Cours 10 Flashcards
pas exhaustif
L’acte professionnel d’évaluation est notamment influencé par quoi?
par le contexte d’intervention, la clientèle, les problématiques, le
mandat organisationnel et les objectifs poursuivis.
Définit ces influences en protection de la jeunesse. (le contexte d’intervention, la clientèle, les problématiques, le
mandat organisationnel et les objectifs poursuivis.)
◦ on est dans un contexte d’intervention particulier, c’est-à-dire un contexte d’autorité
◦ on travail auprès d’une clientèle souvent très «hypothéquée» qui
vit des problématiques lourdes et graves de conséquences
◦ on travaille avec un mandat de protection qui implique que nos
actions sont balisées par une loi, soit la LPJ
◦ on évalue dans le but de prendre des décisions: retenir ou non un signalement pour évaluation; juger si la sécurité ou le développement de l’enfant est compromis
Qu’est-ce qui permet de circonscrire le concept de protection au sens de la LPJ?
◦ la protection de l’enfant;
◦ la primauté de la responsabilité parentale;
◦ les droits et les besoins fondamentaux de l’enfant; (parent détient qm autorité parental)
◦ La sécurité et le développement.
◦ Il importe également de présenter les différents facteurs qui doivent être pris en considération afin de déterminer si une intervention du directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) est nécessaire
V ou F. La LPJ a pour but de
corriger les situations où la sécurité ou le développement de l’enfant est compromis, parce que ses besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits.
F. L’intervention d’autorité de l’État dans la vie des familles doit être réservée à des situations graves et exceptionnelles
prévues dans la LPJ. (alimentation, sécurité)
Qu’est-ce que la primauté de la responsabilité parentale?
◦ La responsabilité d’assumer le soin, l’entretien et l’éducation d’un enfant et d’en assurer la surveillance incombe en premier lieu à ses parents. Parfois, les parents sont aux prises avec des difficultés dans l’exercice de leurs responsabilités. Ils se voient alors reconnaître le droit à des services de santé et à des services sociaux, pour eux-mêmes et pour leur enfant. Ces
services ont avant tout pour but de rétablir ou de soutenir la capacité des parents à assurer eux-mêmes la protection de leur enfant.
◦ De même, le rôle du DPJ consiste principalement à fournir aux parents des mesures d’aide
appropriées. Par conséquent, toute intervention auprès d’une famille doit favoriser la participation des parents et de l’enfant, et ce, à toutes les étapes du processus d’intervention.
Il est nécessaire de souligner qu’une intervention en vertu de la LPJ n’a pas pour effet de
retirer aux parents leurs responsabilités envers l’enfant, à moins d’un consentement de leur
part dans le cadre d’une entente sur les mesures volontaires, ou d’un jugement du tribunal à
cette fin.
La sécurité ou le développement d’un enfant est compromis doit
notamment prendre en considération quels facteurs?
a) la nature, la gravité, la chronicité et la fréquence des faits signalés;
b) l’âge et les caractéristiques personnelles de l’enfant; ( + jeune, + intervient vite)
c) la capacité et la volonté des parents de mettre fin à la situation qui compromet la
sécurité ou le développement de l’enfant;
d) les ressources du milieu pour venir en aide à l’enfant et à ses
parents.
Par quoi s’évalue la gravité?
conséquences constatées ou possibles des faits sur l’enfant; atteinte ou danger pour l’intégrité physique ou psychologique; vulnérabilité de l’enfant; contexte de vie de l’enfant et conditions particulières propres à certaines situations.
ex. prob de consommation d’un parent : doit déterminer les effets de la consommation sur le fonctionnement quotidien du parent envers l’enfant et sur
l’exercice de ses responsabilités parentales
À quoi se rapporte la chronicité?
faits qui persistent dans le temps (vs événements isolés);
étalement des faits dans le temps, persistance, conséquences, interventions
antérieures
Qu’est-ce que indique la fréquence?
nombre de fois où une action ou un événement s’est produit
dans un temps donné;
ex. un problème occasionnel, régulier ou continuel n’a pas le
même impact;
parfois, un seul événement peut compromettre la sécurité ou le
développement;
ex. laisser enfant dans l’auto durant commission
la fréquence doit être mise en relation avec les conséquences
sur l’enfant.
Qu’est-ce qui détermine le niveau de vulnérabilité de l’Enfant?
son âge
son degré d’autonomie
ses capacités physiques, intellectuelles et affectives
ses acquis et handicaps
son évolution personnelle
son milieu culturel
sa perception de sa situation familiale et sociale
capacité physique et psychologique à se défendre ou à réagir au regard des faits signalés
Que peut développer un enfant pour être moins vulnérable?
Certains enfants développent leurs propres mécanismes d’autoprotection et, de ce fait,
sont moins vulnérables.
ex. ils sont en mesure de fuir certains événements, d’éviter des personnes ou de se
trouver dans un lieu précis.
Qu’est-ce que la vulnérabilité?
**La vulnérabilité est un état qui prédispose l’enfant à être plus ou moins affecté par les faits rapportés
Quels sont les critères de sélection d’un outil?
sa validité (qualités métrologiques attestées par publication et usage clinique reconnu suite à validation empirique ou consensus d’experts)
Sa pertinence (lien avec pratique des CJ)
Son accessibilité (se le procurer et rencontrer les exigences de
formation, d’application et de supervision)
Quels sont les 4 tupes d’outils?
Dépistage : explorer les facteurs de risque et situer leur intensité pour des problématiques particulières (suicide, toxico, retards développement)
Système expert (aide à la décision): logiciel permettant de reproduire le raisonnement d’un expert humain; permet le codage de grandes quantités d’infos et le traitement de données facilitant la prise de décision face à des problèmes complexes
Soutien à l’évaluation : accroître l’objectivité de l’analyse et de la prise de décision; préciser les besoins, les niveaux de risque ou le profil individuel; meilleure planification de l’intervention
Soutien à l’intervention: cibler et suivre des modes d’action généralement reliés à des pratiques recommandées
Nomme certains principes et attitudes généralement reconnus comme étant à la base de la relation d’aide
La confiance dans le développement de la personne
La reconnaissance de l’autodétermination
Le respect de la personne et de ses choix
Le respect du rythme de la personne
L’acceptation de la personne, l’attitude de non-jugement
L’empathie
L’écoute
La congruence
La transparence
La reconnaissance de l’unicité de la personne
**jamais promettre