Cours #1 - P2 Flashcards
Quels sont les 7 grands objectifs possibles de l’évaluation?
1- Faire du dépistage
2- Établir un diagnostic (on ne le fera pas, mais peut-être…)
3- Établir un pronostic (On appel souvent ça des hypothèse sur les capacités et sur la trajectoire développementale)
4- Faire une conceptualisation de cas (en psychoéducation, on utilise plutôt le terme «évaluation fonctionnelle»)
5- Évaluation des effets d’une intervention
6- Évaluation de la mise en œuvre d’une intervention (évaluer si l’intervention est bien appliquée – est-ce que le dosage est bien respecté. Souvent on doit adapter l’intervention au milieu et donc nécessite d’évaluer la mise en place de l’intervention selon ce qui a réellement été mis en place)
7- Développement de programmes d’intervention
Vrai ou faux, l’évaluation basée sur l’évidence s’applique aux sept grands objectifs de l’évaluation.
Vrai
En tant que psychoéducateur, peut-on faire des évaluation pour déterminer un diagnostic
Non, mais on peut participer à l’évaluation diagnostique
Quel est le rôle de la théorie dans l’intervention?
Elle guide l’intervention en suggérant les facteurs à changer et les mécanismes de changement
Cela inclut l’identification des médiateurs et des concepts clés à évaluer.
Quel est le rôle de la théorie pour l’évaluation?
Propose des concepts et construits à évaluer
(peut importe la théorie que l’on adopte, on doit en utiliser les concepts pour guider l’évaluation psyed – Ex: Facteurs de risques comme statut économique, la théorie de l’attachement, les styles parentaux, les conflits psychiques)
Les concepts doivent être en lien avec la théorie adoptée, comme les facteurs de risque et les styles parentaux.
Qui a proposé une théorie à la base de la psychoéducation classique?
Gendreau, 2001
Sa théorie est utilisée pour structurer des interventions éducatives.
Donnes des exemples de théorie qui aide à prendre des décisions par rapport à l’intervention en psychoéducation classique.
Intervention en groupe (jeunes en difficulté, intervenants.es, processus de groupe – même à l’intérieur de l’équipe d’intervenants)
Activités de réadaptation (e.g., entrainement aux habiletés sociales, régulation de la colère, autonomie, etc.)
Vrai ou faux, dans la pratique, nous devrions posséder des instruments d’évaluation associé au comportements, émotions/affects et cognitions des individus en difficulté, sur les processus de groupe et sur la nature et qualité des intervention et c’est la cas?
Faux, Il y a bcp et peut-être trop du associé aux premier, peu par rapport au processus de groupe et très peu par rapport à la nature et qualité de l’intervention.
Vrai ou faux, selon Gendreau (2001) et Renou (2005), l’évaluation est une opération professionnelle qui accompagne le processus d’intervention au début et à la fin.
Faux, tout au long de la séquence
Pourquoi doit-on faire une évaluation avant?
Qu’est-ce que cela exige donc?
- Pour déterminer sur quoi intervenir
- Pour savoir si l’intervention à des effets positifs ou iatrogènes
DONC on doit avoir de bons moyens d’évaluer.
Quels genre d’instruments étaient présent avant la PL21?
Consultation des rapports existants et des observations directes dans le milieu
Grilles d’observation «maison» (e.g., cahier de bord, etc.)
«Vécu partagé» et discussions de cas entre intervenants.es, informelles ou en équipe
Qu’est-ce qui permet une amélioration de l’évaluation? Quelles sont ces améliorations?
La PL21
- Davantage d’instruments d’évaluation ont été développés dans le cadre de recherches évaluatives
- Exigences déontologiques plus strictes ont vues le jour suite à la mise en place de l’OCCOPPQ, maintenant l’OPPQ
- Exigences liées aux développements législatifs (e.g., PL 21)
- On constate une reconnaissance accrue de l’importance d’évaluer la nature et l’efficacité de nos interventions
- Tout cela a mené à des efforts accrus de traduction et d’adaptation d’instruments d’évaluation en français
Pourquoi dit-on qu’il y a beaucoup de documentation grise en ce qui concerne l’évaluation?
Parce que le gouvernement a demandé à plusieurs chercheurs de déterminer l’importance de l’évaluation et de faire des recommandations (surtout chez les jeunes en difficultés), mais quand il reçoit les résultats, il ne les utilise pas (parce que ça coute de l’argent par exemple ou autre, …)
Vrai ou faux, la LPJ et la LSJPA sont précises face à l’évaluation,donc les centres jeunesses proposent des des protocoles d‘évaluation standardisés à utiliser de façon systématique.
Faux, c’est plutôt évasif la façon dont les jeunes doivent être évalués et donc il n’y a pas vraiment des protocoles d‘évaluation standardisés à utiliser de façon systématique.
Qu’utilise souvent les intervenants en centre jeunesse?
Donne une des raisons qui amène cela.
Ils disposent de leur «protocole d’évaluation personnel», qu’ils ou elles appliquent plus ou moins systématiquement
Une des raisons est que nous manquons encore d’instruments d’évaluation en français développés et validés selon des critères scientifiques rigoureux