égalité instrumentalisée : les pères seraient traités injustement par le système juridique et par leur conjointe qui pratiquerait l’aliénation parentale, ils doivent donc militer pour leurs droits (discours du droit des pères).
Ce qui est en jeu : le droit de contrôler l’ex-conjointe, l’enfant, et l’argent versé, tout en assumant un minimum de responsabilité parentale.

20
Q

La crise de la masculinité: discours de la symétrie de la violence et hommes battus

A

-Les masculinistes affirment que les femmes commettent autant de violences conjugales envers les hommes, mais que celles-ci seraient de nature plus psychologique.
Les faits : la violence féminine existe, mais la violence masculine envers les femmes est plus répandue, plus brutale, plus meurtrière.
-Rhétorique qui sert à normaliser la violence masculine (l’agressivité naturelle) ou à déresponsabiliser l’agresseur (un drame familial), et à invalider les allégations de violences conjugales/sexuelles de la part des femmes.
-Les principaux auteurs de violence envers les hommes sont … d’autres hommes! Durant l’enfance, violence du père ou inceste de la part d’un homme de la famille, agression sexuelle commise par un homme, intimidation à l’école, etc. Durant la vie adulte, violence lors de conflits armés ou dans l’armée, dans la police, les équipes sportives, etc.

21
Q

Les 4 attitude face à la crise de la masculinité

A

-Une attitude de soin. Des féministes empathiques à l’égard des hommes en crise. Ces féministes invitent les femmes à accueillir les hommes déstabilisés par le « choc » du féminisme et à les réconforter. C’est le cas de feu Denise Bombardier au Québec.
-Une attitude d’espoir. Des féministes refondatrices qui espèrent que les hommes vont adopter une attitude critique face au discours de crise de la masculinité pour inventer une masculinité positive, humaine et respectueuse des femmes. Passe par une masculinité compatible avec la vulnérabilité et l’intelligence émotionnelle, condition de l’égalité pour ces féministes. On y retrouve par exemple bell hooks.
-Une attitude optimiste. Des féministes optimistes voient dans la crise de la masculinité le signe d’un affaiblissement du pouvoir patriarcat et la progression du féminisme.
-Une attitude sceptique. Des féministes sceptiques considèrent que le discours de crise de la masculinité est plutôt un symptôme d’un antiféminisme fort, vivant et organisé. C’est un discours de propagande patriarcale qu’il faut constamment déconstruire pour en montrer les effets délétères.

22
Q

Les 3 tendances féministes face à la crise de la masculinité

A

1) Refonder l’identité masculine par l’intégration de valeurs dites «féminines» (sensibilité, partage, vulnérabilité, intelligence émotionnelle, etc.).
Critique : pas de relation logique entre l’égalité et les émotions (bien que l’intelligence émotionnelle puisse avoir un impact sur la satisfaction des relations hommes/femmes, amoureuses, amicales, professionnelles, etc.)
Les hommes expriment déjà des émotions : joie, colère, tristesse, etc. Le discours de la crise de la masculinité peut être vu comme une réaction émotive, l’expression d’une «rage collective» envers les féministes.

2) La subversion de la masculinité. Stratégie endossée par certains hommes trans :
- Comprendre le corps et la masculinité comme un processus jamais achevé, sans objectif de ‘perfection’ virile;
-Offrir un refus de l’essentialisme sexuel;
-Minimiser les avantages et privilèges procurés par la masculinité.
Critique : Même si plusieurs hommes essaient activement d’amoindrir les privilèges masculins dont ils jouissent, certains privilèges sont hors de notre contrôle, surtout au niveau structurel (privilège d’embauche, de salaire, etc.). Même les hommes trans jouissent de privilèges masculins (masculinité complice).

3) Tendance matérialiste. Abolition des classes de sexe pour abolir la suprématie mâle. Pour Christine Delphy, ‘imaginer le non-genre’.
Critique : exercice difficile à imaginer tellement les catégories homme/femme sont incrustée et exercice difficilement réalisable, mais pas impossible.

Trois tendances proféministes : présentées séparément, mais dans la réalité, fluidité entre ces tendances.
Le discours de la crise de la masculinité participe à la consolidation du système hétérosexuel et patriarcal (hétéropatriarcat), à la reproduction des normes de genre et à la défense des privilèges et du pouvoir masculin.
En ce sens, une opposition féministe peut mobiliser plusieurs approches (féminisme queer et matérialiste, black feminism, féminisme décolonial, etc.).

23
Q

Comment la crise de la masculinité est lié à la matrice hétérosexuelle

A

un système de violence pour contrôler les corps dans le but de conserver la norme de genre

24
Q

Pratique pour les hommes proféministes

A

Selon Dupuis-Déri, les hommes proféministes doivent se questionner sur pourquoi ils veulent être alliés des féministes, car souvent, se dire allié féministe lorsqu’on est un homme amène un lot de privilèges importants.
-La parole d’un homme proféministe qui dénonce le patriarcat aura plus de portée, sera plus entendue et valorisée.
-Se dire homme proféministe peut apporter des privilèges amicaux, amoureux, sexuels avec les femmes. ETC.

Pratiquer la désidentification d’avec l’identité mâle, la masculinité et la virilité: se dire humain au lieu de se dire homme. Par ex., activement référer aux qualités masculines comme à des qualités humaines; ce n’est pas en tant que mâle/homme que je suis compétitif, c’est en tant que personnes humaine, etc.

Pratiquer le disempowerment : «engagement des hommes dans un processus individuel et collectif visant à réduire le pouvoir qu’ils exercent individuellement et collectivement sur les femmes et les féministes.» Par ex., laisser les femmes s’exprimer en premier dans un groupe, ne pas interrompre les femmes, pratiquer les activités féminines (faire la vaisselle, le ménage; dans les groupes militants, prendre le rôle de secrétaire, préparer la nourriture, etc..