CM7 dvlpmt L2S4 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui nous permet d’aller au-delà de l’information qui nous est donné ?

A

Le raisonnement

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2
Q

Le raisonnement nous permet d’aller au-delà de quoi ?

A

Le raisonnement nous permet d’aller au-delà de l’information qui nous est donnée

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3
Q

Le raisonnement n’est pas toujours intentionnel et délibéré.

A

VRAI
Le raisonnement est parfois automatique

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4
Q

Quand le raisonnement n’est pas intentionnel et délibéré, il est quoi ?

A

Le raisonnement est alors automatique

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Q

Si le raisonnement n’est pas automatique, il est quoi ?

A

Le raisonnement est alors intentionnel et délibéré

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6
Q

Définissez le raisonnement.

A

Faire des inférences à partir d’informations qu’on appelle prémisses

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7
Q

Quel notion correspond à la définition “faire des inférences à partir des informations qu’on appelle prémisses” ?

A

C’est la définition du raisonnement

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8
Q

Définissez “prémisses”.

A

Les prémisses sont les propositions de base du raisonnement

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9
Q

Combien y a-t-il de formes différentes de raisonnement ?

A

Il y en a 2

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10
Q

Quelles sont les 2 formes différentes du raisonnement ?

A
  • le raisonnement déductif
  • le raisonnement inductif
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11
Q

Comment est le raisonnement déductif (démonstratif ou pas) ?

A

Le raisonnement déductif est un raisonnement démonstratif

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12
Q

Comment est le raisonnement inductif (démonstratif ou pas) ?

A

Le raisonnement inductif est incertain, non démonstratif

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13
Q

Explicitez ce qu’est le raisonnement déductif.

A

C’est un raisonnement démonstratif.
Selon la vision logicienne classique, c’est la mise en oeuvre de règles logiques permettant de tirer des conclusions à partir de prémisses

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14
Q

À quelle forme de raisonnement correspond cette définition “selon la vision logicienne classique, c’est la mise en oeuvre de règles logiques permettant de tirer des conclusions à partir de prémisses” ?

A

C’est la définition du raisonnement déductif

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15
Q

De combien de points est constitué le raisonnement inductif ?

A

Le raisonnement inductif est composé de 2 points :
- la généralisation de propriétés
- le raisonnement par analogie

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16
Q

Dans quelle forme de raisonnement retrouve-t-on la “généralisation de propriétés” ?

A

Dans le raisonnement inductif

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17
Q

Dans quelle forme de raisonnement retrouve-t-on le “raisonnement par analogie” ?

A

Dans le raisonnement inductif

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18
Q

Quelle est la différence entre le raisonnement déductif et le raisonnement inductif ?

A

Dans un raisonnement déductif logiquement valide, il est impossible que la conclusion soit fausse si les prémisses sont vraies :

  • dans un raisonnement déductif, si les prémisses sont vraies, alors nécessairement la conclusion est vraie = validité
  • dans un raisonnement inductif, si les prémisses sont vraies, alors la conclusion est probablement vraie (force)
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19
Q

Explicitez ce qu’est la généralisation des propriétés (dans le raisonnement inductif).

A

C’est quand on raisonne en allant du particulier au général.
Par exemple, si on voit que des pommes rouges, on va penser que toutes les pommes sont rouges

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20
Q

Explicitez ce qu’est le raisonnement par analogie (dans le raisonnement inductif).

A

C’est quand on raisonne en allant du particulier au particulier.
(c’est quand on rapproche 2 situations comparables)

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21
Q

Dans quelle forme de raisonnement retrouve-t-on la notion de “validité” ?

A

Dans le raisonnement déductif

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22
Q

Dans quelle forme de raisonnement retrouve-t-on la notion de “force” ?

A

Dans le raisonnement inductif

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23
Q

Expliquez ce qu’est la notion de “validité” (dans le raisonnement déductif).

A

Si les prémisses (du raisonnement) sont vraies, alors nécessairement la conclusion est vraie

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24
Q

Expliquez ce qu’est la notion de “force” (dans le raisonnement inductif).

A

Si les prémisses (du raisonnement) sont vraies, alors la conclusion est probablement vraie

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25
Q

Dans le raisonnement déductif, on retrouve une co-existence entre des échecs précoces chez les enfants et des réussites tardifs chez les adultes.

A

FAUX
On retrouve une co-existence entre des réussites précoces chez les enfants et des échecs tardifs chez les adultes

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26
Q

Dans quelle forme de raisonnement on retrouve une co-existence entre des réussites précoces chez les enfants et des échecs tardifs chez les adultes ?

A

Dans le raisonnement déductif

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27
Q

Explicitez ce qu’on veut dire par “réussites précoces” (dans le raisonnement déductif).

A

C’est des performances conformes à la logique bien avant le stade des opérations formelles (car on trouve chez des enfants des conclusions conformes à des conclusions logiques mais sans pour autant faire appelle à des formes de pensées logiques)

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28
Q

Avant quel stade du développement pouvons-nous parler de réussites précoces du raisonnement déductif ?

A

Avant le stade des opérations formelles

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29
Q

Explicitez ce qu’on veut dire par “échecs tardifs” (dans le raisonnement déductif).

A

C’est de nombreux échecs à raisonner logiquement chez les adultes

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30
Q

À quoi sont dus les échecs tardifs chez les adultes, dans le raisonnement déductif ?

A

Ces échecs tardifs sont du à des biais cognitifs, qui empêchent de mobiliser des règles logiques

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31
Q

Citez un biais de croyance qu’on retrouve chez les enfants et chez les adultes.

A

L’exemple du syllogisme

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32
Q

Donnez un exemple de syllogisme vrai.

A
  • tous les garçons sont des animaux
  • certains animaux sont agressifs
  • donc, certains garçons sont agressifs
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33
Q

Donnez un exemple de syllogisme faux.

A
  • tout les garçons sont des animaux
  • certains animaux sont des femelles
  • donc, certains garçons sont des femelles
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34
Q

Que traduit une influence du contenu sémantique des prémisses ?

A

Une influence du contenu sémantique des prémisses traduit une interférence de la crédibilité des prémisses ou de la conclusion sur le raisonnement logique

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35
Q

Qu’est-ce qui peut traduire une interférence de la crédibilité des prémisses ou de la conclusion sur le raisonnement logique ?

A

Une influence du contenu sémantique des prémisses

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36
Q

Quel biais cognitif chez l’adulte est étudié par Evans et al. (1983) ?

A

Le biais de croyance dans le raisonnement

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37
Q

Qui a étudié le biais de croyance dans le raisonnement chez l’adulte ?

A

Evans et al. (1983)

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38
Q

Chez qui Evans et al. (1983) ont étudié le biais cognitif de croyance dans le raisonnement ?

A

Chez les adultes

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39
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Evans et al. (1983) sur le biais cognitif de croyance dans le raisonnement chez les adultes ?

A

Si le syllogisme est pas crédible (qu’il soit valide ou non), on a moins tendance à le croire.
On retrouve donc une influence du caractère crédible ou non de la conclusion qui est proposée à l’évaluation

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40
Q

Quelle étude a permis de montrer l’influence du caractère crédible ou non de la conclusion qui est proposée à l’évaluation ?

A

C’est l’étude de Evans et al. (1983) sur le biais de croyance dans le raisonnement

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41
Q

Qui a étudié un biais cognitif chez les enfants ?

A

Diaz et Harris (1988, 1990)

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42
Q

En quoi consistait l’étude de Diaz et Harris (1988, 1990) sur un biais cognitif chez les enfants ?

A

On propose un syllogisme à des enfants, dans 2 conditions :
- conditions contrôle = “les phrases peuvent te paraître un peu bizarres, mais tu dois faire comme si elles étaient vraies”
- condition jeu = “l’histoire se passe sur une planète inconnue, très différente de la notre”

Résultats = dès 4-5 ans, les enfants réussissent à décider correctement du caractère valide ou non des conclusions avec des énoncés empiriquement faux, mais seulement dans la condition jeu

Interprétation = le faible fait de dire “sur une autre planète différente” fait que l’enfant acceptent de traiter les prémisses directement, sans faire attention à ce qu’ils savent du monde exactement

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43
Q

Sur quoi porte l’étude de Diaz et Harris (1988, 1990) sur un biais cognitif chez les enfants ?

A

Cette étude porte sur la réduction des erreurs liées au contenu des prémisses par un contexte de jeu

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44
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Diaz et Harris (1988, 1990) sur un biais cognitif chez les enfants ?

A

Dès 4-5 ans, les enfants réussissent à décider correctement du caractère valide ou non des conclusions avec des énoncés empiriquement faux, mais seulement dans la condition jeu

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45
Q

Comment on été interprété les résultats de l’étude de Diaz et Harris (1988, 1990) sur un biais cognitif chez les enfants ?

A

Le simple fait de dire “sur une autre planète différente” fait que les enfants acceptent de traiter les prémisses directement, sans faire attention à ce qu’ils savent du monde exactement

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46
Q

Pour Piaget, à quel stade du développement se met en place le raisonnement logique sur des énoncés verbaux ?

A

Pour Piaget, le raisonnement logique sur des énoncés verbaux se met en place au stade opératoire formel, grâce à la construction d’une logique mentale

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47
Q

Que pensent la majorité des chercheurs post-piagétiens de l’hypothèse de Piaget qui dit que “le raisonnement logique sur des énoncés verbaux se met en place au stade opératoire formel, grâce à la construction d’une logique mentale” ?

A

La majorité des chercheurs post-piagétiens remettent en question cette hypothèse de Piaget sur l’existence d’une “logique mentale”, à cause des nombreux échecs tardifs

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48
Q

Quel chercheur pense que le raisonnement logique sur des énoncés verbaux se met en place au stade opératoire formel (grâce à la construction d’une logique mentale) ?

A

Jean Piaget

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49
Q

Quelles sont les nouvelles approches du raisonnement ? (2 réponses)

A
  • les schémas pragmatiques de raisonnement (Cheng et Holyoak)
  • les modèles mentaux (Johnson-Laird)
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50
Q

Sur quoi se base le raisonnement conditionnel ?

A

Le raisonnement conditionnel se base sur la thèse des schémas

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51
Q

Quelle notion se base sur la thèse des schémas ?

A

C’est le raisonnement conditionnelle qui se base sur la thèse des schémas

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52
Q

Donnez un exemple de tâche qui utilise le raisonnement conditionnel ?

A

La tâche de sélection (ou la tâches des 4 cartes de P. Wason (1966))

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53
Q

C’est quoi le “raisonnement conditionnel” ?

A

C’est la forme de raisonnement propositionnel qui met en jeu des énoncés conditionnels, c’est-à-dire des énoncés construits avec les connecteurs “si… alors…”

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54
Q

Quel type de raisonnement faut-il utiliser dans la tâche de sélection (ou la tâche des 4 cartes) de P. Wason (1966) ?

A

C’est le raisonnement conditionnel

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55
Q

Explicitez ce qu’est la tâche de sélection (ou la tâche des 4 cartes) de P. Wason (1966).

A

On a 4 cartes : A / C / 2 / 7.

Règles = si une carte porte une voyelle sur une face, alors elle porte un nombre pair sur l’autre face.

Consigne = quelle(s) carte(s) est-il nécessaire de retourner pour savoir si la règle est vraie ou fausse ?

Du point de vue logique : SI proposition P, ALORS proposition Q
–> P = voyelle
–> Q = nombre pair
–> non-P = consonne
–> non-Q = nombre impair

Résultats = patterns de sélection de cartes observés chez les adultes :
- P et Q = environ 45%
- P = environ 30%
- P, Q et non-Q = environ 10%
- P et non-Q = environ 5%
- autre = environ 10%

Bonne réponse = P et non-Q –> que 5% de réussite

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56
Q

Quel est le pattern/patron de sélection de cartes le plus observé, pour la tâche de sélection de P. Wason ?

A

C’est P et Q

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57
Q

Pourquoi le pattern/patron de sélection de cartes le plus observé est “P et Q” ?

A

Car c’est une forme de fonctionnement qu’on retrouve souvent qui consiste à retourner ce qui est dit dans l’énoncé = c’est un biais d’appariement

58
Q

Dans quelle épreuve/tâche je retrouve un biais d’appariement ?

A

Dans la tâche de sélection (ou la tâche des 4 cartes) de P. Wason (1966)

59
Q

En quoi consistait la tâche isomorphe à la tâche de sélection de Wason réalisé par Johnson-Laird, Legrenzi et Legrenzi (1972) ?

A

Cartes = enveloppe fermée / enveloppe ouverte / timbre de 50 lires / timbre de 40 lires

Règle = si une enveloppe est cachetée, alors elle doit porter un timbre de 50 lires

Consigne = quelle(s) enveloppe(s) est-il nécessaire de contrôler pour savoir si la règle de la poste est appliquée ou pas ?

Résultats = 88% des participants sélectionnent P et non-Q (enveloppe cachetée et timbre de 40 lires)

60
Q

Quels chercheurs ont réalisé la tâche isomorphe à la tâche de sélection de Wason, mais avec des enveloppes et des timbres ?

A

C’est Johnson-Laird, Legrenzi et Legrenzi (1972)

61
Q

En quoi consistait la tâche isomorphe à la tâche de sélection de Wason réalisé par Griggs et Cox (1982) ?

A

Cartes = bière / coca / 16 ans / 22 ans

Règle = si une personne boit de l’alcool, alors elle doit avoir au moins 20 ans

Résultats = plus de 90% des participants sélectionnent P et non-Q

62
Q

Quel est le pourcentage de participants ayant correctement répondus (P et non-Q) à la tâche de sélection de P. Wason ?

A

Environ 5%

63
Q

Quel est le pourcentage de participants ayant correctement répondus (P et non-Q) à la tâche isomorphe (de la tâche de sélection de Wason) réalisé par Jonhson-Laird, Legrenzi et Legrenzo (1972) ?

A

88%

64
Q

Quel est le pourcentage de participants ayant correctement répondus (P et non-Q) à la tâche isomorphe (de la tâche de sélection de Wason) réalisé par Griggs et Cox (1982) ?

A

Plus de 90%

65
Q

Quels chercheurs ont inventé les schémas pragmatiques de raisonnement ?

A

Cheng et Holyoak

66
Q

Que pensent Cheng et Holyoak que les adultes utilisent pour raisonner ?

A

Cheng et Holyoak pensent que les adultes utilisent des schémas pragmatiques de raisonnement

67
Q

Expliquez comment les adultes ont une conclusion conforme à la logique (selon Cheng et Holyoak).

A

Les adultes ont une conclusion conforme à la logique en n’appliquant pas une réflexion logique, mais en utilisant des schémas pragmatiques de raisonnement

68
Q

L’utilisation des schémas pragmatiques de raisonnement à la place de l’application d’une réflexion logique permet aux adultes de quoi (selon Cheng et Holyoak) ?

A

En utilisant des schémas pragmatiques de raisonnement au lieu d’appliquer une réflexion logique, les adultes ont une conclusion conforme à la logique

69
Q

En quels termes certains énoncés conditionnels peuvent être interprétés ?

A

Certains énoncés conditionnels peuvent être interprétés en termes de situations de permission ou d’obligation

70
Q

C’est quoi un énoncé conditionnel ?

A

C’est un énoncé de la forme “si… alors…”

71
Q

Qu’est-ce qui peut être interprété en termes de situations de permission ou d’obligation ?

A

Certains énoncés conditionnels

72
Q

Les adultes possèdent des schémas (pragmatiques de raisonnement) pour traiter quels types de situation spécifiques ?

A

Pour traiter les situations de permission ou d’obligation

73
Q

Pourquoi les adultes réussissent lorsqu’il s’agit de raisonner sur des énoncés conditionnels ?

A

Car les adultes utilisent des schémas (pragmatiques de raisonnement) pour traiter spécifiquement les situations de permission ou d’obligation

74
Q

Comment sont les règles dans le schéma pragmatique de raisonnement ? (2 réponses)

A

Les règles :
- sont définies en termes d’actions par rapport à des buts
- présentent un certain degré d’abstraction

75
Q

Quand on parle de règles dans le schéma pragmatique de raisonnement, on peut aussi parler de …?

A

De groupe de règles

76
Q

Explicitez ce qu’on veut dire par “les règles des schémas pragmatiques de raisonnement présentent un certain degré d’abstraction”.

A

Dans le schéma pragmatiques de raisonnement, les règles présentent un certain degré d’abstraction par rapport à des situations spécifiques (mais beaucoup moins abstraites que les règles logiques formulées en proposition P et proposition Q)

77
Q

Les règles de quelle notion présente un certain degré d’abstraction et sont définies en termes d’actions par rapport à des buts ?

A

Les règles du schéma pragmatique de raisonnement

78
Q

Donnez un exemple de schéma de permission.

A
  • règle 1 = si on veut faire l’action P, alors on doit satisfaire la prémonition Q
  • règles 2 = si on ne veut pas faire l’action P, alors il n’est pas nécessaire de satisfaire la prémonition Q
  • règle 3 = si la prémonition Q est satisfaite, alors on peut faire l’action P (mais on n’est pas obligé)
  • règle 4 = si la prémonition Q n’est pas satisfaite, alors on ne peut pas faire l’action P
79
Q

Dans l’étude de quelle notion retrouve-t-on l’expérience de Harris et Nunez (1996) ?

A

Dans l’étude des schémas pragmatiques de raisonnement (de permission)

80
Q

Explicitez ce qu’est l’expérience de Harris et Nunez (1996).

A

L’expérience porte sur l’utilisation du schéma de permission, chez des enfants de 3-4 ans, en trouvant des habillages de la tâche, qui activent leurs schémas de permission

Mère : “si tu vas jouer dehors, alors tu dois mettre ton manteau”.
Les enfants écoutent 3 histoires

Consigne = demander à l’enfant de montrer l’image où Sally a désobéi à sa mère

Résultats :
- 3,5 ans = environ 60% de réussite
- 3 à 4,5 ans = environ 90% de réussite

81
Q

Quels âges avaient les enfants dans l’expérience de Harris et Nunez (1996) ?

A

Ils avaient 3-4 ans

82
Q

Harris et Nunez (1996) ont montré que les enfants de quels âges arrivaient (au moins partiellement) à utiliser des schémas de permission ?

A

Ils ont montré que des enfants de 3-4 ans arrivaient à utiliser des schémas de permission

83
Q

Les schémas pragmatiques de raisonnement peuvent s’appliquer aux raisonnements conditionnels.

A

VRAI
Notamment avec les schémas de permission ou d’obligation

84
Q

Quelles conséquences développementales montre la réussite de l’utilisation de schémas de permission chez des enfants de 3-4 ans (dans l’expérience de Harris et Nunez, 1996) ?

A

Les conséquences développementales sont que le raisonnement conditionnel est “réussi” bien avant le niveau formel (stade des opérations formelles), dès lors que la situation permet l’activation d’un schéma pragmatique compatible avec les exigences de la logique

85
Q

Qu’est-ce qui permet la “réussite” du raisonnement conditionnel bien avant le niveau formel (stade des opérations formelles) ?

A

L’activation d’un schéma pragmatique compatible avec les exigences de la logique (dès lors que la situation le permet)

86
Q

Qui a inventé la théorie des modèles mentaux ?

A

Johnson-Laird (en 1983)

86
Q

En quelle année Johnson-Laird a inventé la théorie des modèles mentaux ?

A

En 1983

87
Q

Qu’est-ce qu’a inventé Johnson-Laird en 1983 ?

A

La théorie des modèles mentaux

88
Q

Qui a réétudié les modèles mentaux en 2002-2004 ?

A

Markovits et Barrouillet

89
Q

Quelle est l’idée générale qui a mené à la création de la théorie des modèles mentaux ?

A

Raisonner, c’est se construire des modèles mentaux, des prémisses

90
Q

Donnez un synonyme de “modèles mentaux”.

A

Les prémisses

91
Q

Donnez un synonyme de “prémisses”.

A

Les modèles mentaux

92
Q

Dans la théorie des modèles mentaux (de Johnson-Laird), on dit que le raisonnement n’est pas fondé sur l’application de règles logiques, mais sur …?

A

Dans la théorie des modèles mentaux, le raisonnement est fondé sur le traitement sémantique, la représentation du contenu spécifique

93
Q

Quelle théorie dit que le raisonnement est fondé sur le traitement sémantique ?

A

La théorie des modèles mentaux (de Johnson-Laird)

94
Q

Définissez le “traitement sémantique”.

A

C’est un traitement qui suppose la construction d’une représentation de la signification du texte, en tenant compte non seulement du sens des mots qui le compose, mais aussi de la structure syntaxique de l’énoncé

95
Q

Le sujet se construit des modèles mentaux des “états du monde” qui correspondent au contenu de quoi ?

A

Au contenu des prémisses

96
Q

Donnez un exemple de modèle mental de syllogisme.

A
  • première prémisse = “certains astronomes sont des chimistes”
  • deuxième prémisse = “tout les chimistes sont des peintres”
97
Q

Que se construit le sujet qui correspondent au contenu des prémisses ?

A

Il se construit des modèles mentaux des “états du monde”, qui correspondent au contenu des prémisses

98
Q

Selon la théorie des modèles mentaux, on a un raisonnement en combien d’étapes ?

A

Selon elle, on a un raisonnement en 3 étaps

99
Q

Quelles sont les 3 étapes du raisonnement, selon la théorie des modèles mentaux ?

A

1 - représentation du contenu des prémisses (traitement sémantique)

2 - formulation d’une conclusion compatible avec le premier modèle construit

3 - recherche d’autres modèles mentaux des prémisses, susceptibles d’invalider la première conclusion (contre-exemples)

100
Q

Donnez un synonyme de “traitement sémantique”.

A

Représentation du contenu des prémisses

101
Q

Explicitez ce qu’est la “représentation du contenu des prémisses (traitement sémantique)”.

A

C’est l’élaboration d’un modèle mental

102
Q

Si on a aucun contre-exemple, comment est la conclusion ?

A

La première conclusion est valide

103
Q

Si les différents modèles conduisent à des conclusions différentes, comment est la conclusion ?

A

La conclusion est valide

104
Q

Si les différents modèles mentaux conduisent à des conclusions différentes, comment est la conclusion ?

A

Il n’y a pas de conclusion valide

105
Q

Dans quelle situation la première conclusion est valide (pour la théorie des modèles mentaux) ?

A

Si on a aucun contre-exemple

106
Q

Dans quelle situation la conclusion est valide (pour la théorie des modèles mentaux) ?

A

Si les différents modèles conduisent à des conclusions différentes

107
Q

Dans quelle situation il n’y a pas de conclusion valide (pour la théorie des modèles mentaux) ?

A

Si les différents modèles mentaux conduisent à des conclusions différentes

108
Q

Combien y a-t-il d’hypothèses sur les origines des erreurs de raisonnement (selon la théorie des modèles mentaux) ?

A

Il y a 2 hypothèses sur les origines des erreurs de raisonnement

109
Q

Quelles sont les 2 hypothèses sur les origines des erreurs de raisonnement (selon la théorie des modèles mentaux) ?

A
  • hypothèse 1 = absence de recherche systématique de modèles alternatifs
  • hypothèse 2 = limitation des capacités de la mémoire de travail
110
Q

Explicitez la première hypothèse sur les origines des erreurs de raisonnement (selon la théorie des modèles mentaux).

A

Les erreurs sont dues à l’absence de recherche systématique de modèles alternatifs au premier modèle construit

111
Q

Explicitez la deuxième hypothèse sur les origines des erreurs de raisonnement (selon la théorie des modèles mentaux).

A

Plus le nombre de modèles à construire est important, plus il y aura d’erreurs : limitation des capacités de la mémoire de travail

112
Q

“Les erreurs sont dues à l’absence de recherche systématique de modèles alternatifs au premier modèle construit” correspond à quelle hypothèse sur les origines des erreurs de raisonnement (selon la théorie des modèles mentaux) ?

A

Ça correspond à la première hypothèse sur les origines des erreurs de raisonnement

113
Q

“Plus le nombre de modèles à construire est important, plus il y aura d’erreurs : limitation des capacités de la mémoire de travail” correspond à quelle hypothèse sur les origines des erreurs de raisonnement (selon la théorie des modèles mentaux) ?

A

Ça correspond à la deuxième hypothèse sur les origines des erreurs de raisonnement

114
Q

Il y a eu une adaptation de la théorie des modèles mentaux (de Jonhson-Laird) à quelle perspective ?

A

Il y a eu une adaptation de la théorie des modèles mentaux à la perpective développementale

115
Q

Quel public a des capacités de mémoire suffisantes pour calculer sur des modèles mentaux particuliers ?

A

Les adolescents

116
Q

Quelle capacité, les adolescents possèdent, qui est suffisante pour calculer sur des modèles mentaux particuliers ?

A

Les adolescents possèdent des capacités de mémoire suffisantes pour calculer sur des modèles mentaux particuliers

117
Q

Les adolescents ont des capacités de mémoire suffisantes pour faire quoi ?

A

Les adolescents ont des capacités de mémoire suffisantes pour calculer sur des modèles mentaux particuliers

118
Q

Qui a réalisé une expérience qui utilise les modèles mentaux dans un raisonnement conditionnel chez des enfants et des adolescents ?

A

Barrouillet et Lecas (1999)

119
Q

Quelle est l’idée de l’expérience de Barrouillet et Lecas (1999) ?

A

Demander aux enfant de matérialiser leurs modèles mentaux par un jeu d’images

120
Q

Quels âges avaient les participants de l’expérience de Barrouillet et Lecas (1999) ?

A
  • des élèves de CE2 = 9 ans
  • des élèves de 6ème = 11 ans
  • des élèves de 3ème = 14 ans
121
Q

Quelle était la procédure de l’expérience de Barrouillet et Lecas (1999) ?

A
  • une tâche de raisonnement conditionnel sur 9 énoncés conditionnels
  • une tâche de mesure de la capacité en mémoire de travail
122
Q

Donnez un exemple d’énoncé conditionnel présenté dans l’expérience de Barrouillet et Lecas (1999).

A

“Si tu mets une chemise blanche, alors prends un pantalon vert”

123
Q

Dans quelle expérience peut-on retrouver l’énoncé conditionnel “Si tu mets une chemise blanche, alors prends un pantalon vert” ?

A

Dans l’expérience de Barrouillet et Lecas (1999)

124
Q

Combien d’interprétation de l’énoncé conditionnel y a-t-il ?

A

Il y en a 3

125
Q

Quels sont les 3 interprétations de l’énoncé conditionnel ?

A
  • interprétation conjonctive
  • interprétation bi-conditionnelle
  • interprétation conditionnelle
126
Q

Explicitez ce qu’est l’interprétation conjonctive (de l’énoncé conditionnel).

A

C’est l’interprétation selon laquelle les participants vont envisager que la solution de la consigne (P et Q)

127
Q

Explicitez ce qu’est l’interprétation bi-conditionnelle (de l’énoncé conditionnel).

A

C’est l’interprétation selon laquelle les participants vont envisager 2 interprétations (P et Q ; non-P et non-Q)

128
Q

Explicitez ce qu’est l’interprétation conditionnelle (de l’énoncé conditionnel).

A

C’est l’interprétation selon laquelle les participants vont réussir à envisager les 3 modèles mentaux compatibles avec un énoncé conditionnel (P et Q ; non-P et non-Q ; non-P et Q)

129
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Barrouillet et Lecas (1999) ?

A
  • plus le sujet est âgé, mieux il réussi = progression liée à l’âge
  • à âge égal, ce sont ceux qui vont avoir la meilleure mémoire de travail qui vont avoir les meilleures performances = corrélation positive entre le nombre de modèles mentaux et la capacité en mémoire de travail (dans chaque groupe d’âge)
130
Q

Quels sont les 2 facteurs qui influencent la réussite quant à l’utilisation de modèles mentaux (selon l’expérience de Barrouilet et Lecas, 1999) ?

A

L’âge et la capacité en mémoire de travail

131
Q

Combien de systèmes de raisonnement co-existent tout au long de notre vie ?

A

2 systèmes de raisonnement co-existent tout au long de notre vie

132
Q

Explicitez ce qu’est le premier système de raisonnement (qui co-existe avec un autre tout au long de notre vie).

A

Ce système est :
- rapide
- automatique
- intuitif
- peu dépendant des capacités cognitives
- basé sur des heuristiques
- partagé avec beaucoup d’autres espèces

133
Q

Quand utilise-t-on le premier système de raisonnement (qui co-existe avec un autre tout au long de notre vie) ?

A

L’utilisation de ce système dans un certain nombre de situations est tout à fait suffisant, quand c’est non nécessaire de faire des performances analytiques poussées ou des prises de décisions rapides

134
Q

Explicitez ce qu’est le deuxième système de raisonnement (qui co-existe avec un autre tout au long de notre vie).

A

Ce système est :
- lent
- exige de la réflexion
- dépendant des capacités en mémoire de travail
- repose sur un raisonnement analytique
- nécessite du contrôle de l’attention spécifiquement humain

135
Q

Les 2 systèmes de raisonnement, qui co-existent tout au long de notre vie, ne peuvent pas entrer en compétition, étant donné qu’ils se complètent l’un l’autre.

A

FAUX
Ces 2 systèmes de raisonnement peuvent entre en compétition.
C’est notamment le cas dans le biais de croyance, où c’est le premier système de raisonnement qui domine

136
Q

De quoi relève le premier système de raisonnement (qui co-existe avec un autre tout au long de notre vie) ?

A

Le premier système de raisonnement relève du contrôle externe. Ce sont les stimuli qui déclenchent les systèmes : processus bottom-up

137
Q

Les capacités à prendre les bonnes décisions dépendent de quoi ?

A

Les capacités à prendre les bonnes décisions dépendent du système de raisonnement (qui co-existe avec un autre tout au long de notre vie)

138
Q

Quel système de raisonnement (qui co-existe avec un autre tout au long de notre vie) peut être décrit comme “rapide, automatique, intuitif, peu dépendant des capacités cognitives, basé sur des heuristiques, partagé avec beaucoup d’autres espèces” ?

A

Cette description correspond à celle du premier système de raisonnement (qui co-existe avec un autre tout au long de notre vie)

139
Q

Quel système de raisonnement (qui co-existe avec un autre tout au long de notre vie) peut être décrit comme “lent, exige de la réflexion, dépendant des capacités en mémoire de travail, repose sur un raisonnement analytique, nécessite du contrôle de l’attention spécifiquement humain” ?

A

Cette description correspond à celle du premier système de raisonnement (qui co-existe avec un autre tout au long de notre vie)

140
Q

Quel système de raisonnement (qui co-existe avec un autre tout au long de notre vie) est nécessaire pour faire des performances analytiques poussées, et des prises de décisions rapides ?

A

Dans ces situations, c’est le deuxième système de raisonnement (qui co-existe avec un autre tout au long de notre vie) qui est nécessaire