CM6 dvlpmt L2S4 Flashcards

1
Q

Dans le domaine biologique, les auteurs ont étudié les théories naïves des enfants concernant quoi ?

A

Ils ont étudié les théories naïves des enfants concernant les limites du domaine biologique

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Q

Des auteurs ont étudié les théories naïves des enfants concernant les limites de quel domaine ?

A

Du domaine biologique

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Q

Qu’est-ce que les auteurs ont étudié concernant les limites du domaine biologique ?

A

Ils ont étudié les théories naïves des enfants concernant les limites du domaine biologique

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4
Q

Pour les enfants, ce qui relève du “vivant” fait parti de quel domaine ?

A

Le “vivant” fait parti du domaine biologique pour les enfants

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5
Q

Qu’est-ce qui s’oppose au “vivant” pour les enfants ?

A

Le “non-vivant”

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6
Q

Qu’est-ce qui s’oppose au “non-vivant” pour les enfants ?

A

Le “vivant”

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7
Q

Quelle distinction se fait en première chez l’enfant entre “animé/inanimé” et “vivant/non-vivant” ?

A

La distinction “animé/inanimé” précède la distinction “vivant/non-vivant”

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8
Q

Quelles sont les 2 distinctions qu’on retrouve chez les enfants ?

A
  • la distinction “animé/inanimé”
  • ma distinction “vivant/non-vivant”
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9
Q

Où est-ce que la distinction “vivant/non-vivant” trouve ses origines ?

A

La distinction “vivant/non-vivant” trouve ses origines dans l’opposition “animé vs. non-animé

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10
Q

Quelle distinction trouve ses origines dans l’opposition “animé vs. non-animé” ?

A

La distinction “vivant/non-vivant”

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11
Q

Quelles seront les conséquences, chez l’enfant, pendant de longues années, de l’origine “opposition animé vs. non-animé” ?

A

Cette origine va avoir pour effet que pendant de longues années, les enfants opposeront les humains et les animaux, aux objets fabriqués et naturels (caillou…).
Mais les enfants auront des difficultés à catégoriser spontanément les plantes dans le domaine du vivant

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12
Q

Quelle est la cause de la “difficulté à catégoriser spontanément les plantes dans le domaine du vivant” chez les enfants ?

A

C’est l’origine “opposition animé vs. inanimé”

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13
Q

Grâce à l’opposition “animé vs. inanimé”, les enfants opposent les humains et les animaux à quoi ?

A

Les enfants opposent les humains et les animaux, aux objets fabriqués et naturels (caillou…)

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14
Q

Grâce à l’opposition “animé vs. inanimé”, les enfants opposent les objets fabriqués et naturels à quoi ?

A

Les enfants opposent les objets fabriqués et naturels aux humains et aux animaux

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15
Q

À cause de l’opposition “animé vs. inanimé”, les enfants ont des difficultés à quoi ?

A

Ils ont des difficultés à catégoriser spontanément les plantes dans le domaine du vivant

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16
Q

Quelle opposition prend appui très tôt ?

A

C’est l’opposition “animé vs. non-animé”

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17
Q

Sur combien de points est-ce que l’opposition “animé vs. non-animé” prend appui très tôt ?

A

Sur 2 points

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18
Q

Quels sont les 2 points sur lesquels l’opposition “animé vs. non-animé” prend appui très tôt ?

A
  • les aspects statistiques
  • les aspects dynamiques
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19
Q

Les aspects statistiques et les aspects dynamiques sont les appuis de quoi ?

A

Ce sont les appuis de l’opposition “animé vs. inanimé”

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20
Q

Explicitez ce que sont les “aspects statistiques”.

A

Ce sont des indices perceptifs tels que la présence d’un visage, et notamment d’yeux

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21
Q

Explicitez ce que sont les “aspects dynamiques”.

A

Comme le caractère autonome du mouvement (c’est-à-dire, sans nécessité d’intervention extérieur pour le déclencher) et son caractère “intentionnel”, orienté vers un but

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22
Q

À quoi correspond “des indices perceptif (tels que la présence d’un visage, et notamment d’yeux)” ?

A

Ça correspond aux aspects statistiques (de l’opposition “animé vs. inanimé”)

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23
Q

À quoi correspond “le caractère autonome du mouvement et son caractère intentionnel” ?

A

Ça correspond aux aspects dynamiques (de l’opposition “animé vs. inanimé”)

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24
Q

Sur quoi portait l’expérience de Poulin-Dubois (1999) ?

A

Cette expérience portait sur la surprise, dès 9 mois, face à un objet inanimé qui engage lui-même ses mouvements

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25
Q

Qui a réalisé une expérience sur “la surprise, dès 9 mois, face à un objet inanimé qui engage lui-même ses mouvements” ?

A

Poulin-Dubois (1999)

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26
Q

Explicitez ce qu’est l’expérience “surprise, dès 9 mois, face à un objet inanimé qui engage lui-même ses mouvements” (Poulin-Dubois, 1999).

A

On montre, à des bébés de 9 mois, un robot qui engage ses mouvements lui-même, et un humain qui fait les mêmes mouvements.

Résultats = les bébés dès 9 mois vont avoir un temps de fixation plus long sur l’objet fabriqué lorsqu’il s’engage dans le même mouvement que l’humain

Interprétation = Les bébés dès 9 mois s’attendent à ce qu’une personne (objet vivant) s’engage de manière autonome dans un mouvement, et ils sont surpris lorsqu’un objet fabriqué (ici, un robot) en fait autant.
–> le caractère autonome ou non de l’engagement dans le mouvement semble donc être un critère différenciateur très précoce des 2 domaines

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27
Q

Qui a réalisé l’expérience qui montre la surprise, dès 9 mois, face à un objet inanimé qui engage lui-même ses mouvements ?

A

Poulin-Dubois (1999)

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28
Q

Sur quoi montrait l’expérience de Opfer (2002) ?

A

Son expérience montrait que pour les jeunes enfants, le vivant correspondait à un mouvement orienté vers un but

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29
Q

Qui a réalisé l’expérience qui montre que pour les jeunes enfants, le vivant correspond à un mouvement orienté vers un but ?

A

Opfer (2002)

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30
Q

En quoi consistait l’expérience de Opfer (2002) ?

A

Participants = enfants de 4 ans, de 5 ans, de 7 ans, de 10 ans, et des adultes.

Procédure = on montre au participant, sur un écran, des formes “informes” non-familières qui se déplacent.

2 conditions :
- condition expérimentale = le déplacement des formes apparaît orienté vers une cible
- condition contrôle = le déplacement des formes ne sont pas orientés vers une cible, donc les mouvements apparaissent aléatoires

On interroge les enfants sur la propriété des formes :
- que penses-tu ?
- peuvent-ils mourir ?
- peuvent-ils grandir ?
- ont-ils besoin de se nourrir ?…

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31
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Opfer (2002) ?

A

Les données montrent que dès 5 ans, les enfants attribuent des propriétés psychologiques et biologiques à ces objets, mais seulement lorsque leur trajectoire parait orientée vers un but (c’est-à-dire, en direction de la cible) = des enfants de 5 ans assimilent les formes orientées vers une cible à des animaux (donc vivants).

Les théories naïves des enfants prennent donc appui sur des indices perceptifs (statistiques et dynamiques), mais vont au-delà de ce que la perception offre = elles permettent à l’enfant de faire des inférences d’où leur qualificatif de théorie

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32
Q

Quels propriétés les enfants infèrent aux formes “informes” (dans l’expérience de Opfer, 2002) ?

A

Ils leur infèrent des propriétés psychologiques et biologiques

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33
Q

Quelle expérience montre que les enfants de 5 ans associent des formes orientées vers un but à des objets vivants ?

A

L’expérience de Opfer (2002), quand il montre que les enfants associent le vivant au mouvement orienté vers un but

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34
Q

Quelle notion est en jeu chez les enfants dans l’expérience de Opfer, 2002 (sur le fait que les enfants associent le vivant au mouvement orienté vers un but) ?

A

Les théories naïves

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35
Q

Qui a créé les “théories naïves essentialistes” ?

A

Susan Gelman

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36
Q

Quelle notion a créé Susan Gelman ?

A

Les théories naïves essentialistes

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37
Q

Que suggèrent les travaux de Susan Gelman ?

A

Les travaux de Susan Gelman suggèrent que les enfants élaborent des théories causales sur ce qui définit l’essence d’un objet vivant

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38
Q

Qui a réalisé des travaux qui suggèrent que “les enfants élaborent des théories causales sur ce qui définit l’essence d’un objet vivant” ?

A

Susan Gelman

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39
Q

Définissez ce que sont les “théories naïves essentialistes” (Susan Gelman).

A

C’est quand les enfants élaborent des théories causales sur ce qui définit l’essence d’un objet vivant

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40
Q

À quelle notion correspond cette définition : “c’est quand les enfants élaborent des théories causales sur ce qui définit l’essence d’un objet vivant” ?

A

C’est la définition des “théories naïves essentialistes”

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41
Q

Définissez les “théories naïves essentialistes” autrement que “quand les enfants élaborent des théories causales sur ce qui définit l’essence d’un objet vivant”.

A

Les enfants semblent avoir une théorie selon laquelle tout objet vivant a une essence (une propriété possédée par l’ensemble des objets de la même catégorie), qui donne précisément à l’objet à la fois :
- son statut de membre de la catégorie
- l’ensemble des traits propres à la catégorie

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42
Q

Selon les “théories naïves essentialistes”, les objets vivants possèdent une essence, qui lui donne 2 éléments, lesquels ?

A

L’essence de l’objet vivant lui donne :
- son statut de membre de la catégorie
- l’ensemble des traits propres à la catégorie

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43
Q

Dans la définition de quelle notion peut-on retrouver “son statut de membre de la catégorie” et “l’ensemble des traits propres à la catégorie” ?

A

“Son statut de membre de la catégorie” et “l’ensemble des traits propres à la catégorie” sont les éléments donnés à l’objet par son essence

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44
Q

Définissez la catégorisation.

A

Mettre de l’ordre “intellectuel” dans les objets qui nous entourent

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45
Q

“Mettre de l’ordre intellectuel dans les objets qui nous entourent” définit quoi ?

A

C’est la définition de la catégorisation

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46
Q

Comment les enfants mettent de l’ordre “intellectuel” dans les objets qui les entourent ?

A

Les enfants ne se limitent pas à traiter l’apparence perceptive des objets pour mettre de l’ordre “intellectuel” dans les objets qui les entourent (catégorisation), ils élaborent des théories causales sur ce qui définit l’essence d’un objet

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47
Q

Quels sont les 2 points abordés par les enfants pour mettre de l’ordre “intellectuel” dans les objets qui les entourent ?

A
  • traiter l’apparence perceptive
  • élaborer des théories causales (sur ce qui définit l’essence d’un objet)
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48
Q

Traiter l’apparence perceptive (d’un objet) et élaborer des théories causales (sur ce qui définit l’essence d’un objet) permettent de faire quoi ?

A

Ça permet de mettre de l’ordre “intellectuel” dans les objets qui nous entourent (catégorisation)

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49
Q

Définissez l’essentialisme.

A

Théorie selon laquelle tout objet (vivant notamment) a une essence ou propriété(s) possédée(s) par l’ensemble des objets de la même catégorie, qui donne(nt) précisément à l’objet : son statut de membre de la catégorie, et lui attribue l’ensemble des traits propres à cette catégorie

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50
Q

À quelle notion fait référence la définition “théorie selon laquelle tout objet (vivant notamment) a une essence ou propriété(s) possédée(s) par l’ensemble des objets de la même catégorie, qui donne(nt) précisément à l’objet : son statut de membre de la catégorie, et lui attribue l’ensemble des traits propres à cette catégorie” ?

A

C’est la définition de l’essentialisme

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51
Q

Que définit l’essence (d’un objet) ?

A

L’essence définit ce qui “fait” la sorte de chose qu’est l’objet (même si nous savons pas définir cette essence avec précision) et permet d’aller au-delà des informations perceptives

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52
Q

Qu’est-ce qui permet d’aller au-delà des informations perceptives (d’un objet) ?

A

L’essence (de l’objet)

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53
Q

Comment évolue la vision essentialiste de 3-4 ans à 7 ans ?

A

De 3-4 ans à 7 ans, la vision essentialiste se développe et conduit progressivement à des inférences différentes concernant les propriétés des objets vivants et des objets fabriqués

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54
Q

À quels âges, la vision essentialiste se développe et conduit progressivement à des inférences différentes concernant les propriétés des objets vivants et des objets fabriqués ?

A

De 3-4 ans à 7 ans

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55
Q

Qu’est-ce qui conduit progressivement à des inférences différentes concernant les propriétés des objets vivants et des objets fabriqués ?

A

Le développement de la vision essentialiste

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56
Q

Sur quoi portait l’expérience de Gelman et Wellman (1991) ?

A

Leur expérience portait sur la dépendance de la croyance en une essence commune, sur la ressemblance perceptive

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57
Q

Qui a réalisé l’expérience sur “la dépendance de la croyance en une essence commune, sur la ressemblance perceptive” ?

A

Gelman et Wellman (1991)

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58
Q

Explicitez l’expérience de Gelman et Wellman (1991).

A

Participants = enfants de 3 ans et 4 ans.

Procédure = présentation de 6 triplets d’images de façon à créer un conflit entre appartenance catégorielle (essence) et apparence = une objet cible, un objet différent mais de même catégorie, et un objet différent de catégorie différente mais ressemblant = par exemple, une orange, avec un citron et un ballon orange.

Questions :
- lequel a le même sorte de “dedans” que l’orange ?
- lequel ressemble le plus à l’orange

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59
Q

Donnez un synonyme de “essence” (d’un objet).

A

Appartenance catégorielle

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60
Q

Donnez un synonyme “d’appartenance catégorielle”.

A

Essence (d’un objet)

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61
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Gelman et Wellman (1991) ?

A

Dès 3 ans, les réponses diffèrent du hasard.

Les performances s’améliorent avec l’âge.

Mais les enfants montrent une tendance à considérer que le partage de ce qui est à l’intérieur (c’est-à-dire l’essence) n’est pas la conséquence de la ressemblance perceptive = ils considèrent plus souvent que l’objet de même catégorie a la même essence que l’objet cible, mais qu’il ressemble le moins

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62
Q

Qui s’est intéressé aux théories naïves dans le domaine biologique ?

A

Frank Keil

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63
Q

À quoi Frank Keil s’est intéressé dans le domaine biologique ?

A

Aux théories naïves

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64
Q

Dans quel domaine Frank Keil s’est intéressé aux théories naïves ?

A

Dans le domaine biologique

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65
Q

Qui a réalisé une expérience qui a pour but d’évaluer la représentation que les enfants de 3 ans et 5 ans ont de ce qui est à l’intérieur ?

A

Simons et Keil (1995)

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66
Q

Quel était le but de l’expérience de Simons et Keil (1995) ?

A

Le but de cette expérience est de chercher à évaluer la représentation que les enfants de 3 ans et 5 ans ont de ce qui est à l’intérieur

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67
Q

Explicitez en quoi consiste l’expérience de Simons et Keil (1995).

A

On dit aux enfants qu’il y a une marionnette qui a des pouvoirs magiques qui lui permettent de voir à l’intérieur des objets. Mais cette marionnette vient d’un autre planète et ne connaît donc rien à notre univers (il faut donc l’aider à comprendre notre monde).

On montre ensuite à l’enfant des paires d’objets (vivants ou fabriqués) montrant ce que voit la marionnette.
Puis, on demande à l’enfant de choisir celle qui correspond à la réalité de notre planète.

Exemple = mouton avec un “dedans” biologique, vs. mouton avec un “dedans” mécanique

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68
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Simons et Keil (1995) ?

A
  • dès 3 ans, les réponses diffèrent du hasard, marquant une différenciation entre les 2 domaines (fabriqué vs. biologique)
  • 3 ans à 5 ans = progrès

Les enfants ont donc des attentes non aléatoires = les résultats montrent que les enfants se sont construit une certaine représentation de cet intérieur qu’ils n’ont jamais vu

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69
Q

Les enfants ont une représentation précise de “ce qu’il y a à l’intérieur” d’un objet.

A

FAUX
Cela est montré dans l’expérience de Simons et Keil (b)

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70
Q

Explicitez l’expérience de Simons et Keil (b).

A

On présente aux enfants 3 bocaux contenant des possibles “intérieurs/dedans” de mouton :
- des visses
- des viscères
- des morceaux de caillou en suspension dans de la gélatine

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71
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Simons et Keil (b) ?

A

Les enfants de 3 ans ne savent pas prendre de décision entre “des viscères” et “des morceaux de caillou en suspension dans de la gélatine” (comme “intérieur” de mouton) = ça montre le caractère peu concret de leur représentation de cet intérieur dont ils considèrent cependant qu’il constitue l’essence de l’objet

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72
Q

Qui a réalisé une expérience avec des images de moutons, avec un “dedans” mécanique ou biologique ?

A

Simons et Keil (1995)

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73
Q

Qui a réalisé une expérience avec des images de moutons, avec un “dedans” à base de visses, de viscères, ou de cailloux dans de la gélatine ?

A

Simons et Keil (b)

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74
Q

Que montre l’expérience de Simons et Keil (b), avec les 3 images de “dedans” de mouton ?

A

Cette expérience montre le caractère peu concret de la représentation, des enfants, de cet intérieur dont ils considèrent cependant qu’il constitue l’essence de l’objet

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75
Q

Quelle est une autre façon d’étudier les théories naïves des enfants ?

A

On peut aussi étudier les théories naïves des enfants en évaluant leur représentation des propriétés qui sont précisément définitoires du domaine

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76
Q

“Évaluer les représentations (des enfants) des propriétés qui sont précisément définitoires du domaine” permet d’étudier quoi ?

A

Ça permet d’étudier les théories naïves des enfants

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77
Q

Quelle est la représentation (des enfants) des propriétés qui sont précisément définitoires du domaine biologique ?

A

La croissance = seuls les objets vivants subissent une croissance au cours du temps

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78
Q

Quel domaine est définit par la croissance (par le fait que seuls les objets vivants subissent une croissance au cours du temps) ?

A

Ça définit le domaine biologique

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79
Q

Explicitez ce qu’est l’expérience de Rosengren et al. (1991).

A

Participants = enfants de 3 ans à 5 ans.

Procédure = triplets de dessins d’animaux (objet vivant) vs. triplets de dessins d’objets fabriqués :
- un objet de référence (appelé objet-cible), présenté comme neuf (si fabriqué) ou comme bébé (si vivant)
- 2 autres images du même objet, mais plus grand ou plus petit
–> l’enfant doit choisir l’image qui montre comment l’objet-cible sera quand il sera vieux (si fabriqué) ou adulte (si vivant)

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Perfectly
80
Q

Qui a réalisé une expérience avec des triplets de dessins d’objets vivants et d’objets fabriqués ?

A

Rosengren et al. (1991)

81
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Rosengren et al. (1991) ?

A
  • dès 3 ans = les enfants ont compris que le cours du temps provoque une augmentation de taille uniquement chez les animaux. En revanche, pour les objets fabriqués, les performances correspondent au niveau du hasard (50% de bonnes réponses) lorsqu’il s’agit de décider si en vieillissant un objet fabriqué reste de la même taille ou grandit
  • à 5 ans = cette décision ne présente plus aucune difficulté
82
Q

À quel âge les enfants ne montrent plus de difficultés quant à la décision de la croissance ou non d’objets vivants et d’objets fabriqués ?

A

À 5 ans

83
Q

Dans l’expérience de Rosengren et al. (1991), les enfants de 3 ans ne montrent plus de difficultés quant à la décision de la croissance ou non d’objets vivants et d’objets fabriqués.

A

FAUX
Les enfants de 3 ans ont compris que le cours du temps provoque une augmentation de taille uniquement chez les animaux.
En revanche, pour les objets fabriqués, les performances correspondent au niveau du hasard (50% de bonnes réponses)

84
Q

Quelle conclusion pouvons-nous émettre sur la représentation de le domaine biologique chez les enfants dès 3 ans ?

A

Dès 3 ans, les enfants se sont construits des théories naïves dans le domaine biologique, théories leur permettant à la fois de décider des limites du domaine (objet du vivant ou pas), mais aussi de raisonner et faire des inférences sur les éléments de ce domaine

85
Q

Citez un principe spécifiquement biologique.

A

La croissance

86
Q

Quelle conclusion pouvons-nous émettre sur la représentation de le domaine biologique chez les enfants dès 5 ans ?

A

Dès 5 ans, les enfants sont capables de différenciation entre le fait que les êtres vivants changent de taille avec le temps (naissance vs. âge adulte), et le fait que le vieillissement ne modifie pas la taille des objets fabriqués

87
Q

Que permettent les théories naïves dans le domaine du biologique construites par les enfants de 3 ans ? (2 réponses)

A

Les théories naïves dans le domaine du biologique permettent aux enfants de 3 ans :
- de décider des limites du domaine (des objets vivants ou non)
- de raisonner et faire des inférences sur les éléments de ce domaine

88
Q

Qu’est-ce que Piaget avait décrit, avec l’étude des classes logiques ?

A

Avec l’étude des classes logiques, Piaget avait décrit les étapes de la formation de classes d’équivalence emboitées les unes dans les autres en fonction des relations d’inclusion

89
Q

Grâce à quoi, Piaget a décrit les étapes de la formation de classes d’équivalence emboitées les unes dans les autres en fonction des relations d’inclusion ?

A

Grâce à l’étude des classes logiques

90
Q

Avec quel point de vue Piaget a étudié le développement de la pensée enfantine, de la formation des catégories ?

A

Piaget l’a étudié avec un point de vue logique

91
Q

Avec quel point de vue les chercheurs contemporains ont étudié le développement de la pensée enfantine, de la formation des catégories ?

A

Les psyhologues contemporains l’ont étudié avec un point de vue de, ce que les catégories nous apprennent sur la façon dont les enfants (et les adultes) conçoivent et organisent le monde

92
Q

Qui a étudié le développement de la pensée enfantine, de la formation des catégories, d’un point de vue logique ?

A

Jean Piaget

93
Q

Qui a étudié le développement de la pensée enfantine, de la formation des catégories, d’un point de vue de “ce que les catégories nous apprennent sur la façon dont les enfants (et les adultes) conçoivent et organisent le monde” ?

A

Les psychologues contemporains

94
Q

Les organisations révélés par les psychologues contemporains n’ont plus grand-chose à voir avec quoi ?

A

Ces organisations n’ont plus grand-chose à voir avec les classes d’équivalence

95
Q

Comment Neisser (1987) définit “catégoriser” ?

A

Catégoriser, c’est traiter un ensemble d’objets comme équivalents d’un certain point de vue, les appeler par un même nom, y répondre de la même façon, tout en étant capable de les différencier

96
Q

Qui définit “catégoriser” en 1987 ?

A

Neisser

97
Q

Quels sont les différents éléments constitutifs de la définition de “catégoriser” ?

A

Catégoriser, c’est :
- traiter un ensemble d’objets comme équivalents d’un certain point de vue
- les appeler par un même nom
- y répondre de la même façon
- tout en étant capable de les différencier

98
Q

Les catégories (que nous formons) sont dépendantes de quoi ?

A

Les catégories que nous formons sont étroitement dépendantes de nos concepts

99
Q

Qu’est-ce qui est étroitement dépendants de nos concepts ?

A

C’est les catégories que nous formons qui sont étroitement dépendantes de nos concepts

100
Q

Définissez “concept”.

A

Le concept renvoie à la représentation mentale qui sous-tend la catégorie

101
Q

Donnez un synonyme de “concept” (pour la notion de catégorisation).

A

Catégorie mentale

102
Q

Donnez un synonyme de “catégorie mentale”.

A

Concept

103
Q

Catégoriser a une valeur …?

A

Catégoriser a une valeur adaptative fondamentale

104
Q

Qu’est-ce qui a une valeur adaptative fondamentale ?

A

Catégoriser

105
Q

Que faut-il faire pour pouvoir décider comment interagir face à la diversité d’objets qui nous entourent ?

A

Face à la diversité d’objets qui nous entourent, il est essentiel que l’on puisse identifier des communautés entre ceux-ci afin de pouvoir décider comment interagir avec eux

106
Q

Pourquoi est-il essentiel de pouvoir identifier des communautés (pour catégoriser) ?

A

Face à la diversité des objets qui nous entourent, il est essentiel que l’on puisse identifier des communautés entre ceux-ci afin de pouvoir décider comment interagir avec eux

107
Q

De quelle manière catégorisons-nous le plus souvent ? (3 éléments)

A

Nous catégorisons le plus souvent de manière :
- automatique
- implicite
- sans en avoir conscience

108
Q

Que faisons-nous le plus souvent de manière automatique, implicite, et sans en avoir conscience ?

A

Catégoriser

109
Q

Quelle action peut notamment être définit par “mettre des objets nouveaux dans des catégories mentales” ?

A

Catégoriser

110
Q

Pour catégoriser, il est nécessaire de se livrer à un raisonnement logique.

A

FAUX
Nous catégorisons le plus souvent de manière automatique, implicite, et sans en avoir conscience

111
Q

Les catégories des objets du quotidien sont organisés en classes.

A

FAUX
Les catégories des objets du quotidien ne sont manifestement pas organisées en propriétés nécessaires et suffisantes, ce ne sont pas des classes

112
Q

Qui a montré quelques unes des spécificités des catégories des objets du quotidien ?

A

Rosch

113
Q

Qui a étudié les classes d’équivalence ?

A

Jean Piaget

114
Q

Qui a créé l’approche des catégories naturelles ?

A

Rosch

115
Q

Quel type de classes Jean Piaget a-t-il étudié ?

A

Jean Piaget a étudié les classes d’équivalence

116
Q

Quelle approche a inventé Rosch ?

A

Rosch a inventé l’approche des catégories naturelles

117
Q

Qu’est-ce qui précède entre “l’étude des classes d’équivalence (Piaget)” et l’approche des catégories naturelles (Rosch)” ?

A

C’est l’étude des classes d’équivalence, par Jean Piaget, qui précède

118
Q

À la suite de qui Rosch défend sa thèse ?

A

À la suite du philosophe Wittgenstein (1934)

119
Q

Quelle est la thèse défendue par Rosch (1973, 1975) ?

A

Rosch défend la thèse selon laquelle la plupart de nos catégories mentales sont en fait structurés, organisés selon un air de famille, c’est-à-dire par des propriétés probables

120
Q

Qui défend la thèse selon laquelle “la plupart de nos catégories mentales sont en fait structurées, organisées selon un air de famille, c’est-à-dire par des propriétés probables” ?

A

Rosch (1973, 1975), et le philosophe Wittgenstein (1934)

121
Q

Selon la thèse défendue par Rosch, la plupart de nos catégories mentales sont en fait structurés, organisées selon quoi ?

A

Rosch (1973, 1975) défend la thèse selon laquelle la plupart de nos catégories mentales sont en fait structurées, organisées selon un air de famille, c’est-à-dire par des propriétés probables

122
Q

Selon la thèse défendue par Rosch, qu’est-ce qui est structurées, organisées selon un air de famille, c’est-à-dire par des propriétés probables ?

A

Rosch (1973, 1975) défend la thèse selon laquelle la plupart de nos catégories mentales sont en fait structurées, organisées selon un air de famille, c’est-à-dire par des propriétés probables

123
Q

Expliquez l’exemple de la famille pour représenter les catégories mentales (de la thèse de Rosch).

A

De la même façon que les membres d’une même famille entretiennent entre eux des ressemblances, beaucoup des membres d’une catégorie partagent certains traits caractéristiques, mais pas nécessairement tous

124
Q

Expliquez l’exemple (de “l’exception”) des oiseaux pour représenter les catégories mentales (de la thèse de Rosch).

A

L’une des premières propriétés qui nous semble caractéristiques des oiseaux est le fait de voler or, l’autruche par exemple ne vole pas

125
Q

Combien de points fondamentaux qui font la spécificité des catégories “naturelles” Rosch va mettre en avant ?

A

Rosch va mettre en avant 4 points fondamentaux qui font la spécificité des catégories qu’elle qualifie de “naturelles”

126
Q

Quelles sont les 2 types de catégories que l’on peut distinguer ?

A
  • les catégories dites “naturelles”, qui réfèrent aux catégories que nous réalisons au quotidien
  • les catégories que l’on réalise sur consigne avec du matériel constitué par un chercheur (approche classique)
127
Q

Quels sont les 4 points fondamentaux qui font la spécificité des catégories que Rosch qualifie de “naturelles” ?

A
  • les propriétés sont corrélées entre elles
  • une non-équivalence des propriétés : certaines ont une plus forte validité (valeur diagnostique)
  • une non-équivalence des membres d’une catégories : prototype
  • une non-équivalence des niveaux de catégorisation (plus ou moins généraux)
128
Q

Les propriétés sont corrélées entre elles, une non-équivalence des propriétés, une non-équivalence des membres d’une catégorie, et une non-équivalence des niveaux de catégorisation, font références à quoi ?

A

Ce sont les 4 points fondamentaux qui font la spécificité des catégories dites “naturelles” développés par Rosch

129
Q

Explicitez ce que Rosch veut dire par “les propriétés sont corrélées entre elles”.

A

Les objets de notre environnement sont porteurs de propriétés étroitement corrélées (contrairement à l’étude classique des classes logiques, où le chercheur s’attache à construire un matériel de façon à ce que les propriétés soient indépendantes entre elles)

130
Q

Donnez un exemple de “les propriétés sont corrélées entre elles”.

A

Les objets qui ont des plumes ont une très forte probabilité de posséder les propriétés “voler”, “avoir des ailes”, “avoir un bec”…

131
Q

Pour Rosch, sur quoi va prendre appui la formation des catégories ?

A

Pour Rosch, la formation des catégories va prendre appui sur ce qu’elle appelle “la structure corrélationnelle du réel”

132
Q

Qu’est-ce qui prend appui sur “la structure corrélationnelle du réel” (selon Rosch) ?

A

Selon Rosch, c’est la formation des catégories qui va prendre appui sur ce qu’elle appelle “la structure corrélationnelle du réel”

133
Q

Explicitez ce qu’est “la valeur diagnostique” (dans la point fondamental “non-équivalence des propriétés : certaines ont une plus forte validité”).

A

La valeur diagnostique d’une propriété correspond à sa valeur informative pour décider de l’appartenance à une catégorie.
Une propriété a une valeur diagnostique d’autant plus grand qu’elle est fréquente dans la catégorie considérée et peu fréquente dans les autres catégories

134
Q

Explicitez les 4 éléments du “prototype” (dans le point fondamental “non-équivalence des membres d’une catégorie”).

A
  • meilleur représentant de la catégorie
  • représentant de la catégorie en mémoire
  • membre “moyen” qui possède le plus d’attributs en commun avec les autres membres de la catégorie
  • les autres membres de la catégorie peuvent être hiérarchisés sur un gradient de typicité en fonction de leur proximité avec le prototype
135
Q

Dans quelle notion peut-on retrouver le “gradient de typicité” ?

A

Dans le troisième points fondamentaux qui font la spécificité des catégories dites “naturelles” = non-équivalence des membres d’une catégorie : prototype

136
Q

Quel est le premier point fondamental qui fait la spécificité des catégories dites “naturelles” (Rosch) ?

A

Les propriétés sont corrélées entre elles

137
Q

Quel est le deuxième point fondamental qui fait la spécificité des catégories dites “naturelles” (Rosch) ?

A

Non-équivalence des propriétés : certaines ont une plus forte validité (valeur diagnostique)

138
Q

Quel est le troisième point fondamental qui fait la spécificité des catégories dites “naturelles” (Rosch) ?

A

Non-équivalence des membres d’une catégorie : prototype

139
Q

Quel est le quatrième point fondamental qui fait la spécificité des catégories dites “naturelles” (Rosch) ?

A

Non-équivalence des niveaux de catégorisation (plus ou moins généraux)

140
Q

Explicitez ce qu’est “l’approche prototypique : l’organisation horizontale”.

A

Plusieurs cercles emboités entre eux (comme une cible), où l’on retrouve les propriétés les plus typiques au centre, et les moins fréquente en périphéries

141
Q

Explicitez ce qu’est “la non-équivalence des niveaux de catégorisation” (un des points fondamental qui, selon Rosch, font la spécificité des catégories dites “naturelles”).

A

Comme un arbre généalogique, où on retrouve en haut les propriétés les plus générales et en bas les propriétés les plus spécifiques.
De haut en bas, nous avons :
- le niveau sur-ordonné (ex: fruits)
- le niveau de base (ex: pomme)
- le niveau sous-ordonné (ex: golden)

142
Q

Explicitez ce que sont “les niveaux de catégorisation : l’organisation hiérarchique des catégories”.

A

Plusieurs cercles emboitées entre eux (comme une cible un peu), où on retrouve vers les cercles extérieurs les propriétés plus générales, avec moins de propriétés partagées, et plus d’exemplaires (comme les fruits), et dans les cercles intérieurs moins d’exemplaires, avec des propriétés plus spécifiques, et plus de propriétés partagées (comme la pomme golden)

143
Q

Quelles sont les 3 façons de représenter/schématiser la “catégorisation” ?

A
  • l’approche prototypique : l’organisation horizontale
  • la non-équivalence des niveaux de catégorisation
  • les niveaux de catégorisation : l’organisation hiérarchique des catégories
144
Q

Comme les classes logiques, les catégories entretiennent entre elles quoi ?

A

Elles entretiennent entre elles des relations d’inclusion

145
Q

Citez 2 notions qui entretiennent des relations d’inclusion.

A
  • les classes logiques
  • les catégories
146
Q

Expliquez ce que signifie “relations d’inclusion”.

A

Par exemple, la catégorie des caniches est incluse dans celle des chiens qui est incluse dans celle des mammifères…

147
Q

Que va montrer Rosch sur tous les niveaux de catégorisation (plus ou moins inclusifs, donc plus ou moins globaux/généraux) ?

A

Rosch va montrer que tous les niveaux de catégorisation n’ont pas la même saillance psychologique

148
Q

Qui a montré que tous les niveaux de catégorisation n’ont pas la même saillance psychologique ?

A

Rosch

149
Q

Qu’est-ce qui n’a pas la même saillance psychologique selon Rosch ?

A

Selon Rosch, tous les niveaux de catégorisation n’ont pas la même saillance psychologiques

150
Q

Quel niveau (dans la non-équivalence des niveaux de catégorisation) est privilégié ?

A

Le niveau de base

151
Q

Explicitez ce qu’est le niveau de base (dans la non-équivalence des niveaux de catégorisation).

A

Le niveau de base, est plus spécifique que les niveaux de catégorisation sur-ordonnés, et moins spécifique que les niveaux de catégorisation sous-ordonnés

152
Q

Quel niveau est plus spécifique que les niveaux de catégorisation sur-ordonnés, et moins spécifique que les niveaux de catégorisation sous-ordonnés ?

A

Le niveau de base

153
Q

Quel est le niveau (dans la non-équivalence des niveaux de catégorisation) le plus général ?

A

Le niveau sur-ordonné

154
Q

Quel est le niveau (dans la non-équivalence des niveaux de catégorisation) le plus spécifique ?

A

Le niveau sous-ordonné

155
Q

Combien de propriétés Rosch donne au niveau de base, qui définissent son statut privilégié, et permettent de définir dans une taxonomie donnée le niveau correspondant au niveau de base ?

A

3 propriétés

156
Q

Qu’est-ce qui donne le statut privilégié au niveau de base, et permet de définir dans une taxonomie donnée le niveau correspondant au niveau de base ?

A

3 propriétés (définit par Rosch)

157
Q

Qui a définit 3 propriétés qui donne au niveau de base son statut privilégié, et qui permettent de définir dans une taxonomie donnée le niveau correspondant au niveau de base ?

A

Rosch

158
Q

Le niveau de base est le niveau de catégorisation.

A

VRAI
Rosch définit le niveau de base comme le privilégié pour la catégorisation

159
Q

Quels sont les 3 propriétés du niveau de base ?

A
  • obtenir l’information maximale avec un effort cognitif minimal
  • similitude intra-catégorielle et la différenciation inter-catégorielle sont toutes 2 optimales
  • on peut se construire une image concrète de la catégorie
160
Q

Quel est la première propriété du niveau de base (selon Rosch) ?

A

Le niveau de base est le niveau auquel on peut obtenir l’information maximale avec un effort cognitif minimal

161
Q

Quel est la deuxième propriété du niveau de base (selon Rosch) ?

A

Le niveau de base est le niveau auquel la similitude intra-catégorielle et la différenciation inter-catégorielle sont tous 2 optimales

162
Q

Quel est la troisième propriété du niveau de base (selon Rosch) ?

A

Le niveau de base est le niveau le plus général, auquel on peut se construire une image concrète de la catégorie

163
Q

Explicitez la première propriété du niveau de base définit par Rosch (“obtenir l’information maximale avec un effort cognitif minimal”).

A

Le niveau de base est le niveau auquel on peut obtenir l’information maximale avec un effort cognitif minimal = c’est donc le niveau qui réalise le meilleur compromis cognitif en termes de coût et de bénéfices

164
Q

Quel niveau de catégorisation est le plus informatif ?

A

Le niveau sous-ordonné

165
Q

Quel niveau de catégorisation est le plus couteux cognitivement ?

A

Le niveau sous-ordonné

166
Q

Quel niveau de catégorisation est le moins informatif ?

A

Le niveau sur-ordonné

167
Q

Quel niveau de catégorisation est le moins couteux cognitivement ?

A

Le niveau sur-ordonné

168
Q

Quel niveau de catégorisation est le meilleur compromis cognitif en termes de coût et de bénéfice ?

A

Le niveau de base

169
Q

Explicitez la deuxième propriété du niveau de base définit par Rosch (“la similitude intra-catégorielle et la différenciation inter-catégorielle sont toutes 2 optimales”).

A

Le niveau de base, est le niveau auquel la similitude intra-catégorielle et la différenciation inter-catégorielle sont toutes 2 optimales = c’est dû à un compromis

170
Q

À quel niveau de catégorisation retrouve-t-on des membres d’une même catégorie très ressemblants entre eux, et très différents des éléments hors catégories ?

A

Au niveau de base

171
Q

À quel niveau de catégorisation on augmente la ressemblance intra-catégorie, mais on perd en contraste inter-catégories ?

A

Au niveau sous-ordonné

172
Q

À quel niveau de catégorisation on diminue la ressemblance intra-catégorie, et on gagne en contraste inter-catégories ?

A

Au niveau sur-ordonné

173
Q

Explicitez la troisième propriété du niveau de base définit par Rosch (“on peut se construire une image concrète de la catégorie”).

A

Le niveau de base, est le niveau le plus général auquel on peut se construire une image concrète de la catégorie = on peut immédiatement évoquer une image d’un objet, mais sans image concrète de la catégorie = cette propriété est liée à la forte ressemblance perceptive (notamment dans la forme globale) des objets d’une même catégorie de niveau de base

174
Q

Quels sont les 2 facteurs qui jouent un rôle déterminant dans le caractère privilégié du niveau de base ?

A
  • la ressemblance perceptive entre les membres de la catégorie
  • le langage
175
Q

La ressemblance perceptive entre les membres de la catégorie, et le langage, sont les facteurs qui jouent un rôle déterminant dans quoi ?

A

Ce sont les 2 facteurs qui jouent un rôle déterminant dans le caractère privilégié du niveau de base

176
Q

Sur quoi portait l’expérience de Blewitt (1983) ?

A

L’expérience de Blewitt (1983) portait sur le langage adulte adressé à l’enfant

177
Q

Qui a réalisé une expérience sur “le langage adulte adressé à l’enfant” ?

A

Blewitt (1983)

178
Q

Explicitez ce qu’est l’expérience de Blewitt (1983) sur le langage adulte adressé à l’enfant.

A

Blewitt a enregistré les mots employés par des adultes (mère ou enseignant) s’adressant à des enfants de 18 mois à 4 ans.
Les données montrent que les adultes (formés ou non en pédagogie) ont tendance à dénommer spontanément les objets au niveau de base

179
Q

Quels âges avaient les enfants dans l’expérience de Blewitt (1983), sur le langage adulte adressé à l’enfant ?

A

Dans l’expérience de Blewitt (1983), les enfants avaient entre 18 moins et 4 ans

180
Q

Quelle expérience montre que les adultes ont tendance à dénommer spontanément les objets au niveau de base ?

A

L’expérience de Blewitt (1983), sur le langage adulte adressé à l’enfant

181
Q

À quel niveau (de catégorisation) les adultes ont tendance à dénommer les objets aux enfants ?

A

Au niveau de base

182
Q

Majoritairement, quels sont les types de premiers noms d’objets prononcés par les enfants ?

A

Il n’est pas surprenant que les premiers noms d’objets prononcés par les enfants soient majoritairement des désignations d’objets au niveau de base

183
Q

Explicitez l’exemple de Sarah (observation de Rosch et al., 1976).

A

Sarah est une petite fille. Ses parents ont noté les mots nouveaux qui apparaissaient dans son vocabulaire chaque jour.
67 sur 72 noms d’objets fabriqués qui constituent son vocabulaire étaient du niveau de base = 93%

184
Q

Sur quoi portait l’étude de Cordier (1983) ?

A

L’étude de Cordier (1983) portait sur le niveau (de catégorisation) auquel les enfants dénomment spontanément

185
Q

Qui a réalisé l’étude sur “le niveau (de catégorisation) auquel les enfants dénomment spontanément” ?

A

Cordier (1983)

186
Q

Explicitez l’étude de Cordier (1983), sur le niveau (de catégorisation) auquel les enfants dénomment spontanément.

A

Participants = enfants de 5 ans.

Procédure :
- présentation de planches de 4 images appartenant à la même catégorie (de même niveau de base, ou de même niveau sur-ordonné et niveau de base différent)
- “dis moi ce que tu vois?”.

Résultats :
- les enfants donnent le nom de la catégorie englobante lorsqu’elle est au niveau de base
- les enfants nomment séparément les 4 images si la catégorie englobante est de niveau sur-ordonné

187
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Cordier (1983), sur le niveau (de catégorisation) auquel les enfants dénomment spontanément ?

A
  • condition niveau de base = les enfants donnent le nom de la catégorie englobante
  • condition niveau sur-ordonné = les enfants nommes séparément les 4 images
188
Q

La théorie de Rosch a d’abord été élaborée par référence à quoi ?

A

La théorie de Rosch a d’abord été élaborée par référence à la conduite des adultes

189
Q

Combien de propositions sur le plan développemental Rosch a fait ?

A

Rosch a fait 2 propositions sur le plan développemental

190
Q

Quelles sont les 2 propositions sur le plan développemental faites par Rosch ?

A
  • les catégories prototypiques et les classes logiques ont chacune leur propre ligne de développement
  • le niveau de base est le niveau de catégorisation le plus tôt acquis au cours du développement, suivrait le niveau sur-ordonné, puis seulement plus tard le niveau sous-ordonné
191
Q

Quelle est la première proposition sur le plan développemental faite par Rosch ?

A

Les catégories prototypiques et les classes logiques ont chacune leur propre ligne de développement

192
Q

Quelle est la deuxième proposition sur le plan développemental faite par Rosch ?

A

Le niveau de base est le niveau de catégorisation le plus tôt acquis au cours du développement, suivrait le niveau sur-ordonné, puis seulement plus tard le niveau sous-ordonné

193
Q

Selon Rosch, dans quel ordre les niveaux de catégorisation sont acquis par les enfants ?

A

1 - le niveau de base
2 - le niveau sur-ordonné
3 - le niveau sous-ordonné

194
Q

Explicitez la première proposition sur le plan développemental faite par Rosch (“les catégories prototypiques et les classes logiques ont chacune leur propre ligne de développement”).

A

Les catégories prototypiques et les classes logiques ont chacune leur propre ligne de développement, confortant ainsi l’idée selon laquelle il s’agit bien de 2 composantes distinctes

195
Q

Explicitez la deuxième proposition sur le plan développemental faire par Rosch (“le niveau de base est le niveau de catégorisation le plus tôt acquis au cours du développement, suivrait le niveau sur-ordonné, puis seulement plus tard le niveau sous-ordonné”).

A

Pour Rosch, qui n’a jamais expérimenté avec des enfants avant l’âge de 3 ans, le niveau de base est le niveau de catégorisation le plus tôt acquis au cours du développement, suivrait le niveau sur-ordonné, puis seulement plus tard le niveau sous-ordonné

196
Q

La primauté du niveau de base (définit par Rosch) est remis aujourd’hui en question par des chercheurs.

A

VRAI
Cette primauté de niveau de base est aujourd’hui remise en question par les chercheurs travaillant avec les bébés au cours de leur première année, montrant au contraire que les premières catégories formées sont très peu nombreuses et très globales, opposant par exemple les objets animés aux objets inanimés

197
Q

Explicitez ce qu’on veut dire par “élargissement de l’extension des catégories”.

A

Avec le développement, de plus-en-plus d’éléments périphériques éloignés au prototype sont inclus dans la catégorie

198
Q

À quoi fait référence cette phrase : “avec le développement, de plus-en-plus d’éléments périphériques éloignés au prototype sont inclus dans la catégorie” ?

A

Ça fait référence à “l’élargissement de l’extension des catégories”

199
Q
A