codage en fréquence de l'information auditive par les neurones de type 1 Flashcards
Par quel moyen évalue t’on la réponse en fréquence de la cochlée ? expliquer le procédé :
On évalue la réponse de la cochlée via un procédé qui s’appelle la courbe d’accord (tuning curve).
On place un électrode sur fibre et on utilise un son pur dont on fait varier la fréquence et l’intensité.
On définit ainsi le champ récepteur du neurone (fibre) en comparant son activité spontanée, (soit son activité au repos, hors champ récepteur) à son activité évoquée, soit quand il est stimulé (dans le champ récepteur).
quel est le deuxième mécanisme qui intervient pour un codage plus sélectif dans les basses fréquences ? quel est sa limite ?
Le phase locking, qui répond en phase avec la longeur d’onde de la stimulation sonore.
Sa limite est de 3KHz au dela, le neurone n’est pas “assez rapide” (dépolarisation repolarisaton hyperpolarisation trop long par rapport aux longeurs d’ondes de la stimulation). Au dela, les mécanismes actifs et la tonotopie prennent le relais pour meilleure sélectivité dans les hautes fréquences
il y a une organisation tonotopique des fibres nerveuses qui remontent jusqu’au relais cochléaires supérieurs et au sytème nerveux central ? vrai ou faux ?
C’est tout a fait vrai
Les neurones du ganglion spiral (cochlée) ont des projections tonotopiques dichotomiques sur les noyaux cochléaires.
Les neurones sphériques du Noyau Cochléaire Ventral envoient des projections à l’olive supérieure latérale (OSL) et médiane (OSM) du Complexe Olivaire Supérieur , alors que les neurones globulaires du Noyau Cochléaire Ventral font des contacts avec les neurones globulaires du Noyau Médian Corps Trapézoïde .
Les 3 noyaux du COS montrent une distribution tonotopique très typique : avec les fréquences graves dans les aires dorsales ou latérales et les fréquences aiguës dans les aires plus ventrales ou internes.
cette organisation se poursuit jusque dans le colliculus inférieur.
Le colliculus traite les inforations tonotopiques de manière indifférenciée ? vrai ou faux ?
faux
Les fibres qui transportent les basses fréquences (faisceaux rouges et les numéros 3) circulent sur le côté latéral du lemnisque C (même côté) et atteignent la zone externe du colliculus inférieur A et B.
Les fibres qui transportent les hautes fréquences (faisceaux bleus et numéros 1) s’entrecroisent dans le complexe olivaire supérieur et montent par le côté intérieur du lemnisque controlatéral pour atteindre la zone médiale du colliculus inférieur médial.
Que représente ce schéma ? le commenter
Ce schéma explique le principe du phase locking.
On peut constater que certains neurones (les synchronisés) sont en mesure d’ analyser les changements temporels plutôt lents = phase locking (A1).
Les changements rapides de rythme sont perçus par ces neurones comme une tonalité continue (B1).
Ces neurones participent dans l’analyse de la fréquence et de l’intensité.
Quel phénomène ce schéma traduit il ? le commenter
Ce schéma traduit le fonctionnement du phase locking.
Le potentiel de récepteur se traduit par une alternance dépolarisation-repolarisation de la cellule, qui suit cycle-par-cycle la fréquence de la stimulation sonore. La composante alternative (AC) du potentiel de récepteur est prédominante. La composante continue (DC) est négligeable.
Chaque dépolarisation de la cellule ciliée, en phase avec la fréquence de la stimulation, entraine la libération du glutamate ce qui provoque l’émission de potentiels d’action à un instant préférentiel du cycle de la stimulation sonore : les fibres du nerf auditif répondent alors en phase à la stimulation sonore.
Que représente ce schéma ? le commenter
Ce schéma représente les limites du phase locking pour les hautes fréquences.
Le potentiel de récepteur correspond seulement à sa composante continue (DC). La CCI code l’enveloppe de la stimulation sonore et non plus la fréquence de stimulation.
Les potentiels d’action ne sont plus synchronisés avec la stimulation mais sont essentiellment émis au début de la stimulation sonore.