1.2. Déni chez les auteurs d'AS : Perspectives théoriques et typologiques Flashcards
Définis le concept de déni dans le contexte des auteurs d’agression sexuelle (AAS).
Le déni est une réaction psychologique où l’auteur d’une agression sexuelle minimise, refuse ou déforme la réalité de son acte. Il peut être conscient (mensonge, excuses) ou inconscient (mécanisme de défense).
Quels sont les trois principaux cadres théoriques pour expliquer le déni ?
Approche psychanalytique 🧠
Approche intégrative 🔄
Approche cognitivo-comportementale 🏛
Selon Freud, le déni est un mécanisme de défense. Quel est son rôle ?
Le déni protège l’individu d’une réalité perçue comme traumatisante ou insupportable. Il permet d’éviter l’angoisse en rejetant une perception dérangeante.
Vrai ou faux :
Selon la psychanalyse, le déni est toujours volontaire.
Faux
Le déni est un mécanisme inconscient qui permet d’éviter une prise de conscience douloureuse.
Complète la phrase :
Le déni peut coexister avec une __________ de la réalité d’une perception et un __________ de celle-ci.
Acceptation / Refus
Quelle est la particularité de l’approche intégrative du déni ?
Elle combine différentes théories (psychanalytiques, cognitivo-comportementales et sociales) pour mieux comprendre les processus du déni.
Comment le DSM-IV (1996) définit-il le déni ?
A) Une stratégie consciente pour éviter des sanctions.
B) Un mécanisme de défense pour se protéger de l’anxiété et des dangers internes ou externes.
C) Un trouble de la personnalité spécifique aux AAS.
D) Une réaction normale à une accusation injuste.
B)
Vrai ou faux :
Dans l’approche intégrative, le déni est une réaction normale et peut être observé chez tout individu.
Vrai.
Selon la perspective cognitive, quels éléments influencent le déni ?
Schémas cognitifs (structures mentales stables influençant l’interprétation de la réalité).
Distorsions cognitives (biais qui justifient les comportements déviants).
Théories implicites (ex. : “Les enfants sont des êtres sexuels” chez certains AAS).
Quel est le principal risque du déni selon cette approche (cognitivo-comportementale) ?
Il renforce les croyances erronées et réduit la prise de responsabilité, ce qui peut favoriser la récidive.
Associe chaque type de déni avec sa description :
Déni total
Déni partiel
Minimisation
Déni de responsabilité
Déni des conséquences
A) “Je n’ai rien fait !”
B) “Ce n’est pas si grave.”
C) “C’est arrivé, mais ce n’était pas mon idée.”
D) “Je l’ai fait, mais ça n’a pas eu d’impact.”
E) “Je reconnais les faits, mais pas tout.”
1 → A ✅
2 → E ✅
3 → B ✅
4 → C ✅
5 → D ✅
Quels sont les deux modèles principaux pour conceptualiser le déni ?
Modèle hiérarchique 📊 : le déni évolue par étapes (ex. : du déni total à la reconnaissance complète).
Modèle multifacette 🎭 : le déni peut évoluer de manière indépendante sur plusieurs axes (ex. : reconnaissance des faits, responsabilité, conséquences).
Quel modèle de déni est le plus utilisé dans l’évaluation clinique des AAS ?
A) Modèle statique
B) Modèle hiérarchique
C) Modèle multifacette
D) Modèle circulaire
B)
Pourquoi la reconnaissance des faits est-elle souvent attendue par la justice (3)?
Elle est perçue comme un prérequis pour la réhabilitation.
Elle est associée à une réduction du risque de récidive.
Elle est utilisée comme critère d’évaluation dans les programmes de traitement.
Vrai ou faux :
L’absence de reconnaissance des faits signifie toujours un risque élevé de récidive.
Faux
Le déni n’est pas systématiquement lié à la récidive, mais il peut être un facteur de risque s’il empêche un travail thérapeutique.
Quel est le paradoxe du déni chez les AAS ?
D’un côté, la justice attend une reconnaissance des faits, mais de l’autre, le déni est un mécanisme de défense naturel qui peut être inconscient et ne signifie pas nécessairement un refus de changer.
Quelle approche thérapeutique semble la plus efficace pour travailler le déni ?
A) Confronter directement l’auteur aux faits et exiger une reconnaissance immédiate.
B) Laisser l’auteur dans son déni pour éviter tout stress inutile.
C) Adopter une approche progressive basée sur la remise en question des croyances et des schémas cognitifs.
D) Isoler les AAS jusqu’à ce qu’ils admettent leur culpabilité.
C)
Explique pourquoi la distinction entre déni volontaire et déni involontaire est importante dans l’intervention thérapeutique.
Si le déni est volontaire, il peut être lié à une volonté de manipulation ou d’évitement.
Si le déni est involontaire, il relève d’un mécanisme de défense et nécessite une approche plus bienveillante pour être dépassé.