Cours 10 - Psychologie sociale Flashcards

1
Q

Comment définir la psychologie sociale?

A

• La psychologie sociale unit la psychologie et la sociologie.
o Après la 1e GM, les psychologues et sociologues se sont mis à travailler ensemble.
o Psychologie : individu, comportement social de l’individu
o Sociologie : niveau macrologique, société, groupes
• Elle étudie de façon empirique « comment les pensées, les émotions et les comportements des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite des autres » (Allport, 1968)
o Comportement social : on regarde au niveau individuel, pas de groupe/collectivité
o Présence imaginaire : on agit en fonction de la présence des autres
o On regarde tous facteurs qui agissent sur comportement et comment
• Prend aussi en compte :
o Les caractéristiques d’autrui
 Ex : policier ou belle personne à côté de nous en auto
 Caractéristiques ethniques, caractéristiques physiques, etc.
o Les stimuli sociaux
 Tous les objets ou lieux qui ont lien avec notre sphère sociale
 Change nos comportements/pensées/émotions
 Influence par un objet sans la présence de personne (pcq il est lié à qqn, lié à qqchose)
 Ex : panneau publicitaire d’un concert qui nous donne le goût d’y aller
o Les composantes psychologiques personnelles
 Cognitions sociales
• Stéréotypes, souvenirs, pensées, etc.
• Sans qu’une personne ou un objet soit directement en lien
• Ex : penser à une chicane avec un ami nous rend agressif avec un passant dans la rue
 Différences individuelles relativement stables
• Composantes de personnalité ou de biologie qui font en sorte qu’on agit d’une X façon dans un contexte social
• La psychologie sociale est le domaine d’étude scientifique qui analyse la façon par laquelle nos pensées, nos sentiments et comportements sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres, par leurs caractéristiques et par les divers stimuli sociaux qui nous entourent, et qui de plus examine comment nos propres composantes psychologiques et biologiques personnelles influent sur notre comportement social

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2
Q

Quelles sont les grandes thématiques la psychologie sociale et sur lesquelles se concentre-t-on davantage?

A
  • Le soi
  • Les cognitions sociales
  • Les attitudes
  • Les attributions et la motivation
  • LES RELATIONS INTERPERSONNELLES
  • LES INFLUENCES SOCIALES
  • LES RELATIONS INTERGROUPES ET LES STÉRÉOTYPES
  • La culture et l’évolution
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3
Q

Quelles sont les relations interpersonnelles?

A

• Le besoin d’appartenance = besoin de créer et de maintenir un minimum de relations interpersonnelles importantes, durables et positives.
o Êtres humains ont besoin fondamental de s’engager dans interactions fréquentes et plaisantes avec au moins quelques personnes dans une relation stable, chacun est à la recherche du bien-être de l’autre
o Être humain proteste lorsqu’il y a fin à une relation (ne se sentira pas bien)
 Besoin des autres/besoin d’être aimé/besoin d’aimer/besoin de s’attacher aux autres/besoin de sécurité et intimité font partie de l’architecture humaine
 Ex : Syndrome d’hospitalisme et expérience de macaques
• Relation interpersonnelle = liens entre au moins deux personnes + qualité de ces liens
o Très importantes
o Qualité de la relation importante (qualité > quantité)

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4
Q

Quelles sont les conséquences positives des relations interpersonnelles?

A

• Rôle dans la survie
o Victime arrive mieux à vivre sa guérison lorsqu’elle a du soutien
o Personnes qui vivent seuls ont plus de chances de mourir plus jeunes
o Relations les plus importantes : celles qui amènent des ressources et du soutien social
• Le soutien social = échange interpersonnel de ressources où une personne en aide une autre afin de lui permettre de satisfaire ses besoins ou d’atteindre des buts personnels importants. (Quand la relation apporte qqchose, qualité de la relation)
o Différents types : émotionnel, informatif, matériel
 Émotionnel : amour, affection, intérêt, estime, amitié
 Informatif : informer positivement qqn sur ses comportements et la façon dont elle est perçue par les autres, on fait cela pour qu’elle puisse s’évaluer objectivement (infos positives pour qu’elle s’accepte, qu’elle se rende compte de sa valeur, qu’elle s’aime | infos négatives pour qu’elle travaille sur elle-même, etc.)
 Matériel : échange de services, de temps, etc.
o Peut provenir de différentes sources
o Soutien perçu > soutien réel
 Il y a des personnes qui ont du soutien, mais se sentent tout de même seules (perception de la personne change tout)

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5
Q

Quelles sont les conséquences négatives des relations interpersonnelles?

A
  • Grande partie de nos problèmes dans la vie proviennent des autres
  • Violence physique
  • Violence psychologique
  • Solitude
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6
Q

Qu’est-ce qu’on veut dire quand on dit qu’une grande partie de nos problèmes viennent des autres dans les relations interpersonnelles?

A

o Ex : quand qqn vient empiéter notre espace personnel, quand qqn parle trop fort, petits trucs quotidiens qui nous tapent sur les nerfs, etc.
o Ce sont toujours les gens les plus proches qui nous causent le plus de problèmes (pcq on est dans l’intimité)
 Gens dans le métro : on va les ignorer et passer à autre chose
 Personne qui habite avec nous : plus complexe à gérer

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7
Q

Qu’est-ce qu’on veut dire quand on parle de violence physique dans les relations interpersonnelles?

A

o Violence conjugale
o Populations vulnérables : jeunes âgés de 15 à 25 ans en couple, femmes
 Ex : Premier amour passionnel, mais destructeur
 Femmes ont 6x plus de chances de signaler qu’elles ont été victimes d’agression sexuelle
 Femmes ont 5x plus de chances de signaler qu’elles ont été étouffées
 Femmes ont 2x plus de chances de signaler qu’elles ont été battues
o Facteurs de risque : être jeune, avoir un partenaire qui boit beaucoup, vivre en union libre ou venir de se séparer, style d’attachement craintif

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8
Q

Qu’est-ce qu’on veut dire quand on parle de violence psychologique dans les relations interpersonnelles?

A

o Tentative de dévaloriser l’autre et d’avoir du contrôle sur la personne
 Pour diminuer son estime personnelle aussi
 Insulter constamment (notion de récurrence importante)
o Population vulnérable : les femmes
 Ex : elle essaye de se bâtir son entreprise et son copain lui dit qu’elle a besoin de lui, qu’elle ne réussira pas
 Ex : un homme trompe sa femme et lui dit que c’est sa faute puisqu’elle ne satisfait pas ses besoins
 Ex : blagues sexistes constantes au travail

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9
Q

Qu’est-ce qu’on veut dire quand on parle de solitude dans les relations interpersonnelles?

A

o Désirée vs. non souhaitée
 Dépend de la perception de la personne
 Conséquence négative : solitude qui fait mal, qui n’est pas souhaitée
o Solitude existentielle
o Solitude interpersonnelle

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10
Q

Qu’est-ce que la solitude existentielle?

A
  • Persiste en dépit de la qualité de la relation ou de la quantité de relations
  • Idée que peu importe le nombre d’amis et qualité de relations, on sait qu’on va mourir, donc on se sent seul face à notre destin
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11
Q

Qu’est-ce que la solitude interpersonnelle?

A

Solitude sociale et émotionnelle.
 Expérience désagréable pcq réseau de relations sociales est déficient (soit qualitativement, soit quantitativement)
 Écart entre la quantité/qualité désirée et la quantité/qualité actuelle des relations interpersonnelles
 Fait émerger la solitude sociale (liée au nombre et à la fréquence des relations interpersonnelles, manque de relations interpersonnelles satisfaisantes, personne ne se sent pas intégrée et entourée) et la solitude interpersonnelle et émotionnelle (liée à la qualité des relations interpersonnelles, provient de l’absence ou de la perte d’une relation intime, bcp plus douloureuse que la solitude sociale)
 Se sentir seul n’est pas synonyme d’être seul (perception plus importante que solitude en tant que telle)
 Introvertis se sentent plus rarement seuls que extrovertis

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12
Q

Qu’est-ce que l’approche psychosociale de l’agression?

A

L’agression est vue comme un comportement physique ou verbal dirigé vers une personne avec l’intention de lui nuire sur le plan psychologique et/ou physique.

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13
Q

Quels sont les types d’agression?

A
  • Hostile
  • Instrumentale
  • Défensive
  • Réactive
  • Proactive
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14
Q

Qu’est-ce que l’agression hostile?

A

Infliger de la douleur à autrui.

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15
Q

Qu’est-ce que l’agression instrumentale?

A
  • Nuire à qqn dans le but de réaliser certains objectifs

- Ex : obtenir certaines ressources, atteindre ou maintenir position sociale

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16
Q

Qu’est-ce que l’agression défensive?

A

 Provoquée par actions d’autrui (réponse)

 Souvent associée à état émotionnel (ex : peur)

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17
Q

Qu’est-ce que l’agression réactive?

A

 Réaction à situation perçue comme provocante ou aversive (relativement à une vive répulsion)
 De nature hostile
 Plus large que l’état émotionnel

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18
Q

Qu’est-ce que l’agression proactive?

A

 Exprimée de façon délibérée

 En général, sert à répondre à ses propres intérêts

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19
Q

Qui est l’auteur de la théorie du lien agression-frustration?

A

Berkowitz (2000)

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20
Q

La théorie originale du lien frustration-agression provient de qui?

A

Dollard et Miller, 1993

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21
Q

Quels sont les 2 postulats de la théorie originale du lien frustration-agression développée par Dollard et Miller en 1993?

A
  1. L’agression présuppose toujours l’existence d’une frustration
    • Frustration au sens large du terme (ex : ne pas atteindre ses objectifs)
  2. L’existence d’une frustration conduit toujours à une forme d’agression.
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22
Q

Quelle est la critique de la théorie originale du lien frustration-agression développée par Dollard et Miller en 1993?

A

L’hypothèse est écartée, on est dans l’affirmation.

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23
Q

Quelle est la théorie du lien frustration-agression développée par Berkowitz (2000)?

A
  • Comportement d’agression toujours dirigé vers la personne source de frustration
  • Études démontrent qu’agression pas toujours liée à frustration
  • Autres facteurs : rumination (penser encore et encore à la situation désagréable au lieu de se changer les idées)
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24
Q

Sous quelles conditions le lien frustration-agression peut s’observer selon Berkowitz?

A

o La frustration doit susciter une réaction émotionnelle de colère pour inciter à l’agression
- La frustration ou la colère ne causent l’agression que dans le cas où certains indices sont présents.
• Les cibles (plus facile de crier sur mémé que sur grand monsieur musclé de 6 pieds 7)
• Les situations (plus facile de se battre dans le bar que dans l’église le dimanche matin)
• Les objets (plus de chances d’agressivité si armes à feu dans la pièce pendant conflit plutôt que papillons dans la pièce)
- État de colère est un état motivationnel entre frustration et agression et va sensibiliser aux indices de l’environnement et ça pourra activer la réponse agressive

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25
Q

Comment fonctionne le lien frustration-agression?

A

o Affect négatif lance processus cognitif qui est primitif et implique traitement de l’info et entraîne tendances
o En fonction du type de réponse (tendance), traitement différent
o Différentiation des émotions : réponse agressive apparaîtra si colère/gêne/irritation plutôt que si peur

26
Q

Quelle est la critique de la théorie du lien frustration-agression?

A

La peur peut aussi mener à l’agression (ex : parents qui ont eu peur du comportement de leur enfant, donc leur hurlent dessus).

27
Q

Qu’est-ce que l’influence sociale?

A

Effet de la présence des autres et de leurs comportements sur nos attitudes et nos comportements (fait référence à la culture, le moment, etc.)

28
Q

Qu’est-ce que le conformisme?

A

Changement dans le comportement, dans les opinions ou dans les perceptions suscitées par la présence, réelle ou imaginaire, d’une personne ou d’un groupe

29
Q

Quelle est la différence entre le conformisme public et privé?

A
  • Public : personne continue au plus profond d’elle-même de penser qu’elle a raison, mais se soumet aux idées des autres
  • Privé : individu va réellement changer son opinion, ses perceptions, sa vision des choses, va adhérer totalement à la nouvelle idée qu’on lui présente
30
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Asch (1951)?

A
o	Étude du conformisme de groupe
o	Trouver ligne de la même longueur que celle montrée
o	37% se conforment au reste du groupe
o	50% le font une fois sur deux
o	25% ont refusé de se conformer
31
Q

Pourquoi se conforme-t-on?

A
  • Influence de la majorité
  • Grandeur du groupe
  • Conscience des normes
  • Présence d’un allié
  • Traits de personnalité
  • Différences culturelles
32
Q

Comment l’influence de la majorité aide-t-elle au conformisme?

A

o Quand les gens ne sont pas très sûrs du bien fondé de leur position, ils vont suivre la majorité
o Pression sociale (même si on a un caractère fort)

33
Q

Comment la grandeur du groupe aide-t-elle au conformisme?

A

o Plus un groupe est fort, plus la pression sociale est forte
o Différences au sein du groupe plus importantes que grandeur du groupe en tant que telle (plus tendance à être influencé par manifestation où il y a 500 personnes toutes différentes que manifestation où il y a 20 000 personnes qui ont plusieurs points en communs)
 Gens différents qui se battent pour même idée ont plus de crédibilité que gens tous pareils qui se battent pour une idée (ex : anti-vax)

34
Q

Comment la conscience des normes aide-t-elle au conformisme?

A

o Normes doivent être activées et saillantes
o Saillantes : Environnement propre a plus tendance à rester propre qu’environnement sale
o Activée : Ex = expérience où on jette déchets par terre devant qqn et il a plus de chances de jeter aussi ses déchets par terre

35
Q

Comment la présence d’un allié aide-t-elle au conformisme?

A

o Taux de conformisme a tendance à diminuer lorsqu’on a un allié même s’il y a une majorité unanime
o Pas grave si allié a idée différente de la nôtre (tu t’allies à ton allié peu importe la différence entre ton opinion et la sienne)

36
Q

Comment les traits de personnalité aident-ils au conformisme?

A

o Personnes qui ont moins bonne estime d’elles-mêmes ont plus tendance à se conformer
o Gens qui ont besoin d’affiliation ont plus tendance à se conformer
o Gens plus autoritaires ont plus tendances à se conformer (elles ont une notion de respect de l’autorité et de la majorité)

37
Q

Comment les différences culturelles aident-elles au conformisme?

A

Dépend de ce qu’on apprend dans notre culture (ex : Continent nord-américain = individualisme VS continent européen = partage)

38
Q

Quels sont les 2 types de techniques d’influence sociale?

A
  1. L’acquiescement

2. Le pouvoir social

39
Q

Qu’est-ce que l’acquiescement comme technique d’influence sociale?

A

Forme d’influence sociale basée sur une demande présentée de façon plus ou moins directe.

40
Q

Qu’est-ce que le pouvoir social comme technique d’influence sociale?

A

Bases importantes de pouvoir, chacune représentant une ressource qui peut servir à influencer quelqu’un.

41
Q

Quelles sont les techniques d’acquiescement (influence sociale)?

A
  • Réciprocité (gens ont tendance à nous rendre les faveurs qu’on leur a faites)
  • Manipulation
  • Stratégie du pied dans la porte (demander un service important en commençant par demander une petite faveur, ex : on vous arrête dans la rue pour répondre à quelques petites questions pour finalement vous demander si vous voulez faire partie d’une étude)
  • Stratégie de la porte au nez (faire une demande énorme presque irréaliste pour ensuite demander une petite faveur pour que la personne accepte, ex : transactions immobilières)
42
Q

Quelles sont les techniques de pouvoir social (influence sociale)?

A
  • Récompenses (possibilité de procurer une gratification à qqn = source de pouvoir, ex : atteindre un objectif, donner qqchose en échange, gratification, impersonnel ou personnel, ex : sourire de qqn, argent, service, etc.)
  • Coercition (utiliser des menaces, de la violence, de la force physique pour obtenir ce qu’on veut)
  • Expertise (avoir des connaissances ou une formation particulière constitue une source de pouvoir, souvent on se soumet aux personnes qui ont des connaissances spécifiques, ex : se soumettre aux recommandations du médecin)
  • Information (se servir d’infos pour convaincre autrui, contenu du message important, pas la personne en elle-même, contrairement à expertise)
  • Autorité légitime (certaines personnes autorisées à demander à autrui de se conduire d’une certaine manière)
43
Q

Qu’est-ce que l’obéissance à l’autorité lorsqu’on parle d’influence sociale?

A

• Soumission aux règles imposées
• Soldats nazis pendant la 2e GM
o Sont-ils responsables pour avoir tué les Juifs? Ou bien ils étaient seulement trop soumis à l’autorité et que ce n’est pas leur responsabilité?
o Contexte, état des soldats, brainwash, traumatisme, etc. (plusieurs facteurs à considérer, pas de bonne réponse)
o Pas dans la nature humaine d’infliger de la douleur à qqn ou de tuer
• Expérience de Milgram (1960/63)

44
Q

Quels sont les facteurs qui influent sur la soumission à l’autorité?

A

• La proximité de la victime
o Plus la victime est éloignée (en termes de distance physique) de la personne, plus la personne va se soumettre à l’activité (ex : infliger les chocs est plus facile quand on n’est pas dans la même pièce que la victime)
• La proximité de l’autorité
o Plus l’autorité est près de la personne, plus la personne va se soumettre à l’activité (ex : si l’autorité est dans la pièce, on a plus tendance à infliger les chocs et si l’autorité est ailleurs, la personne a plus tendance à mentir et dire qu’elle a infligé le choc à la victime)
• Effet de groupe
o Participants complices ont influence sur participant naïf
o Plus les complices infligent des chocs forts, plus le naïf va infliger des chocs plus forts aussi
• L’autorité
o Si on remplace la figure d’autorité par une figure ordinaire, taux de soumission diminue
o Statut, image a une influence sur la soumission
• Pas d’effet de l’âge, du sexe ou des caractéristiques personnelles
o Tendance à se soumettre en général peu importe qui vous êtes

45
Q

Qu’est-ce qu’un groupe social?

A

Groupe social = deux personnes ou plus qui présentent des caractéristiques communes socialement significatives (sexe, origine ethnique, corps de métier, etc.)
o On peut décider de certains groupes (ex : équipe de sport) et on fait automatiquement partie de certains groupes (ex : origine)

46
Q

Par quoi la structure des groupes est définie?

A

o Rôles (ex : étude de Zimbardo - prisonniers VS gardes)
 Chaque membre du groupe a son rôle à jouer, on va agir à son égard en fonction de nos attentes
 On intériorise les rôles qu’on nous donne, ça nous monte à la tête (prisonniers oublient qu’ils sont des participants dans une expérience, ils ont intégré les crimes qu’on leur a contribués)
 Rôles donnés ont un impact psychologique énorme (ex : étudiant qui doit réussir peut développer peur de l’échec intense)
 Même Zimbardo avait oublié son expérience, s’est laissé impacté par son rôle de doyen, sociologue a dû intervenir
o Normes
 Règles implicites qui indiquent au groupe quels comportements sont appropriés ou inappropriés
 Dictent qu’est-ce qui est socialement acceptable
 Facilitent les interactions entre les membres d’un groupe
o Statut
 Hiérarchie entre les membres du groupe qui les différencie, les distingue entre eux

47
Q

Qu’est-ce que l’endogroupe?

A

Groupe auquel un individu s’identifie, groupe d’appartenance (choisi ou non choisi), on s’y réfère en disant « nous, notre groupe » en général.

48
Q

Qu’est-ce que l’exogroupe?

A

Composé d’individus qu’on ne considère pas comme membres de notre groupe, groupe auquel on ne s’identifie pas, ce n’est pas notre groupe d’appartenance, on s’y réfère en disant « eux ».

49
Q

Qu’est-ce que la catégorisation sociale?

A

Processus d’identification d’un individu comme étant membre d’un groupe social parce qu’il présente une caractéristique typique de ce groupe.

50
Q

Quelles sont les 5 conséquences de la catégorisation sociale?

A
  • Biais proendogroupe
  • Phénomène d‘homogénéisation de l’exogroupe
  • Stéréotypes
  • Les préjugés
  • La discrimination
51
Q

Qu’est-ce que le biais proendogroupe?

A

o Tendance à favoriser les membres de son propre groupe par rapport à ceux de l’exogroupe
o Tous les comportements positifs observés chez les membres de l’endogroupe, on va les attribuer à des caractéristiques positives et internes
o Tous les comportements négatifs observés chez les membres de l’endogroupe, on va les attribuer à des éléments externes, au contexte
o Tous les comportements positifs observés chez les membres de l’exogroupe, on va les attribuer à des éléments externes, à la situation et le contexte
o Tous les comportements négatifs observés chez les membres de l’exogroupe, on va les attribuer à des caractéristiques personnelles, internes

52
Q

Qu’est-ce que le phénomène d’homogénéisation de l’exogroupe?

A

o Minimiser les différences entre les individus de l’exogroupe
o Accentuer différences entre les individus de l’endogroupe (eux sont tous pareils, nous on est tous différents)

53
Q

Qu’est-ce que sont les stéréotypes?

A

o Représentations cognitives d’un groupe social, formée par l’association d’émotions et de caractéristiques particulières à ce groupe.
o On va attribuer des caractéristiques au groupe et on va les associer un attribut particulier
o Pas nécessairement négatif, mais vraiment descriptif et collectif (en général, on a tous les mêmes stéréotypes pour tel groupe ou telle personne)
o Ex : hommes plus forts, femmes plus sensibles

54
Q

Qu’est-ce que sont les préjugés?

A

o C’est un jugement apriori, un parti pris, une opinion préconçue qui concerne un groupe de personnes ou un individu appartenant à ce groupe.
o Positifs ou négatifs (mais essentiellement négatifs)
o Non collectif (vraiment individuel, notre propre opinion pour tel groupe ou telle personne)
o Ex : je fais plus confiance à un homme pour gérer une équipe, je fais plus confiance à une femme pour élever à un homme, les hommes ne pensent qu’au sexe, je préfère avoir des amis hommes pcq les femmes ne font que du « drama »

55
Q

Qu’est-ce que la discrimination?

A

o Comportement négatif dirigé contre des membres d’un exogroupe envers lequel nous entretenons des préjugés.
o Choses qu’on va faire contre une personne

56
Q

Qu’est-ce que la théorie de la menace intégrée en gros et qui l’a développé?

A
  • La perception de menace va donner lieu à des stéréotypes, des préjugés, de la discrimination
  • Stephan & Stephan (2002)
57
Q

Quels sont les 2 types de menace dans la théorie de la menace intégrée par Stephan & Stephan?

A

o Réaliste = danger pour l’existence de l’endogroupe (ex : menace pour la puissance économique ou politique, menace pour le bien-être psychologique ou physique des membres de l’endogroupe)
o Symbolique = concerne tout le système de valeurs, de croyances de l’endogroupe, différences perçues de morales, endogroupe se sent menacé au niveau de ses normes

58
Q

Quels sont les facteurs influençant la menace dans la théorie de la menace intégrée par Stephan & Stephan?

A

o Relations entre groupes
 Pouvoir de l’endogroupe et l’exogroupe
• Ex : endogroupe = majoritaire, puissant, donc se sent plus ou moins menacé
 Conflits historiques
• Si long passé de conflits avec exogroupe, endogroupe va se sentir plus facilement menacé
• Ex : conflits d’ordre religieux
 Taille des différents groupes
• Taille joue sur la perception de menace (plus groupe gros, plus menace grande)
o Dimensions culturelles
 Valeurs, croyances, règles, normes contribuent à la perception de la menace
o Facteurs situationnels
 Situations qui mènent à l’interaction entre les 2 groupes (ex : travail, école, dans la rue, manifestations, etc.)
 Caractéristiques spécifiques des situations jouent sur la perception de la menace
 Ex : contexte où un des 2 groupes se sent minoritaire, impuissant, en nombre réduit, etc. -> se sentira menacé
o Différences individuelles
 Estime de soi, contacts eus avec l’exogroupe, connaissance de l’exogroupe jouent sur la perception de menace

59
Q

Quelles sont les réponses à la menace dans la théorie de la menace intégrée par Stephan & Stephan?

A

o Cognitives
o Émotionnelles
o Comportementales
 Comportements en réponse à la perception de menace
 Discrimination, soumission, harcèlement, mensonge
 Tous comportements qui peuvent mener à conflit intergroupe
 Tous comportements hostiles
 Ex : racisme, conflits entre anti-vax et pro-vax, terrorisme, etc.

60
Q

Quelles sont les réponses cognitives à la menace dans la théorie de la menace intégrée par Stephan & Stephan?

A

 Manière de percevoir l’exogroupe
 Ethnocentrisme (tendance à privilégier le groupe ethnique auquel on appartient et à en faire le seul modèle de référence.
 Intolérance, déshumanisation envers l’exogroupe
 Émotions négatives comme de la haine pour les membres de l’exogroupe
 Biais cognitifs augmentés par rapport à l’exogroupe
 Erreur fondamentale d’attribution : tous les comportements négatifs de l’exogroupe sont associés à des caractéristiques individuelles et tous les comportements positifs de l’exogroupe sont associés à des caractéristiques situationnels et contextuelles

61
Q

Quelles sont les réponses émotionnelles à la menace selon la théorie de la menace intégrée par Stephan & Stephan?

A

Négatives (manifestation par de la peur, de l’anxiété, de la rage, du dégoût, de l’indignation et de la panique, baisse de l’empathie pour l’exogroupe)