Cours 1 Flashcards
Qu’est-ce qu’un client involontaire ?
Un client qui n’a pas choisi de recevoir des services et qui peut être sous mandat légal ou sous pression d’un tiers (cour, proches, employeurs, etc.).
Quelle est la différence entre un client sous mandat et un client non volontaire ?
Client sous mandat : Obligé par une décision légale (ex. : justice pénale, DPJ).
Client non volontaire : Subit une pression externe sans obligation légale (ex. : employeur, famille).
Quels sont les deux types de clientèle en intervention sociale ?
Clientèle volontaire : Cherche de l’aide par choix, pour son intérêt personnel.
Clientèle involontaire : Subit l’intervention et y est souvent opposée.
Où retrouve-t-on des clientèles non volontaires (6) ?
Écoles publiques
Hôpitaux (ex. : unités psychiatriques)
Cliniques externes en santé mentale
Maisons d’hébergement (ex. : victimes de violence conjugale)
Services de toxicomanie
Services à la jeunesse
Quels défis le contexte d’autorité entraîne-t-il dans la relation d’aide (4) ?
La durée de service est souvent limitée.
L’intervenant doit rapidement établir un lien.
Le client perçoit l’intervenant comme une figure de pouvoir (ex. : imposition de sanctions).
Génération de résistances et de mécanismes de défense.
Pourquoi le pouvoir de l’intervenant peut-il être mal perçu ?
Parce que le client peut associer l’intervenant à une forme de contrôle, d’obligation ou de sanction.
Quelle est la différence entre résistance et manque de motivation ?
Manque de motivation : Vient du client, lié à l’hésitation face au changement.
Résistance : Résulte de la manière dont l’intervenant intervient.
Quelles sont les causes du manque de motivation (5)?
Peur du changement et de l’inconnu.
Honte face aux conséquences de ses actes, à ses prises de conscience ou à ses propres comportements.
Manque de confiance envers l’intervenant.
Crainte de la désorganisation
Crainte de l’intensité
Comment dépasser les résistances (3)?
Éclaircissement : “Est-ce possible que tu évites ce sujet parce que…?”
Confrontation bienveillante : “À chaque fois que tu parles de ta conjointe, tu changes de sujet. Pourquoi ?”
Interprétation : Proposer une compréhension alternative pour faire évoluer la réflexion.
Quels sont les éléments clés pour travailler avec un client involontaire (4)?
Créer un lien : Écoute et reconnaissance des émotions.
Redonner une forme de pouvoir : Encourager l’implication du client.
Respecter son rythme : Ne pas forcer un changement trop rapide.
Responsabiliser : Amener le client à voir l’impact de ses choix.
Définis le concept de clientèle involontaire en intervention sociale.
Il s’agit d’une personne qui ne cherche pas de services par elle-même mais qui y est contrainte par une obligation légale (mandat) ou une pression sociale (famille, employeur, école). Elle est souvent réticente et opposée à l’intervention.
Quels sont les effets du contexte d’autorité sur la relation d’aide ?
Génère des résistances et des défenses.
Peut être perçu comme une forme de contrôle.
Limite la durée de l’intervention.
Focalisation sur le respect des règles plus que sur un changement profond.
Quel est le principal enjeu des clientèles sous mandat ?
Elles ne perçoivent pas l’intervention comme un choix personnel, ce qui complique l’établissement du lien et l’adhésion au processus.
Parmi les affirmations suivantes, laquelle est FAUSSE concernant les clientèles involontaires ?
A) Elles sont toujours sous mandat légal.
B) Elles peuvent être en résistance face au changement.
C) Elles peuvent se retrouver dans des services de santé mentale.
D) Elles subissent une pression externe pour accepter l’aide.
A) Elles sont toujours sous mandat légal.
Les clientèles involontaires peuvent aussi être sous pression sociale sans obligation légale.
Vrai ou faux : Le manque de motivation et la résistance sont synonymes.
Faux
Le manque de motivation provient du client, tandis que la résistance est influencée par l’intervention et la relation avec l’intervenant.
Complète la phrase :
L’une des premières étapes pour gérer la résistance d’un client involontaire est de reconnaître et valider ses ___________.
Émotions.
Quelle approche est la plus efficace pour travailler la résistance d’un client ?
A) Lui imposer des solutions.
B) Lui poser des questions ouvertes et l’amener à réfléchir.
C) L’ignorer jusqu’à ce qu’il coopère.
D) Lui rappeler en permanence qu’il est obligé de suivre l’intervention.
B) Lui poser des questions ouvertes et l’amener à réfléchir.
L’objectif est de créer un espace où le client peut prendre conscience de sa situation et explorer ses options sans se sentir contraint.
Associe chaque type d’intervention avec la bonne définition :
Éclaircissement
Confrontation
Interprétation
A) Répéter la résistance exprimée par le client pour l’amener à la reconnaître.
B) Faire un lien entre le comportement du client et un problème sous-jacent.
C) Poser des questions pour amener le client à prendre conscience d’un schéma récurrent.
1 → C (Éclaircissement = prise de conscience d’un schéma)
2 → A (Confrontation = mettre en évidence la résistance)
3 → B (Interprétation = expliquer un comportement par une cause sous-jacente)
Explique le continuum de l’involontariat en intervention sociale.
Il va du totalement volontaire (client qui cherche de l’aide par lui-même) au totalement involontaire (client sous mandat, opposé à l’intervention). Entre les deux, on trouve des clients partiellement volontaires (ouverture modérée) et partiellement involontaires (imposés mais pouvant s’engager progressivement).
Lequel de ces éléments illustre le paradoxe de la relation aide-autorité ?
A) Un intervenant doit toujours être perçu comme une figure d’autorité stricte.
B) Il faut sanctionner les comportements problématiques sans jamais montrer de compréhension.
C) L’intervenant doit équilibrer fermeté et bienveillance pour établir une relation constructive.
D) La relation d’aide ne peut exister que dans un contexte totalement volontaire.
C)
L’intervenant doit faire preuve d’autorité tout en maintenant une approche empathique.
Application pratique
Lorsqu’un client minimise son problème et exprime : “Je n’ai pas de problème, c’est vous qui exagérez”, comment un intervenant peut-il répondre pour ouvrir la discussion ?
Utiliser l’éclaircissement : “Comment perçois-tu la situation ?”
Adopter une approche empathique : “Je comprends que ça puisse être frustrant, mais peux-tu me parler de ce qui te fait dire cela ?”
Éviter la confrontation directe pour ne pas renforcer la résistance.
Application pratique
Un client dit : “Je suis juste ici parce que mon patron m’y oblige, mais je n’ai pas besoin d’aide.” Quelle stratégie d’intervention est la plus appropriée ?
A) Lui expliquer qu’il a tort et qu’il doit accepter l’intervention.
B) L’amener à explorer pourquoi son employeur l’a envoyé et s’il y voit un bénéfice potentiel.
C) L’ignorer jusqu’à ce qu’il collabore.
D) Lui imposer des objectifs sans son accord.
B)
Cela permet au client de réfléchir à son implication et d’explorer ses propres motivations.
Complète la phrase :
Dans une intervention avec une clientèle involontaire, il est essentiel de maintenir un équilibre entre __________ et __________.
Autorité et bienveillance
Quels sont les principaux contextes (4) qui rendent une clientèle involontaire en intervention sociale ?
1️⃣ Ils n’ont pas choisi de recevoir des services → L’intervention leur est imposée.
2️⃣ Ils peuvent penser que l’intervention est non nécessaire → Résistance face à l’accompagnement.
3️⃣ Ils peuvent percevoir l’intervention comme intrusive → Sentiment de perte de contrôle.
4️⃣ Ils reçoivent des services suite à un ordre de la Cour ou sous menace de sanctions légales ou informelles → Obligation judiciaire ou pression sociale.
Quelles sont les limites des théories classiques de l’intervention sociale face aux clientèles involontaires ?
1️⃣ Elles ignorent largement ces clientèles → Les modèles d’intervention sont souvent construits pour des individus volontaires.
2️⃣ Elles traitent les clientèles involontaires comme une exception → Elles ne sont pas intégrées dans les cadres théoriques principaux.
3️⃣ Elles supposent que l’intervention sociale se fait dans un contexte volontaire → La majorité des théories n’incluent pas l’obligation ou la contrainte.
4️⃣ Moins de recherches spécifiques sur ces clientèles → Bien que cela évolue, peu de chercheurs s’attardent encore aux interventions en contexte involontaire.
Quelles sont les principales tâches progressivement reconnues des intervenants auprès des clientèles involontaires (4) ?
1️⃣ Aider la personne → Offrir du soutien pour favoriser la réinsertion et le changement.
2️⃣ Amasser de l’information → Observer, documenter et analyser les comportements et les besoins du client.
3️⃣ Témoigner contre le client → Dans certains cas, l’intervenant doit fournir un rapport pouvant être utilisé dans un cadre judiciaire.
4️⃣ Prendre des décisions d’autorité → Imposer des conditions, recommander des mesures ou appliquer des sanctions en fonction du mandat.
Quels sont les trois principaux types de clientèles sous mandat en intervention sociale ?
1️⃣ Justice pénale → Personnes sous probation, libération conditionnelle, surveillance correctionnelle.
2️⃣ Santé mentale → Individus sous ordonnance de traitement, garde en établissement, loi P-38.
3️⃣ Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) → Jeunes placés sous la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ), interventions en milieu ouvert ou fermé.
Quels sont quelques exemples de résistance en intervention sociale ?
1️⃣ Oublier ou écourter l’entretien → Arriver en retard, partir plus tôt.
2️⃣ Se sentir bloqué et n’avoir rien à dire → Répondre par “je sais pas” ou rester silencieux.
3️⃣ Se réfugier dans l’abstrait ou parler en généralités → Éviter le sujet central, détourner la conversation.
4️⃣ Faire beaucoup d’humour → Désarmer l’intervenant avec des blagues pour éviter la confrontation.
5️⃣ Questionner l’aidant sur sa vie privée → Inverser les rôles pour détourner l’attention.
6️⃣ Rendre les autres responsables → Blâmer son entourage, la société, le système au lieu de se remettre en question.
7️⃣ Changer d’aidant → Demander un nouvel intervenant pour éviter d’approfondir l’intervention.
Quels sont les différents profils de personnes qui pourraient avoir besoin de services, mais qui présentent une résistance ou un désengagement ?
1️⃣ Ne cherchent pas les services utiles pour eux → Ils ne font aucune démarche pour obtenir de l’aide, souvent par méconnaissance ou déni de leur situation.
2️⃣ Ne répondent pas aux offres précises de services → Même lorsqu’on leur propose une aide adaptée, ils ne donnent pas suite.
3️⃣ Répondent aux offres, mais n’utilisent pas vraiment les services → Ils acceptent l’aide, mais sans engagement réel (ex. présence passive, refus d’appliquer les recommandations).
4️⃣ S’inscrivent à des services, mais ne participent pas activement → Ils sont présents par obligation ou pour éviter des sanctions, mais ne s’impliquent pas dans la démarche d’intervention.