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Embryologie animale > Cours 1 ; Intro et spermatogenèse > Flashcards

Cours 1 ; Intro et spermatogenèse Flashcards

1
Q

En quoi consiste l’embryologie?

A

L’étude de la formation et du développement des êtres vivants

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Q

Quels organismes étudions-nous?

A

Les organismes multicellulaires résultant de la reproduction sexuée (Métazoaires)

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3
Q

Def de reproduction?

A

Création de nouveaux individus

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4
Q

Def de sexe?

A

Combinaison de gènes de deux individus différents en un nouvel arrangement

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5
Q

Donne 5 exemples de reproduction sans sexe?

A
  • Mitose chez eucaryotes unicellulaires (Protistes)
  • Scissiparité chez bactéries (Procaryotes)
  • Fragmentation (Certains pluricellulaires)
  • Bourgeonnement (Animaux)
  • Bouturage (Plantes)
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6
Q

Donne un exemple de sexe sans reproduction?

A
  • Conjugaison (Bactéries et protistes)
  • Transformation (Bactéries)
  • Transduction (Bactéries via un virus bactériophage)
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7
Q

Pourquoi le sexe est important?

A

Pour introduire de la variation dans l’espèce

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8
Q

Expliquer l’origine de la reproduction sexuée et l’organisme type utilisé pour la décrire?

A

Présente chez certains eucaryotes unicellulaires
Organisme type algue verte Chlamydomonas
1N durant son cycle vital et se reproduit normalement asexuée

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9
Q

Comment Chlamydomonas se divise de manière sexuée?

A

Peut se reproduire de manière sexuée
2 organismes 1N se lie avec un pont, joignent leurs cytoplasmes et forment un zygote (2N), se divise tout de suite par méiose pour donner 4 individus 1N.
2 individus 1N donne 4 individus 1N au final et réarrangement des chromosomes durant méiose. bam reproduction sexuée

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10
Q

C’est quoi les deux avancées majeurs de la reproduction sexuée chez les unicellulaires qui sont gardés pour la reproduction sexuée chez les pluricellulaires? (et pourquoi c’est important)

A
  • La méiose (pour passer d’une cellule 2N à 1N duh)
  • Le tube de fertilisation ; permet la reconnaissance et la fusion du spermatozoïde et de l’oeuf chez les pluricellulaires sexués
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11
Q

Nommer les deux grandes lignées cellulaires

A

Lignée somatique

Lignée germinale

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12
Q

C’est quoi les caractéristiques de la lignée somatique?

A
  • Les plus nombreuses
  • Diploïdes
  • Se divisent mitotiquement
  • Se spécialisent morphologiquement et physiologiquement pour accomplir différentes fonctions (ex cellules musculaires pour contraction, cellules nerveuses pour conduction et transmission influx nerveux, cellules endocrines sécretion d’hormones, etc)
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13
Q

C’est quoi les caractéristiques la lignée germinale?

A
  • Les moins nombreuses
  • Initialement diploïdes et se divisent par mitose mais entreprennent une méiose, qui donne des cellules 1N spécialisées pour la reproduction (gamètes)
    Gamète male + gamète femelle = zygote par fécondation
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14
Q

Nomme les trois phases principales du cycle vital des Métazoaires

A

Phase progressive
Phase adulte ; arret de croissance + maintien
Phase sénile (comme Molotch); vieillissement, degénérescence et mort éventuelle

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15
Q

Nomme les 3 étapes de la phase progressive

A

Pro-ontogenèse (progénèse)
Embryogenèse
Croissance

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16
Q

Définit les éléments que comporte la pro-ontogénèse

A

Gamétogenèse ; formation des gamètes

Fécondation ; union du gamète mâle et du gamète femelle donnant le zygote

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17
Q

Définit l’embryogenèse et les 3 éléments qu’elle comporte

A 
Def ; le développement embryonnaire en gros
Comprend ; 
- La segmentation 
- La gastrulation
- Organogenèse
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18
Q

Def de la segmentation

A

Série de mitoses qui résulte en la formation d’une blastula

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19
Q

Def de gastrulation

A

Mouvements morphogénétiques des cellules de la blastula résultat en l’établissement des trois feuillets fondamentaux ; endoderme, ectoderme, mésoderme

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20
Q

Def de l’organogenèse (3 éléments)

A

Division, réorganisation et migration des cellules des trois feuillets pour former les organes

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21
Q

Def de la croissance (2 éléments)

A
  • Augmentation volumétrique des composantes (fait suite à division en organes
  • Maturation des fonctions
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22
Q

C’est quoi les gamètes mâles et femelles (yes i went there)

A

Gamète male ; spermatozoïde

Gamète femelle ; OEUF

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23
Q

Nommer les deux types de gamétogenèse ainsi que les gonades males et femelles

A

Spermatogenèse ; se produit dans testicules

Ovogenèse ; se produit dans ovaires

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24
Q

Différentie un individu hermaphodites d’un individu gonochorique

A

Les gonades sont portés par le même individu (invertébrés) vs un individu différent (plupart des vertébrés, sauf poissons et reptiles)

25
Q

Explique les différences entre les sexes chez des espèces gonochoriques

A

Sexe déterminé génétiquement par chromosomes sexuels(XY chez mammifères, ZW chez oiseaux et reptiles) (certaines espèces de poissons et reptiles pas déterminé génétiquement)
Un sexe homogamétique (XX femelle mammifère, ZZ male oiseau)
Un sexe hétérogamétique (ZY male mammifère, XW femelle oiseau)

26
Q

Nomme les trois étapes de la gamétogenèse (général)

A

Phase de multiplication
Phase d’accroissement
Phase de maturation

27
Q

Définit la phase de multiplication de la gamétogenèse

A

Cellules germinales diploïdes, spermatogonies ou ovogonies, se divisent par mitoses et augmentent en nombre

28
Q

Définit la phase d’accroissement de la gamétogenèse

A

les gonies cessent de se diviser mitotiquement et prennent le nom d’auxocytes primaires : spermatocytes I ou ovocytes I. Leur volume augmente. Les auxocytes I entrent en prophase de la première division méiotique et répliquent leur ADN

29
Q

Définit la phase de maturation de la gamétogenèse

A

Les auxocytes I complètent la première division méiotique et deviennent haploïdes, appelés auxocytes secondaires : spermatocytes II ou ovocytes II. La deuxième division méiotique se réalise, résultant en spermatides ou ovotides, puis la cytodifférenciation conduit à l’anisogamie des gamètes fonctionnels mâle : spermatozoïde, ou femelle : oeuf

30
Q

Quand la spermatogenèse a été décrite pour la première fois et par qui?

A

En 1880, chez le ver nématode Ascaris, par Oscar Hertwig

31
Q

Nommer les différentes structures qui participent au trajet du liquide séminal

A

Tubules séminifères dans les testicules, épididymes, canals déférents, urétère vers pénis aka sortie

32
Q

Décrit les cellules interstitielles (de Leydig). (quoi, où, fonction)

A

Cellules endocrines, se situent dans le tissu conjonctif interstitiel qui sépare les tubules séminifères, produisent de la testostérone.

33
Q

Def tubule séminifère

A

consiste en un épithélium stratifié autour d’une lumière, souligné d’une lamelle basale sous-tendue de cellules contractiles (cellules péritubulaires ou myoïdes)
et de tissu conjonctif délicat.

34
Q

Donne les caractéristiques des cellules germinales qu’on retrouve dans le tubule séminifère (3)

A
  • Les plus nombreuses,
  • Se renouvellent continuellement
  • Se différencient en spermatozoïdes largués dans la lumière du tubule
35
Q

Donne le nom, les caractéristiques et les fonctions des cellules de lignée somatique qu’on retrouve dans le tubule séminifère (6)

A

Cellules de Sertoli ;

  • Moins nombreuses
  • S’étendent de la base à l’apex de l’épithélium
  • Leur noyau volumineux, situé à la base, renferme une chromatine diffuse et un gros nucléole, indices d’une activité de synthèse protéique
  • Leur cytoplasme contient des inclusions de réserves de lipides, de glycogène et de phosphate.
  • Elles émettent des bras cytoplasmiques qui s’insèrent entre les cellules germinales et les entourent
  • Offrent un soutien aux cellules de la lignée germinale, filtrent tout ce qui leur parvient (nutriments, hormones…), phagocytent les cellules germinales qui dégénèrent ainsi que les corps résiduels et sécrètent des hormones.
36
Q

Décrit la phase de multiplication de la spermatogenèse (un gros texte)

A

Commençant durant la vie foetale, l’activité de multiplication devient très active à la puberté, soit le
début de la maturité sexuelle et de la vie reproductrice, et se poursuit jusqu’à la sénescence. Les spermatogonies, diploïdes (2N), à la base de l’épithélium du tubule séminifère, se divisent par
mitoses, augmentant leur nombre. Certaines cellules-filles demeurent cellules-souche à la base de
l’épithélium et leur chromatine est condensée; d’autres, dont la chromatine est diffuse, cessent de se
diviser et sont repoussées vers la couche suivante de l’épithélium. Ces cellules plus petites, appelées
spermatocytes I (2N), sont riches en ribosomes et reliées entre elles par des ponts cytoplasmiques (gap
junctions). C’est à ce moment qu’est établi le début du cycle spermatogénique.

37
Q

Décrit la phase d’accroissement de la spermatogenèse (Gros texte sa mère)

A

Les spermatocytes I, diploïdes (2N) subissent un accroissement de leur volume total, de brève durée.
Cet accroissement s’explique surtout par la synthèse d’ARN qui serviront à la production des protéines
nécessaires à former des composantes des spermatozoïdes qui seront mises en place durant la phase suivante (ex : protéines microtubulaires et microfibrillaires, enzymes de l’acrosome, protéines
nucléaires, etc) et, plus modestement, par la réplication de leur ADN en vue de la première division méiotique. Les spermatocytes I issus d’une même spermatogonie restent reliés par des ponts cellulaires
qui leur permettent d’échanger de l’informations et de synchroniser leur différenciation.

38
Q

Décrit la phase de maturation de la spermatogenèse (gros texte sale)

A

Elle commence à la puberté. La première division méiotique (réductionnelle) des spermatocytes I se
termine. Les cellules-filles, les spermatocytes II, haploïdes (1N) et de taille deux fois moindre, sont
repoussées vers la couche suivante de l’épithélium. Il se produit une synthèse active d’ARN dans les
autosomes (les chromosomes non sexuels) des spermatocytes II. La deuxième division méiotique,
équationnelle, se produit et résulte en spermatides (1N), repoussées de plus en plus vers l’apex de
l’épithélium séminifère. Ainsi, un spermatocyte I (2N) donne naissance à quatre spermatides (1N). Il
s’ensuit des changements morphologiques et biochimiques des spermatides pour qu’elles deviennent des spermatozoïdes, soit la spermiogenèse.

39
Q

Nomme et résume les structures du spermatozoïde (3) (uniforme pour la plupart des espèces)

A

Tête ; renferme le noyau haploïde, coiffé à sa face apicale de l’acrosome
Pièce intermédiaire ; renferme la base du flagelle autour de laquelle se trouve l’hélice mitochondriale, qui constitue l’appareillage énergétique
Queue ; comprend le flagelle, qui assure la mobilité du spermatozoïde (pas toujours présent, spermatozoïdes non-flagellés (ex chez Ascaris), se meuvent par mouvements amiboïdes.

40
Q

Décrit la formation de la tête durant la spermiogenèse (criss de gros texte)

A

Des vésicules provenant du complexe de Golgi de la spermatide, les vésicules pro-acrosomiennes, migrent vers ce qui sera le pôle apical de la spermatide. Ces vésicules fusionnent graduellement et forment l’acrosome qui coiffe la surface apicale du noyau. En réalité, l’acrosome est un très gros lysosome riche en phospholipides, glycoprotéines, enzymes lytiques (hyaluronidase, hydrolases, etc) dont une enzyme analogue à la trypsine; la taille du noyau se réduit : la chromatine se condense et les protéines nucléaires autres que les
histones sont éliminées. Les histones conservées contribuent à la condensation et à la stabilisation des molécules d’ADN, les protégeant contre les altérations qu’elles pourraient subir pendant le passage des spermatozoïdes dans les conduits génitaux mâles, et femelles, chez les animaux à
fécondation interne, ou le milieu externe, chez les animaux à fécondation externe. L’ADN haploïde forme 20% du poids sec du spermatozoïde mûr; l’acrosome adapte sa forme à celle du noyau, en en recouvrant environ les deux tiers apicaux

41
Q

Explique la formation de la pièce intermédiaire durant la spermiogenèse (gros texte épais)

A

Les deux centrioles de la spermatide migrent derrière le noyau (le pôle basal, par comparaison au pôle apical où ont migré les vésicules pro-acrosomiennes) et se positionnent l’un derrière l’autre. Le centriole distal forme le cinétosome, à l’origine du flagelle;
des microtubules ancrés au cinétosome commencent à former le flagelle, décrit ci-bas; les mitochondries, regroupées derrière le noyau, se disposent en chaîne les unes derrière les autres de sorte à former une hélice autour de la base du flagelle dans la pièce intermédiaire, c’est l’hélice mitochondriale; le cytoplasme contenant les organites qui ne servent plus et les ARN produits durant la phase d’accroissement se déplace vers la région basale, dans la pièce intermédiaire, pour être expulsé. Ce « corps résiduel » est phagocyté par les cellules de Sertoli.

42
Q

Explique la formation de la queue durant la spermiogenèse (gros texte)

A

Le flagelle, qui assure la mobilité du spermatozoïde, commence à se former dans la pièce
intermédiaire, ancré au cinétosome, et s’allonge dans la queue par polymérisation de la protéine
tubuline (isomères α et β en alternance), formant des protofilaments qui s’organisent en
microtubules. L’axe du flagelle, l’axonème, comprend deux microtubules complets (chacun
composé de 13 protofilaments) en son centre, entourés de neuf doublets de microtubules (un
microtubule du doublet est complet, comprenant 13 protofilaments, auquel est attaché un
microtubule incomplet de 11 protofilaments). La protéine dynéine, attachée aux microtubules,
hydrolyse les molécules d’ATP produites par les mitochondries (utilisant comme substrat de
base le fructose du liquide séminal - ci bas) en ADP et convertit l’énergie chimique libérée en
énergie mécanique qui propulse le spermatozoïde. L’axonème est entouré de microfibrilles.

43
Q

Donne quelques caractéristiques du spermatozoïde mur (4)

A
  • Très spécialisé
  • Dépourvu de nombreux organites (conserve seulement ceux indispendables pour la fécondation)
  • Ceci résulte en une grande différence de taille avec l’oeuf (très petit)(ex spermatozoïde du taureau, avec un volume de 30µm3, 1/20 000 du volume de l’oeuf de la vache)
  • Mesure de 40 à 250um de longueur (53 chez l’homme)
44
Q

Definis le cycle spermatique et donne une approx. du temps que ca prend chez différentes espèces

A

Def ; le temps nécessaire à la différenciation d’une spermatogonie devenue post-mitotique (spermatocyte I) en spermatozoïde mûr, ce qui inclut la spermiogenèse.
26 jours souris, 40 jours rat, 76 jours homme (chaque étape du cycle a une durée de temps précise)

45
Q

Expliquer pourquoi on voit plusieurs stades dans un même tubule une C.T. de lame.

A

Les spermatogonies se multiplient avant que les gonies de la génération précédentes ait finit (vagues de mitoses, donne des couches)

46
Q

Expliquer pourquoi on peut voir des coupes de tubules rendues à différents stades sur une même C.T de lame.

A

La vague de mitoses n’est pas entamée en simultanée tout au long des tubules séminifères. Des C.T. de lame passe par plusieurs régions du testicule et coupent à différents niveaux des différents tubules. Donc un tubule peut être en groupe 1 et l’autre en groupe 3 une à côté de l’autre (chez le rat, on sépare en 14 stades identifiables, répartis en 3 groupes par nous)

47
Q

Où et comment les spermatozoïdes acquiers leur mobilité?

A

Dans l’épididyme, sous l’effet des sécrétions de cette glande (protéines spécifiques), auxquelles s’additionneront ensuite les sécrétions des vésicules séminales puis de la prostate dans le canal déférent

48
Q

Explique le pouvoir fécondant des spermatozoïdes et où ils le pognent. (Gros texte à lire en bonus pour plus de précisions)

A

Ils le pognent dans l’épididyme ; en gros c’est la protection de la tête, qui se passe en simultané avec la spermiogenèse.
Gros texte ; Les cellules épithéliales des tubules de l’épididyme excrètent des glycoprotéines qui se déposent à la surface de la tête du spermatozoïde, pour masquer les sites antigéniques de surface et lui assurer une impunité contre d’éventuelles agressions, particulièrement dans les voies femelles chez les animaux pratiquant la fécondation interne. Cette protection de la membrane plasmique de la tête en empêche également la fusion prématurée à l’acrosome sous-jacent, ce qui prévient la libération des enzymes de l’acrosome qui s’attaqueraient aux cellules des voies mâles ou femelles et qui seraient perdues avant d’atteindre le site où elles doivent agir.

49
Q

Explique les différents éléments qui contruisent le liquide séminal

A

Véhicule liquide des spermatozoïdes
Contient ;
- Fluide tubulaire (des tubules duhh) ; qui provient du transport de plasma à partir des capillaires du
tissu conjonctif interstitiel du testicule jusque dans la lumière des tubules
- En traversant l’épithélium, il attrape au vol des sécrétions des cellules de Sertoli
- En traversant l’épididyme, les cellules sécrétrices ajoutent au liquide.
- Ensuite en rafale ; liquide des autres glandes : vésicules séminales, prostate et bulbo-urétrales)
- Ca donne sperme (enfin)

50
Q

Combien de spermatozoïdes sont produits?

A

Beaucoup
80000 par minute chez lapin.
Chez l’humain, volume de l’éjaculat est de 3 à 3.5 cm3 et a 250millions de spermato.
Autres exemples ;
Taureau 4cm3 ; 1 000 millionss spermato/cm3
Chien ; 6cm3 ; 200millions spermato
Étalon ; 70cm3 ; 100millions spermato
Verrat (porc male reproducteur) ; 250cm3, 200millions spermato

51
Q

Donne les deux hormones qui controllent la spermatogenèse au niveau endocrinien

A

FSH (follicle-stimulating hormone)

ICSH (interstitiel cell stimulating hormone)(analigue de la LH chez femelle).

52
Q

Décrit l’action de la FSH chez l’homme

A
  • Influence la croissance testiculaire et le déclenchement de la spermatogenèse à la puberté, en plus de stimuler l’activité mitotique de l’épithélium séminifère.
53
Q

Décrit l’action de la ICSH

A

Stimule la synthèse d’hormones androgènes, dont la
testostérone élaborée par les cellules interstitielles de Leydig, et agit sur l’apparition des caractères sexuels secondaires. Elle stimule aussi l’activité mitotique des spermatogonies et agit sur la contractilité des cellules péritubulaires, contrôlant ainsi la libération des spermatozoïdes dans la lumière des tubules séminifères.

54
Q

Explique ce qui peut affecter la FSH et la ICSH

A

Contrôlés par hormones déclenchantes sécrétées par hypothalamus ; FSH-RH et ICSH-RH.
Influencés par stimulis externes; la lumière chez les oiseaux et les mammifères peut provoquer une décharge d’ICSH qui résulte en un pic de testostérone. Les androgènes, en concentration suffisante dans le sang, ont un effet rétro-inhibiteur sur l’hypothalamus.

55
Q

Expliquer la testostérone et son action (gros texte en bonus)

A

Hormones dite androgène, contrôlent en partie le développement des caractères sexuels gonochoriques et somatiques chez l’embryon. Chez l’adulte, tel que mentionné, la testostérone augmente l’activité de l’épithélium séminifère, donc la spermatogenèse, par action directe sur les tubules séminifères (par diffusion locale à partir des cellules de Leydig) plutôt que par la circulation sanguine). Elle agit sur les cellules de Sertoli, pour que celles-ci créent l’environnement optimal à la
fonction spermatogénique, et sur la vascularisation. Les hormones stéroïdes sécrétées par les gonades
dérivent du cholestérol.

56
Q

Explique l’action de la SGF

A

SGF ; spermiogenesis growth factor
- Stimule prolifération cellulaire dans l’épithélium séminifère et la synthèse de protéines nécessaires à la
spermatogenèse. Durant l’ontogenèse, le SGF déclenche l’activité mitotique des cellules de Sertoli, des 9 cellules péritubulaires (myoïdes) et des cellules interstitielles (de Leydig), en plus de stimuler la
formation de vaisseaux sanguins dans le testicule. Il existe donc une interaction complexe entre les
cellules interstitielles (de Leydig), de Sertoli, péritubulaires, germinales et la vascularisation.

57
Q

Nomme les 4 facteurs qui influencent la spermatogenèse et comment ils l’influencent

A
  • Nutrition ; carence en vitamines A et E et en acides gras résulte en une diminution de la
    spermatogenèse;
  • Radiations ionisantes : les spermatogonies, qui se divisent très activement, y sont très sensibles.
    Une exposition à des radiations au-dessus d’un certain seuil peut résulter en stérilité définitive;
  • Pesticides : ont aussi une action stérilisante;
  • Température : si l’espèce possède des testicules externes (dans le scrotum), les spermatozoïdes se
    retrouvent à température de quelques degrés inférieure à la température corporelle. Or, le sperme
    serait moins viable à température corporelle. Cette théorie est contestée vu le plus grand nombre
    d’espèces ayant des testicules internes (abdominale) que d’espèces à testicules externes.
58
Q

Expliquer les différentes anomalies de la spermatogenèse et les seuils résultants.

A

Résultent en une structure anormale du spermatozoïde qui perd son pouvoir fécondant
-Sont plus fréquentes chez les espèces à faible taux de fécondité.
- Un spermatozoïde peut être bicéphale, microcéphale, biflagellé, etc.
- Généralement, les spermatozoïdes
porteurs de chromosomes anormaux dégénèrent. Chez le mulet, résultat du croisement d’un âne et
d’une jument, l’appariement des chromosomes se fait difficilement et les gamètes dégénèrent au stade
spermatocyte I.
- Pour que le sperme soit normalement fécond, il ne faut pas que plus de 20% des spermatozoïdes soient anormaux. Lorsque plus de 50% le sont, on parle de tératospermie

59
Q

Nomme les 3 types de spermes dysfonctionnels

A
  • Oligospermie ; nombre insuffisant de spermatozoïdes
  • Azoospermie ; absence de spermatozoïdes dans le sperme
  • Athénospermie; spermatozoïdes insuffisamment mobiles

Embryologie animale (12 decks)

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