Cours 1&2 Flashcards
Pourquoi le processus de développement du médicament n’est pas terminé suite à l’approbation (à la fin des essais randomisés contrôlés de phase III)?
Parce que les essais randomisés contrôlés de phase III ont des limites:
- Le nombre de sujets exposés est limites, donc les effets secondaires rares ne sont pas détectés.
- Le temps est limité, donc on peut manquer la détection d’effet secondaire dont le délai d’apparition est long.
- Les essais sont restrictifs (critères d’inclusions et d’exclusions) donc ne représente pas réellement la diversité de la population qui recevra le médicament (comorbidité, âge, etc).
- Les données de ces essais n’évalue l’efficacité du médicament hors indication (évidement) et dans des populations très différentes.
Quelle est le but de la loi de Vanessa? Pourquoi a-t-elle était créée? Quelles sont les dernières modifications?
Elle vise à protéger les Canadiens contre les drogues dangereuses.
Elle provient du député Young dont la fille Vanessa (15 ans) est décédées d’une arythmie suite à la prise de cisapride.
La dernière modification de la loi sur les aliments et drogues le 6 novembre 2014.
Les produits de santé naturels sont maintenant inclus.
En quoi consiste la loi de Vanessa?
1- Capacité pour le ministre de la santé de faire un rappel des produits de thérapeutiques dangereux (avant, ne pouvait pas faire de rappel, juste l’arrêt de vente, donc ce qui avait déjà été vendu était encore en utilisation).
2- Imposition de sanctions plus sévères (5 milions/jour (au lieu de 5 mille) et/ou jusqu’à 2 ans d’emprisonnement.
3- Capacité d’obliger les fabricants à réviser leurs étiquettes (avant négociations qui pouvaient prendre plrs mois).
4- Capacité d’obligation de transparence (fournir des renseignements et à faire d’autres études)
5- OBLIGATION pour les ÉTABLISSEMENTS de santé à déclarer au ministre de la Santé les effets indésirables graves d’un médicaments et les incidents reliés aux instruments médicaux.
Quelles sont les faiblesses de la Loi de Vanessa? (6)
1- Manque de financement
2- Aucune exemption de responsabilité du ministre de la santé contre les poursuites si rappel
3- Pas de balises pour la communication de renseignements confidentiels
4- Uniquement Santé Canada peut accédé à l’info.
5- La notification par les professionnels de la santé ne sont pas amélioré
6- N’améliore pas la communication entre les professionnels de la santé ou d’autres parties (ex: 1 médecin qui prescrit un médicament qui est contre indiquer pour une autre maladie traité par un autre médecin).
Quelles sont les différences entre un évènement et un effet indésirable?
Un évènement indésirable (adverse drug experience, ADE) est toute manifestation médicale importune observé après l’administration d’un produit médicinal sans qu’il y ait nécessairement de lien causal avec la prise du médicament.
=> un ÉVÈNEMENT indésirable peut donc correspomndre à TOUT SIGNE défavorable et NON INTENTIONNEL (inclu résultat de lab anormal), symptôme ou maladie.
Seul condition: être temporellement associé à l’usage du produit médicinal, que ce soit relié au produit ou non.
*** donc évènement = que ce soit lié ou non à la drogue vs effet = une réponse à une drogue, le lien est là entre les deux.
Un effet indésirable (adverse drug reaction, ADR) est une réaction nocive et non intentionnelle à une drogue qui survient lorsque la drogue est utilisée selon les doses normales ou selon des doses expérimentales, aux fins du diagnostic, du traitement ou de la prévention d’une maladie ou de la modification d’une fonction organique.
Vrai ou faux. Tout évènement indésirable est un effet indésirable, mais pas l’inverse.
Faux. C’est l’inverse tout effet indésirable est un évènement indésirable, mais pas tout évènement est un effet.
Quelles sont les conséquences les plus fréquentes des effets indésirables?
- environ 5% des cause d’admissions hospitalières
- Prolonge les admissions
- cause la mort
- Augmente les coûts pour la société et l’industrie
- impact sur la qualité de vie du patient
- perte de confiance envers les professionnels de la santé et des traitements médicaux
- retarde ou limite les traitements (ex: une diminution des GB empêcher le débuter le prochain cycle de chimio).
Compare les effets indésirables de type A vs de type B sur les éléments suivants:
Dose, attendu selon les propriétés pharmacologiques connues (oui ou non), facteur génétique, sévérité, morbidité, mortalité, proportion relative, moment de la détection, mécanisme, modèle animal.
1- Dose
type A: l’effet indésirable est habituellement dose-dépendant
type B: il n’y a pas de relation simple
2- Effet attendu:
type A: oui, parce que les propriétés pharmacologiques ont été profondément étudié.
type B: non
3- facteur génétique
type A: les facteurs génétiques peuvent être importants (ex: polymorphisme des CYP450 => modifie la pharmacocinétique et peut augmenter le risque d’effets indésirables.
type B: l’effet indésirable dépend de l’hôte, mais les facteurs génétiques ne sont pas identifiables parce que c’est un effet indésirable bizarre et idiosyncrasique.
4- fréquence
type A: ce sont les effets indésirables les plus fréquent parce que c’est principalement les effets indésirables qui résultent de la pharmacocinétique (fréquent avec tout les polymorphismes possibles).
type B: ce sont des effets indésirables rares, sans être extrêmement rare.
5- Sévérité:
type A: variable, mais habituellement c’est léger.
type B: variable, mais souvent plus sévère (réaction allergique/immunitaire)
6- Morbidité:
type A: haute
type B: haute.
7- Mortalité:
type A: faible
type B: haute
8- Proportion relative des effets secondaires:
type A: 80%
type B: 20%
9- moment de la détection:
type A: phase I à III parce que c’est à ce moment qu’on étudie de façon extensive la pharmacocinétique/dynamie du médicament, donc on détecte généralement ce type d’effets indésirables.
type B: Habituellement en phase IV (pharmacovigilance), parce que la quantité de sujet est bcp plus importante (la vraie population)
10- Mécanisme:
type A: l’effet indésirable est causé par le médicament lui-même ou ses métabolites.
type B: les mécanismes sont complexes, principalement parce que c’est souvent des réactions de type allergiques et immunitaires.
11- Modèle animal
type A: reproductible chez l’animal
type B: peu de modèle animaux.
Quelles sont les deux catégories d’effets indésirables de type A? décrit.
effets indésirables de type A de
pharmacologie primaire: c’est une augmentation d’une action connu, par exemple: la bradycardie causé par les beta-bloquants.
pharmacologie secondaire: ça implique un organe distinct, donc qui n’est pas directement la cible de la drogue, mais ça peu se rationnaliser par la pharmacologie connue (ex: asthme causé par les béta-bloquants.
Qu’est-ce qu’on considère comme un effet indésirable grave?
- Cause la mort
- Met la vie en danger
- Amène une hospitalisation ou prolonge une hospitalisation
- Amène une invalidité ou incapacité persistante ou importante
- Anomalie congénitale (suite à la Thalidomide)
- Autres:
> Interventions nécessaires pour éviter une séquelle permanente ou un dommage secondaire à un médicament.
> évènement médicaux important (important medical events): quand on est capable d’agir plus tôt, donc traité avant que ça devienne un effet indésirable grave.
Quels sont les méthodes pour réaliser la pharmacovigilance?
Méthodes gérant des hypothèses (classique)
- notification spontanée
- détection de signaux
- monitoring des prescriptions
- registres, surveillance passive
Méthodes pour tester des hypothèses:
- études observationnelles (cas-témoin, cohorte)
- essais randomisés-contrôlés
En quoi consiste le modèle de pharmacovigilance des états-unis?
C’est le FDA’s Sentinel Initiative
C’est un réseau de base de données avec des outils modulaires pour interroger les banques de données. Vu qu’on ne peut pas regrouper toutes les données des différentes base de données à cause de confidentialité, ils ont développer des outils qui vont juste sortir l’information nécessaire et faire un rapport, sans qu’il y ait transfert d’information d’individus spécifique.
C’est une organisation commune des variables. Ça permet une agglomération et une méta-analyse des résultats.
En quoi consiste le modèle Canadien de pharmacovigilance?
Il s’appelle CNODES, il est plus précis, mais moins rapides que sentinel.
Pour faire une étude sur la pharmacovigilance, chaque centre soumet un protocole, puis ils choisissent le meilleur protocole pour étudier la question. Chacun des partenaires reproduisent le plus fidèlement possible ce protocole à partir de leur base de données. Ensuite, chacune des études est regroupé au centre de coordination pour faire une méta-analyse.
Permet:
- d’avoir un protocole adapté pour chaque province
- des résultats agglomérés par méta-analyse
Vu que certaines provinces participent au modèle de données communes pour des réponses plus rapides.